Titre : L’homme de la grue
Auteur : Eric SAnvoisin
Maison d’édition : Editions Slalom
Sortie : 26 janvier 2017
# de pages : 90
Genre : drame, jeunesse
Un homme s’enferme dans une grue, à plusieurs mètres de haut, avec le strict nécessaire pour tenir un « siège » dont il ignore la durée. Est-ce un fou, un homme suicidaire, un dangereux activiste ?
Non, cet homme est un papa désespéré, privé de la garde de sa fille, Camille, depuis un an. C’est pour marquer cet insupportable anniversaire que « l’homme de la grue » comme les médias vont le surnommer, a pris cette terrible décision et est prêt à aller jusqu’au bout de son combat. Camille de son côté, est tiraillée entre sa vie de collégienne, sa mère qui semble déterminée à éloigner à tout jamais l’adolescente de son père, et les infos qu’elle reçoit, comme la France entière, sur le geste de son père, au Journal de 20 heures.
Mon avis: 15/20. Emouvant mais très jeunesse malgré tout.
Ce que j’en pense?
J’ai tout de suite été attirée vers ce livre quand je l’ai vu sur Netgalley…
Le thème général (plus profond que l’homme monté sur la grue), à savoir le droit des pères, leur prise en considération au même titre que la mère dans l’éducation de l’enfant, dans l’application du droit de garde, m’intéressait beaucoup… Il est des pères qui font de meilleures mères que les mères elles-mêmes…
Il faut cependant garder à l’esprit qu’il s’agit d’un livre jeunesse, car cela se ressent beaucoup dans l’écriture, dans le style narratif… Il n’est pas « trop simple », mais assez simple pour que le public de 10/14 ans puisse le comprendre et l’appréhender.
L’histoire est bien évidemment émouvante… Un père prêt à tout pour récupérer le droit de voir sa fille… On y voit tant le point de vue du père (à la troisième personne) que le point de vue de sa fille (à la première personne, au travers de son journal intime, qui nous montre comment elle perçoit la situation, comment elle la vit).
» Aujourd’hui est un drôle d’anniversaire. Je n’ai pas très envie de le fêter. Il n’y aura pas de bougie. Pas de gâteau. Comment célébrer quelque chose qu’on a envie d’oublier ? Ça fait tout juste un an que je n’ai pas vu papa. C’est long, un an. Je n’en parle plus à maman. À chaque fois que je prononce le mot « papa », elle s’énerve, se fâche et monte sur ses grands chevaux. Ça me décourage. Alors je me tais. Je ne parle plus jamais de lui. «
Les deux points de vue offrent un contrast intéressant.
L’amour de ce père pour sa fille, je le trouve formidable… les disputes et mésententes des parents ne devraient pas faire souffrir les enfants…
Car oui, dans les mots de Camille, on ne sent que ça, la souffrance de cette gamine qui se retrouve déchirée entre ses deux parents. Entre les non-dits, les « trop dits », les absences, les conflits, … Ses mots sont décidément les plus émouvants.
A côté de l’histoire de Camille, on découvre également cette de « Valentine« , sa meilleure amie… une histoire éprouvante et émouvante aussi, qui derrière un soutient pour Camille cache également un autre conflit de parents tout aussi catastrophique et qu’un enfant ne devrait pas connaître.
C’est donc une lecture que j’ai appréciée, certes un peu trop jeunesse dans sa forme, mais après tout, il est destiné à ce public, donc je ne peux pas le considérer comme un défaut…
Intéressant, je connaissais cette histoire mais pas lu le livre!
Bisoussssssssssssss
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Au départ, je n’avais pas été marquée par l’histoire (hors roman), mais après, ça m’a rappelé des souvenirs.
je trouve triste que les droits des pères ne soient pas plus respectés, plus pris en compte;.. 😦
bisous
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Le thème m’intéresse mais je pense qu’il sera trop jeunesse pour moi 🙂
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