Titre : Le candidat
Auteur : Jean-Luc Espinasse
Maison d’édition :  Is édition
Sortie : avril 2016
# de pages : 154
Genre : Thriller

 

Mike arrive en finale d’un célèbre jeu télévisé. Il fonde tous ses espoirs dans le gain des 500.000 euros qui pourraient payer une opération chirurgicale à sa fille, et aider financièrement ses parents.
Malheureusement, il est manipulé par le présentateur et échoue à la toute dernière question. Suite à cet échec, toute sa vie s’effondre brutalement.
Un an plus tard, l’équipe du jeu télévisé gagne le prix du meilleur audimat à Nice. Déterminé à se venger, Mike les enlève à la sortie de la cérémonie et les emmène dans un entrepôt isolé où il a préparé une reconstitution du jeu.
Mais, cette fois-ci, les règles ont changé et sont diaboliques : en cas de mauvaise réponse, le présentateur kidnappé doit sacrifier un de ses coéquipiers.
Pour survivre, les huit membres de la production vont devoir s’entredéchirer dans un huis clos impitoyable…

Mon avis: 18/20. Un roman étonnant, palpitant, qui mène la pression au plus haut point.

Ce que j’en pense?

Autant vous annoncer la couleur tout de suite : j’ai TOUT aimé dans ce livre…

Première approche : la couverture… rien qu’elle m’a attiré l’œil et donné envie d’en savoir plus…  elle représente bien le contenu du roman, et j’adore ce genre d’ambiance…

Pour rester sur l’atmosphère du livre… oppressante à souhait, glauque, intrigante… tout ce que j’aime. On est dans un huis clos (j’aime j’aime j’aime), où dès le départ, on se demande comment tout va finir, on ne voit pas vraiment d’issue favorable.

Moi qui avait lu, il n’y a pas très longtemps, Buzz, dans le domaine des jeux télé, je dois avouer que si le thème de la téléréalité, c’est là leur seul point commun.

Le livre est court, les choses vont donc très vite, et pourtant, ce n’est pas fait dans la précipitation et c’est tant mieux… ça aurait été dommage de laisser filer une histoire comme celle-là en voulant presser les choses. Ici, même si ça va vite, on peut les savourer et les vivre au fil du déroulement.

On est dans un roman « multi narrateurs » et j’aime ça… on passe de Mike, instigateur de cette version mortelle du jeu, à Gigi, présentateur de la version originale du jeu et véritable pourriture, etc… Si vous me suivez régulièrement, vous savez à quel point j’adore ce genre de narration, car elle donne des points de vue différents, et on a l’impression de tout voir, tout savoir… et c’est ce que j’aime.

Mike, même s’il apparaît comme le tortionnaire, m’a beaucoup touchée… Se dire qu’un homme est désespéré à ce point, qu’il a tellement tout perdu qu’il  n’a plus « que ça », la cruauté, la torture, pour s’en libéré…

Ce roman, au-delà du côté « palpitant », nous montre aussi le côté sombre de la téléréalité, le côté manipulation, que ce soit devant les caméras qu’en dehors, le côté « image qui vous colle à la peau », tout ce négatif qui y est lié et auquel le téléspectateur ne prête pas attention…

Vous vous en doutez, le côté psychologique est prédominant dans ce livre, et c’est juste super entraînant (et effrayant quand même).

Le seul point négatif ? qu’il soit trop court, ça compte ? Car en dehors de ça, il est génial 🙂

Un roman étonnant, palpitant, qui mène la pression au plus haut point…

Lu dans le cadre des RDV et challenges suivants: