L’enlèvement de son fils… Sa fuite nocturne à travers le parc… Le coup sur la tête… A son réveil d’un coma de deux mois, Sibylle a l’impression de se souvenir de tout. Elle a 34 ans, vit avec son mari dans une ville voisine.
Étrangement, le médecin à son chevet lui assure qu’elle n’a jamais eu d’enfant. Sibylle décide alors de fuir l’hôpital en pleine nuit pour rentrer chez elle.
Une automobiliste stoppe et la raccompagne jusqu’à son domicile. Mais, lorsque son mari ouvre la porte, il ne la reconnaît pas, malgré les détails intimes qu’elle lui livre.
A qui Sibylle peut-elle faire encore confiance ? Et qui est-elle vraiment ?
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Souvenirs effacés, de Arno Strobel
sortie le 06 juin 2018
Editions L’archipel
Broché : 20.99€ – Ebook : 15.99€
Lu en partenariat avec la maison d’édition via LP Conseils
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Une lecture géniale pour l’été: du thriller sympa et accessible…
J’ai découvert la plume de Arno Strobel par la lecture de son livre « Enterrées vivantes », dont vous trouverez la chronique ici… Je l’ai lu il y a peu, à sa sortie en poche chez L’Archipoche, et j’avais vraiment apprécié cette lecture à la fois prenante et pas trop prise de tête.
Pour Souvenirs effacés, le schéma est un peu le même…
On entre directement dans le vif du sujet, quand Sibylle, une jeune femme, se réveille dans ce qui semble être une chambre d’hôpital assez glauque (pas de fenêtre, pas de sonnette pour appeler de l’assistance, pas d’infirmière… ). Elle ne semble pas avoir de signe extérieur de traumatisme, et pourtant le médecin qui vient lui rendre visite lui annonce qu’elle est restée inconsciente pendant 2 mois. Quand elle demande à voir son mari et son fils, les choses se compliquent : le médecin lui affirme qu’elle n’a jamais eu de fils ! Commence alors la longue quête de Sibylle à la recherche de sa mémoire et de la vérité…
Alors oui, le thème de l’amnésie, c’est un sujet assez récurrent d’une part, mais qui par ailleurs peut être amené et travaillé de tellement de manières que je le trouve très intéressant. Je m’intéresse beaucoup à ce sujet des pertes de mémoires, que ce soit au travers d’amnésie due à un traumatisme ou à une maladie. Donc autant vous dire que j’étais dans mon élément …
Les personnages sont relativement bien travaillés et amenés, de manière à savoir amener le trouble chez le lecteur… en tous cas, ça a marché avec moi… Sibylle a-t-elle toute sa tête ou est-elle folle ? Est-ce que ces personnes qui semblent vouloir l’aider sont dignes de confiance alors qu’ils ne semblent pas être dans le même camp… A qui se fier, du coup ? Au fil du livre, on adore puis se méfie des personnages, à tour de rôle…
Sibylle est un personnage très attachant… on a vraiment envie de l’aider, de l’accompagner dans sa recherche de la vérité, car on la sent vulnérable, on la sent fragile, on la sent déstabilisée… c’est le genre de protagoniste que je prends vite en affection…Surtout qu’il faut le reconnaître, l’auteur lui en fait voir, rien ne lui est épargné, aucun répit accordé… de coups dur en déceptions, de difficulté en découragement, elle va pourtant continuer sa route encore et encore, avec une rare détermination…
La plume de l’auteur est toujours aussi agréable, c’est le roman thriller par excellence pour l’été : on est pris dans l’engrenage de l’histoire, on n’a pas envie de lâcher le livre, mais malgré tout, ce n’est pas trop prise de tête et ça se lit facilement. On se fait balader de droite à gauche par l’auteur, et pourtant, on aime ça, se faire mener par le bout du nez comme ça.
Si je ne devais relever qu’un point négatif, c’est l’arrivée un peu trop rapide de la chute, un peu « brutale »… j’aurais volontiers apprécié qu’elle soit un peu plus travaillée, un peu plus lente, … mais malgré tout ça n’enlève rien au plaisir de la lecture malgré tout.
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C’est le genre de livre à prendre sur la terrasse au soleil ou sur la plage…