

Quand l’histoire se réécrit en permanence, un homme lutte pour sauver sa famille…
Pour préserver l’humanité de l’extinction pure et simple, des agents venus d’un lointain futur voyagent dans le temps tout au long de l’histoire de la Terre : à chaque apocalypse, ils sauvent ce qui peut l’être, et permettent ainsi à l’humanité de renaître à chaque fois de ses cendres, quitte à tout rebâtir de zéro.
Pierce est l’un de ces agents, qui donne pleine satisfaction à ses supérieurs. Mais sa vie bascule le jour où sa famille se retrouve « effacée » par une nouvelle version de l’Histoire…
Une grosse déception, livre beaucoup trop « scientifique » et SF profonde pour moi…
J’ai été super emballée quand j’ai vu le résumé de ce livre… C’est vrai, qui n’a jamais rêvé de voir le monde et son histoire réécrit pour en ressortir le meilleur? A vrai dire, ce résumé m’a fait énormément penser à la série de films « l’effet papillon », que j’ai adoré tous trois.
Palimpseste (nom masc.) : manuscrit ancien dont on a gratté l’écriture pour écrire à nouveau sur le parchemin.
Voilà le point central de cette histoire… Réécrire l’histoire, la vivre autrement… Voilà qui est prometteur même si ce thème a déjà été visité et revisité à de maintes reprises…
Mais finalement, je dois avouer que ce fut, en ce qui me concerne, un gros flop… bien que le projet soit prometteur… Je suis ressortie de ma lecture avec un mal de crâne inimaginable, et surtout, plein de questions d’incompréhension en cours de lecture… Certes, certains me diront que dans ces cas là, une relecture n’est pas inutile, mais honnêtement, je n’ai vraiment pas envie de m’y replonger vu sa complexité.
Le roman est à la fois très court, et donc, très dense… On aurait pu penser que de ce fait, on resterait concentré sur l’histoire, puis… pas du tout… Il y a eu, ponctuellement mais intensément, des incartades beaucoup trop scientifiques à mon goût… J’aurais pris un livre d’astrophysique que je ne m’en serais pas moins sortie… je me suis retrouvée perdue dans un univers trop éloigné de ce à quoi je m’attendais, et une fois ces sortes de parenthèses terminées, je n’ai pas réussi à retourner dans l’histoire comme il eut été bon de le faire.
J’ai trouvé les personnages plats, sans véritable personnalité, sans spécificité qui les rendent particuliers ou marquants. Au vu de la longueur réduite du roman, je me dis qu’ils auraient pu être un peu plus développés et mis en évidence.
Par contre, s’il y a une chose qu’il faut reconnaître, c’est que les descriptions sont telles que l’imagination y trouve son compte.
Le principe de la réécriture de l’histoire est pourtant un concept qui me plaisait beaucoup, outres les digressions scientifiques, le roman s’installe dans une logique agréable… mais l’auteur a, pour moi en tous cas, une plume beaucoup trop compliquée et peu propice à une lecture fluide et agréable pour qui n’a pas l’astrophysique, entre autres, comme domaine de passion.
Même si ce n’était pas le premier livre de Charles Stross, je n’en avais jamais entendu parler, et l’ai donc découvert avec ce roman… Honnêtement, je n’ai pas trop envie d’aller en découvrir d’autres opus, s’ils sont du même genre…
Mais je ne doute pas que les amateurs du genre vont l’adorer et l’apprécier comme il se doit.
En partenariat avec les éditions J’ai Lu/Nouveaux Millénaires et bibliofolie
Houlà en effet ça semble bien peu abordable… Déjà avec Ubik j’étais noyée…
Pourtant il est court, non? ce n’est pas beaucoup 159 pages pour un roman S.F. qui a l’air si compliqué.
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