[✎] Alaïss, la délivreuse de vie

Editions Pierre Philippe
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 320 pages

Alaïss, femme d’une étrange beauté.
Femme discrète dont les souvenirs se perdent dans un monde éthéré.
Sa beauté fascine et le bleu de ses yeux émerveille, il est unique.
Elle est aimée de tous, engagée et forte pour défendre la vie et ce qu’elle a de bon.
Pour sa meilleure amie Noëlle, Alaïss s’engage en toute confiance dans une enquête, armée du verbe Aimer, un droit inaliénable au même titre que le droit à la vie.
Elle avance dans une succession d’évènements terribles et dangereux pour sa propre vie et celle de ses amis, en apportant des réponses à un inspecteur suspicieux.
Le coupable peut se cacher.

Alaïss va rencontrer sa mère, et avec elle, comprendre certains souvenirs qui vont l’amener à utiliser avec facilité des qualités et des dons déconcertants. N’est-elle pas la délivreuse de vie, celle qui par un mot, un souffle peut changer notre vie, nous libérer d’une condition, d’un oubli, mais aussi celle qui peut combattre le mal…? Elle délivrera Sue-Jin, Azis et tous ceux qui sur son chemin souffrent et acceptent son aide.

Quand on m’a proposé ce partenariat, j’ai lu deux fois le résumé du livre, et je me suis dit qu’il m’était proposé là un livre original, une histoire qui me semblait émouvante… bref, un livre comme je les aime… Donc j’ai accepté de suite.

Geny Laffitte a une plume délicate, faisant glisser les mots, à l’instar d’un glaçon qui parcourt une petite parcelle de peau: tout en douceur, tout en fraîcheur, cela procure une sensation agréable qui pourtant nous donne des frissons… Je trouve que cette comparaison définit bien la lecture que j’ai pu faire de « Alaïss, la délivreuse de vie ».

J’ai aimé ce voyage entre le monde des esprits et celui des vivants, la communion entre ces deux mondes…

Dans le style de présentation du livre, j’ai apprécié le fait qu’il soit écrit de manière aérée, lisible, en grands caractères…

La présentation en courts chapitres (illustrés en un mot à chaque fois) en rend la lecture rythmée…  cela emmène le lecteur dans une « danse intellectuelle » chapitre après chapitre, petit pas après petit pas… Chaque bref chapitre apportant une nouveauté, un rebondissement, un nouvel élément…

Cela permet aussi de pouvoir faire une pause facilement sans se dire « zut, je vais être perdue pour reprendre la lecture en cours de chapitre ».

Le personnage d’Alaïss est assez surprenant… elle possède donc certains « dons », qui l’amène parfois à des situations des plus particulières…

« Elle décida de se rendre à la morgue « lire » en Peter. Relever les données de son subconscient enregistrées sur l’échelle de son passé. » (page 17)
La fragilité qu’elle peut parfois présenter contraste bien avec sa détermination et son dévouement aux autres…

J’ai aimé son grand sens de l’empathie, de la compassion… Cela l’a rendue touchante à mes yeux, je n’ai éprouvé aucune difficulté à la prendre en sympathie.

« La misère humaine n’était pas une situation nouvelle. Chaque jour, Alaïss voyait de plus en plus d’êtres humains affamés, épuisés par le souci de survivre dans un monde où la loi du plus fort restait impitoyable. La tolérance et la compassion ne se trouvaient que dans un dictionnaire rarement ouvert par une main humaine, à la bonne page pour en lire les définitions. » (page 70)

Par contre, c’est que bien qu’il y ait un peu de suspense dans le livre, cet aspect de l’histoire m’a beaucoup moins agrippée et touchée. J’ai été d’avantage scotchée par les différentes facettes de l’héroïne. Le côté « policier » annoncé sur la quatrième de couverture m’a semblé un peu plat…  Ce qui n’a pourtant pas enlevé le moindre intérêt au roman en lui-même, je tiens à le préciser.

Le gros plus de ce livre, c’est que l’on se promène allègrement d’émotion en émotion, de la sympathie pour un personnage à la peur pour un autre …  de la chaleur apportée au cœur par un acte au sang glacé par un évènement… d’un côté  terre à terre d’une enquête à celui plus spirituel où nous emmène Alaïss pour la mener à bien…

Bien que la lecture de ce livre m’ait été fort agréable et appréciable, ce n’est pas un coup de cœur… Mais je n’hésite pas à le conseiller à tout un chacun. Je pense que chaque personne sera touchée par l’une ou l’autre chose dans ce roman des plus singuliers.

Un tout grand merci au site « Les agents littéraires » de m’avoir permis de découvrir ce livre et cette auteure. Merci aussi aux éditions Pierre Philippe pour ce partenariat.

3 commentaires sur « [✎] Alaïss, la délivreuse de vie »

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