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Autoédité
Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ☆

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Est-il encore nécessaire de préciser que tout ce qui touche au paranormal, j’adore ça? Que je suis une fan inconditionnelle des chaînes youtube d’enquêtes paranormales, et que j’adore les histoires de fantômes?
Donc dans un sens, il est normal que j’aie été attirée par ce livre et sa 4e de couverture…
Mais d’un autre côté, cela me rend encore plus exigeante sur les livres qui parlent de ce sujet…

Je ne connaissais pas du tout la plume de Sylvain Silvestro… j’avais juste vu passer certains de ses ouvrages sur des groupes littéraires sur FB, mais sans plus m’y attarder (ma PAL est déjà assez grande comme ça…).
Bon, en vrai, j’ai un autre de ses livres dans ma PAL, depuis un petit temps… (qui sauf erreur de ma part, m’a été conseillé par mon amie Isa – L’antre du bonheur).

Puis en cherchant un livre qui n’avait rien à avoir, je suis tombée par hasard sur celui-ci, et je me suis dit “Pourquoi pas?”… et j’ai bien fait.

L’histoire en elle-même retrace, dès les premières pages, ce que pourrait être réellement la vie d’un de ces “chasseurs de fantômes” des temps modernes. Les habitudes, les réflexions, sont assez réalistes je trouve. 

Le style d’écriture est très naturel, très engageant, car plutôt que de se retrouver à lire une histoire, on a l’impression de se plonger dans un vlog ou un journal intime. On est, je trouve, en immersion totale dans la lecture, en tous cas, je l’ai vécue de la sorte.

Etant une “habituée du genre”, je ne vais pas dire que j’étais totalement effrayée par le récit, mais par contre, je peux vous dire que je vivais les incertitudes, les doutes et les découvertes au travers des yeux de Sylvain – personnage principal de l’histoire.
On y retrouve bien les termes liés aux enquêtes paranormales… on sent que l’auteur a au minimum regardé quelques vidéos ou lu sur le sujet… Je trouve ça plus agréable que les termes “à peu près” que l’on retrouve parfois dans d’autres ouvrages…
Ici, l’utilisation de termes précis, ça renforce la crédibilité de l’histoire et nous immerge davantage… 

Il y a un passage qui m’a un peu interpellée :

“Il existait une autre raison à cette imprécision volontaire : empêcher des petits plaisantins de venir saboter leur enquête en la transformant en canular. Cela s’était déjà produit sur internet avec d’autres enquêteurs. Des followers en quête d’une bonne rigolade avaient caché au préalable, dans le lieu abandonné, des hauts parleurs pour reproduire des bruits de pas et des claquements de portes. Une telle chose ruinait définitivement la crédibilité d’une équipe. Même si cela avait été fait à  leur insu, dans le doute, de nombreux followers ne leur accordent plus leur confiance.”

Ce passage m’a énormément interpellée, ou plutôt, a fait tilter mon cerveau, car c’est justement ce qui s’est passé il y a quelques années avec Silent Jill et le grand JD, en 2017. Pour ceux qui n’ont pas suivi, Silent Jill avait été visiter une bâtisse abandonnée avec Maria Del Rio (présentatrice belge), et il y avait eu des phénomènes assez troublants, de gros bruits assez inquiétants (la vidéo ici ).
Plusieurs semaines plus tard, elle y est retournée avec Le Grand JD, enquêteur paranormal bien connu sur les réseaux sociaux, et les mêmes bruits avaient été entendus (La vidéo de Silent Jill  et la vidéo du grand JD ). Il y a eu pas mal de débat, des internautes ont affirmés qu’en analysant les vidéos, ils avaient la preuve d’un prank (supercherie), et la pauvre Silent Jill a subi un harcèlement sans nom au point de mettre en place une “fausse explication” pour que les choses se calment. Elle explique tout, deux ans plus tard, dans une vidéo (que vous trouverez ici)

Mais revenons-en à l’histoire principale…

Arrivés à la moitié du livre – qui je vous le rappelle, est une nouvelle – on a de gros doutes sur l’issue de l’histoire, mais qu’importe… Pour ma part, j’ai complètement occulté mes hypothèses pour me laisser porter par l’histoire, et j’ai vraiment adoré.

Car oui, si une partie de l’histoire est prévisible, le twist final, lui, ne l’est absolument pas. Bien que je trouve cette partie de l’histoire un peu moins “crédible” dans les faits, j’ai aimé qu’il me surprenne ainsi à la fin de la nouvelle.

Ce ne sera pas un coup de coeur, car le récit est trop court pour cela, à mes yeux… et que je ne suis pas convaincue à 1000% de ce qui est mis en avant dans le final (mais ça, c’est une question de croyances personnelles), mais je vous le conseille malgré tout!

Ce livre m’a donné envie de découvrir l’auteur dans d’autres de ses écrits, afin de voir si j’ai été charmée par sa plume, ou si c’est juste l’histoire et la thématique abordée qui ont eu raison de mon œil critique…

La référence qui fait plaisir :

Cela lui fit penser à l’un de ses livres préférés : “Shining” de Stephen King. Sylvain avait même apprécié l’adaptation cinématographique de Stanley Kubrick.