Étiquette : Editeur : J’ai lu
[Avis express] Fées, sorcières et diablesses de Collectif
Elles se sont éveillées à l’origine du monde, elles ont inquiété les esprits pendant des siècles, elles fascinent encore aujourd’hui. Issues d’un imaginaire immémorial – ou peut-être de la réalité -, elles sont entrées en littérature, muses privilégiées de tant d’écrivains. Faisant fi de la raison, balayant d’un seul geste les certitudes les plus inébranlables,
fées, sorcières et diablesses troublent nos paisibles existences depuis la nuit des temps. Elles se mêlent volontiers de notre quotidien, élisent domicile dans nos placards, séduisent par mille ruses… Ces Dames nous enchantent et nous terrorisent tour à tour. De Homère à Bradbury en passant par Clark Ashton Smith, Achim von Arnim, Pierre Gripari, Fredric Brown, George Sand, Robert Bloch, Virginie Greiner, Olivier Ka et les contes de notre enfance, Barbara Sadoul nous entraîne dans ce monde étrange et inquiétant, pour notre plus grand plaisir.
Fées, sorcières et diablesses de Collectif
Editions Librio (Littérature) – 2014 – 125 pages
Sur Amazon pour 2 €

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Nous sommes ici devant un livre assez sympathique…
La chronique va cependant être assez rapide, car je ne vais pas vous détailler chaque histoire…
On est face à un recueil de nouvelles qui, pour le prix, est très intéressant car cela permet de varier les styles autour d’un même thème… Depuis le classique de la belle et la bête à un conte de la rue Brocca (qui a toute ma préférence car c’est sans conteste mon livre pour enfant préféré de tous les temps), on découvre des contes et légendes autour de la sorcellerie, fées ….
Je ne suis pas toujours emballée par les recueils de nouvelles, je trouve ça généralement trop simple, trop peu approfondi, mais celui ci m’a bien plu…
Je le conseille si vous cherchez un petit livre à embarquer avec vous dans les transports 🙂
Au final, mon avis général…
13 textes, 13 auteurs, 13 styles… il y en a bien qui vous surprendra 🙂
Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:
Cette nuit-là de Linwood Barclay
Editions J’ai Lu (Thriller)
2011 – 474 pages
Genre: Thriller
Mots clé: Disparitions, souvenirs, meurtres, folie
Vous vous réveillez un matin, la maison est vide, votre famille a disparu…
Cynthia a 14 ans lorsqu’elle se réveille un matin dans une maison vide, ses parents et son frère disparus, sans un mot alors que sa mère ne quitte jamais le domicile sans une petite note pour sa fille. 25 ans plus tard, Cynthia ignore toujours ce qu’il s’est passé cette nuit-là. L’ont-ils abandonnée? Ont-ils été assassinés? Cynthia, aujourd’hui mariée et mère de famille, doit savoir. Très vite, des incidents étranges remettent l’enquête au goût du jour. Cynthia s’approche-t-elle de la vérité? Ou bien est-elle en train de perdre la tête?
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Ma note
C’était ici ma seconde lecture de Linwood Barclay, et je dois dire que j’ai été encore plus embarquée que lors de la première, avec Celle qui en savait trop… Je ne sais pas comment fait cet auteur, mais dès les premières pages, c’est l’immersion, c’est cette sensation qu’on ne pourra pas lâcher le livre avant la fin, c’est cette envie de continuer, page après page, pour découvrir la vérité…
Vous l’aurez compris, je n’ai que du positif à vous dire sur ce livre….
Dès le début, j’ai été plongée dans l’ambiance du livre…
L’écriture est simple, mais efficace… pas de fioritures inutiles, on se concentre sur l’essentiel, et ça marche… Ce livre est un page turner des plus efficaces, car une fois dans l’histoire, je n’ai pas réussi à le lâcher… L’histoire coule de source, on se pose des questions en cours de lecture, notre vision de l’histoire change, et rien n’y fait, on a envie de continuer, d’aller voir plus loin pour avoir le fin mot de l’histoire… on est entraîné dans le ce mélange d’incompréhension, de mensonges et de mystères.
L’histoire nous est narrée par le mari de Cynthia, et je dois dire que c’est selon moi une grande force dans le livre… Cela apporte beaucoup plus d’authenticité qu’un narrateur omniscient, et un côté moins pleurnichard et plus cynique que si c’était Cynthia qui nous racontait son histoire.
Au départ, je dois avouer que cela m’a surprise que ce soit lui qui nous raconte l’histoire, mais finalement, c’était utile et de bon choix.
Le personnage de Cynthia est assez déroutant, car tout du long de l’histoire, on ne sait pas exactement quel a été son rôle dans la disparition de ses parents… Une chose est certaine, elle ressent une très forte culpabilité face à ce qui s’est passé…
« Je voudrais que vous soyez morts ! » avait-elle hurlé avant de claquer sa porte. »
Le petit plus? Le personnage de Keisha Ceylon que j’ai déjà rencontré dans Celle qui en savait trop… j’ai adoré retrouvé ce personnage car cela donne une impression de « territoire connu » qui m’a encore plus accrochée à l’histoire.
Maintenant, sur le fond de l’histoire, … se dire qu’en 25 ans, il n’ y a pas eu l’ombre d’une piste sur la disparition de trois personnes, c’est quand même flippant… Se dire qu’à notre époque, avec les médias, les caméras dans tous les coins, … il n’y a AUCUNE trace de 3 individus en 25 ans… waouw… personnellement, c’est le genre de chose qui me glace le sang… je trouve ça terrible (mais là, je le reconnais, je sors du cadre de l’histoire)
Un autre point positif même si c’est insignifiant pour la plupart et que ça n’a rien à voir avec l’histoire en elle même: la référence à mon auteur chouchou 🙂 et qui plus est, un de mes livres préférés:
« Elle s’était endormie en lisant un exemplaire de poche en lambeaux de Misery, de Stephen King. La littérature n’étant pas sa matière principale, Cynthia avait le droit de lire ce que bon lui semblait, et trouvait parfois du réconfort à la lecture d’histoires pires que la sienne. »
C’est vraiment le genre de petit clin d’oeil que j’adore retrouver dans les livres…
Au final, ce livre n’est pas dans l’action… si c’est ce que vous attendez d’un thriller, passez votre tour… Ici, tout est dans la finesse, dans le psychologique, dans la réflexion…
En tous cas, une très bonne lecture…
Cajou – TitePOmme (qui n’a pas aimé) – Grazou – Soundandfury – Stéphanie Plaisir de lire –
[Avis express] La petite fille qui ne voulait pas grossir de Isabelle Caro
Editions J’ai Lu
2010
300 pages
Témoignage
Mots clés: Anorexie, combat
Isabelle Caro a vingt-cinq ans et pourtant elle a toujours le poids de ses douze ans. On l’a découverte dans l’émission ‘Le Droit de savoir’ où la caméra la suivait dans son quotidien avec l’anorexie. On l’a retrouvée sur des photos publicitaires qui ont fait scandale, où elle posait nue pour dénoncer sa maladie. Comment a-t-elle pu en arriver à cette maigreur effrayante ? Qu’est-ce qui l’a poussée à cesser de manger, si jeune ? Comment endure-t-elle le regard des autres ? Que fait-elle pour sortir du mal qui la fragilise ? C’est l’histoire que raconte ce livre. Une histoire tellement folle qu’elle n’avait jamais osé la révéler jusqu’à présent. Une histoire qui dévoile mais aussi dénonce – l’aveuglement de certaines familles, l’indifférence de certains médecins, le mépris de certains hôpitaux – une histoire qui évoque le pire pour montrer comment essayer de s’en sortir. Une histoire d’enfermement et d’espoir, d’amour et de mort. Celle d’une petite fille qui ne voulait ni grossir ni grandir mais qui, aujourd’ hui, a plus que jamais la faim de vivre.
Ma note
Je suppose que beaucoup d’entre vous ont déjà entendu parler de cette histoire, donc je ne vais pas m’éterniser dessus.
Tout ce que je peux vous dire, c’est que cette histoire, le récit de ce calvaire et de la maladie, m’a énormément touchée. Je ne comprends toujours pas comment une mère peut ainsi être néfaste pour son enfant, être aussi égoïste.
D’une écriture à la fois fragile, émouvante et feutrée, isabelle Caro nous a livré son histoire, son combat, de manière très digne et donne un message d’espoir et de force.
Une lecture que je conseille…
Chers voisins, tome 1 de Collectif
Editions J’ai Lu (Humour)
142 pages – sorti en 2013
Un jour, leur voisin s’est plaint du bruit. Il a collé un mot. Ils ont trouvé ça drôle et ont commencé à photographier les mots affichés dans les halls d’immeubles.
Les petites mots doux & petites querelles de voisinage.
Tout ce qu’on rêve de dire à son voisin !
Ils n’avaient pas choisi leurs voisins… Et vous ?
Comment vous dire… si vous aimez les livres sérieux, passez votre chemin… Ce livre est pour moi un condensé de bonne humeur, parfois de bêtise humaine, mais pourtant, plein de vérité.
Le principe de ce livre est simple: au fil de balades anodines, des photos prises sur le vif de mots laissés dans les hall d’immeubles, sur les devantures de maisons, ou dans une cage d’escalier ou d’ascenseur…
Il n’y a pas de « style » à ce livre, puisque tout le contenu est fait de photos, mais par contre, l’humour est présent de A à Z, et je crois que c’est justement le réalisme du contenu qui le rend si drôle, car cela fait tellement marcher l’imagination pour essayer de se représenter les personnes qui ont écrit ces mots, leur quotidien, parfois leur ras le bol, que cela en devient succulent… mais parfois effrayant, comme ce pauvre concierge qui a du demander à ses locataires de ne pas jeter de lapin vivant avec sa litière dans le vide ordures de l’immeuble, …
Pour tout vous dire, c’est mon chéri qui m’a ramené ce livre en rentrant des courses, et pour passer un dimanche après midi tout en douceur, j’en ai commencé directement la lecture: en une demie heure, il était lu, mais cela en valait la peine 🙂 anti coup de cafard garanti, la bonne humeur est au rendez-vous pour vous faire rire et sourire. Et puis, on se rend compte que finalement, nos voisins ne sont pas si mal que ça 🙂 on peut toujours tomber sur pire 🙂
Franchement, si vous aimez la petite série « nos chers voisins » sur TF1, vous allez adorer ce livre 🙂 Son seul défaut est d’être trop court à mon goût 🙂
Âmes Egarées de Christopher Pike
J’ai froid. J’ouvre les yeux. Je suis allongée sur le sol, au bord d’un étang. La pleine lune brille dans le ciel.
À moins de trois mètres, j’aperçois une fille blonde couchée sur le dos. Dans l’herbe près de moi, un couteau. Un couteau rouge de sang. Je ne connais pas cette fille. Je ne sais même pas où je suis. Affolée, j’essaie de me souvenir de ce que j’ai fait la veille. Rien. J’ai tout oublié.
J’ignore même qui je suis.
Après avoir lu un premier livre du même genre et du même auteur, à savoir Monstres, j’avais vraiment envie de continuer à découvrir d’autres écrits de l’auteur.
et là, la déception est un peu au rendez-vous…
Bon, déjà, rien à voir, mais qu’est ce que la couverture est horrible… Vous me direz, il y a pire, mais quand même, elle n’engage pas trop à la lecture, je trouve.
Point de vue de l’histoire, au début de ma lecture, j’étais vraiment emballée, je trouvais l’histoire assez intriguante, mais malheureusement, même si elle démarre assez bien , elle s’essouffle très rapidement… Pourtant, l’intrigue reste, mais le manque de rythme est tel qu’on se détache complètement de tout… c’est dommage.
Le personnage de Jennifer est vraiment attachant, car on ressent toute sa détresse, ses angoisses par le fait de ne plus savoir ce qui s’est passé, … On se prend vraiment au jeu des émotions avec ce personnage. Il est dommage que ce personnage n’ait pas été plus exploité dans le détail…
Son frère aussi est tout adorable, il amenait une touche de fraîcheur et de jeunesse dans le roman, j’ai beaucoup aimé. Heureusement qu’il était là, je dirais, pour m’empêcher de fermer le livre en plein milieu…
Le style reste agréable à lire quand même, on est toujours dans de la littérature ado, mais sans tomber dans le nunuche le plus total, donc ça passe.
Par contre, si vous aimez les histoires crédibles, passez votre chemin, car RIEN ne tient la route dans ce roman… et la fin pas plus que le reste. Je l’ai trouvée vraiment … nulle…
Bref, je ne conseillerai pas trop ce livre, … l’auteur en a quand même de bien meilleurs à son actif.
[Horreur] Monstres de Christopher Pike
Mary, ma meilleure amie, est en prison. Elle a surgi lors d’une fête avec un fusil chargé. Elle a tué deux personnes et a tenté de tirer sur Jim Kline, son petit ami. J’étais là, j’ai tout vu. J’ai pensé qu’elle était devenue complètement cinglée. Ce sont des choses qui arrivent… Je suis allée la voir en prison, pour essayer de comprendre. Ce qu’elle m’a révélé est tellement dingue que je n’y ai pas cru une seconde. Personne n’y aurait cru, d’ailleurs ! Seulement depuis, j’ai fait des découvertes. Des découvertes si atroces, si inimaginables, que j’ai l’impression que c’est moi qui suis en train de devenir folle…
J’ai été agréablement surprise par cette lecture…
Au départ, je me suis dit que ce serait juste un petit livre qui se lirait vite, me permettant de faire un break entre deux lectures plus conséquentes, puis finalement, ce fut une très bonne découverte que je ne regrette nullement…
Le fond de l’histoire, c’est quand une adolescente décide de débarquer dans une fête organisée par son petit copain et commence à tirer sur une pompom girl et son petit copain… Et là, tout va s’enchaîner, et je dois dire que j’ai vraiment eu un moment lecture des plus agréables.
Les personnages sont survolés, mais je dirais que ce n’est pas le plus important. On est ici dans l’intrigue, le fantastique, le fait de percer le mystère sur cette fusillade et les raisons qui ont poussé cette ado à s’en prendre à ses camarades.
Mary, la meurtrière, est persuadée d’avoir une bonne raison d’avoir fait ça, et alors que tout le monde pense que ce n’était qu’un coup de folie de sa part, elle essaie de persuader sa meilleure amie Angela qu’il n’en est rien…
L’écriture n’a rien de savant, mais ell n’est pas trop niaise non plus. Il y a pas mal de dialogues, et une narration à la première personne qui permettent de rythmer et accrocher facilement à l’histoire. Pour le coup, c’est réussi, car une fois commencé, je ne l’ai plus lâché avant la fin…
Si je devais comparer cette lecture à quelque chose de plus connu, je vous dirais sans hésiter X-files, car on est là exactement dans le même genre d’histoires, mais version simplifiée pour les ados.
[Humour] La femme parfaite est une connasse de Anne-Sophie Girard & Marie-Aldine Girard
Ce livre est LE guide pour toutes les femmes imparfaites (c’est-à-dire grosso-modo pour toutes les femmes*). Vous y apprendrez notamment comment garder votre dignité quand vous êtes complètement bourrée, qui sont ces filles qui ne mangent qu’une salade par jour, les questions qu’il ne faut pas poser à un homme si vous ne voulez pas entendre la réponse, ou ce qu’il faut faire de toute urgence si votre mec veut s’acheter des Crocs.
* Il peut également être lu par les hommes qui n’ont pas peur de découvrir ce que les filles se racontent entre elles dès qu’ils ont le dos tourné…
J’avais eu envie de lire ce livre depuis pas mal de temps, car le titre m’intriguait beaucoup, mais ja n’avais jamais pris le temps de le lire… Puis là, quand j’ai vu qu’une collègue l’avait reçu, j’ai eu envie de m’y plongé, et je l’ai lu d’une traite 🙂
Je dois dire que je ne le regrette pas, car je me suis vraiment amusée…
Alors oui, c’est cliché, oui, c’est exagéré, mais on s’en fiche, on est là pour passer un bon moment et franchement, ce fut le cas.
Je n’ai pas grand chose à dire, car pas de « personnages », pas d’histoire, jsute des petites annecdotes et tranches de rire… et une certaine interactivité avec le lecteur… notamment avec des pages « à remplir soi même », comme vous le pouvez voir, …
J’ai trouvé ça amusant…
Je vous mets un autre petit extrait qui m’a particulièrement plu…
ce livre entre dans le cadre des challenges suivants:
[Docu/Vécu] Jours sans faim (Delphine de Vigan , Lou Delvig)
Laure a 19 ans, elle est anorexique… Jours après jours, elle raconte, analyse, décrit… Trois mois d’examen de soi, d’une vie comme dans un aquarium, un livre sincère, sans rancune, sans apitoiement, juste la précision des mots et la vivacité de l’analyse. On découvre un paysage mental, captivé par ce premier roman.
( Publié sous le pseudo Lou Delvig chez Grasset)
Je remercie Riz-deux-Zzz qui m’a offert ce livre…
Je ne sais pas pourquoi, mais ce genre de livre-témoignage m’attire beaucoup.. peut-être pour essayer de comprendre certaines choses, ou pour trouver des solutions à d’autres, je ne sais pas.
Pourtant, je dois dire que celui-ci m’a quelque peu déçue…
On découvre Laure, anorexique qui accepte enfin de se faire hospitaliser pour son anorexie à un moment où elle se rend compte que c’est ça, ou la mort. On suit son cheminement, ses rencontres… On y voit la relation conflictuelle entre son corps et son esprit, qui sans cessent se disputent la première place.
A côté d’elles d’autres personnages gravitent : médecin, patients divers et variés chacun luttant contre ses propres démons, famille plus nocive qu’autre chose pour Laure, … Il faut reconnaître que les protagonistes sont aussi divers que variés…
Par contre…
Je ne comprends pas le choix de l’auteur de nous raconter cette histoire à la troisième personne. C’est tellement froid, impersonnel…. Je n’ai pas réussi à enlever cette distance qui s’est mise entre les personnages, l’histoire et moi. Je pense sincèrement qu’une narration à la première personne aurait été bien plus bénéfique… mais bon… C’est pour moi le premier gros point négatif… C’est dommage, car en dehors de ça la plume de l’auteur est très agréable et les mots choisis avec soin.
Un autre gros point négatif concerne le début de le l’histoire : Laure se fait hospitaliser suite à l’appel d’un médecin… mais j’ai eu beau relire le début deux fois, je ne vois pas d’où vient ce médecin, pourquoi il l’appelle, comment a-t-il eu son numéro ? je trouve qu’il sort de nulle part, et cela ne semble étonner personne… mais quelle incohérence à mes yeux… je me suis posée la question tout au long du roman.
Mais les incohérences ne s’arrêtent pas là… un hôpital où les portes principales restent ouvertes toute la nuit, où des patients peuvent sortir en douce sans que les infirmières de nuit ne le voient, où alors que l’on est dans un service de troubles alimentaires liés directement au psychique de la personne, il n’y a comme seul suivi qu’un médecin qui passe raconter des histoires improbables à sa patiente??? Du moins, le narrateur omniscient qui nous compte l’histoire n’en parle pas, des autres médecins, et je ne trouve pas ça très réaliste. Dans un tel service, il y a un suivi psychologique plus conséquent, quand même… enfin bref.
Vous l’aurez compris, même si le sujet est sensible et m’intéresse, même si le thème de l’anorexie est abordé une manière peu banale, sans tous les clichés que l’on peu parfois trouver. Mais le fait de la narration à la troisième personne donne une impression de distance, de passivité et à force, d’ennui… il n’y a pas eu la connexion que j’aurais aimé trouver et qui me fait généralement adorer ce genre de livres.
Normalement, ce livre est semi-autobiographique, mais du coup, je ne vois pas trop d’où viennent toutes ces incohérences, et je trouve dommage que certaines choses ne soit pas relatées, soit par choix, soit par « oubli » (genre, le suivi psy plus poussé)
[✎] La Tournante
Marion, jeune Parisienne de quatorze ans, a disparu, et personne ne comprend pourquoi.
Marion a un secret : elle participe à des tournantes depuis de longs mois. D’abord attirée par le goût du soufre, elle a vite décidé d’arrêter, choquée par la brutalité de ses agresseurs cagoulés. Mais on n’arrête pas si facilement les tournantes… Elisa Brune s’est emparée d’un grave sujet de société pour composer un roman poignant, évitant les clichés, qui donne la parole aux acteurs et aux témoins d’un drame indicible.
Euh… Je suis un peu passée à côté…
Pas moyen d’accrocher au style de l’auteur ou à l’histoire.
Pourquoi ce livre? Parce que j’avais besoin, après plusieurs lectures de l’imaginaire, de lire un livre qui me remettrait un peu les pieds sur terre, histoire de me changer les idées.
Il faut que je reconnaisse que d’habitude, j’ai une certaine passion pour ce genre de livres… Par contre ici, ce fut le gros flop, je n’ai pas accroché du tout, et j’ai dû me faire violence pour continuer ma lecture et ne pas la laisser sur le côté…
Je ne sais pas si c’est le fait d’être narré tour à tour par des personnes différentes, ou par le style un peu trop désinvolte de l’auteur, mais je n’ai pas accroché du tout au style d’écriture. Que faire quand on se trouve face à une histoire tragique où malgré tout, la plume de l’auteur me semble dénuée d’émotion? Car ce fut là, le problème… pas moyen de ressentir la moindre peine, la moindre empathie, pas moyen de frissonner en pensant à ce que Marion pouvait subir…
Inspirée de faits réels, l’histoire ne peut que toucher, émouvoir et surprendre… et pourtant, je ne me suis pas sentie atteinte le moins du monde par celle-ci, du moins, pas racontée de cette manière.
Pourtant, c’est un thème qui mérite d’être abordé, mais pas comme ça.
L’enfer des tournantes, qui, même une fois que l’on parvient à en sortir, continuent de terroriser ceux qui y ont participé au point que personne n’ose dire ce qu’il sait… où tout le monde connaît l’identité des violeurs, mais où tout le monde se tait…
Tour à tour, les différents personnages vont nous conter un bout d’histoire… Le père de Marion, sa maman, Marion elle-même, le violeur, une copine de classe, …
D’ailleurs, l’intervention de certains personnages, trop étrangers à l’affaire, me paraissait totalement déplacée, et carrément inutile.
Marion, jeune fille de 14 ans, qui s’empêtre dans une tournante, … Pourquoi? Pour mettre un peu de piquant dans sa petite vie parfaite de fille qui a tout ce qu’elle veut et à qui tout sourit… Je dois avouer que je l’ai trouvée stupide, voire détestable. J’ai toujours trouvé égoïste ces personnes qui, pour mettre un peu de piment dans leur vie, se mettent en danger et détruisent tout autour d’eux, à commencer par leur famille et amis.
Les parents, qu’en dire? Ils se sont retrouvés impuissants face à la double vie que leur fille a commencé à vivre s’en qu’ils ne s’en rendent compte le moins du monde…
Finalement, j’ai eu plus l’impression que plutôt que d’être en face d’un roman, d’un récit, j’étais en train de lire un condensé d’étude sociologique ou quelque chose du genre.
Certaines choses ont été relatée de manière beaucoup trop crues, et d’autres auraient pu être amenées différemment, de manière plus complète, plus approfondie…
J’ai un peu l’impression qu’à vouloir aborder tous les points de vue de l’histoire, l’auteur s’est perdue en cours de route.