[✎] Le douzième évangile

Mélissa, obsédée sexuelle notoire et reporter vedette du plus grand Zine des États-Unis d’Europe se voit confier par sa rédactrice en chef une mission super-dangereuse : remonter le temps avant Evène (Avant les Événements) et découvrir « Ce que les femmes préfèrent ». Elle y parviendra avec l’aide de Dieu (que la traque théologique des Américains a fait chuter dans le contingent) qu’elle tentera de séduire et de Des Ombres, un compositeur aussi énigmatique que romantique qui, sans le savoir, est à l’origine de l’Univers. Le joueur masqué (Dieu ou l’auteur) joue avec Mélissa comme avec une balle de flipper. Elle est envoyée dans le New York des années 60 et déjoue les avances d’un certain Salman Rushdie, participe à la plus grande rave lesbienne de Californie où elle baise un requin, se trouve à Wall Street chez l’infâme Fuld aux débuts de la crise, est enlevée par la terrible nazie Hannelore et sera torturée dans une île grecque par les Bitenberg, maîtres du monde. Elle passe également en Allemagne, à Stuttgart, là où un apprenti sorcier joue avec les pouvoirs de la musique. Au final, on descendra le Ruban O’ (le Temps) de quelque quinze milliards d’années pour assister à la formation de la soupe primitive et des lois qui vont la régir pour nous donner naissance. Une occasion unique pour Mélissa de modifier le futur… et de revenir régler ses comptes.

 Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce livre est des plus particuliers…
L’histoire est écrite dans un langage simple, plus que très familier, ça il faut bien le reconnaître… et de ce fait, la lecture en est fluide et très agréable, du moins, c’est comme ça que je l’ai ressentie…
Je me suis réellement plongée dans cette histoire, quand je lisais ces pages, l’une après l’autre, le monde autour de moi n’existait plus et j’étais plongée, corps et âme, dans l’histoire et voyageais au gré des voyages de Mélissa…

Il y a cependant deux aspect négatifs au livre: le premier, c’est le nombre beaucoup trop important des notes de bas de page… car à force de les lire, cela casse énormément le rythme de la lecture… Donc, à force, je ne les lisais plus… Je sais, c’est honteux, mais cela m’a permis de mieux rentrer dans l’histoire et de mieux l’apprécier sans ces interruptions…
Une chose très décevante malgré tout, ce sont les trop nombreuses fautes d’orthographe ou d’impression/de frappe, qui personnellement, m’ont relativement dérangée…

Cependant, je garde de cette lecture un excellent souvenir, car l’histoire, le style de l’auteur et le vocabulaire familier voire grossier du personnage narrateur font oublier ces petits désagréments.

C’est un livre que je conseillerai donc vivement aux femmes 🙂 Il permet d’avoir un regard tout autre sur certaines choses, et ce qui est certain, c’est qu’il fait sourire de par son style hors du commun…

« Pour moi, les choses étaient simples, sans principe de désir le monde cesserait d’exister. […] Le principe de désir universel, je savais très bien où il était. Dans ma culotte. 
Même si je n’en porte pas. » p141

    Ce livre m’a réellement donné envie de lire les autres livres de cet auteur… Il me tarde d’en trouver un autre 🙂

 Ce livre a été lu en partenariat avec Blog-o-book et les éditions La Margelle que je remercie grandement pour cette collaboration…

DF,


2 commentaires sur « [✎] Le douzième évangile »

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