L’Enfant de tous les silences – Kim Edwards

couv32547080Titre : L’enfant de tous les silences
Auteur : Kim Edwards
Maison d’édition : Le livre de poche
Sortie : 2 juin 2010
# de pages : 534
Genre : Drame

1964. Une terrible tempête de neige paralyse le Kentucky. Le Dr David Henry n’a pas le choix : il doit accoucher lui-même sa jeune épouse, Norah, qui met au monde un magnifique garçon, puis une petite fille… trisomique. En un instant, David, persuadé d’agir pour le mieux, va prendre une décision tragique : il confie la petite à Caroline, son infirmière, qui doit l’emmener dans une institution spécialisée. À Norah, il annonce que le bébé n’a pas survécu. Mais Caroline choisit de sauver la petite et de l’élever comme sa propre fille… Des années plus tard, la vérité refait surface, et, avec elle, des conséquences dramatiques pour cette famille déchirée.

Mon avis: 20/20. Il m'a replongé tout droit dans la détresse de cette perte du jumeau.

Lire la suite de « L’Enfant de tous les silences – Kim Edwards »

Antéchrista de Amélie Nothomb

Chronique initialement publiée le 02/09/2010

antechgenre 12  Amazon_Wishlist

Blanche, une adolescente timide et solitaire, rencontre Christa à l’université. Sûre d’elle, séductrice, Christia est l’exact contraire de sa nouvelle amie. Mais l’amitié idéale qu’imaginait Blanche ne dure qu’un temps et Christa devient peu à peu le bourreau de l’héroïne. Pour échapper à cette ‘Antéchrista’, Blanche devra surmonter ses angoisses.

Lire la suite de « Antéchrista de Amélie Nothomb »

Thérapie, de Sebastian Fitzek

Image11genre 2   Amazon_Wishlist

Josy, la fille du psychanalyste Viktor Larenz, souffre d’une maladie inconnue et disparaît mystérieusement. Quatre ans ont passé, Larenz s’est retiré sur une île au nord de l’Allemagne et reçoit la visite d’une romancière qui souffre d’une forme rare de schizophrénie : les personnages qu’elle invente prennent vie et son dernier roman ressemble étrangement à l’histoire de Josy…

Lire la suite de « Thérapie, de Sebastian Fitzek »

Le bonheur à l’école de Dominique Deconinck

Déposant son enfant à l’école, quel parent n’a pas imaginé se glisser dans la salle de classe une fois que la cloche a sonné ? C’est ce à quoi nous invite Dominique Deconinck, institutrice passionnée à l’enthousiasme communicatif. Avec finesse et humanité, elle raconte son quotidien, ce qu’elle voit et ce qu’elle entend : les leçons, les jeux, les confidences, le découragement ou le chagrin, les miracles de la confiance… Elle nous fait vivre ces moments où certaines choses se jouent, et où d’autres se dénouent. Un livre simple et touchant, à contre-courant des témoignages alarmistes ou des essais pessimistes, qui dit le bonheur d’enseigner aujourd’hui.

Le Bonheur à l’école
de Dominique Deconinck
Editions Le Livre de Poche (Littérature & documents) – 216 pages – Sortie : 20 Août 2014
Sur Amazon au format poche pour 6.60€

arabesque1

Ce livre m’a été offert par mon conjoint qui pensait m’offrir un livre de « perles »… Bon, du coup, je suis partie dans cette optique, et c’est là que la déception fut : il n’en est rien.. C’est plus un journal de bord d’institutrice, au final…

Ma chronique va être rapide, car je n’ai pas trop apprécié… Je pense que ce livre conviendrait parfaitement aux instits qui s’y retrouveraient certainement, ou à celles en devenir, mais de mon point de vue, lire sa manière d’aborder les enfants difficiles ou son « ras le bol » de certains jours, je n’ai pas trop pris mon pied.

Elle y raconte ses joies, ses peines, dans un livre écrit de manière simple et sans fioritures…

Il y a peut-être un petit « mot d’enfant » ou petite perle une fois toutes les 40 ou 50 pages… c’est loin d’être suffisant pour me satisfaire, moi qui espérais un moment de franche rigolade pour remonter le moral des troupes après une semaine assez difficile…

Bref, un coup dans l’eau pour moi, pour vous dire, je n’ai même pas été jusqu’au bout de la lecture, je n’y ai pas accroché du tout…
C’est sans doute un bon livre, si on a un pied dans le milieu… mais pour moi, ça ne l’a pas fait…

 Au final, mon avis général…

 2 sur 5

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

 

La Bibliothécaire de Gudule

2001
Editions Le Livre de Poche
191 pages

Genre: Jeunesse
Mots clé: bibliothèque, orthographe, livres, écrire, pouvoir de l’écriture

Pourquoi la vieille dame qui habite en face de chez Guillaume écrit-elle très tard la nuit ? Pour résoudre ces mystères, Guillaume se lance dans un fantastique voyage au pays des livres et de l’écriture…

Autres éditions
  

Ma note

3 sur 5

 

arabesque1

avis 6Je vois vous avouer que ce livre m’a laissée quelque peu perplexe… Il est loin de ce que l’auteur m’a habituée… et je pense que décidément, je la préfère largement dans les histoires d’horreur, plus pimentées…

Mais bon, commençons pas le commencement, et par du positif… S’il y a bien une chose que j’adore dans le style de Gudule, c’est son talent pour les descriptions qui ont le don de se « matérialiser » dans mon esprit avec une facilité déconcertante… J’en veux pour preuve ceci:

L’endroit est extraordinaire : des rayonnages couvrent les murs et s’alignent les uns derrière les autres, formant d’étroites allées. Combien y a-t-il de livres, ici ? Dix mille, cent mille, un million ? Une odeur de vieux papier, à la fois acre et doucereuse, émane du fantastique amas d’ouvrages, dont certains ont plus d’un siècle. Couvertures de cuir, de tissu, de carton, aux tranches dorées ; parchemins roulés ; éditions rares et volumes populaires pleins de naïves illustrations ; tout le savoir du monde semble rassemblé ici. La somme des connaissances humaines emplit cette salle, noyau lumineux au cœur de la bâtisse obscure. Et ce noyau, par le plus grand des hasards, Guillaume vient d’y avoir accès.

 Avouez que ça fait rêver, et qu’on n’a qu’une envie, nous y retrouver, nous aussi…

J’ai trouvé la plume agréable, mais sachant que le livre est destiné à des enfants, j’ai trouvé le vocabulaire parfois un peu compliqué pour des enfants… (« Mais Guillaume ne veut pas déflorer sa merveilleuse aventure en la confiant à une tierce personne, fût-ce son meilleur ami »). Alors, oui, je suis d’avis que les livres doivent avoir un côté éducatif, tout ça, mais si à toutes les pages, l’enfant doit aller trouver ses parents pour des explications sur les mots, je crains que cela ne lui ôte un peu le plaisir de la lecture « en solitaire »…

L’histoire… elle est sympa, plein de personnages de la littérature, des grands classiques, mais du coup, gros manque d’imagination de la part de l’auteur… et surtout, elle a touché à un personnage qui m’est cher et que je n’ai pas aimé y retrouver… Je vous explique: je n’ai pas apprécié que le plus gros du livre se passe dans Alice au pays des merveilles… étant fan de ce livre, je n’aime pas trop qu’on y touche de la sorte, je trouve ça un peu trop facile que de « copier » ainsi, dans un livre pour enfants, un classique du genre… franchement, ce fut pour moi une énorme déception…

Heureusement, il y a du positif tout de même… une bonne morale à l’histoire, ça j’ai apprécié…
Pas mal d’humour aussi, malgré tout…

Vilain style, mauvaise crac orthographe. Quand pof on construit brr des phrases boiteuses, Pataklonc les personnages qu’on décrit le burp sont ainsi !

Une petite phrase coup de coeur:

C’est l’avantage qu’ont les livres sur la vie réelle. Dans la vie réelle, quand un drame arrive, on se dit : « Comme j’aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d’avant ! » La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l’on aime chaque fois qu’on le désire. »

Voilà… bref, un livre sympa, que j’aurais vraiment plus apprécié si cela n’y piquait pas l’univers d’Alice au pays des merveilles si cher à mon coeur…

 

A la dure de Stephen King

Editions Le Livre de Poche
Format : ePub – Sortie : 21 Mai 2014

Genre: Thriller, nouvelle

Bradley Franklin est un publicitaire au sommet de sa carrière. Il vit à New York avec sa femme Ellen, dans un bel appartement de l »Upper East Side baigné de soleil, et on pourrait dire de lui que c?est un homme accompli. Mais, ces derniers temps, Brad est fatigué. Il dort mal, fait toujours le même cauchemar qui le réveille en sursaut, se traîne au bureau. Son métier ne le passionne plus vraiment, il en fait le tour, et la relève est déjà arrivée. Et puis il s?inquiète pour Ellen. Elle est tombée malade récemment. Très malade. Les choses s?arrangent, mais elle semble toujours aussi faible?

Ma note

5 sur 5

 

arabesque1

avis 3Ahhhh que je suis contente de vous revenir avec du Stephen King… Ces derniers temps, je l’ai vraiment trop délaissé, et sa plume me manquait…
Alors, ni l’une ni deux, quand j’ai eu l’occasion de lire cette nouvelle, j’ai sauté sur l’occasion 🙂

Alors, je suis toujours un peu craintive avec les nouvelles, j’ai toujours peur que ce soit bâclé, que tout aille trop vite, etc… et ici, ce n’est pas le cas. Oui, on va à l’essentiel, on entre vite dans le vif du sujet, mais malgré tout, on en sait assez pour apprécier l’histoire et la vivre pleinement.

D’ailleurs, le narrateur qui s’adresse au lecteur en début de livre, ça a juste le don de m’accrocher directement… donc j’adore.

Bradley, le personnage central de l’histoire, est assez attachant même si un peu bizarre… On a un peu de mal à le cerner, au départ…

J’aime la manière dont Stephen King peut rendre effrayantes des choses banales du quotidien, faire voir les choses sous un autre angle, y poser un autre regard et se dire « mais bien sûr »…

Dans la plupart des livres, quand l’auteur nous balade je n’aime pas ça car on ne sait pas où l’auteur veut nous amener… Ni s’il nous amène réellement quelque part…
Avec Stephen king c’est différent… Il peut limite me balader tant qu’il veut, car je sais que la destination en vaut vraiment la peine…

Je ne peux pas vous en dire beaucoup sur le livre, il s’agit d’une nouvelle assez courte, donc je n’ai pas envie de prendre le risque de vous spoiler. Quoi qu’il en soit, un bon moment de lecture passé en compagnie de l’auteur, moins intense ou dans l’horreur que d’habitude, mais où le suspense psychologique est bien mené… Un bon interlude, je dirais 🙂

 chroniques à lire

 Gr3nouille2010 – Unlecteur

La vie à reculons, de Gudule

Editions Le Livre de Poche (Jeunesse)
Langue française – 190 pages

Mots clés: maladie, séropositivité, scolarité, harcèlement scolaire

Thomas a quinze ans. A la suite d’une transfusion sanguine il est devenu séropositif. Pour lui aucune différence :il veut vivre comme tout le monde, sans le mépris et surtout sans la pitié des autres. Ses parents ont d’ailleurs fait promettre le secret au proviseur de son collège. Mais quand Thomas tombe amoureux d’Elsa, la mécanique de la peur et de l’ignorance se met en place.

 

Ma note

4 sur 5

 

arabesque1

avis 4  Vous le savez, j’ai une affection particulière pour les livres de Gudule, notamment la petite fille aux araignées ou la baby-sitter. Pour cette lecture, j’ai envie de vous dire que j’ai pu la découvrir dans un tout autre registre…

Si sa plume est toujours aussi agréable, toujours aussi entraînante et « vivante », je dois dire qu’ici, elle a réussi à faire monter les émotions en moi comme jamais.

On fait la connaissance de Thomas, un ado pas comme les autres, puisque sa vie est rythmée par la maladie, puisque suite à un accident, il a été transfusé et est devenu séropositif. On peut aisément se douter que sa scolarité en souffre, car si déjà les adultes ont des à priori stupides sur la maladie, c’est encore pire pour les enfants/ados. Pour moi, cela s’apparente à du harcèlement scolaire, mais sous une autre forme…

Au travers de son écriture, Gudule a su me faire vivre cette histoire par les yeux et le cœur de Thomas. J’avais franchement mal au cœur pour lui, car aucun enfant ne mérite une telle souffrance, une telle méchanceté de la part des autres.

Gudule a le chic pour traiter les sujets difficiles, les sujets qui fâchent, aussi… mais elle le fait d’une manière touchante et efficace.

Au départ, j’ai eu un peu de mal en voyant tous les clichés qu’elle mettait en avant, en me disant que je trouvais ça dommage qu’elle soit tombée dans la facilité de les reprendre, puis finalement, elle s’en sort de main de maître en les démolissant et rétablissant « la vérité » et mettant en avant les vraies situations à risques ou plutôt, celles qui ne le sont pas.

C’est pour moi un livre à découvrir, mettant les mots justes sur un sujet encore trop souvent tabou.

Ps : par contre, qu’est ce qu’ils ont eu en tête en mettant une couverture aussi moche, car il faut se l’avouer, ce n’est pas elle qui donnerait envie de lire le livre. Heureusement que le résumé est plus accrocheur.

 

T’es une sorcière, maman ? de Gudule

 

Jérôme, onze ans, s’inquiète. À la suite d’une dispute entre ses parents, son père a disparu. Quant à sa mère, rien ne semble l’inquiéter. D’ailleurs, elle a une nouvelle manie: elle ne cesse d’acheter des meubles. Mais quand le nouveau mobilier se met à vibrer, Jérôme a vraiment la frousse : et si sa mère était une sorcière?

 

ce que j'en ense

4 - une excellente lectureJe ne suis généralement pas spécialement attirée par les livres trop jeunesse, mais je dois dire que j’ai une tendresse toute particulière pour les livres de Gudule depuis que j’ai découvert sa plume.

Elle parvient toujours à m’entraîner dans un univers bien à elle, et chaque fois, c’est que du bonheur. Ce livre ne fait pas exception…

Ce que j’aime avec elle, c’est que même dans les livres « d’épouvante » pour les plus jeunes, elle parvient à nous mettre de petites touches d’originalité humoristique qui n’appartiennent qu’à elle. D’ailleurs, je dois dire que même si le côté fantastique et totalement farfelu est bien présent, c’est malgré tout l’humour qui l’emporte haut la main..
Son style est frais, facile à comprendre pour les « plus jeunes », entraînant.. Elle a tout bon…

Elle a à son actif pas mal de livres, mais son imagination débordante et sans borne font qu’elle se renouvelle sans cesse pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.
De même, elle a toujours l’art de trouver une fin qui surprend et à laquelle on ne s’attend pas du tout 🙂

Bref, j’adore et si vous ne connaissez pas encore les écrits de Gudule, je vous les conseilles franchement…

 

d'autes l'ont lu

     

 

 

[Témoignage/Document] Un tueur si proche ( Ann Rule )

Un tueur si proche
Ann Rule

Editions Le Livre de Poche (2004)
546 pages

Pour le meilleur et pour le pire, Ted Bundy a fait partie de ma vie pendant dix-huit ans. Ted le monstre. Le monstre-tueur-violeur. Celui-là même avec qui je passais des nuits à secourir des correspondants en détresse, des candidats au suicide. J’entends encore la patience et la sympathie qui perçaient dans sa voix. Je me rappelle la sollicitude avec laquelle il m’escortait jusqu’à ma voiture au petit matin, au cas où…

Quand une vague de meurtres de jeunes filles ensanglanta le pays, j’eus droit, en tant qu’ancien membre de la police, à la primeur des informations. Et un beau jour, on m’annonça que les soupçons portaient sur mon ami. Seule une preuve absolument irréfutable m’amena à accepter que cet homme était le plus épouvantable des tueurs en série qu’aient connu les États-Unis ….

ce que j'en ense

4Je dois avouer que j’ai découvert Ann Rule de manière un peu particulière. En effet, avant de découvrir ses livres à proprement parlé, j’ai vu l’adaptation d’un de ses romans en téléfilm, et j’ai adoré. Je me suis alors intéressée à ses écrits, et par extension, à l’auteur en elle-même… et le tout m’a plu.

Je suis une grande amatrices de livres témoignages, qui m’interpellent toujours au plus haut point (ou presque).

Dans ce livre, c’est plus qu’une histoire qui nous est narrée… c’est l’histoire d’une vie, de plusieurs vies, une histoire vraie… Celle de Ted Bundy, le trop tristement célèbre tueur en série, … Il a en effet croisé la route de l’auteur bien avant de devenir celui qui l’a rendu connu du public, et elle nous raconte sa version de l’histoire… pas uniquement le tragique, mais aussi l’humain, l’homme, celui que beaucoup ne connaissent et ne soupçonnent pas.

Point de vue de l’écriture, j’aime beaucoup le style d’Ann Rule. Il est à la fois simple et percutant, il fait passer les émotions à merveille pour toucher le lecteur et donner toute sa dimension au livre.

Certains passages sont d’ailleurs assez durs à lire, âmes sensibles s’abstenir, mais au-delà de ça, il y a tellement plus…

Le « personnage central », Ted Bundi, a avoué assassiné près de 40 femmes, mais au-delà de là, on le soupçonne d’avoir à son actif près d’une centaine de meurtres. Alors qu’au départ, rien ne présageait ce titre destin aux yeux de son entourage. C’est un personnage très complexe, et je ne suis pas certaine que quelqu’un puisse un jour réellement le cerner, comprendre à 100% qui il était et sa manière de fonctionner.

Moi qui suit « fascinée » par les tueurs en série (j’aime tout le psychologique qui accompagne leur histoire), j’ai adoré lire « un tueur si proche », qui me fait voir l’envers du décor, en savoir plus sur l’homme autant que sur le meurtrier, mais aussi la vision de l’entourage du tueur. On parle souvent de celui des victimes, mais trop peu de celui de l’homme qui ôte la vie. De plus, ce livre montre bien les différentes facettes de Ted Bundy, et je trouve ça à la fois surprenant, enrichissant, intéressant, mais, mais surtout effrayant.

Je me suis souvent demandée comment les proches de ces personnes pouvaient ne rien voir, ne rien soupçonner… Mais aussi comment ils vivent avec ce « poids » de n’avoir rien vu… Ce livre répond en partie à mes questions.

Ce livre, à mi-chemin entre le journal intime, le reportage et l’enquête psychologique, permet d’avoir une approche particulière des meurtres, mais aussi de mettre en garde contre ce genre d’individus… A voir leurs techniques d’approche, on ouvre un œil différent sur le monde. Je peux vous dire que je ne regarderai plus jamais les hommes au bras dans le plâtre de la même manière, … cela apprend à être un peu plus prudent, même si on se dit toujours que « cela n’arrive qu’aux autres ».

Ce livre est sans aucun doute une des biographies les plus complètes et criante de vérité qui puisse exister, puisque l’auteur ne se contente pas de recherches faites, mais d’un vécu personnel…

Un livre que je vous recommande si vous aimez les séries du genre « Esprits criminels », si vous aimez les témoignages, ou si tout simplement vous avez envie de voir l’envers du décor de la vie d’un des tueurs en série les plus célèbres.

 d'autes l'ont lu

     

 

[✎] Médiator, tome 2 : La Neuvième Clef / Le Neuvième Arcane (Meg Cabot)

Titre: Médiator, tome 2 : La Neuvième Clef / Le Neuvième Arcane
Auteur:Meg Cabot

Genre: Jeunesse/YA, Fantastique

Maison d’édition: Le livre de poche
Année d’édition:

Nombre de pages: 256 pages
Prix: 5,60 €

Pas de répit pour Susannah ! Un fantôme demande de l’aide. Sa nouvelle mission : transmettre un message à un certain Red. La jeune fille mène son enquête et pénètre dans l’univers de Red Beaumont, riche homme d’affaires confiné dans son sinistre man. Accessoirement, ce type est le père d’un des garçons les plus craquants du lycée ! Comme si les choses n’étaient pas déjà assez compliquées, Susannah se rend bientôt compte qu’elle s’est peut-être trompée de cible…

Personne ne m’avait parlé du sumac vénéneux.

Ah ça ! Pour me parler des palmiers, on m’en avait parlé. Ouais, on m’avait bien saoulée avec les palmiers. Mais personne ne m’avait dit le moindre mot au sujet de ces fichues plantes empoisonnées.

— Tu comprends, Susannah…

Le père Dom s’adressait à moi. J’essayais de faire attention à ce qu’il me disait, mais laissez-moi vous dire quelque chose : le sumac vénéneux, ça gratte.

— En tant que mediators – ce que nous sommes, toi et moi, Susannah –, nous avons des responsabilités. Nous nous devons d’apporter assistance et réconfort aux âmes infortunées qui errent douloureusement entre le monde des vivants et celui des morts.

C’est vrai, les palmiers, c’est sympa, et tout. C’était classe de descendre de l’avion et de voir ces palmiers tout autour, surtout depuis que je sais que les nuits peuvent être sacrément froides en Californie du Nord.

Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de sumac vénéneux ? Comment ça se fait que personne ne m’ait prévenue ?

— En tant que mediators, Susannah, il est de notre devoir d’aider les âmes égarées à retrouver le chemin qui les mènera à leur destination finale. Nous sommes leur guide. Leur liaison spirituelle entre ici-bas et l’au-delà.

Le père Dominic jouait avec un paquet de cigarettes intact posé sur son bureau et me fixait de ses immenses yeux bleus de bébé.

— Alors, lorsqu’une liaison spirituelle projette l’une de ces âmes contre un casier… Eh bien, je suis sûr que tu es en mesure de comprendre que ce genre de comportement ne contribue pas à inspirer à nos frères et sœurs tourmentés ce sentiment de confiance que nous essayons justement d’insuffler.

J’ai détourné le regard de l’éruption cutanée qui recouvrait mes mains. Éruption. Ce n’était même pas le bon mot. On aurait dit une mycose. Pire qu’une mycose, même. Une sorte d’excroissance. Une excroissance maléfique et insidieuse qui finirait par gagner chaque millimètre de ma peau autrefois douce et lisse pour la recouvrir de plaques rouges et squameuses. Ah ! et suintantes, en prime.

Alors que je m’étais régalée à la lecture du premier tome, je n’avais qu’une hâte: découvrir le second. J’ai donc été ravie de pouvoir l’intégrer dans mon programme de lectures…

Du point de vue du style, on  a une narration à le première personne vraiment géniale. Ça permet de bien rentrer dans l’histoire, de se sentir impliqués, de partager avec grand plaisir l’aventure avec Susannah. Surtout que cette dernière s’adresse parfois au lecteur, ce que je trouve vraiment génial.

Le style est simple, agréable à lire… Il se lit facilement et rapidement, … le tout va de soi, c’est un livre pour ado, et dont le but est bien de se détendre… et cela remplit cette mission à merveille.

 

L’histoire est ici encore une histoire de fantômes.. Pour rappel, Suze, ado au départ mal dans sa peau et devant faire avec le remariage de sa mère, est médiator (vous savez, comme Mélinda Gordon dans Ghost Whisperer, mais en plus déjanté). Elle est donc capable de voir les fantômes, et de leur parler.

Il y a ici une intrigue gentillette, pas super évoluée (on est dans un roman ado, voire pré ado, simple mais efficace), qui tient le lecteur malgré tout, car on a envie de découvrir comment l’histoire se finit même si à la moitié du livre, on a déjà sa petite idée.

 

Les personnages sont très hauts en couleurs… et certains (propres à cette histoire) m’ont beaucoup surprise… disons que je ne m’attendais pas à trouver ici ce genre de personnages…

Ahhh le personnage de Suze.. tout un programme…Elle a un caractère bien trempé, fort, avec une bonne dose de franchise et d’humour… J’adore vraiment ce personnage car il est frais, et donne vraiment vie au roman. Elle reste fidèle à elle-même… Elle a aussi une bonne dose de naïveté, mais c’est ce qui fait son charme.

Jesse… personnage que j’adore également, qui se dévoile bien dans ce tome, encore plus que dans le précédent, et j’ai adoré ça. On le découvre à la fois tendre, jaloux et râleur… j’ai adoré ça. Je le trouve de plus en plus attendrissant.

Il faut savoir que même si les livres ont chacun leur propre histoire, il vaut mieux les lire dans l’ordre car il y a dans  ce second tome des références au premier tome, par exemple, que ce soit point  de vue d’évènements ou de caractéristiques des personnages.

Bref, si vous ne connaissez pas cette saga, je vous la conseille vraiment. C’est une pure merveille bourrée d’humour et de fantômes…

Ma première lecture dans le cadre de mon challenge A la découverte de vos incontournables.