Titre: Alaïss, tome 2 : Alaïss, l’immortelle
Auteur: Geny Laffitte
Genre: POlicier, Surnaturel
Maison d’édition: Pierre Philippe
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 255 pages
Prix: 19,90 €
Alaïss, profileuse et dotée de dons exceptionnels, va être confrontée à une communauté vieille de plus de 2500 ans, « Les Arbazimes », qui pour se faire entendre et retrouver leurs droits et leur terre a choisi le terrorisme. Aux côtés de l’inspecteur Mathieu et de son équipe, nous voilà plongés dans une enquête mouvementée. Alaïss, échappant à un attentat, est kidnappée et doit déjouer les pièges d’un couple fanatique se faisant appeler le Maître et sa reine. La police est en effervescence. Un attentat est annoncé en plein coeur de Paris, mais où et quand ? Le temps presse. Aidée par des êtres chers, comme sa mère et « l’être bleu » dans le monde invisible, par ses coéquipiers, Alaïss va traverser un moment de vie unique qui l’amènera à se dépasser pour sauver des vies et défier la mort elle-même.
Une histoire originale, des personnages attachants, des rebondissements et de l’action, le tout entremêlé d’amour et diverses émotions… un cocktail original et accrocheur.
J’ai eu la chance de découvrir le premier tome (dont vous trouverez la chronique ici) grâce aux Agents Littéraires, et j’avais été agréablement surprise par la plume de l’auteure…
Aussi, quand j’ai été contactée par la maison d’édition afin de pouvoir découvrir, avant sa parution, la suite de ce roman, j’ai été plus que ravie…
La présentation du livre est toujours aussi agréable… lisible, aérée, rendant la lecture facile et fluide… Le découpage en courts chapitres permettant de donner un bon rythme au roman, à la manière des scènes d’un film que l’on suit avec intérêt, est vraiment judicieux. D’ailleurs, je l’ai lu d’une traite… je ne me suis pas arrêtée un seul instant de la première à la dernière page.
Il faut savoir qu’il est nécessaire, selon moi, d’avoir lu le premier tome pour pouvoir apprécier pleinement le second tome… Pourquoi? Tout simplement parce que le livre entre directement dans le vif du sujet, mais que donc, ceux qui n’ont pas fait la connaissance d’Alaïss dans le premier tome, risquent de ne pas toujours comprendre les références, ou bien cerner certains personnages dès le début, etc… et donc, ne pourront pas profiter de l’histoire comme il se doit.
D’ailleurs à plusieurs endroits du livre, on fait référence, note de bas de page à l’appui, à des personnes ou scènes du premier tome… Mais honnêtement, les deux sont à découvrir !
Point de vue de la plume de l’auteure, je l’ai retrouvée avec grand plaisir… à la fois douce et percutante, … Elle parvient à faire passer les émotions, les ressentis, avec une facilité hors du commun… On les ressent sans peine. Le style est bien travaillé dans ce sens…
Par contre, alors que le premier tome m’avait donné l’impression d’une action totalement secondaire par rapport à l’ensemble du roman, il n’en est rien ici…Le suspense est très présent l’action également et on y est plongé de plein fouet.
Ce que j’aime avec ce livre, c’est qu’au-delà de l’histoire en elle-même, le livre pousse à la réflexion, il interpelle, …
« L’intolérance et l’ignorance des uns font le malheur des autres, répondit-elle. Le merveilleux crée le souffle unique, l’être humain les différences. Akim et ses amis n’ont pas trouvé leur place dans les sociétés occidentales, les regards posés sur eux leur semblent pétris de rejet et d’injustice. […] Les cohabitations ethniques doivent contribuer à l’évolution humaine et non pas à des guerres empoisonneuses d’âmes et perdues d’avance. »
Point de vue des personnages, Alaïss est toujours fidèle à elle-même, à la fois forte mais pleine de fragilité… Ce personnage apporte une véritable force au livre, et lui donne tout son intérêt. Dans ce tome, on la retrouve encore plus dans sa vulnérabilité et cela la rend encore plus attachante.
Les autres personnages sont tout aussi hauts en couleurs, ayant une personnalité et une présence travaillée avec soin. On ne tombe pas dans la facilité des personnages clichés et quelconques.
Si je devais regretter quelque chose? Le fait que la quatrième de couverture, selon moi, nous en dévoile un peu trop… Pour certaines choses, le livre gagnerait en intensité en n’étant pas dévoilées au lecteur dès le début, car du coup, l’effet de surprise n’est plus aussi présent, et l’évènement n’a pas l’impact escompté.
Bref vous l’aurez compris, j’ai aimé ce tome, même davantage que le précédent… ce livre, voire la saga, se démarque totalement de ce que j’ai pu lire ailleurs… Je serais incapable de la comparer à une autre histoire pour vous donner une idée, car cela ne ressemble en rien à ce que j’ai déjà pu lire…
Merci pour ce commentaire qui me conforte dans mes choix de manuscrits. En effet, nous avons là une saga bien unique, une nouvelle auteure bien talentueuse et enfin de la nouveauté !
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J’ai vraiment adoré pouvoir continuer à découvrir cette saga, et effectivement, Geny Laffitte a beaucoup de talent et c’est un grand plaisir que de la lire !
Merci pour votre passage 😉
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