Qu’est-il arrivé à Celia Steinhauser ? de Susan Crawford

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Ce pourrait être une fin d’après-midi banale, dans une banlieue banale de Manhattan. Et pourtant, tout est plus vibrant, plus aigu, plus dérangeant. Dana se réveille au bord de la crise qui ne tardera plus à la faire basculer dans l’exaltation mentale, celle des bipolaires comme elle. Au même moment, à quelques pas de là, la police découvre une femme dans une flaque de sang, chez elle, assassinée. C’est Celia Steinhauser, l’amie de Dana. Et Dana est la dernière personne à l’avoir vue cette après-midi-là…

A travers les yeux de son héroïne – une femme délaissée par son mari, ultra-sensible et au bord de l’abîme -, Susan Crawford mène une enquête à la fois policière et psychologique. Dana a-t-elle tué son amie ou bien le meurtre dont elle se soupçonne n’a-t-il eu lieu que dans sa tête ? Y a-t-il une meurtrière tapie en elle, ou bien le coupable se cache-t-il dans les ombres du dehors ?

Ce que j’en pense? 

Je ne sais pas trop par où commencer concernant cette lecture… C’est le problème quand j’attends trop pour faire une chronique, mais je vais essayer de rassembler mes idées.
Je n’ai pas hésité longtemps quand j’ai eu fini d’en lire le résumé pour savoir que j’avais très envie de le découvrir…. il m’intriguait, tout simplement…

On entre dans le vif du sujet très rapidement, puisque dès le début du livre, le mari de Célia la retrouve morte, à leur domicile.

L’ambiance est assez perturbante, car tout s’embrouille au fur et à mesure et on découvre pas mal de choses qui viennent mettre le bazar dans l’enquête, mais aussi dans l’esprit du lecteur… le genre de choses que j’adore, quoi 🙂 Le côté psychologique est bien présent.

Point de vue de la narration, on suit Dana, la voisine et meilleure amie de Célia… On apprend leurs différents, leur dernière rencontre peu avant le meurtre…. c’est vraiment une narration plisante, car on vit les choses « de l’intérieur », si je puis dire… Les émotions et les pensées de Dana sont vraiment bien décrites, et on cerne d’autant mieux le personnage et pour ma part, je l’ai vraiment apprécié. Le fait que l’on découvre certaines choses en même temps qu’elle au cours de l’enquête fait qu’on s’implique encore plus grâce à elle, je trouve. Et puis, elle a ce petit grain de folie, euh, non, ce côté psychologiquement fragile, avec un soupçon de bipolarité, de paranoïa et de doutes d’elle-même qui font un cocktail intéressant…

Tout au long du récit, beaucoup de choses vont rester en plein flou artistique, on va douter de tout, tout, tout le temps, et quand enfin on pense avoir démêler l’histoire… eh bien non… ça fait monter le stress, et puis finalement, quand on arrive à la fin, qu’on voit qui est coupable, on se dit « oui mais bien sûr, j’ai été bête, j’aurais dû le savoir« …

J’ai vraiment apprécié le côté « quartier tranquille », un peu comme dans les films américains, vous savez, ces quartiers où tout est « bien sous tous rapports », et qu’au final, une petite étincelle met le feu aux poudres et que les secrets le plus enfouis remontent à la surface… c’est cliché, mais sur moi, ça marche tout le temps 🙂

Ce n’est pas un de ces livres que je classerais dans les inoubliables, mais dans les lectures agréable pour une après midi au soleil… (il n’est pas bien long…)

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