L’ombre du mystère de Nora Roberts

Editions Harlequin (Mosaïc)
456 pages | Traduit par Diane Lejeune – Jeanne Deschamp

Sortie : 28 Août 2014

Mots clés: mystère, amour, trahison

Première partie :
En s’installant à Morganville, dans le Maryland, Maggie Fitzgerald pense avoir trouvé le havre de paix dont elle rêve. Aussi est-elle sous le choc quand des travaux dans son jardin mettent au jour le cadavre de l’ancien propriétaire des lieux, mystérieusement disparu dix ans plus tôt. Déstabilisée, Maggie se résout à plonger dans un passé trouble et violent. Un passé qui pourrait la mettre elle aussi en danger, comme semble le penser Cliff Delaney, l’architecte paysagiste qui a découvert le corps – un homme aussi mystérieux qu’envoûtant qui lui propose son aide pour découvrir la vérité. Mais peut-elle lui faire confiance, alors qu’il garde un silence obstiné sur les secrets des habitants de Morganville, et sur sa propre vie ?
Seconde partie :
Séjourner au château des Fairchild, c’est pour Adam Haines le moyen de mener une enquête discrète sur le maître des lieux, un peintre célèbre soupçonné d’être un faussaire. Mais en aucun cas il ne s’attendait à tomber sous le charme de la fille du peintre, Kirby, une artiste talentueuse, belle et flamboyante… Très vite, Adam se retrouve dans une situation impossible : non seulement à cause des indices inquiétants qui incriminent Philip Fairchild, son hôte, mais aussi parce que l’aventure sans lendemain qu’il imaginait avec Kirby se transforme rapidement en une véritable passion. Une passion qui pourrait bien compromettre son enquête et attirer sur lui le souffle du danger…

Ma note

4 sur 5

 

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avis 5 Ahh Nora Roberts… je dois vous dire que je ne savais plus si j’avais déjà lu un de ses livres, je pense que oui, mais là comme ça, ma mémoire me fait défaut. Alors oui, comme tout le monde, j’en ai déjà entendu parler, notamment pour ses nombreux romans de douce romande, mais là, j’ai eu plaisir à la découvrir dans un autre registre.

Dans ce livre, on trouvait deux histoires qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre, mais qui finalement, ont la même particularité : celle de m’avoir plu au plus haut point…

Pour la première, Maggie, le personnage central, est un coup de cœur. J’ai adoré cette femme sure d’elle, qui tient tête, sait ce qu’elle veut et va au bout de ses idées. J’ai aimé m’identifier à elle et rêver à ce genre de vie… le squelette en moins, bien évidemment. Je suis fan de frissons, mais j’ai mes limites malgré tout.
Mais je dois reconnaître que les descriptions des lieux que l’auteure nous fait a su me ravir, et que cela fait rêvé, ce genre de lieux…

Pour l’écriture, rien à dire, elle est parfaite… ça se lit bien, on entre dans l’histoire sans trop de difficultés, et Nora Roberts sait nous tenir en alerte.

La tension monte petit à petit, le dénouement est parfaitement au point, juste excellent. Certes, il était un peu prévisible, mais vu le bon moment passé avec l’histoire, cela passe sans problème.

Dans la seconde histoire, on y fait la connaissance de Kirby, qui je dois dire m’a beaucoup moins touchée. Elle a un caractère assez particulier, et je n’y ai pas forcément attaché. Je l’ai trouvée à la limite exaspérante…

Il y a quelques coup d’éclats, quelques rebondissements, mais c’était bien moins attractif que dans la première histoire, c’est dommage. De plus, j’ai trouvé ici que l’évolution des sentiments et des relations étaient beaucoup trop à la va vite, dans cette histoire plus que dans la première.

Je me dis que le fait que ce soit centré sur le milieu de l’art m’a peut-être éloignée un peu aussi de l’histoire, je ne sais pas, je n’ai pas trop accroché. Pourtant, là aussi, les descriptions étaient fantastiques, en fermant les yeux, on pouvait sans peine se représenter les œuvres. J’aime les auteurs qui ont ce sens aigu de la description sans pour autant en faire quelque chose de lourd, de lassant, et qui vient ralentir le récit.

Bref, un bon moment lecture passé avec ces deux histoires, un peu plus avec la première, mais agréable malgré tout avec la seconde aussi.

 

 chroniques à lire

La disparue d’Amsterdam de Antoinette van Heugten

Editions Harlequin
La fiche chez l’éditeur
368 pages – Sortie : 2 Juin 2014

Prix: en papier : 13.90€ – en ebook : 9.99 €

Alors qu’elle rentre chez elle après une journée de travail, le Dr Nora de Jong, spécialiste de chirurgie pédiatrique à Houston, découvre, horrifiée, que sa mère est morte assassinée, et que sa fille Rose, un bébé de six mois, a disparu. En état de choc, hantée par une angoisse folle, elle est dès lors obsédée par les mêmes questions : qui a tué sa mère ? Et surtout, surtout, où se trouve sa fille ? Très vite, Nora comprend que l’enlèvement de sa petite Rose est inextricablement lié à l’histoire de sa famille, une histoire sombre et complexe dont elle ignorait tout jusqu’à présent. Pour retrouver sa fille, elle va devoir se rendre à Amsterdam, où tout s’est autrefois passé. Là, il lui faudra à tout prix percer de tragiques secrets cachés depuis des décennies…

Ma note

4 sur 5

 

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avis 5J’avais déjà eu la chance de lire un livre de cette auteure, et je dois dire qu’il m’avait beaucoup plu. Du coup, quand j’ai eu l’opportunité de découvrir « La disparue d’Amsterdam », je n’ai pas hésité une seule seconde…

Et j’ai bien fait…

L’écriture est toute aussi agréable, elle coule de source, et fait qu’on a juste l’impression d’assister aux événements, de partager les sensations, les émotions et les ressentis des protagonistes, et c’est ce que j’aime.

L’histoire commence en force, on est directement dans l’action, dans le suspense, dans l’expectative, et on ne lâche rien jusqu’à la fin… C’est juste prenant, envoûtant, et j’ai adoré. On est dans un roman fort, on est dans une histoire passionnante et qui fait remonter tant des sujets « secrets de famille » que des sujets plus sensibles tels que le nazisme…

Les pages se tournent les unes après les autres, je n’ai pas pu lutter contre l’envie de savoir la suite…

J’ai vite pris Nora en affection… que ce soit par son caractère, son histoire, ses réactions…. c’est un personnage que j’ai énormément apprécié…
On en apprend beaucoup aussi sur sa mère, puisque l’on se retrouve plongée dans son passé, et ce ne fut pas pour me déplaire.

Le livre tire plus du drame que du thriller, et tout est savamment dosé, que ce soit les sentiments, l’historique, le « dramatique », le suspense… cela fait un mélange exceptionnel, qui vaut vraiment le détour…

photoLe petit plus?

Des expressions et petits passages en Néerlandais que j’ai adoré retrouver 🙂 cela a apporter une petite touche de je ne sais quoi qui m’a encore mieux plongée dans l’atmosphère et l’ambiance du livre… on s’y croirait…

Vous l’aurez compris, si vous n’avez pas encore découvert la plume d’Antoinette Van Heugten, je vous le conseille fortement, ça mérite qu’on s’y intéresse…

 

La saveur du printemps de Emilie Richards

Editions Harlequin (Mosaïc)
537 pages – sortie : 23 avril 2014

   sur Amazon

Sur le point de recouvrer la liberté après huit mois de prison pour un vol qu’elle n’a pas commis, Cristy Haviland sait qu’elle va devoir se battre pour redonner un sens à sa vie et composer avec les blessures du passé. Mais avant toute chose, un combat périlleux l’attend : affronter l’homme qui l’a envoyée en prison et qui, aujourd’hui encore, a le pouvoir de la détruire.
Georgia Ferguson, elle, est proviseur d’un lycée dans le comté de Bunscombe. Et lorsqu’elle trouve dans son bureau un mystérieux bracelet, accompagné d’une enveloppe contenant de vieilles coupures de journaux faisant référence à sa propre histoire, elle comprend que l’opportunité qu’elle attend depuis toujours est peut-être en train de se présenter. L’opportunité excitante, mais aussi terriblement perturbante, de retrouver sa mère biologique qui l’a abandonnée à sa naissance.
Au cœur de la Caroline du Nord, dans une ravissante maison au jardin féerique, ces deux femmes que tout sépare puiseront dans leur amitié la force de prendre les décisions difficiles qui les attendent sur le chemin d’une nouvelle vie…autres éditions

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4

Je dois vous avouer que ce livre et sa couverture m’ont immédiatement attirée. Oui, je suis faible, mais cela semblait frais, léger, tout en douceur….
Mais une fois ouvert, le livre est bien mois léger qu’il n’y paraît, et cela n’a pas été pour me déplaire malgré tout.

On ne découvre pas ne seule histoire, mais plusieurs de front…

Celle de Cristy, une jeune femme qui vient de passer 8 mois en prison pour un vol pour lequel elle ne cesse de clamer son innocence même après sa sortie. J’ai trouvé son personnage très touchant, son estime d’elle-même a été mise à mal pendant son emprisonnement, et c’est une femme brisée que l’on découvre.

Elle a été profondément marquée par cette expérience.

Elle va être recueillie, à sa sortie, par Samantha. Une jeune femme aux ambitions humaines magnifiques qui veut vraiment aider Cristy à s’en sortir et reprendre confiance en elle. Elle sera aussi le lien entre Cristy et Georgia. Cette dernière, c’est la mère de Samantha. Proviseur d’une école, elle a une histoire très touchante également puisqu’alors qu’elle ne sait pas grand-chose sur son passé d’enfant abandonnée jusqu’à ce que ce passé lui revienne en pleine figure quand elle s’y attend le moins.

Je dois avouer que c’est surtout le personnage de Cristy qui m’a plu, son histoire et son évolution m’ont intéressée et émue. Son combat pour reprendre sa vie en main, ainsi que pour récupérer son fils, né en prison…

La plume d’Emilie Richards est toujours aussi douce, aussi agréable, aussi délicate et plaisante. Elle manie le psychologique humain et l’émotionnel comme pas deux, et c’est toujours un plaisir de la retrouver, Elle parvient à nous décrire les émotions de manière tellement réelle et véritable… On ne peut pas le nier, les sentiments et émotions qu’elle nous offre sous sa plume sonnent juste, elles sont crédibles, et c’est ce qui fait le succès de ses livres, je pense.

Et que dire du décor de ce livre… rien qu’aux descriptions qui nous en sont faites, je donnerais n’importe quoi pour partir dans ce lieu magnifique et magique, une maison au milieu de la nature, avec un parc, un petit jardin potager, le calme… le rêve..

Au final, un livre frais sous les apparences mais qui cache des destins croisés et des histoires profondes et touchantes. J’ai aimé le côté humain qui s’en dégage et vous accroche le cœur…

 chroniques à lire

 Mycoton32 – Mutinelle

 

 

Le silence de la peur de Karen Rose (2011)

Editions Harlequin (Mosaïc)
535 pages – sortie: 02 avril 2014

Cela fait sept ans que Mary Grace Winters vit sous une fausse identité à Chicago avec son fils Tom. Sept ans que, chaque matin, elle redoute que son secret ne soit dévoilé et que son mari, un policier violent qui la maltraitait avant qu’elle ne prenne la fuite avec son petit garçon, la retrouve. Malgré ses peurs, à Chicago, Mary Grace a repris goût à la vie et elle est déterminée à laisser son douloureux passé derrière elle. Au point de se laisser aller à une relation amoureuse avec son nouveau collègue, Max Hunter. Max, le seul homme en qui elle devine une blessure ancienne et profonde qui fait écho à la sienne. Pourtant, Mary Grace l’ignore encore, son passé est plus que jamais sur le point de resurgir et de faire voler en éclats la vie paisible qu’elle s’est construite. Car son mari est sur sa trace. Pas à pas, il se rapproche…

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4J’ai eu envie de lire ce livre après avoir vu la chronique de Mycoton,  car elle a su me tenter comme rarement.

Et puis, si vous me suivez depuis un moment, vous devez savoir que je suis assez  sensible / réceptive / intéressée / tentée /… (*biffez les mentions inutiles) aux histoires de femmes battues. La violence conjugale ne me laisse jamais indifférente, que ce soit IRL ou dans les romans.

On suit donc l’histoire de Mary Grace, qui a changé d’identité pour fuir son mari, et s’appelle à présent Caroline. Les émotions qu’elle peut ressentir sont vraiment très bien décrites, « on s’y croirait »… elles sont réalistes, touchantes, palpables, et m’ont serré la gorge comme jamais. C’est comme si j’y assistais…

Les chapitres font un compte à rebours qui augmente le suspense, fait monter la tension…
Au fil des pages, cela grimpe crescendo, on se demande comment cela va se terminer. Le mari de Mary Grace se rapproche, petit à petit, et on crains pour elle. va-t-il la retrouver ou pas? Que va-t-il se passer? Le style de l’auteur est vraiment percutant pour ce genre d’histoire, dont elle manie l’écriture avec brio.

Le personnage de Mary Grace/Caroline m’a beaucoup émue, que ce soit par sa force, sa détermination, son courage ou son évolution au fil des pages.
Son fils, Tom, est aussi particulièrement touchant dans le rôle de protecteur qu’il s’est donné vis-à-vis de sa mère.
Est-il besoin de vous dire que j’ai détesté l’ex mari, qui est ce genre de personnes tellement détestable qu’on a juste envie de le voir disparaître du paysage…

L’histoire est criante de vérité, tout reste cohérent, réaliste, bien amené et bien agencé. C’est ce qui fait qu’on est embarqué dans l’histoire et qu’on la suite de manière à ce que l’on puisse tout se représenter comme si on y était,  que ce soit dans un rôle ou dans l’autre. Personnellement, je n’ai eu aucun mal à m’identifier à Caroline…

Alors oui, certains diront que c’est une histoire qui n’a rien d’extraordinaire, qu’elle n’a rien d’original, que c’est du déjà vu, mais elle fait partie de celles qui me plaisent, de celles qui me touchent, de celles qui m’embarquent et me font passer une très bonne lecture.

Je vous le conseille.

Zone de contagion de Rick Mofina

Big Cloud, dans le Wyoming : alors qu’elle reprend conscience après un grave accident de la route, une jeune femme hurle que son bébé, présent dans la voiture lors de l’accident, a disparu. Rio de Janeiro : une bombe éclate à la terrasse d’un café, faisant des dizaines de victimes, dont deux journalistes de la World Press Alliance. Au large de la Floride : à bord d’un paquebot de croisière, un homme agonise en quelques minutes dans d’atroces souffrances, sans qu’on puisse déterminer l’origine de son mal/ Reporter à la World Press Alliance, Jack Gannon se rend à Rio pour couvrir l’attentat dans lequel deux journalistes brésiliens ont trouvé la mort. Mais alors qu’il progresse dans son enquête, il voit surgir, à la fois fasciné et incrédule, des liens entre cet attentat et des affaires qui n’ont à priori aucun rapport avec celui-ci. Et il comprend bientôt que ce qui s’est passé à Rio n’est que la partie visible d’une menace infiniment plus vaste, effrayante, et que des millions de vies sont en jeu. Pour faire éclater la vérité, Jack va devoir pénétrer dans les zones les plus sombres de Rio, côtoyer l’horreur et la violence jusqu’à risquer sa vie. Jusqu’à l’hallucinante vérité.

ce que j'en ense

3 - Contente de l'avoir terminé

Autant annoncer la couleur tout de suite, ce roman a été une semi déception pour moi… Car oui, il est sympa, j’en ai apprécié la lecture, mais j’en attendais un peu plus au vu du résumé…

Le style est plaisant, il se lit agréablement en alternant les points de vue pour permettre au lecture d’avoir une impression plus globale… mais si généralement j’adore ce genre de narration car elle permet de ne pas s’ennuyer, ici, c’est tout le contraire…

J’ai trouvé que le roman avait un rythme assez lent, beaucoup trop lent, même, et du coup, même si l’histoire et l’intrigue me plaisaient, ce livre m’a paru interminable et je suis contente de l’avoir enfin terminé.

Il y a également, pour moi, des scènes voire des chapitres qui ne servent à rien, qui allongent le roman sans rien apporter de plus…

Il y a pas mal de personnages, mais ils sont amenés de telle manière que ce n’est pas dérangeant, on ne s’y perd pas… cela n’apporte pas de lourdeur supplémentaire au roman, heureusement, j’ai envie de dire. Mais par contre, je n’ai pas réussi à m’identifier, me rapprocher ou m’attacher à un seul d’entre eux… c’est peut-être ce qui a laissé tant de distance entre le livre et moi, je ne sais pas.

Bref, un roman sympa, surtout si vous aimez les thrillers sur fonds de politique internationale, je dirais… pour ma part, ça ne me marquera pas l’esprit et je suis contente de passer à autre chose.

  

d'autes l'ont lu

     

 

 

[Thriller] Linceuls de glace de Lisa Jackson (2014)

La période des fêtes ? Un calvaire pour Selena Alvarez. Cette année encore, elle va devoir supporter l’ambiance festive et familiale qui régnera pendant plusieurs semaines à Grizzly Falls, petite ville du Montana ensevelie sous la neige. Et par-dessus tout, elle devra faire face à sa solitude, une solitude qui la renvoie à un passé auquel elle s’efforce habituellement de ne pas penser. Mais un meurtre, particulièrement atroce, va l’obliger à se concentrer sur son travail, et à tenir à l’écart ses propres fantômes. Le cadavre d’une femme nue, enchâssé dans la glace et comme sculpté par les mains du tueur, est en effet retrouvé dans la crèche de l’église presbytérienne de Grizzly Falls. Une mise en scène scabreuse, terrifiante, que Selena doit décrypter à tout prix si elle veut arrêter le meurtrier. Pour cela, elle aura besoin de l’aide de sa coéquipière, Regan Pescoli, et du troublant détective Dylan O’Keefe. Avec eux, elle va plonger dans une enquête qui l’obligera, qu’elle le veuille ou non, à faire face à ses plus noirs souvenirs.

 

ce que j'en ense

4 - une excellente lectureRien n’y fait, quand je vois un livre de Lisa Jackson, je n’hésite pas, et je fonce tête baissée pour le lire. Je dois dire que cette auteur a su dès le départ me charmer par sa plume et son aptitude à captiver le lecteur.

Ici, j’ai été surprise de voir quelques longueurs en début de roman, mais heureusement, cela ne dure pas très longtemps.

Le style est fluide, se lit aisément, sans lourdeur, sans descriptions interminables qui le ralentissent, et de ce fait, on se fait très vite embarquer dans l’histoire.

Point de vue des personnages, ils sont travaillés avec attention, que ce soit le meurtrier ou les enquêteurs… On les découvre sous différents jours, on apprend à les connaître, en dehors du cadre stricte du travail, et j’ai aimé cette vision des choses. Le fait de découvrir leur passé aide à s’y attacher, et ainsi à mieux « vivre » l’histoire avec eux.

De même, je trouve que l’auteur a le don de nous faire vivre, au travers de son écriture, les émotions de ses personnes, quelles qu’elles soient… la tension, la tristesse, le bonheur, sont autant de choses tellement bien amenées que l’on a l’impression de les vivres, de les ressentir…

L’histoire est travaillée de telle manière que le lecteur est poussé à faire travailler son imagination concernant le tueur, et c’est agréable… on pose des hypothèses pour découvrir, on est certain que tel personnage est le coupable (ils y passent quasi tous, d’ailleurs), quelques dizaines de pages plus loin, que notre raisonnement ne tient pas la route, alors on recommence, et on se retrouve ainsi actif dans l’histoire. On ne se contente pas de la lire en tant que spectateur, on a l’impression de participer à l’histoire, et c’est ce que j’aime et recherche dans un thriller. On ne saura le fin mot de l’histoire qu’à la fin, et cela permet au livre de ne pas s’essouffler ou lasser le lecteur. Génial.

Je tiens également à préciser que même si ce livre s’inscrit dans une série, chaque tome peut se lire indépendamment des autres sans aucun problème.

d'autes l'ont lu

     

[Thriller] Dors bien cette nuit, de Karen Rose

Chicago, mercredi 18 février Après une longue et épuisante journée de travail, Kristen Mayhew, substitut du procureur de Chicago, fait une horrible découverte en ouvrant le coffre de sa voiture : à l’intérieur, trois caisses contenant des vêtements maculés de sang, des photos de corps mutilés, et des lettres — des lettres qui lui sont directement adressées. Surmontant l’horreur et la panique, Kristen doit se rendre à l’évidence : un tueur a décidé d’abattre les criminels qu’elle n’a pas réussi à mettre derrière les barreaux. Comme s’il pensait avoir pour mission de la seconder. Mais pour Kristen, qui n’a jamais laissé personne accéder à sa vie privée, et à ses secrets, il y a pire. Car très vite, il devient évident que le tueur l’épie. Qu’il sait tout d’elle. Qu’il est proche, tout proche. Pour l’aider dans ce cauchemar qui s’intensifie d’heure en heure, Kristen ne peut qu’accepter l’aide de l’inspecteur Abe Reagan. Un homme qui lui plaît, qui la bouleverse même, mais dont les bras forts et rassurants lui sont définitivement interdits…

ce que j'en ense

 3 - Une lecture bien agréable

Je n’ai pas hésité une seule seconde pour le choix de ce livre… J’ai en effet pu déjà lire plusieurs livres de Karen Rose, que j’avais beaucoup aimé…

Malgré tout, même si la lecture fut agréable, je n’ai pas autant accroché que d’habitude, pourtant…. Mais je n’arrive pas à déterminer précisément pourquoi… c’est un ensemble de choses, en fait.

Déjà, même si le style est agréable à la lecture, j’ai trouvé vraiment pénible la longueur des chapitres… moi qui suit une adepte des « encore un chapitre, puis je dors », ou qui déteste interrompre ma lecture en plein milieu d’un chapitre, je me suis sentie frustrée, et ça ajoute de la lourdeur à la lecture…

Un point positif: Les personnages sont recherchés, travaillés du moins. C’est un des choses que j’aime dans la plume de l’auteur. Pour la construction de ses personnages, rien n’est laissé au hasard, même si parfois, il y a des choses un peu moins crédibles. Mais on en apprend sur leur passé, sur leurs émotions, sur ce par quoi ils sont passés et qui nous permet de mieux les cerner et les comprendre, et ça aide à apporter un côté encore plus psychologique au roman.

Par contre, je pense que c’est vraiment le lien qui unit Kristen au  tueur qui m’a un peu dérangée. Je n’ai pas réussi à le « comprendre » dès le départ, et du coup, ça m’a laissé une drôle d’impression.

A côté de ça, point de vue de l’histoire, elle est bien construite, même si certaines choses m’ont semblé peu crédibles dans le récit, notamment dans les réactions de Kristen… certaines  m’ont semblé hors de propos, déplacée… en tous cas, peu crédibles à mes yeux, surtout dans les scènes « romantiques » ou amoureuses du livre.
On ne devine vraiment pas l’identité du tueur avant la fin, et là tout se met en place. La psychologie du livre est surprenante…

Bref, une lecture qui au final sera sympa, mais sans plus… On ne peut pas gagner à tous les coups …

d'autes l'ont lu

     

 

[Romance] Amis et rien de plus Kristan Higgins

Editions Harlequin
Collection Mosaïc 
2013

Depuis l’adolescence, Chastity le sait : les hommes ne la considéreront jamais autrement que comme une bonne copine, incollable en foot et imbattable aux fléchettes, sans jamais oser envisager quoi que ce soit de plus. Comment pourrait-il en être autrement, alors que ses trois frères et son père peuvent se transformer en véritables serial-killers dès qu’un représentant de la gent masculine s’approche à moins de dix mètres d’elle ?
Mais aujourd’hui, Chastity a décidé de prendre les choses en main et de trouver l’âme sœur, coûte que coûte. L’homme qui lui fera les quatre enfants dont elle rêve en secret. Alors, quand elle rencontre Ryan, un séduisant chirurgien, elle se dit qu’il est là, enfin, celui qu’elle attendait, celui qui aura le courage d’affronter son envahissante famille — cette famille qu’elle aime tant, par ailleurs. Oui, mais voilà, il y a aussi Trevor, l’ami de toujours, dont un seul regard suffit hélas à faire chavirer son cœur.

ce que j'en ense

4 - une très bonne surpriseJ’avais déjà vu pas mal d’avis positifs sur l’auteur  et donc quand j’ai eu l’occasion de pouvoir découvrir ce livre, je n’ai pas hésité…

Surtout que je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais le temps pourri me donne envie de lire des livres plus « doux »…

Si les débuts du livres ont selon moi été prometteurs, je reste cependant un peu sur ma faim… C’est surtout par rapport à l’héroïne, en fait.. il manquait un petit quelque chose…

L’écriture en elle-même est un réel plaisir : une écriture simple, douce, qui glisse sous le regard pour nous bercer des images qu’elle projette… ça, j’ai beaucoup aimé. L’humour, très présent dans ce livre, m’a aussi beaucoup plu…

Pour ce qui est de l’héroïne, Chastity (c’est quoi, ce prénom) je ne sais pas trop quoi en penser… je n’ai pas réussi à m’y attacher comme je le suis généralement pour ce genre d’histoire… mais malgré tout, j’ai aimé suivre ses péripéties…

Ce qui m’a déplu, c’est son comportement.. trouver l’amour, tout le monde en rêve (ou presque) mais pas à n’importe quel prix ou sacrifice. Ce n’est même plus de l’impatience, c’est du désespoir, là…

Par contre, ce que j’ai adoré, c’est qu’elle n’est pas le genre parfaite, elle ne fait pas une taille zéro, ne se prend pas pour ce qu’elle n’est pas, elle est « comme la plupart des femmes », crédible… elle y fait finalement beaucoup dans mon attrait pour ce livre… même si cela peut paraître ambigu…

Après, le message qui est passé dans le livre comme quoi le mariage est LA chose importante dans la vie d’une femme, très peu pour moi, mais là, c’est le choix de l’auteur et ça ne m’a pas empêché d’apprécier la lecture.

On passe par beaucoup d’émotions dans ce livre, des rires aux larmes, et c’est ce que j’aime dans ce genre de lectures.

Cela me donne vraiment envie de voir d’autres livres de l’auteur…

d'autes l'ont lu

     

 

[Thriller] De glace et de ténèbres (Lisa Jackson)

De glace et de ténèbres
Lisa Jackson

Editions Harlequin (Mosaïc) (2013)
540 pages | Traduit par Philippe Mortimer

 Selena Alvarez en est persuadée : l’affaire sur laquelle elle et sa coéquipière Regan Pescoli enquêtent est hors normes. D’abord parce que les victimes — toutes des femmes — se ressemblent étonnamment : ossature du visage, peau claire, cheveux auburn, yeux verts. Ensuite parce que le tueur, qui s’attaque méthodiquement et froidement à ses victimes, semble insaisissable et tout proche à la fois. Comme si, caché dans l’ombre, épiant ses victimes jusqu’à s’imprégner de leurs moindres habitudes, il attendait son heure pour frapper, de nouveau. En pleine période de Thanksgiving, dans ce Montana de ténèbres et de glace que les décorations de Noël peinent à réchauffer, Selena sait qu’elle va devoir faire preuve d’une ingéniosité et d’un courage sans égal pour arrêter ce tueur implacable. Et pour révéler au grand jour le terrible secret qui le pousse à agir…

ce que j'en ense

4J’ai découvert cette auteur grâce aux éditions Mosaïc, et je dois dire que depuis, je suis ravie de découvrir de nouveaux écrits de Lisa Jackson…

Son style est toujours fidèle à lui-même, et pourtant, dans chaque roman, c’est le renouveau, c’est la surprise, et c’est le « grand frisson ».

Ce que j’aime avec son style, c’est que quel que soit le roman, il me surprend… On sait que dans le livre, pour caricaturer, il y a les bons d’un côté, les méchants de l’autre, et le lecteur au milieu de tout ça qui doit démêler le faux du vrai… et je dois dire que j’ai toujours du mal à savoir qui est qui, à cerner les personnages avant l’ultime chapitre de ses romans. Jusqu’au bout, je reste dans le doute, et j’adore ça.

Celui-ci ne fait pas exception à la règle.. .

Ce que j’ai adoré, ce sont les « visions alternatives » des évènements, tantôt point de vue de l’enquête/des policiers, tantôt point de vue d’Acacia, tantôt point de vue du tueur… Cela permet d’avoir une vue d’ensemble, panoramique si je puis dire, sur l’histoire, et d’avoir des détails sur les choses qu’un narrateur unique ne peut pas nécessairement voir. Ca renforce les doutes, et les possibilités de se poser des questions et d’essayer de dépatouiller le tout.

Les personnages sont très bien construits.. réalistes, ils sont travaillés, et chacun a son importance dans le récit, rien n’est laissé au hasard. Ce que j’adore, c’est qu’on n’a pas que le point de vue de l’enquête, mais qu’on a aussi l’aspect personnel des personnages, on apprend à les connaître également par rapport à leur vie privée, et nous donne ainsi l’occasion de mieux les connaître, et par extension, de mieux s’y « attacher » ou se sentir concerné par ce qui peut leur arriver. De plus, cela donne un souffle plus léger à l’action, laisse le lecteur respirer et pouvoir réfléchir à comment il envisage la suite de l’action.

En conclusion, c’est une fois de plus une belle réussite de Lisa Jackson que je ne peux que vous recommander.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que vous ne vous ennuierez pas…

d'autes l'ont lu

     

 

[Drame/Fantastique] Face à eux (Jason Mott)

Face à eux
Jason Mott

Editions Harlequin (Mosaïc) (2013)
376 pages | Traduit par Jeanne Deschamp

Arcadia, petite ville du sud des Etats-Unis, perdue au milieu des champs de blé et de soja. Là, comme partout ailleurs dans le monde, un phénomène incompréhensible, inconcevable, se produit : des morts réapparaissent parmi les vivants. Ils ont le même âge qu’au jour de leur mort, et aucun souvenir de leur passage dans l’au-delà.

En ouvrant sa porte, Harold, quatre-vingts ans, découvre devant lui la silhouette menue d’un petit garçon : celle de son fils Jacob, mort en 1966. Il a beau savoir que partout sur la planète le même phénomène inconcevable se produit, Harold a soudain l’impression que tout ce qu’il croyait sûr et intangible dans le monde vient de s’écrouler aux pieds de ce petit garçon au sourire bouleversant, et dont la mort, cinquante ans plus tôt, a manqué emporter sa raison. Et même s’il ne sait pas qui est vraiment l’enfant qui lui fait face, il sait qu’il n’aura pas la force de refuser cette seconde chance. Et qu’il fera tout pour protéger son fils. Le protéger comme il n’a pas su le faire autrefois.

Alors que le gouvernement tente, entre brutalité et aveu d’impuissance, d’endiguer le phénomène, et qu’une partie de la population exprime violemment son rejet, ceux qui font face au retour d’un être chef se retrouvent confrontés aux mêmes questions : les Revenants sont-ils vraiment les mêmes qu’autrefois ? Et pourquoi sont-ils revenus ?

ce que j'en ense

 5 émotions

Quand j’ai commencé la lecture de ce livre, la première chose à laquelle cela m’a fait penser, c’est à la série « Les 4400 », pour ceux qui connaissent… Le principe reste le même: des personnes disparues (mortes dans ce cas ci) qui réapparaissent un peu partout dans le monde… puis deux camps, ceux qui les défendent, et ceux qui pensent qu’ils sont une menace…

Mais en dehors de cette petite impression de déjà vu, j’ai adoré cette lecture…

La première chose que j’ai adorée? La couverture, que j’ai trouvé tout simplement magnifique tant point de vue des couleurs que de la recherche…

La plume de l’auteur est naturelle, douce, et très agréable à lire… tout se passe en douceur, pas de grands moments d’action, donc si c’est ce que vous cherchez, passez votre chemin. Il y a des rebondissements, certes, mais tout en légèreté malgré tout.

L’émotionnel à un côté prépondérant dans ce livre, et c’est vraiment ce qui m’a plu. L’idée de se dire « et comment je réagirais si l’une des personnes décédées que j’ai aimée revenait d’entre les morts? Comment l’accueillerais-je?  Les choses seraient-elles comme avant?

Ce que j’ai moins aimé, ou plutôt, ce pour qoi j’ai ressenti le moins d’attrait, ce sont les petits appartés  qui n’avaient rien à voir avec Jacob. Les chapitres très courts où il était questions d’autres « revenants »… j’ai trouvé que finalement, cela n’apportait pas grand chose à l’histoire.

Cela mis à part, les personnages sont attachants, surtout la famille de Jacob, que j’ai vraiment prise en « affection »,…

Une lecture très agréable que je vous conseille, une belle découverte qui change des romans habituels. Un roman poignant et effrayant à la fois.

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