Editions Harlequin (Mosaïc)
456 pages | Traduit par Diane Lejeune – Jeanne Deschamp
Sortie : 28 Août 2014
Mots clés: mystère, amour, trahison
Première partie :
En s’installant à Morganville, dans le Maryland, Maggie Fitzgerald pense avoir trouvé le havre de paix dont elle rêve. Aussi est-elle sous le choc quand des travaux dans son jardin mettent au jour le cadavre de l’ancien propriétaire des lieux, mystérieusement disparu dix ans plus tôt. Déstabilisée, Maggie se résout à plonger dans un passé trouble et violent. Un passé qui pourrait la mettre elle aussi en danger, comme semble le penser Cliff Delaney, l’architecte paysagiste qui a découvert le corps – un homme aussi mystérieux qu’envoûtant qui lui propose son aide pour découvrir la vérité. Mais peut-elle lui faire confiance, alors qu’il garde un silence obstiné sur les secrets des habitants de Morganville, et sur sa propre vie ?
Seconde partie :
Séjourner au château des Fairchild, c’est pour Adam Haines le moyen de mener une enquête discrète sur le maître des lieux, un peintre célèbre soupçonné d’être un faussaire. Mais en aucun cas il ne s’attendait à tomber sous le charme de la fille du peintre, Kirby, une artiste talentueuse, belle et flamboyante… Très vite, Adam se retrouve dans une situation impossible : non seulement à cause des indices inquiétants qui incriminent Philip Fairchild, son hôte, mais aussi parce que l’aventure sans lendemain qu’il imaginait avec Kirby se transforme rapidement en une véritable passion. Une passion qui pourrait bien compromettre son enquête et attirer sur lui le souffle du danger…
Ma note
Ahh Nora Roberts… je dois vous dire que je ne savais plus si j’avais déjà lu un de ses livres, je pense que oui, mais là comme ça, ma mémoire me fait défaut. Alors oui, comme tout le monde, j’en ai déjà entendu parler, notamment pour ses nombreux romans de douce romande, mais là, j’ai eu plaisir à la découvrir dans un autre registre.
Dans ce livre, on trouvait deux histoires qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre, mais qui finalement, ont la même particularité : celle de m’avoir plu au plus haut point…
Pour la première, Maggie, le personnage central, est un coup de cœur. J’ai adoré cette femme sure d’elle, qui tient tête, sait ce qu’elle veut et va au bout de ses idées. J’ai aimé m’identifier à elle et rêver à ce genre de vie… le squelette en moins, bien évidemment. Je suis fan de frissons, mais j’ai mes limites malgré tout.
Mais je dois reconnaître que les descriptions des lieux que l’auteure nous fait a su me ravir, et que cela fait rêvé, ce genre de lieux…
Pour l’écriture, rien à dire, elle est parfaite… ça se lit bien, on entre dans l’histoire sans trop de difficultés, et Nora Roberts sait nous tenir en alerte.
La tension monte petit à petit, le dénouement est parfaitement au point, juste excellent. Certes, il était un peu prévisible, mais vu le bon moment passé avec l’histoire, cela passe sans problème.
Dans la seconde histoire, on y fait la connaissance de Kirby, qui je dois dire m’a beaucoup moins touchée. Elle a un caractère assez particulier, et je n’y ai pas forcément attaché. Je l’ai trouvée à la limite exaspérante…
Il y a quelques coup d’éclats, quelques rebondissements, mais c’était bien moins attractif que dans la première histoire, c’est dommage. De plus, j’ai trouvé ici que l’évolution des sentiments et des relations étaient beaucoup trop à la va vite, dans cette histoire plus que dans la première.
Je me dis que le fait que ce soit centré sur le milieu de l’art m’a peut-être éloignée un peu aussi de l’histoire, je ne sais pas, je n’ai pas trop accroché. Pourtant, là aussi, les descriptions étaient fantastiques, en fermant les yeux, on pouvait sans peine se représenter les œuvres. J’aime les auteurs qui ont ce sens aigu de la description sans pour autant en faire quelque chose de lourd, de lassant, et qui vient ralentir le récit.
Bref, un bon moment lecture passé avec ces deux histoires, un peu plus avec la première, mais agréable malgré tout avec la seconde aussi.