Désordre
de Penny HANCOCK
Editions Sonatine (2013)
Sonia, la quarantaine, mène une vie confortable dans la jolie maison des bords de la Tamise où elle a grandi. Mais depuis que son mari, Greg, multiplie les déplacements professionnels à l’étranger et que leur fille Kit est partie à l’université, son existence lui pèse. Alors que Greg la presse de quitter Londres pour se rapprocher de lui, Sonia se sent incapable de quitter sa maison, décor d’une jeunesse pour laquelle elle éprouve la plus vive nostalgie. À l’heure du bilan, elle réalise en effet que son adolescence a été le seul moment vraiment heureux de son existence, celui où les émois et les sentiments ont été les plus forts et les plus purs. Aussi, lorsque Jez, 15 ans, le neveu d’une de ses amies, Helen, vient frapper à sa porte pour emprunter un disque, Sonia, prise d’une pulsion inexplicable, décide de ne plus le laisser partir. Elle se met alors à nourrir une étrange et inquiétante obsession pour la jeunesse de Jez, qu’elle tient séquestré.
Lorsque Helen signale la disparition du jeune garçon à la police, une enquête minutieuse commence, qui ne tarde pas à s’orienter vers un suspect inattendu.
Rien que la couverture et le résumé de ce livre m’ont mis l’eau à la bouche… Je n’avais lu aucune chronique dessus, mais malgré tout, il me tentait beaucoup.
Et finalement, une fois commencé, j’ai eu beaucoup de mal à le lâcher (on n’est plus à une nuit blanche près, n’est ce pas).
Point de vue de l’écriture, j’ai eu un peu de mal au départ. L’histoire commence sur le récit commenté par Sonia, et je dois avouer que la manière de s’exprimer m’a un peu déconcertée, au départ… Des phrases courtes, un récit saccadé. Un peu déroutant au départ, puis je m’y suis faite, et j’ai finalement trouvé que cela apportait beaucoup au récit. Une pression supplémentaire, une impression d’étouffement, qui fait grimper la tension du récit… La plume est précise, sûre d’elle, et d’une crédibilité effrayante.
Le personnage de Sonia aussi, d’ailleurs, est assez déroutant… Pour ce qu’elle fait, on devrait la détester, mais pourtant, j’ai surtout éprouvé de la pitié pour elle, … Elle a du mal à aller de l’avant sur certains événements du passé, et elle perd pied. Personne ne semble avoir remarqué sa détresse émotionnelle, et personnellement, je trouve ça dommage, triste. Les sentiments qu’elle ressent, ceux qui l’ont poussée au pire, tout le monde ou presque les a connus un jour, mais sans le soutient des proches n’est pas, difficile de sortir la tête de l’eau.
L’histoire coule de source, tout se passe le plus naturellement du monde, et c’est ce qui explique que le récit se passe sans heurt. On oscille entre le présent et le passé de Sonia, pour que l’on comprenne peu à peu tout son cheminement intérieur, mental. Et pourtant, malgré tout, je n’ai pas vu la fin arriver…
Le psychologique a ici une place prépondérante, tout ce que j’aime.
Une histoire où la tension monte peu à peu, et qui tient le lecteur en haleine…
Une histoire qui pourrait se passer à la porte d’à côté, sans que l’on ne soupçonne quoi que ce soit…
Avec ses 450 pages, ce livre entre dans le cadre du challenge Des pavés sur la plage…
Il a l’air sympa, et l’idée est très originale !
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Un pave qui me tente!
Bel été
Bisous
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Bel été à toi aussi ma belle…
pour ma part, pas de congés, à part ce week end que je vais passer chez mes parents…
bisous
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C’est vrai que le résumé est très tentant mais ta superbe chronique donne également envie de le découvrir 🙂 Hop dans ma Wish 🙂
Bisous ma chérie ❤
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merci ma chérie
je dois avouer que cette maison d’édition regorge de thrillers très intéressants… pas bon pour ma wishlist, tout ça 🙂
bisous
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Je ne connais pas cet auteur. J’aime particulièrement les policiers et les thrillers.
Bisous
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Ton avis m’intrigue beaucoup. Ce livre est dans ma PAL, ça tombe bien ! 😉
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si tu aimes tout ce qui est psychologique, cela devrait te plaire 🙂
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Je note 😀
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