[✎] Les tommyknockers

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Les « tommyknockers » sont des esprits frappeurs, héros de berceuses que l’on destine aux enfants turbulents. Mais, sous la plume de Stephen King, la berceuse devient une inoubliable parabole de l’épouvante qui entraîne les habitants tranquilles d’un petit village du Maine dans le plus abominable des cauchemars…
Tout commence du jour où Bobby, une femme solitaire, trébuche lors d’une promenade, sur un morceau de ferraille enfoui dans le sol.
On va exhumer un vaisseau spatial qui va se révéler être une horrible source d’énergie pour les habitants de village.
Contaminés les uns après les autres, ils perdent leurs dents, sont frappés d’hémorragie, leur sang devient vert et ils communiquent par télépathie pour obéir à de mystérieuses voix. Tous subissent docilement cette incompréhensible mutation qui les porte à détruire tous ceux qui se montrent trop curieux et cherchent à s’opposer ce nouvel ordre des choses…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Il y a bien longtemps malgré tout que je n’avais plus lu un roman de Stephen King, et pour le coup, je me suis attaquée à un « gros morceau » puisqu’il s’agit ici d’une histoire en trois volumes… Moi qui ai horreur des livres trop longs… me voilà servie 🙂 ça devait tourner aux alentours des 1000 pages, je pense…
Le livre
Comme le livre est long, on a la chance d’avoir beaucoup de descriptions, tant point de vue des lieux que des personnages… On a bien l’occasion de faire connaissance avec eux, de les appréhender, et du coup, de s’attacher à eux…
On va à la rencontre du fin fond de leur âme, la part la plus sombre, souvent cachée… On entre dans une complexité phénoménale…
J’aime la cohérence des romans du « maître de l’horreur », et cette cohérence ne fait pas défaut dans cette histoire.
Bien que complexe, l’histoire se lit sans trop de difficultés, et les pages se tournent à une rapidité déconcertante.
Au travers de son art il nous offre également une légère critique vis-à-vis de son gouvernement, tout en explorant de la mythologie fantastique… Que demander de plus pour passer un bon moment de lecture?
Finalement, beaucoup de thèmes assez différents sont abordés dans ce livre: complot gouvernemental, lutte de l’écologie contre le nucléaire, alcoolisme, présence extra-terrestre, … Les uns s’entremêlent aux autres avec une décontraction particulière et agréable… Rien n’est de trop, tout s’imbrique à merveille dans l’engrenage de l’histoire.
Le petit plus? Les clins d’œil passés à d’autres histoires de Stephen King (ça, dead zone, charlie), qui rendent l’histoire encore plus plaisante 🙂 Il est vrai que comme beaucoup d’autres histoires, celle-ci trouve son environnement dans le Maine, endroit fétiche de l’auteur…Comme je le faisais remarquer à mon cher et tendre il n’y a pas si longtemps, à force de visiter le Maine avec Stephen King, j’ai l’impression d’y avoir passé une partie de ma vie 🙂
Sinon, les sentiments qui nous traversent pendant la lecture sont le rire, les larmes, les frissons, l’angoisse, … rien ne manque…
Un passage que j’ai aimé? Celui où Jim Gardener entre dans la grange de Bobbi et trouve le chien transformé en source d’énergie… C’est le genre de passage qui marque… et c’est aussi un de ceux que j’ai, par contre, eu le plus de mal à me représenter lors de la lecture… (mais je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler ceux qui ne l’ont pas encore lu…)
Je dirais enfin de ce livre qu’il est loin d’être passionnant… mais que ce qui pousse le lecteur dans sa lecture, c’est qu’il est intriguant… on veut savoir la suite, on veut savoir le dénouement, … cela devient obsessionnel… on se dit qu’on ne peut pas arrêter la lecture sans savoir…

Le film
Après avoir relu le livre, je dois bien avouer que le film m’a semblé un peu décevant… je n’y ai pas retrouvé toute l’ampleur de l’angoisse ressentie lors de la lecture du livre… c’est un peu dommage…
Les effets spéciaux m’ont semblé trop bidons, totalement irréalistes… (je sais, pour l’époque, ce n’était déjà pas si mal, mais quand même … )
Grande déception pour le film, dans lequel je n’ai pas retrouvé ce qui m’a tant séduit dans le livre…
Pourtant, c’est ce film qui, à l’époque de sa sortie, fut le début de ma passion dévorante pour l’auteur… bizarre quand même, vous ne trouvez pas?
·•●oO En bref…  Oo●•·
´`·.·´`
Il n’y a pas photo, j’ai, de loin, préféré les livres  au film…
Bien qu’à la fin, je saturais un peu et trouvais que cela tirait en longueur..

Une chose que j’aime chez Stephen King, c’est qu’il n’hésite pas à pratiquer l’auto-dérision… Comme dans ce passage où il parle d’un auteur à succès du Maine (de Bangor, plus précisément) qui écrit des livres plein de grossièretés et de monstres, qui ne s’apparentent en rien à de « vrais » livres…
·•●oO Autre chose?  Oo●•·
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J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge Stephen KING organisé par « bouquinovore modéré », dans la catégorie « Décénie », et nous sommes ici en 1987… 
Et puis, tant que j’y étais, j’ai regardé le film, ce qui fait que j’en profite pour augmenter d’un cran ma participation au challenge « regarde ce que tu lis » organisé par Nodreytiti…
Hop hop, d’une pierre deux coups 🙂

6 commentaires sur « [✎] Les tommyknockers »

  1. Je n'avais pas trop aimé les Tommy, il faudrait peut être que je le relise.King aime bien faire des références à lui même, d'autres artistes et à ses oeuvres. c'est trés agréable 😀

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