La femme qui tua Stephen King de Azel Bury

la femme quigenre 2 humoristique   Amazon_Wishlist

Un hommage au Grand Stephen King. Ce livre raconte d’histoire d’Irma, qui veut prendre la place du calife… En manque d’inspiration, elle pense que Stephen King est la cause de tous ses malheurs. Oserez-vous la suivre jusqu’à Bangor ? Attention, n’allez pas mourir… de rire. un pur délire en même temps qu’une belle réflexion sur les auteurs et le succès, l’égo. On dit que c’est autobiographique, mais laissons le mystère planer!

Ce que j’en pense? 

C’est la chronique de mon amie Isa qui m’a vraiment envie de donner de découvrir ce livre. Et puis il faut dire que quand cela parle de Stephen King, fatalement, cela aiguise ma curiosité

Il faut reconnaître que point de vue du style, c’est assez particulier. C’est un humour assez « singulier » qu’il faut pouvoir prendre au second degré voire plus pour vraiment l’apprécier. J’ai mis quelques pages à m’y faire malgré tout, car soit on adhère complètement, Soit cela tape complètement sur le système. Heureusement, je m’y suis fait!

J’ai aimé qu’il y ait beaucoup de références – cachées ou pas – aux œuvres de Stephen King telles que Misery, fenêtre secrète (je ne reviens plus sur le nom de la nouvelle), …. etc. Vous allez me dire, un livre avec un titre pareil qui ne parlerai pas des romans de Stephen King, ce serait un comble.

Je laisse l’héroïne se présenter :

Bon sang ! J’avais déjà quarante-deux ans, cinq mioches, dont deux qui me collaient encore aux basques, et je n’avais encore rien fait de ma vie. Je n’attendais plus que mes factures pour me rappeler mon existence : « Tiens, le fisc pense à toi, EDF aussi…
[…]J’achetais quelquefois ces magazines « people » qu’on achète pour rire, et aussi parce qu’ils sont peu chers et que cela fait quand même de la lecture. La lecture devient un luxe quand on a plus le sou : on privilégie le joujou du gosse, ou le Mickey-Parade, ou l’album à colorier. Fini les romans dévorés en trois heures. C’était devenu trop cher pour ma bourse.

Bon, pour vous en dire plus cette mère de famille n’a plus qu’une idée en tête : écrire un roman pour devenir riche… mais ce n’est pas si facile que ça, elle va s’en rendre compte… du coup, elle décide de s’en prendre à celui qu’elle considère comme la « source de ses ennuis ».

Je pensais qu’aux USA, j’aurais pu, avec un minimum de culot et de folie tenter un procès. Demander des indemnités à ce bâtard d’écrivain qui osait me piquer MES idées avant même qu’elles soient nées.

Comment elle perçoit Stephen King ?

Pour vous dire, je lui trouvais un air de psychopathe. J’aurais changé de trottoir si j’avais dû le croiser dans ma ville à dix heures du soir.

Cette description m’a arraché plus qu’un sourire 🙂

Au final, c’est une histoire amusante (même si à la fin l’aspect répétitif d’une certaine chose m’a un peu saoulée, je dois l’avouer), bourrée de clichés mais on s’en fiche, on n’est pas là pour du sérieux, mais juste pour se marrer, …

On apprend aussi des petites anecdotes sur l’auteur (Stephen King) et je trouve ça amusant.. mais je dois avouer que je n’ai pas été vérifier si elles sont vraies ou pas… (si quelqu’un l’a fait, je veux bien savoir 😀)

Au final, une petite histoire bien sympa, bien marrante, qui permet de passer un bon moment détente en compagnie d’une femme déjantée et de mon auteur préféré 🙂

Je vous le conseille si vous avez l’occasion de le découvrir, ce n’est pas le roman du siècle, mais j’espère que ça aura au moins le don de vous arracher un sourire, voire un fou rire 🙂

D’autres l’ont lu…

Les tribulations d’une lectrice

7 commentaires sur « La femme qui tua Stephen King de Azel Bury »

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