[avis de lecture] Elevation – Stephen King

À Castle Rock, Scott Carey est affecté par un mal étrange. Il perd rapidement du poids tout en conservant extérieurement la même masse corporelle. Avec l’aide du docteur Bob Ellis, il tente de comprendre cet inquiétant phénomène. Parallèlement à cela, Carey a un litige avec ses voisines concernant le chien de celles-ci. Si l’une de ces voisines, Missy, est très amicale, l’autre, Deirdre, est glaciale. Toutes deux essaient de lancer un restaurant mais le fait qu’elles soient ouvertement mariées provoque l’hostilité d’une bonne partie des habitants de la ville. Apprenant leur problème et confronté au sien, Carey décide de les aider à vaincre les préjugés de la population locale.

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sortie le 03/04/2019
Editions Le livre de poche
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[avis de lecture] Le labyrinthe de Pan – Guillermo Del Toro et Cornelia Funke

Tu ne devrais pas venir ici.
Tu pourrais te perdre.
C’est déjà arrivé.
Je vais te raconter l’histoire…
IL ÉTAIT UNE FOIS…
Dans les contes, il y a des hommes et des loups, il y a des bêtes et des fées, il y a des enfants et des forêts.
Comme toutes les jeunes filles qui ont la tête pleine d’histoires, Ofelia sait tout ça. Alors quand elle rencontre son beau-père, elle voit tout de suite le capitán Vidal pour ce qu’il est, dans son uniforme immaculé et ses gants de cuir : un loup.
Mais rien ne peut la préparer à affronter la réalité hostile de la maison du capitán, au cœur d’une inquiétante forêt qui cache bien des secrets, dont un labyrinthe protégé par son terrifiant gardien. Là où la monstruosité et l’humanité se rencontrent, là où les mythes deviennent réalité.

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sortie le 14 novembre 2019
Editions MIchel Lafon
Lu en partenariat avec la maison d’édition

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[avis de lecture] Les carnets de Cerise, tome 3 : Le dernier des cinq trésors – Joris Chamblain et Aurélie Neyret

Cerise est une petite fille âgée de onze ans, qui vit seule avec sa mère. Elle rêve de devenir romancière, et a même déjà commence à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et plus particulièrement les adultes. Elle adore les observer pour tenter de deviner quels secrets ils dissimulent au fond d’eux…

Cette fois, elle s’intéresse à Sandra… Son atelier de reliure regorge d’ouvrages anciens. Mais il en est un qu’elle n’a jamais réparé. Pourquoi ? Savait-elle seulement qu’il était là ? Et quels sont ces cinq trésors lies à la vie de la jeune femme ?

Cerise, Line et Erica vont suivre ensemble ce jeu de piste, cette enquête à tiroirs, pour tenter de rendre à Sandra ce qu’elle a perdu, il y a tant d’années.

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[avis de lecture] Gros sur le coeur – Carène Ponte

C’est l’histoire d’une adolescente sans doute un peu trop ronde, sans doute un peu trop fragile.
C’est l’histoire d’un nouveau lycée, des yeux qui dévisagent, des yeux qui jugent.
C’est l’histoire d’un professeur d’allemand qui séduit.
Mélissa, 17 ans, suit ses parents dans une nouvelle ville, un nouveau lycée.
Année de terminale sur la corde raide. Année charnière entre dégoût de soi, et renaissance.

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[avis de lecture] Sous nos yeux – Cara Hunter

Alerte enlèvement : la petite Daisy Mason, 8 ans, a disparu lors d’une fête, donnée dans le jardin de ses parents. Elle était déguisée en pâquerette : elle portait une robe, des collants et des chaussures vertes, ainsi qu’une coiffe avec des pétales blancs. Et personne n’a rien vu. L’inspecteur Adam Fowley, qui prend en charge l’enquête, sait bien que, dans 90% des cas, c’est un proche qui a fait le coup. Il a lui-même perdu un fils, Jake, quelques mois plus tôt. Or, la famille de Daisy compte son lot d’étranges individus : sa mère fait ce qu’elle peut pour préserver les apparences, son père se montre systématiquement sur la défensive, et le petit frère ne dit pas un mot… Le vernis de respectabilité si cher à ce quartier de la classe moyenne s’effrite peu à peu sous la pression de l’enquête, des rumeurs et des réseaux sociaux. Les Mason, famille modèle, préfèrent parfois le mensonge par omission à la vérité, et des secrets inavouables sont sur le point d’éclater

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[avis de lecture] Je me suis tue – Mathieu Menegaux

Du fond de sa cellule de la maison d’arrêt des femmes à Fresnes, Claire nous livre l’enchaînement des faits qui l’ont conduite en prison : l’histoire d’une femme victime d’un crime odieux. Elle a choisi de porter seule ce fardeau. Les conséquences de cette décision vont se révéler dramatiques. Enfermée dans sa solitude, Claire va commettre l’irréparable. Le mutisme sera sa seule ligne de défense, et personne, ni son mari, ni ses proches, ni la justice ne saisira ses motivations.

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[avis de lecture] L’enfant de l’enfer – Cathy Glass

Cathy Glass, mère d’accueil dévouée et expérimentée, se voit confier Aimee, petite fille de huit ans qui n’a connu que l’enfer du quotidien de sa mère toxicomane. Sale, infestée de poux, agressive, illettrée, Aimee découvre auprès de Cathy des plaisirs simples: une chambre à soi, de vrais repas, des bains et des vêtements propres, la présence d’adultes affectueux. Mais pour la petite fille, apprécier cette nouvelle vie, c’est aussi trahir l’amour qu’elle porte à sa mère. Sur le chemin ardu de l’apaisement, Aimee trouve en Cathy une oreille attentive et lui dévoile les plus sombres moments de sa jeune existence. Une libération nécessaire pour laisser le passé derrière elle et aborder l’avenir avec l’innocence de ses huit ans.

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Les carnets de Cerise, tome 1 : Le zoo pétrifié [ Joris Chamblain et Aurélie Neyret ]

« Il était une fois… Quand j’étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j’avais un journal intime, il commencerait comme ça. Il était une fois… ben moi, Cerise ! J’ai dix ans et demi et mon rêve, c’est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c’est d’observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets. On a tous un secret enfoui que l’on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes… 
En ce moment, avec les copines, on observe quelqu’un de vraiment mystérieux… »

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Quatorze mois (Carine Russo)

Titre : Quatorze mois
Auteur : Carine Russo
Maison d’édition : La renaissance du livre
Sortie : 2016
# de pages : 234 pages
Genre : témoignage

 » à l’approche de l’hiver, le manque de ma petite fille me tenaillait tellement, mon besoin d’elle, de l’entendre, de la voir, de lui parler était devenu si pressant que je me suis mise à lui écrire dans un petit carnet bleu. Quelques lignes, presque chaque jour. En les relisant, elles me sont apparues singulièrement révélatrices de mon état d’esprit du moment. Pour cette raison, j’ai fait le choix de les retranscrire intégralement. Il s’agit, ni plus ni moins, de l’expression la plus directe de mes sentiments, de mon vécu, en temps réel. Nous oscillions entre espoir et désespoir, nous ne vivons plus que pour le jour où nous les retrouverions, nous inventions nos propres moyens de résistance à la résignation et l’indifférence que nous refusions de voir s’installer. Tandis qu’insensiblement, par notre volonté farouche de ne pas les laisser tomber dans l’oublie, Julie et Mélissa, au fil du temps, devenaient les petites filles de tout un pays que nos rappels permanents, par médiats interposés, avaient sans doute fini par émouvoir. 

De cette vie d’alors, qui d’autres que nous aurait pu témoigner? Et d’ailleurs, pouvait-on encore appeler ça une vie? En fait, il s’agissait plutôt d’un cauchemar dans lequel nous nous débattions comme de pauvres diables dans le seul espoir de nous en éveiller.  » 

Julie et Melissa on été enlevées le 24 juin 1995. Ce n’est que quatorze mois plus tard, le 17 août 1996, que les corps sans vie des petites filles seront retrouvés. Vingt ans après, Carine Russo, la maman de Mélissa, a choisi de s’exprimer longuement sur la tragédie qui a fait vaciller les bases du système judiciaire belge. Un récit aussi bouleversant qu’impitoyable.

Un témoignage émouvant, que je vous conseille...


Si vous suivez ce blog, vous savez que le cas des enfants disparus est quelque chose qui m’interpelle et me touche énormément, que ce soit dans les romans, mais aussi et surtout dans les témoignages. Parmi les affaires qui m’ont le plus touchées, celles de l’  Affaire Dutroux (avec la disparition tragique de Julie et Mélissa) et la disparition d’Elisabeth Brichet (reliée à l’Affaire Fourniret).

Si ces deux histoires me touchent autant, c’est que pour la première, au moment des faits, mes cousines étaient relativement dans la même tranche d’âges et du haut de mes 16 ans, j’ai été particulièrement touchée par ce drame. On en parlait énormément dans les médias, et je suivais tout de très près.
Pour la seconde, je n’avais certes que 9 ans au moment des faits, mais la petite Elisabeth était une enfant que je croisais tous les jours dans le bus en partant à l’école, où le souvenir de son sac à dos qui se coinçait régulièrement dans les portes du bus m’a marqué, où le drame s’est passé juste à côté de chez moi, et que ça a eu une grande influence sur moi… Pendant des années, je me suis que le danger était présent, que ça aurait pu m’arriver (j’allais régulièrement seule ou avec ma meilleure amie, à pieds, dans un vidéo club à deux pas d’où elle a disparu), je me suis posé souvent la question du « pourquoi elle » ? J’ai vu des gens que je connaissais ou croisais régulièrement être soupçonnés à tord, des vies détruites… ça a vraiment marqué mon enfance et mon adolescence…

Bref, voilà pourquoi j’ai eu envie de lire ce livre de Carine Russo… Je ne vais pas vous en faire une chronique comme pour un autre livre… car ce serait déplacé… c’est un livre du coeur, tout simplement…
Je vais juste vous livrer une partie de mes ressentis…

La maman de Mélissa nous y livre ses émotions au jour le jour, les questions qu’elle s’est posées, ses coups de gueule, ses cris de désespoir… On vit ce calvaire « à ses côtés », tout en sachant que malheureusement, l’issue sera fatale et que l’on n’y peut rien faire… J’ai eu beaucoup de mal à le lire tant l’émotion m’a submergée…

Chaque jour, elle couchait sur le papier sa douleur, ses espoirs, ses questions, ses doutes, etc… sous forme de lettre à sa fille…C’est vraiment émouvant.

« Comment ont-ils pu ? Comment, au nom de quoi ont-ils pu assassiner ces beaux yeux noirs, cette douceur, cette innocence ? Abandonnée de tous, coupée de tout lien humain, exclue de la chaîne de vie que forme l’humanité, ma petite fille a rendu son dernier souffle seule, dans le néant… Nul être pour l’accompagner, pour recueillir l’ultime flux de chaleur qui faisait d’elle une enfant vivante, une petite fille existant dans le monde. Quelqu’un peut-il croire sérieusement qu’après un tel désastre, la vie puisse continuer « comme si de rien n’était » ? La vie peut reprendre, certes, se prolonger, se perpétuer et recommencer. Mais, au fond de soi, reste cette béance, cette question sans réponse hurlée à l’infini : Comment ont-ils pu ? »

Elle nous y livre aussi tous les dysfonctionnements et absurdités auxquels ils ont dû faire face, comme le fait de ne pas pouvoir avoir accès à l’information, aux pièces du dossier, … comme le fait de ne pas pouvoir « participer » à l’enquête, de se sentir mise à l’écart, inutile, indésirable…

« Quant à nos légitimes questions sur l’état d’avancement des recherches, elles ne recevront jamais qu’une fin de non-recevoir eu égard au sacro-saint secret de l’instruction. Nous n’avons plus ni le droit de chercher nos enfants, ni même celui de nous informer sur l’évolution des recherches qui les concernent. C’est du coup comme si nous n’avions plus tout à fait droit de cité dans la Cité. »

Elle y revient aussi sur ce qu’elle a ressenti au moment de la sortie de Michèle Martin… Une décision que bien entendu, elle ne comprend pas… Quelle est la justice ? Pourquoi aller diminuer la peine d’une femme, alors que celle des victimes et de leurs familles ne s’arrêtera jamais ?

Il y a une phrase d’Albert Einstein, citée dans le livre, que j’aime particulièrement, même si elle est terrible au final…

« Le monde est dangereux à vivre non tant à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »,

Il y a une autre phrase, de Christian Bobin, qui m’a particulièrement touchée :

« Tout le mal dans cette vie provient d’un défaut d’attention à ce qu’elle a de faible et d’éphémère »

Et c’est tellement vrai ! Si on reconnaissait un peu plus la fragilité de la vie, à quel point tout peut chavirer du jour au lendemain, à quel point cet équilibre est précaire… Si certaines personnes faisaient un peu plus attention aux conséquences de leurs actes sur eux-mêmes, mais aussi sur les autres, peut-être, j’ose l’espérer, agiraient-ils différemment…

Vous l’aurez vu, cet avis de lecture est à mon avis complètement décousu… Je vous le livre tel que les idées me sont venues, sans filtre ou presque…

Si vous avez suivi cette histoire, je vous conseille vraiment cette lecture… Même si vous n’y avez pas prêté attention plus que ça finalement… si tant est que ce soit possible. Derrière tant de détresse se cache une leçon d’espoir, de courage, mais aussi des questionnements sur notre société et sur la justice telle qu’elle est, a été, et devrait être…

Un livre qui est là pour nous délivrer son message, sans tomber dans le larmoyant, sans tomber dans la superficialité, sans tomber dans l’excès… juste dans les faits et les émotions au jour le jour d’une mère désenfantée. 
Un livre d’une profondeur qui m’a bouleversée…

Maîtres Du Jeu (Karine Giebel)

Titre : Maîtres du jeu
Auteur : Karine Giebel
Maison d’édition : Pocket
Sortie : 2013
# de pages : 125 pages
Genre : Thriller

Il y a des crimes parfaits.
Il y a des meurtres gratuits.
Folie sanguinaire ou machination diabolique, la peur est la même. Elle est là, partout : elle s insinue, elle vous étouffe… Pour lui, c est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D où viendra le coup fatal ? De l ami ? De l amant ? De cet inconnu à l air inoffensif ? D outre-tombe, peut-être… 

Ce recueil comprend les nouvelles Post-mortem et J aime votre peur.

Un livre qui m'a bien donné envie d'en découvrir plus de l'auteur!

coup-de-coeur

J’ai commencé la lecture de ce livre dans le cadre de l’auteur du mois, challenge organisé par Merry sur facebook (et au passage, elle a fait un nouveau design à son blog, faut que vous alliez voir ça!)

Bref, vu mon peu d’entrain à la lecture ces derniers temps, j’ai choisi un tout petit livre pour pouvoir participer malgré tout… et donc ce livre se compose de deux nouvelles…

Alors les deux sont sympas et agréables, mais comme j’ai préféré la première à la seconde, je vous parlerai surtout de Post Mortem…

Pour vous situer un peu l’histoire, une comédienne se retrouve à la lecture du testament d’un homme qu’elle dit ne pas connaître, ou n’avoir rencontré qu’une fois. L’homme, visiblement, lui vouait un culte, au grand malheur de sa famille… Lors de l’ouverture du testament, la répartition est de fait quelque peu particulière et inégale…

« Elle paraît de plus en plus embarrassée. Le frère a eu les petites cuillers en argent et elle, la maison de campagne ? Elle ose un regard vers le frère en question qui la dévisage maintenant avec une fureur évidente. »

Tout du long, l’ambiance est assez lourde, et j’aime ça… ça tourne vite en suspense grandissant… et vu qu’on est dans une nouvelle, c’est tant mieux pour éviter un flop total.

Comme on est dans un texte court, on ne s’encombre pas de la psychologie des personnages, mais on en sait malgré tout assez.

Morgane est une femme fragile, que l’on sent brisée malgré sa célébrité, et son mari apparaît comme un pervers narcissique détestable.

Une phrase retenue du livre :

« On doit toujours payer le mal qu ‘on inflige… Toujours. »

J’ai adoré le style, c’est fluide, et on se représente les scènes, et les lieux, même décrits en peu de mots, et c’est quelque chose que j’adore.

La fin est juste démente, je n’ai rien vu venir… on pense qu’on a tout compris, puis finalement, on se prend une claque phénoménale…. je ne pensais pas qu’une nouvelle pourrait autant me décrocher la mâchoire d’étonnement. J’ai été bluffée.

J’espère découvrir d’autres livres de l’auteur, car cette mise en bouche m’a bien donné envie d’en avoir plus 🙂

Lu dans le cadre des RDV et challenges suivants: