Marni arrache continuellement ses cheveux. Incapable de gérer l’accumulation du stress chez elle et à l’école, Marni commence par s’arracher les sourcils, puis les cils… et même les cheveux sur le haut du crâne, pour apaiser son esprit et échapper aux pressions extérieures. Lorsqu’elle commence à s’arracher les cheveux l’été précédant son entrée au lycée, Marni devient très vite dépendante de son habitude. Malheureusement, lorsqu’elle découvre qu’elle est atteinte d’un trouble reconnu – la trichotillomanie, aussi dite » tricho » – il est déjà trop tard. » Un jour j’ai regardé en face cette fille dans le miroir, sans sourcils ni cils ni frange, et je ne me suis plus reconnue. C’est là que j’ai compris que j’avais un gros problème.
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Marni, Trichotillomane, de Marni Bates
sortie 27 juin 2011
Editions Original books
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Ce livre m’intéressait depuis pas mal de temps, mais comme il n’était plus édité, il n’a pas été si simple pour moi de réussir à le trouver…
Mais l’histoire de ce « TOC », ses origines, ses conséquences, m’intéresse au plus haut point… J’aime énormément les livres qui tournent autour des « troubles du comportement » (sans côté péjoratif), des TOC, des phobies, etc…
C’est donc pour ça que j’ai eu envie de me plonger dans l’univers de Marni, pour en savoir plus sur ce trouble qui est assez méconnu, je dois dire.
Pour ceux qui n’auraient pas fait le lien, l’auteure est la même que celle de la saga Miss Malaise ,que j’ai d’ailleurs peu apprécié pour le côté trop jeunesse et sans grand intérêt.Vous trouverez le lien de ma chronique en bas de cet article.
Le livre, qui est donc un témoignage, se présente sous forme de chapitres très courts qui sont autant d’épisodes dans sa vie…
Je dois avouer que je l’ai trouvé terriblement niaiseuse: comme prétendre que si elle n’avait pas de pouvoirs magiques c’est parce que le médecin est arrivé en retard et que du coup elle est née le lendemain d’halloween…
Puis découvrir Harry Potter et s’en sentir proche parce elle appartenait elle aussi a un autre monde que les moldus ne comprenaient pas…
Elle vivait dans son petit monde avec bien peu de considération pour les autres… j’ai trouvé ça triste.Même si elle était jeune au moment de ces « révélations », c’est à mon sens là qu’on voit que la trichotillomanie n’est pas son seul trouble.
Idem avec son côté Calimero car même si elle dit au début avoir compris qu’elle était seule responsable de ce qui lui arrive, elle se plaint beaucoup malgré tout… à plusieurs moments, je me suis dit « tout ça pour ça »? Maintenant, c’est peut être mon boulot ou ma vision de la vie qui me fait relativiser un peu trop certaines choses du quotidien, mais j’ai vraiment trouvé qu’elle faisait des montagnes pour pas grand chose, et ça m’a vraiment donné envie de la secouer un bon coup 😦 Elle râle sur son isolement puis expliqué qu’elle s’isole d’elle même…elle en veut au monde entier…
Elle n’a pas réussi à me toucher ce qui est pourtant rare dans les témoignages
C’est donc une énorme déception pour moi, car j’espérais vraiment en apprendre un peu plus sur les tocs, leur incidence, la manière de s’en sortir, etc… mais je n’ai pas vraiment retrouvé ça dans ce livre, c’est dommage.
Généralement, j’attends de ce genre de livres qu’il y ait une leçon de vie, des conseils, une morale… mais rien de tout ça ici… il me laisse complètement sur ma faim arrivée à la fin, je me suis dit qu’il manquait quelque chose, une fin « positive », un message d’espoir, des conseils ou piste… mais non… J’ai trouvé ce livre trop superficiel et gamin, trop pleurnichard comme témoignage, j’aurais aimé quelque chose de plus descriptif du trouble et de ses issues …
Lu dans le cadre des RDV et challenges suivants:
- 54. une bouche en mouvement (en train de parler, tirer la langue…). –> en train de souffler