Aokigahara, ou la foret aux suicides et aux esprits, possède une bien triste réputation. Car en général, toutes les histoires qui rapportent finissent mal. C’est pourtant là que Joben Sugawara a décidé de mettre fin à ses jours. Et pourtant…
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auto-édition
216 pages – 18 février 2018
Note personnelle : ★ ★ ☆ ☆ ☆
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Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de la forêt de Aokigahara, mais pour ceux qui s’intéressent un tant soit peu aux “légendes urbaines” ou au surnaturel, elle a un surnom un peu moins engageant : il s’agit de la forêt des suicides.
Moi qui suis assez fan de la culture japonaise au sens large, cette forêt à la bien triste réputation m’a toujours fascinée, que ce soit tant point de vue “culturel” pur que pour le côté paranormal et mystérieux qui l’entoure.
J’ai déjà regardé pas mal de vidéos à ce sujet, mais j’ai très peu vu d’ouvrages en français sur ce lieu, et je suis tombée un peu par hasard, au gré de mes pérégrinations sur Amazon, sur ce livre.
Aokigahara est une immense forêt de 3 500 hectares qui s’étend à la base du mont Fuji . Elle se trouve au Japon . Elle est aussi connue sous le nom de Jukai , ( mer d’arbres ) . Tristement célèbre pour le nombre important de personnes retrouvées mortes ( suicide par pendaison dans la majorité des cas ) , mais aussi pour un grand nombre d’histoires de forêt hantée par des esprits errants , celle – ci inspire de nombreux auteurs . Aokigahara est devenu l’endroit préféré des Japonais pour mettre fin à leurs jours ( 200 suicides pour l’année record de 2010 ) .
Sur le fond, j’ai beaucoup apprécié ma lecture… même si elle n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais.
Ce livre est une fiction… (je ne l’avais pas compris au départ, donc j’étais au bord de la déconvenue… ) mais finalement, c’était très intéressant.
L’autrice ne se contente pas de nous placer l’action de l’histoire dans la forêt, mais elle nous explique aussi certaines notions typiquement japonaises.
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