(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ L’histoire ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Veronika, jeune et jolie Slovène, semble avoir tout ce qu’elle peut souhaiter dans la vie. Pourtant, elle n’est pas heureuse. Le 21 novembre 1997, elle décide de mourir. Sa tentative de suicide la conduit à l’hôpital psychiatrique de Villete où elle côtoie de véritables fous, mais aussi une population apparemment normale qui semble s’être réfugiée derrière les hauts murs de l’asile par peur de l’inconnu, désir de sécurité ou lassitude d’une existence routinière. Là, Veronika comprend que, à chaque minute de notre existence, nous avons le choix entre vivre et renoncer et que, pour se sentir pleinement vivante, elle devra reconnaître la part de folie qu’elle porte en elle.
(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Mes impressions ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Au départ, j’ai pris ce livre pour une raison un peu particulière: j’ai pris connaissance du film du même nom, et avant de visionner celui-ci, je voulais absolument lire le livre… car bon nombre de fois, quand je vois le film avant de lire le livre d’où il est tiré, je suis déçue de ma lecture. hors, vu le thème de cette histoire, je ne voulais pas en perdre l’attrait…
Dès le premier paragraphe, cela commence fort: « Le 21 novembre 1997, Veronika décida qu’il était enfin venu le moment de se tuer. Elle nettoya soigneusement la chambre qu’elle louait dans un couvent de religieuses, éteignit le chauffage, se brossa les dents et se coucha »… Le ton est donné…
Une chose qui m’a bien étonnée, ce sont les raisons qui ont poussé la jeune fille à commettre un tel geste… car à bien y penser, ces raisons pourraient en pousser plus d’un à faire le même geste… alors comment une situation peut mener une jeune femme à en arriver là? Comment son entourage peut-il ne pas se rendre compte de l’avancement de l’état dépressif?
Ce livre est aussi une formidable source de questionnement sur ce qu’est la folie… un fou, c’est quoi? les définitions apportées iront de « c’est quelqu’un qui vit dans son propre univers » à « la folie, c’est l’incapacité à communiquer ses idées »… (p 90)… avec la conclusion suivante: nous somme tous fous d’une façons ou d’une autre…
Ce qui m’a choqué, ce sont les pratiques orchestrées dans les asiles psychiatriques, et le fait que la dépression puisse être assimilée à la folie…
En cela, je trouve le livre très dur.
Pour nous offrir un tel livre, Paulo Coelho s’inspire avant tout de son vécu, ayant lui-même été interné à plusieurs reprises… Et c’est ainsi qu’il peut décrire sans problème les institutions psychiatriques et les pratiques qui y sont utilisées… nous emmenant tant sur le chemin de la folie que sur celui de la profonde réflexion sur le sens réel de la vie.
C’est sans doute pour cela que ce livre est si touchant, si poignant, et si criant de vérité. On y retrouve bien la « griffe » de l’auteur qui sait manier la plume de telle manière de faire de chaque oeuvre un cheminement philosophique, un véritable voyage au coeur de sa propre existence.
Que dire de ce livre?
Contrairement à ce que le titre pourrait laisser présager, le livre n’est pas un livre dépressif… c’est plutôt une véritable ode à la vie, un merveilleux message que bon nombre de personnes devraient lire…
D’un point de vue strictement personnel, il m’a enseigné à ne pas baisser les bras, garder espoir, et continuer de me battre quoi qu’il arrive. Parce que la vie est l’un des cadeaux les plus précieux…
S’il y avait une phrase à retenir du livre, pour moi ce serait « Rien dans ce monde n’arrive par hasard ». (p13)
(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Premières phrases ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
« Le 21 novembre 1997, Veronika décida qu’il était enfin venu le moment de se tuer. Elle nettoya soigneusement la chambre qu’elle louait dans un couvent de religieuses, éteignit le chauffage, se brossa les dents et se coucha »
note: 17/20
(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Le mot de la fin ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Pour le coup, j’ai bien hâte de voir le film, à présent…