Les stagiaires de Samantha Bailly

Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent tous d’horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de l’industrie créative.

Une réalité s’impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d’élus. Désormais, le stage est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des chemins dans leurs vies professionnelles et affectives.
Provinciale tout juste débarquée, Ophélie a laissé derrière elle petit ami et logement, et doit faire face aux difficultés de la vie parisienne.
Étudiant en école de commerce, Arthur est tiraillé entre les grands projets qu’on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix, passionnée de mangas, ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites dans les soirées électro…
Dans une atmosphère conviviale, travail et vie privée s’entremêlent.
Pourtant, une question demeure en fond sonore : qui restera ?

Quand la « génération Y » entre en collision avec le monde du travail : un récit marquant dans lequel beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront.

Sortie : 21 Mars 2014
Editions Milady (Romance)
350 pages
Genre: contemporain
Mots clé: stages, Paris, difficultés, premiers pas dans la vie professionnelle

Sur Amazon au format broché ou au format poche.

Autres éditions

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

   

Ma note

4 sur 5

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avis 3Cela fait pas mal de temps que j’ai ce livre dans ma PAL, et allez savoir pourquoi, pas moyen que je me décide à l’en sortir… Je devais le faire en lecture commune, cet été si mes souvenirs sont bons, et finalement, ça ne s’et pas fait non plus… puis zou, je me suis enfin décidée à l’en sortir car j’avais envie d’un livre « reposant », sans prise de tête…

Et j’ai au final passé un excellent moment….

Première chose que j’ai adorée: les extraits musicaux en début de chapitre… Du coup me suis fait la playlist sur mon téléphone car il y a pas mal de très bons morceaux 🙂

Bon, j’en reviens deux secondes à la musique, en vous mettant une des chansons citées que j’aime d’amour… c’est juste une de mes chansons préférées… ❤ elle pourra vous accompagner dans la lecture de cette chronique 🙂

Le style est à la fois simple, mais hyper agréable à lire… On est dans un récit fluide, où les scènes ont l’air de se dérouler sous nos yeux et où les souvenirs vont bon train…

« Merci pour votre candidature et pour l’intérêt que vous portez au groupe Fullseven.   Nous avons examiné votre parcours et vos motivations avec attention.   Néanmoins, nous ne pouvons donner une suite favorable à votre demande, votre profil ne correspondant pas exactement à celui que nous recherchons pour ce stage.   Nous vous souhaitons courage et succès dans la poursuite de vos recherches. »

Ça m’a rappelé les nombreux refus que j’ai eu a des candidatures mais pas pour des stages… (car oui, je l’avoue, je n’ai jamais eu à faire de stage au cours de mes études,… mais par contre, dans le cadre de ma recherche de jobs étudiants pendant les vacances et les premiers emplois… mon dieu, c’est vraiment ça…) Alors, certes, avec le recul, ça m’a fait sourire, mais je compatis vraiment pour toutes les personnes qui se prennent quotidiennement ce genre de lettre-type en retour… (petit clin d’oeil à ma BFF)

Les personnages ont ceci d’attachants qu’il y en a bien un dans lequel on aura tendance à se reconnaître… et du coup, le courant passe bien… Ils sont « simples », normaux, comme tout le monde, comme nous, quoi… et c’est ce qui en fait la force. Car ça en rend le récit encore plus réaliste et crédible (quoi qu’avec la vie actuelle, quoi de plus crédible pour les jeunes que le contenu de ce roman…).

Amours, amitiés, premiers pas dans le monde du travail avec ses bons et surtout ses moins bons côtés, … autant de choses abordées avec humour, humeurs, point de vue des « jeunes » et surtout, point de vue de leurs illusions et de leurs désillusions…

Un roman certes au thème « banal » (on passe tous par là…) mais abordé de manière originale et sympathique… Les différentes typographies et les différents styles font qu’on ne s’ennuie pas, que le livre passe à une vitesse folle, et qu’on adore ça…

La petite phrase coup de coeur:

Quand on cherche désespérément quelque chose, on ne le trouve pas. Et quand on s’efforce d’éviter quelque chose on peut être sûr que ça va venir vers nous tout naturellement. 

 Bref, un roman que je vous conseille vraiment… bon moment lecture assuré… 

Anita Blake, tome 01 : Plaisirs coupables de Laurell K. Hamilton

Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m’appellent « l’Exécutrice » et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c’était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n’est pas toujours très exaltant et mon patron m’exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s’en servir. Tuer des vampires, c’est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d’enfance. Depuis qu’ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

Anita Blake, tome 01 : Plaisirs coupables de Laurell K. Hamilton
Editions Milady – 2009 – 382 pages
Sur Amazon au format poche pour 7.10 €

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Bonjour bonjour 🙂

Alors oui, je vois d’ici vos mines étonnées… un roman de bit-lit tel que celui-ci, sur mon blog, c’est du jamais vu 🙂 et pour cause, puisque c’est le premier du genre que je lis… Je ne suis généralement pas attirée par ce type de romans, et ici, c’est Margot qui me l’a sélectionné dans le cadre de notre binôme PAL 2015 sur le groupe des lecteurs belges compulsifs.

Je dois vous avouer que je suis toujours un peu craintive face à ces livres qui n’ont rien à voir avec mes lectures habituelles, mais je vois vous avouer aussi que si elle ne me l’avais pas choisi, il serait encore, du coup, resté sûrement des années dans ma PAL (je l’avais acheté sur un coup de tête, d’occasion, pour 3 francs 6 sous, en vadrouille avec mon amie Isa des Tribulations d’une lectrice)

Bref, assez de blabla, passons à l’essentiel… ce que j’en ai pensé… 

Point de vue de l’histoire en tant que telle… j’ai trouvé ça sympa, mais sans plus… je n’ai pas eu les yeux plein d’étoiles, des frissons plein les bras… j’ai trouvé ça limite un peu trop « calme » pour moi (malgré l’action, la violence, tout ça), je m’attendais, au vu des nombreuses chroniques hautement positives que j’ai pu voir, à du plus sensationnel que ça…

Ce qui m’a embêté, surtout, c’est le nombre de personnages… vous le savez, si vous me suivez régulièrement, mais si une histoire est géniale en soi mais qu’il y a trop de personnages, je galère, je n’aime pas ça.. et c’est un peu ce que j’ai eu ici… j’ai eu un peu de mal à retrouver qui est qui, à les remettre « à leur place », et c’est assez dérangeant.

Mais un fait agréable malgré tout: point de vue de l’intrigue, elle n’est pas balancée à la va vite, elle tient en haleine jusqu’au bout du livre, et ça, j’ai aimé…
Il y a eu des rebondissements quand il le fallait, et elle permettait d’avoir un bon fil conducteur tout du long. L’univers « violent » du livre aussi, j’ai apprécié… je m’attendais à quelque chose de plus « doux », de plus édulcoré, et j’ai été ravie de voir que ce n’était pas tant le cas que ça.

Point de vue du style, je ne sais pas si c’est dû à la traductrice ou  l’auteur, mais il y a des tournures de phrases vraiment bizarres, et surtout, des dialogues assez mal construits (surtout au vu des personnages)… savoir qui parlait, quand… pffttt. je lis pour me détendre, pas pour me prendre la tête à devoir relire deux fois chaque dialogue pour être sûre de ne pas m’être emmêlée les pinceaux… c’est un peu dommage, au final.

Sinon, Anita Blake… j’ai beaucoup apprécié le personnage en tant que tel… son caractère, son « charisme », sa personnalité… elle m’a beaucoup plu. Son personnage est bien travaillé, tout est fait pour qu’elle plaise au lecteur. Elle a de l’humour, du naturel… j’aime… j’avoue que si quelque chose devait me décidé, outre l’aspect horreur, à me lancer dans la suite de la saga, ce serait elle.

Du coup, avis en demi-teinte… qui sait, une fois que je serai un peu plus familiarisée avec de la bit-lit, je reprendrai cette saga, mais pas tout de suite… (d’ici un an ou deux, peut être, avec relecture de ce tome qui à ce moment là me plaira du feu de Dieu…)

ps: j’ai une petite confidence  à vous faire: j’ai fait mes premiers (et quasi uniques) pas en bit-lit avec la communauté du sud, que j’ai détesté car je n’aime pas le côté orgie sexuelle qui se dégage de ces livres (et de la série télé, d’ailleurs)… au vu de la couverture et du « sous titre » de celui-ci, je pensais me retrouver face à la même chose, c’est un peu pour ça que je tardais à le découvrir… donc j’ai été ravie que ce ne soit pas le cas. Car même si je ne suis pas quelqu’un de coincé, les livres qui tirent trop vers le sexe, je n’apprécie pas, je n’arrive pas – sans jeu de mot, je vous le promets – à rentrer dedans… 

 

Au final, mon avis général…

3 sur 5

Même si j’ai apprécié la lecture, je ne pense pas que je lirai les autres tomes… je n’ai pas été embarquée plus que ça, je n’ai rien trouvé d’extraordinaire dans ce style de lecture… ça ne doit pas être fait pour moi…

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

 

 

Le secret de Crickley Hall de James Herbert (2008)

Editions Milady
762 pages

Genre: Epouvante, thriller fantastique
Mots clé: maison hantée, enfants, disparitions, phénomènes paranormaux

Crickley Hall : une vieille demeure comme on n en trouve que dans les régions reculées de l Angleterre. Vaste et sinistre, elle a même l air un peu menaçant.
Lorsque Gabe et Eve Caleigh viennent s y installer avec leurs deux petites filles, ils espèrent y trouver la paix, et tourner la page sur le terrible malheur qui a frappé leur famille.
Mais quelque chose ne va pas… Bientôt des bruits inexplicables les arrachent au sommeil. Les enfants sont les seuls témoins d étranges apparitions. Et, chaque matin, la porte de la cave est entrouverte alors qu on l avait fermée la veille.
Cette maison est le dernier endroit que les Caleigh auraient dû choisir. L’horreur qui les y attend dépasse tout ce qu ils pouvaient imaginer.
Oserez-vous affronter le terrifiant secret de Crickley Hall ?

qui maime me suiveCe livre entre dans le cadre du RDV « Qui m’aime me suive » instauré par ma choupinette (oui, Bisounours power même pour Halloween) Caro Ver de livre sur sa chaîne YT
Les filles, si vous passez par là, laissez en commentaire le lien de votre chronique, svp… 😉

Ma note

5 sur 5

 

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avis 2Il y a un petit temps que j’avais ce livre dans ma PAL numérique, mais je dois bien vous avouer que le nombre de pages, assez conséquent, me refroidissait un peu…

puis finalement, je ne me suis décidée à l’en sortir quand Caro Ver de livre a proposé de faire une sorte de lecture commune via son RDV/Challenge « qui m’aime me suive »… et finalement, j’ai bien de la suivre et lire ce livre en compagnie de Riz deux zzz, Caro VerdelivreSév, Sophie, Sarah, Isa, et Sabrina…

Point de vue du style de l’auteur… au départ, j’ai eu un peu peur des longues descriptions, presque interminables, en me demandant si j’allais vraiment accrocher ou pas. Car si vous me suivez régulièrement, vous savez que le descriptif lourd, je trouve ça rébarbatif…
Mais là, j’ai de suite accroché, finalement, et j’ai même trouvé que ces descriptions étaient à point nommé pour mettre dans l’ambiance glauque et inquiétante.

Gabe, à son retour deux mois plus tôt, s’était contenté de décrire ces eaux rapides hérissées de rochers comme un gros ruisseau paisible. Mais on était au mois d’août, alors ; à présent, les eaux bouillonnantes menaçaient de submerger les hautes berges. Le pont lui-même était constitué de madriers bruts encadrés, de part et d’autre, d’un treillis de fins rondins accrochés à deux garde-fous massifs.

Vous l’aurez compris, les « décors » à eux seuls feraient flipper plus d’un et ce n’est pas pour me déplaire. J’ai toujours un attrait pour ce genre de bâtisse, sombre, humide, inquiétante, inhabitée depuis longtemps, se nichant au milieu de nulle part, sans un voisin aux alentours, avec une histoire à vous faire froid dans le dos et où tout peut arriver, et surtout le pire…
Là, on est en plein dedans… avec des habitants qui cachent leurs petits secrets mais parlent à demi mots pour encore plus faire se poser plein de questions et imaginer plein de choses…

Ajoutez à cela un vocabulaire choisi avec soin, une manière de parler particulière, une écriture presque « ancienne », et cela plonge complètement dans l’univers fantastiquement génial de James Herbert.

Point de vue ambiance, on est dans l’intriguant, le flippant… surtout quand il est question d’esprits ou de choses paranormales…

La balançoire. La balançoire oscillait doucement, quoique d’un mouvement plus prononcé que lorsqu’ils étaient arrivés un peu plus tôt : en avant, en arrière, elle se balançait comme si quelqu’un – un enfant – y était assis. Mais le siège était vide, bien sûr. Ce doit être le vent, pensa Eve. Pourtant malgré la pluie, les feuilles et les branches des arbres étaient parfaitement immobiles, tout comme les arbustes et les touffes de hautes herbes. Il n’y avait pas de vent.

Pour les personnages, ce fut une autre paire de manches… Eve, la mère de famille, m’a profondément tapé sur le système… elle m’a clairement exaspérée, son comportement m’échappait totalement, je n’ai pas réussi à m’identifier à elle une seule seconde…
Gabe, le père, est resté un mystère pour moi aussi.. je l’ai trouvé « non impliqué » dans l’histoire, ou du moins pas assez à mon goût…

Heureusement, il y a Loren, la plus grande des filles du couple, qui apporte un vent de fraîcheur et plus de maturité que ses deux parents réunis. Je l’ai adorée.

Si ce livre n’est pas un coup de coeur, c’est pour une seule raison: une petite déception liée à l’histoire de Cam… Je ne peux pas vous en dire plus, pour ne pas vous spoiler, mais disons que j’aurai vu les choses autrement, je les aurais aimées différentes, pour plus d’impact…

Quoi qu’il en soit, je vous conseille grandement ce livre, c’est certes une brique, mais elle se lit de manière fluide, rapide, addictive et frissonnante…
James Herbert a un vrai don pour l’horreur..

 

[✎] Charley Davidson, tome 1 : Première Tombe sur la droite (Darynda Jones)

Genre : Bit-lit
Nombre de pages : 415 pages

Maison d’édition : Milady
Année d’édition : 2012

Charley Davidson est détective privée et faucheuse. Son boulot consiste à convaincre les morts « d’aller vers la lumière ». Mais ce n’est pas toujours si simple : parfois Charley doit les aider à accomplir quelque chose avant qu’ils acceptent de s’en aller, comme retrouver l’assassin de ces trois avocats. Ce qui ne serait pas un problème si Charley ne passait pas son temps à faire des rêves érotiques provoqués par une entité qui la suit depuis toujours… Or, il se pourrait que l’homme de ses rêves ne soit pas mort. Il pourrait même être tout à fait autre chose…

 

Depuis un mois, je faisais toujours le même rêve : un ténébreux inconnu surgissait de la fumée et des ombres pour jouer au docteur avec moi. Je commençais à me demander si l’exposition répétée à des hallucinations nocturnes se concluant par des orgasmes dévastateurs pouvait avoir des effets secondaires à long terme. Non, vraiment, j’étais inquiète. Peut-on mourir de plaisir extrême ? Bonjour le dilemme : devais-je consulter ou payer ma tournée ?

Cette nuit-là n’y faisait pas exception. Je rêvais avec délices de deux mains habiles, d’une bouche chaude et de l’ingénieuse utilisation d’une culotte bavaroise quand deux forces distinctes tentèrent de m’en sortir. Je fis de mon mieux pour résister, mais elles étaient sacrement insistantes, ces forces extérieures. D’abord, une sensation de froid remonta le long de ma cheville, et cette caresse glacée suffit à me tirer en sursaut de mon rêve chaud bouillant. Je frissonnai et donnai un coup de pied, refusant de répondre à cette convocation. Puis, je rentrai ma jambe sous les plis épais de ma couette Bugs Bunny.

Deuxièmement, une mélodie douce mais insistante se faisait entendre à la périphérie de mon subconscient, comme une chanson familière dont je ne retrouvais pas le nom. An bout d’un moment, je compris qu’il s’agissait de la sonnerie « chant de grillons » de mon nouveau téléphone.

Je poussai un gros soupir en entrouvrant les yeux, juste assez pour regarder les chiffres luisants sur ma table de nuit. Quatre heures trente du mat’. Quel genre de sadique appelle un autre être humain à 4 h 30 du mat’ ?

Quelqu’un se racla la gorge au pied de mon lit. Je me tournai donc vers le mec mort qui se tenait à cet endroit, puis baissai les paupières et lui demandai d’une voix éraillée :

Pourquoi  j’avais choisi ce livre? A force d’en avoir entendu parler (je voyais des commentaires positifs sur facebook, mais n’avais lu aucune chronique…), je voulais absolument tenter le coup… tant qu’à faire, autant ne pas mourir idiote, et je me suis dit que pour une fois, aller me lancer dans de la bit-lit, ça ne me ferait pas de tord pour sortir de mes sentiers battus littéraires…  Malgré tout, j’avais quelques réticences… à voir la couverture,  je me suis dit « oh non, encore un livre pseudo-fantastique qui va être axé sur le sexe…  » bref, je n’étais pas plus emballée que ça malgré tout.

  Alors, je dois dire que je n’attendais pas grand-chose de ce livre… je me suis dit « encore une histoire comme beaucoup d’autres« , un peu à l’instar des romans bit-lit de chez Milady qui, pour la plupart, ne me tentent pas du tout… (non, ne me huez pas, chacun ses goûts… et perso, la confrérie de la dague noire ou autres du genre, cela ne m’attire pas…)

Mais au final, je dois dire que Charley Davidson a su me charmer… pire… c’est devenu un véritable coup de cœur. Et encore, coup de cœur, c’est bien peu par rapport à mon ressenti sur ce livre… (si si)

Le style est absolument génial… il est entraînant, amusant, et une fois qu’il vous a embarqué, il ne vous laisse plus partir… A la fois léger et familier, il allie à merveille l’humour, le fantasme, le suspense et l’émotionnel

L’histoire en elle-même est également très addictive… Dès le départ, le ton est donné… il y a des rebondissements à gogo, plein d’évènements qu’on ne voit pas arriver et qui donnent une toute autre tournure au récit, et le tout s’imbrique à merveille. J’étais franchement en manque dès que je devais lâcher ce livre, car rien n’y fait, je voulais savoir la suite à tout prix.

On est embarqué dans un histoire de triple meurtre, liant à cela le fantastique avec l’apparition de fantômes, et d’un mystérieux mâle en chaleur qui met Charley dans tous ses états… mais dans ses rêves…(au sens propre du terme…)

Souvent, dans les premiers tomes, on nous matraque d’infos pour nous planter le décor, et de ce fait, cela délaisse souvent l’histoire à proprement parler… Ici, il n’en est rien… tout est amené de main de maître…

 

Vous l’aurez sans doute compris, les personnages ne sont à nuls autres pareils

Charley est une héroïne hors du commun… Elle est détective privé, et aide régulièrement son oncle dans ses enquêtes… Jusque là, rien d’anormal ou de particulier me direz vous…MAIS…  Elle a un don particulier, celui de voir les morts (et même de les toucher)… et de les aider à passer de l’autre côté (littéralement, en passant à travers elle)… ça, c’est son côté faucheuse…  (Mélinda Gordon, sort de ce corps… oui, bon, à part ce don et l’aide apportée dans les enquêtes, il faut reconnaître que ces deux femmes n’ont rien en commun…)… mais par contre, elle a un caractère inouï, du jamais vu… Elle n’a pas sa langue dans sa poche, et son humour est tout simplement jouissif ! Elle a la réplique cinglante, en toutes circonstances… J’ai aimé aussi le fait que malgré tout, on nous montre ses faiblesses et on n’en fait pas une super héroïne bien sous tous rapports qui n’a limite aucun défaut… Non, on a ici une femme à part entière, avec ses qualités et ses défauts

J’ai adoré son côté « je vis en permanence avec des fantômes, mais je le vis bien« , instaurant des règles dans son propre appart pour permettre à chacun de cohabiter avec un certain respect de l’intimité…

Et que dire de  l’homme de ses rêves… (le beau mâle en chaleur, c’est lui)… le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il sait comment faire monter la température dans une pièce… mais malgré tout, j’ai aimé que contrairement à d’autres saga bit-lit, l’aspect « appétit sexuel accru » ne soit pas prédominant…

J’ai adoré aussi le personnage de Cookie, que j’ai trouvé très attendrissante. Sa voisine et meilleure amie, toujours là pour lui prêter main forte, pour prendre soin d’elle, pour veiller à ce que tout se passe bien… elle est vraiment géniale… j’espère la voir encore plus présente dans le second tome.

Garett, par contre, m’a agacé à un point, mais à un point… Je l’ai trouvé bien trop sûr de lui, arrogant, énervant, et tous les qualificatifs qui s’y rapportent…

Vous l’aurez compris, je lirai la suite au plus vite 🙂 car Charley me manque déjà…

Et si vous avez aimé Queen Betsy, vous adorerez Charley 😉

Désolée pour la longueur de cette chronique, je crois que je me suis légèrement laissée emporter… oups.

Ce livre entre dans le cadre du challenge de chez Malorie, et c’est ici ma seconde lecture pour ce challenge…
Avec ces fantômes, ce livre entre en plein dans le thème..

Il entre aussi dans le cadre de mon challenge « Lire en thème« , pour ce mois où le thème est les livres coups de coeur que l’on conseille vraiment à placer sous le sapin…

Jamestine, Mycoton, Thalyssa, Jess, Galleane, AgatheK, Yumiko, …

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Le tome 2 est déjà sorti… et j’ai bien hâte de le lire…

Charley, détective privée et faucheuse, et Cookie, sa meilleure amie/réceptionniste, se lancent à la recherche d’une jeune femme, disparue depuis le meurtre d’une camarade de lycée. Pendant ce temps, Reyes – le fils de Satan ! – est sorti de son corps physique pour hanter Charley afin d’empêcher des démons de s’emparer de la jeune femme et d’accéder au ciel par son biais. Mais Charley pourra-t-elle supporter ses nuits ardentes avec Reyes et ses journées à cent à l’heure sur la piste d’une femme disparue ?

[✎] Faith

Titre: Faith
Auteur: Peter JAMES

Genre: Thriller

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 576 pages
Prix: 8,70 €

Pour Ross Ransome, la perfection est plus qu’un idéal : c’est son gagne-pain.
En effet, Ransome est chirurgien esthétique, l’un des plus réputés et l’un des plus riches. Même sa femme est parfaite : après tout, il a passé des heures à l’opérer. Alors quand elle tombe malade et tourne le dos à la médecine traditionnelle, puis à son mari pour demander de l’aide à un thérapeute charismatique, Ransome se sent profondément trahi. Pour lui, si rationnel, c’est une question de logique : s’il ne peut avoir sa femme, alors personne ne l’aura…

Un Peter James comme je les aime: passionnant, captivant, prenant…

Qu’on se le dise, mon amour pour les livres de Peter James est presque aussi grand que celui que je voue aux ouvrages de Stephen King, et ce n’est pas peu dire…

Du coup, dès que j’ai vu qu’un nouveau livre de cet auteur allait paraître aux éditions Milady (I love them), mon impatience était grandissante…

Ahh j’ai retrouvé avec un énorme plaisir la plume de l’auteur… fidèle à lui-même, il manie les mots de manière habile, il mène d’une main de maître l’art du suspense et la gestion de la tension chez son lecteur… Qu’est ce que j’aime ça.

De plus, ce que j’aime chez Peter James, c’est qu’il fait évoluer l’histoire de manière très naturelle, où tout coule de source, où les évènements arrivent au bon moment, de manière simple et opportune.

J’aime aussi le fait que l’on n’entre pas dans des phases descriptives extrêmes et ennuyeuses… Cela permet d’avancer dans le récit facilement, sans trop de contraintes.

L’histoire est bien montée… très cohérente, riche en rebondissements, action et suspense. Certaines choses vont peut-être parfois un peu trop vite, ou sont parfois un peu trop évidentes, mais ce n’est vraiment pas dérangeant du tout (et puis si on est comme moi, on a beau avoir l’évidence devant les yeux, on ne comprend pas tout de suite, et c’est quand je lis noir sur blanc que je me dis « mais ouiii c’est bien sûr, comment j’ai pas eu la puce à l’oreille il y a deux chapitres de ça? » 😀)

Le rythme est assez soutenu, ce qui fait qu’on est vraiment entraînés par l’histoire et son déroulement. Il y a beaucoup de courts chapitres (108 au total), ce qui rythme le récit et lui donne une bonne structure.

Par rapport aux personnages… Là aussi Peter James a ses habitudes…  Il met en scènes des personnages comme tout le monde, presque comme vous et moi, .. et ce livre n’y fait pas exception. Pourquoi je trouve ça intéressant? Car cela permet de mieux s’identifier et s’attacher aux personnages, car on se dit que ça pourrait arriver à notre voisin, notre collègue, ou la boulangère du coin… ça donne un réalisme plus présent au récit.

Par contre, ces personnages, il n’y a pas de demie mesure… soit on les adore, soit on les déteste… il n’y a pas de juste milieu.

Ici, on se retrouve face à un couple d’apparence sans histoires, genre famille idéale aux yeux de tous, composée du père (chirurgien esthétique), de la mère, et d’un petit garçon. Mais au-delà des apparences, les choses sont bien différentes… Le petit garçon ressent toute la tension qui existe entre ses parents, la femme n’est pas heureuse, et le père est à tendance un peu autoritaire… bien des déboires, finalement…

Faith, la mère, bien sous tous rapports, sauf qu’elle a un amant… mais il faut dire qu’au vu de ce que son mari lui fait subir, on la comprendrait presque (j’ai dit presque, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit.) Puis, de retour d’un voyage en Thaïlande, elle découvre qu’elle a une maladie dont l’issue est catastrophique: 80 % de mortalité, et une échéance à moins d’un an…

Le Dr Oliver Cabot tient une clinique de de médecine alternative à Londres. C’est lui qui détournera Faith de la médecine traditionnelle d’une part, et de son mari d’autre part. Il va lui faire tester un traitement encore au stade expérimental.

Vous vous en doutez, les relations entre les deux hommes sont plus que houleuses.

Le thème de la médecine est souvent abordé par l’auteur, et ici, c’est par son aspect de la maladie, de la mort à court terme, des changements que cela opère chez les personnes qui souffrent et sont condamnées. On côtoie le désespoir, l’espoir, le doute… mélange d’émotions qui pousse parfois à faire tout et n’importe quoi

Vous l’aurez compris, je vous le recommande chaudement…

*Enjoy*

Un énooorme merci à Aurélia, des éditions Milady, de m’avoir permis de découvrir ce livre qui me conforte d’une part dans mon attirance pour les livres de Peter James, et d’autre part dans mon amour pour les éditions Milady et leur collection Terreur 🙂 Tout de suite, ma PAL et ma wishList sont moins heureuses de cet attrait, mais je m’en fiche 🙂

     

[✎] Lucky Harbor, tome 2 : Tendrement

Titre: Lucky Harbor, tome 2 : Tendrement
Auteur: Jill Shalvis

Genre: Romance

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 364
Prix: 7,60 €

Dix-sept ans après un été mémorable passé à Lucky Harbor, Tara est de retour dans cette petite station balnéaire, où sa mère lui a légué, ainsi qu’à ses sœurs, un hôtel qu’elles ont décidé de retaper. Alors qu’elle tente de résister à son attirance pour le beau Ford Walker, son amour de jeunesse, les conséquences de ce qu’ils ont partagé tant d’années auparavant ressurgissent. Pour mieux les réunir ?

   Si je devais qualifier ce livre, je dirais que c’est un formidable rayon de soleil qui passe au travers la grisaille du temps et du moral …

« Cette journée de ta vie ne reviendra pas. Ne la gâche pas ».

Le style de ce second tome est tout aussi bien que le premier: dynamique, agréable à la lecture, délassant, relaxant…

Il se lit facilement, et une fois commencé, c’est un vrai « page turner »… pas moyen de le lâcher… En une journée, je l’avais terminé (oui, toute une journée quand même, parce qu’il faut reconnaître que par contre, c’est écrit vraiment tout petit et que mes petits yeux ont eu du mal à suivre, au bout d’un moment…)

D’une plume alliant l’humour, la tendresse, l’émotion, … dans un style travaillé et agréable, Jill Shalvis nous embarque dans une histoire tendre et pleine de charme.

 L’histoire se passe toujours à Lucky Harbor (bah oui, on y est si bien, on ne va pas partir), … On y retrouve des personnages du premier tome qui sont bien attachants: Lucille, Maddie, …

Dans cette histoire, les choses avancent lentement mais sûrement, avec plus de retenue dans un premier temps… Voir l’évolution entre les personnages est vraiment plaisant. De plus, je ne sais pas l’expliquer, mais je trouve qu’on se retrouve face à une relation plus adulte, plus réfléchie, plus posée…

Tara, c’est un vrai phénomène à elle toute seule… assez « stricte », limite bourgeoise et au caractère vraiment affirmé, elle est assez particulière, je dois dire 🙂 Elle fait tout pour cacher ses émotions, n’aime pas montrer ses sentiments, et ce à qui que ce soit. Elle ne tient pas à laisser quiconque briser l’apparente carapace qu’elle s’est construite.

Ford, homme « parfait », très sexy, à la virilité affirmée, ayant les pieds sur terre, et aspirant à un bonheur sans limite…

« Dans la vie, il ne s’agit pas de se trouver, mais de se créer ».

Entre eux, l’attirance physique est palpable, pleine de sensualité, de désir, d’impatience, de passion… c’est d’ailleurs une attirance qui n’est pas nouvelle, mais les sentiments et les émotions réveillées par cette nouvelle rencontre est plus intense que jamais… Pourtant, le problème est de taille: ils n’ont pas les mêmes attentes de la vie, ils ne voient pas les choses de la même manière, et cela va poser bien des problèmes, au départ… Ford veut du sérieux, Tara beaucoup moins…

Alors oui, il s’agit d’histoire d’amour un peu cliché, oui, il y a des choses qui vont un peu trop vite, mais on s’en fiche, car le livre nous fait passer un excellent moment, et c’est que du bonheur…

« Souviens-toi que tu es unique. Comme tout le monde. »

J’ai hâte de voir arriver le prochain tome, où on pourra découvrir l’histoire de Chloé  et de Sawyer Thompson …

Une saga surprenante et excellente pour l’été… n’hésitez pas 🙂

Merci aux éditions Milady de me permettre de découvrir cette saga…

Ce livre me fait avancer de 363 pages dans le challenge 1 mois 1000 pages…

      

[✎] Lucky Harbor, tome 1 : Irrésistible

Titre: Lucky Harbor, tome 1 : Irrésistible
Auteur: Jill Shalvis

Genre: Romance

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 360 pages
Prix: 7,60 €

Maddie Moore a tout perdu ou presque : son mec, son job, et sa mère, Phoebe, qu’elle n’a jamais vraiment connue. Tout ce qu’il lui reste, c’est un ego en miettes, un goût prononcé pour les chips au vinaigre et un tiers de l’héritage que Phoebe a laissé à ses trois filles : un petit hôtel qui a vu des jours meilleurs, situé à Lucky Harbor. Alors que Tara et Chloe, ses deux demi-sœurs, ont hâte de vendre la propriété pour retourner à leur petite vie, Maddie se surprend à envisager un avenir dans cette petite ville située en bordure du Pacifique. La présence de l’irrésistible Jax, à qui elle a confié la rénovation de l’hôtel, y est sans doute pour quelque chose. En effet, celui-ci semble bien décidé à réveiller son cœur…

Des personnages attachants, une histoire où la romance est présente mais pas que, où la fraicheur et la douceur sont présentes pour accompagner la lecture. Je sens que je deviens accro 🙂

Second essai pour moi dans les nouveautés des éditions Milady, la romance…

Pour rappel, j’ai découvert cette nouvelle « gamme » par le titre « Les jeudis au parc« , qui fut une magnifique découverte…

Pour ce titre ci, la quatrième de couverture a immédiatement attiré mon attention… au-delà de la romance transparaissait l’humour, entre autres, ce qui m’a tout de suite plu… (je n’aime pas les histoire d’amour trop nian-nian… )

La plume de l’auteure est agréable. Facile à lire, elle permet de glisser entre les pages pour se laisser porter par l’histoire. Les scènes nous sont livrées de manière à ce que l’on se les représente bien, et c’est vraiment agréable.

Le lieu où l’histoire est située est fait, lui aussi, pour nous mettre en conditions: une ville comme on en rêverait, en bord de mer, … voilà qui est romantique à souhait, même si c’est un peu cliché… (à la rigueur, pour ce type de romans, je me fiche des clichés)…

J’ai aimé le fait que chaque début de chapitre soit ponctué d’une petite citation… je ne résiste pas à vous en mettre quelques unes, celles que j’ai préférées..

* Au moment où vous pensez avoir touché le fond, quelqu’un vous balancera une pelle pour que vous continuiez à creuser…

* Le bonheur, c’est une question d’état d’esprit.

 Point de vue des personnages: bien qu’ils soient attachants, je n’ai pas réussi à m’identifier à l’un d’eux, par contre…

Maddie, personnage central du roman, est très attachante. Elle a un passé pas facile, semé d’embuches, de coups dur… on la prendrait (presque) en pitié tant on sent qu’elle en a bavé. Elle a de superbes qualités humaines qui transparaissent  tout au long du roman: une générosité sans compter, une douceur et une tendresse formidables, une gentillesse parfois « trop » même… elle est malgré tout forte et pleine de bonne volonté là où d’autres auraient baissé les bras depuis longtemps.

Puis il y a ses deux sœurs, Chloé et Tara, qui sont vraiment aux antipodes l’une de l’autres. Chloé est un vrai souffle d’air frais, à l’aspect sauvage et indomptable. Elle a la langue bien pendue, et ne se laisse pas faire. Tara, quant à elle, est plus sérieuse, plus réservée, plus renfermée.

Et que serait une romance sans le beau mâle de service, Jax, qui au-delà de son physique attrayant a beaucoup de qualité de cœur également… il a tout pour plaire. Il en serait presque un peu trop parfait, mais bon, c’est le but de ces romans, non, nous faire rêver en nous présentant l’homme idéal?

Toujours dans les clichés, je trouve que l’histoire se déroule un peu trop facilement, qu’ils tombent un peu trop vite amoureux, … quelques difficultés supplémentaires ne m’auraient pas dérangée… mais bon, ici, on est dans la romance, pas dans les drames… donc ça passe relativement bien malgré tout. La fin est courue d’avance, mais quelle importance? Je pense que le but de ces romans est plus la détente que de créer le suspense et la surprise chez le lecteur… on vise l’émotion, et de ce point de vue, c’est réussi…

 Avant de vous laisser, il y a un extrait que j’ai envie de partager avec vous. (Chapitre 22, p 279)

JCBuilder: En plein boulot?
J’M le tricot: En pleine détente.
JCBuilder: je peux t’aider?
J’M le tricot: Tu peux… En me racontant quelque chose sur toi. Ton plus beau souvenir d’enfance, la plus grosse honte de ta vie, ce qui te motive dans la vie. N’importe quoi.
JCBuilder: Une glace mangée sur la grande roue, le jour où j’ai encastré mon premier camion dans la boite aux lettres de Lucille, profiter de l’instant présent. A toi.
J’M le tricot: Des marshmallows grillés autour d’un feu de camp sur un tournage avec mon père, chaque seconde de notre toute première rencontre, savoir que tout peut toujours s’arranger.
JCBuilder: Tout?
J’M le tricot: La vie. Tu as une recette de vie à me donner?
JCBuilder: Le courage?

J’aime ce passage, je ne saurais pas vous dire pourquoi… si ce  n’est la recette de vie, cette recette du bonheur tant convoité. Je crois qu’à la même question, j’aurais répondu garder l’espoir…

Honnêtement, je ne pensais pas accrocher à ce point à ce type de romans. La romance n’était pas vraiment ma tasse de thé, mais cette nouvelle collection Milady me plait vraiment beaucoup.

Un roman que je vous conseille pour lézarder au soleil cet été… Idéal pour se détendre et rêvasser…

Merci à Aurélia, des éditions Milady, pour cette découverte 🙂

 

[✎] Maeve Regan, tome 1 : Rage de Dents

Titre: Maeve Regan, tome 1 : Rage de Dents
Auteur: Marika Gallman

Genre: Bit-Lit

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 397 pages
Prix:  7,60 €

Avant, ma vie était simple : l’université si j’en avais envie, les hommes quand j’en avais envie. Et je n’avais aucun problème qu’un barman ne puisse m’aider à résoudre.
Mais là, depuis un moment, rien ne va plus.
Le type sexy qui me draguait a rendu son déjeuner quand on a voulu concrétiser.
J’ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l’a pas très bien pris. Lui non plus, d’ailleurs.
Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars.
Et tout ça, c’était avant qu’une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu’un colosse me kidnappe.
Quand je vous dis que ce n’est pas ma semaine…

  Un livre très sympa, un très bon début de saga qui me donne vraiment envie de la continuer !

Il faut déjà savoir que je lis rarement de la bit-lit, car je trouve qu’on en voit tellement à toutes les sauces, en ce moment, qu’on ne sait plus où donner de la tête et que j’avais peur d’être déçue.

Cependant, quand on m’a proposé de découvrir cette nouvelle saga de chez Milady, j’ai accepté, tout simplement parce que la quatrième de couverture m’a plu. J’ai aimé le côté humoristique qui y est mis en avant, je trouve, et qui se démarque ainsi donc un peu des autres sagas…

Le style de l’auteur est très agréable… cohérent, travaillé… Je trouve que l’auteure s’y prend de main de maître pour mettre les bases solides en place pour la suite de la saga.

Un univers très bien construit, bien décrit, que l’on parvient sans mal à s’imaginer et donc, dans lequel on rentre dès le départ. Ce qui pour moi est essentiel dans ce genre de livres.

Les descriptions qui y sont faites le sont à bon escient, et pas juste là pour combler un vide. Elles sont faites de manière à bien exposer les faits et les personnages, et à aucun moment, elles ne m’ont ennuyée, à aucun moment, je n’ai eu de sensation de longueur.

J’ai été également surprise de la manière dont l’auteure aborde les émotions ressenties et parvient à nous les faire passer.

A côté de ça, l’histoire en elle-même est un peu décevante… (j’ai dit un peu, ne vous en faites pas)  Elle est sympathique, j’ai aimé la découvrir, mais je trouve qu’elle ne se sort pas spécialement du lot. Parfois, j’ai trouvé que cela manquait un peu d’action, que certaines scènes auraient pu être un peu plus travaillées.

Par contre, j’ai trouvé les personnages relativement recherchés aussi. Ils sont originaux, bien présentés, on parvient facilement à les apprécier.

Le personnage de Maeve… j’ai aimé son originalité et son punch.. Au premier regard, on pourrait la prendre pour une étudiante comme les autres: la semaine, elle va en cours, le week end, elle adore sortir avec ses amis, elle a une vie amoureuse tumultueuse comme tous les jeunes de son âge… Son soucis? Elle a une terrible colère en elle, qui surgit comme ça, sans prévenir, et lui fait faire des choses horribles. Bref, une vie d’apparence normal, jusqu’à ce que sa vie prenne un tournant tout particulier, mais ça, je ne vais pas tout vous dire, …

Elle a un sens de la répartie hors du commun, n’a pas la langue dans sa poche, et est vraiment cynique. Et j’ai adoré ça…

« – Tu plaides pas ta cause, là, lui dis-je. Donne-moi une bonne raison de ne pas vouloir qu’il te broie le cou.

Il me toisa avec un regard des plus charmeurs.

– Déjà, me broyer le cou ne me tuera pas, ma jolie, répondit-il d’une manière mutine. Et ensuite, c’est parce que, mort, je ne pourrais pas te faire toutes les choses que tu rêves que je te fasse.

La gifle était partie avant même qu’il n’ait fini sa phrase. J’étais bien consciente du fait qu’il n’avait probablement rien senti – ce n’était rien comparé à ce qu’il s’était ramassé tout à l’heure – et que j’étais la seule à m’être fait mal. Mais c’était pour la forme.

– Du caractère, j’aime, dit-il en se caressant la joue amoureusement.

Je le jaugeai un moment, puis lui fis un grand sourire.

– Tu sais quoi? Tue-le, lâchai-je alors en m’adressant à l’Indien sans quitter Lukas des yeux. Un vampire mort de plus ou de moins ne va plus changer la déco de mon salon à ce stade. « 

Je n’ai pas beaucoup de points de comparaison en matière de bit-lit et de personnages masculins, mais j’ai également trouvé Lukas assez surprenant… à la fois un côté macho, et un côté plus « doux ». J’ai aimé lire la tenson palpable qu’il y a entre Maeve et lui.

Par contre, ce que j’ai franchement aimé, c’est qu’il n’y a pas de scènes de « sexe pour le sexe »… c’est un côté de la bit-lit que je déteste en général, et donc, je suis ravie que Marika Gallman ne soit pas tombée dans ce piège facile qui m’aurait profondément rebutée.

L’un dans l’autre, j’ai trouvé ce premier tome bien sympathique, et vais garder cette saga à l’œil, car elle mérite qu’on s’y intéresse. Et puis, je me dis que le premier tome est souvent moins « actif » que le second, car il faut le temps de mettre tout l’univers en place.

Une chose est certaine, si c’est pour découvrir ce genre de livre, je veux bien me réconcilier avec la Bit-lit plus souvent 🙂

Merci à Aurélia, des éditions Milady, pour m’avoir donné l’opportunité de découvrir ce livre. Il est loin de ce que je lis habituellement, mais je suis vraiment ravie de ne pas être passée à côté.

   

[✎] Fog

Titre: Fog
Auteur: James Herbert

Genre: Epouvante

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2009
Nombre de pages: 288 pages
Prix: 6,10 €

Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui s’échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d’emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées d’Angleterre…

L’histoire de fond est plaisante, mais le côté brouillon m’a un peu fait perdre le fil de l’histoire, à un moment. Sans compter que je n’ai pas eu l’occasion de m’attacher au moindre personnage…

Par contre, je voulais de l’horreur et du frisson, j’ai été servie 🙂

Qu’est ce que ce livre me démangeait depuis un petit temps ! Je suis contente d’avoir enfin pu le lire, mais par contre la déception est un peu au rendez-vous…

J’ai eu beaucoup de mal à avancer dans ma lecture, j’avais un peu l’impression de faire du sur place…

Bien que le style de l’auteur soit agréable à la lecture dans la phrasé, il faut reconnaître qu’il y a un côté « brouillon » qui m’a fortement embêtée, pour ne pas dire dérangée… On passe d’un personnage à l’autre sans démarcation réelle, d’un lieu à l’autre de la même manière, bref, je me suis sentie un peu perdue, et c’est ce qui m’a un peu ralentie dans ma lecture…

Par contre, ce que j’ai adoré, c’est que le style est direct, percutant…On est dans de l’horreur pure et on ne fait pas dans le détail…

« Les vaches galopaient autour de lui, les yeux exorbités, une bave écumeuse à la bouche. Elles le piétinaient l’une après l’autre, l’abattaient d’un coup de tête lorsqu’il tentait encore de se relever, s’enhardirent enfin à le mordre ; les doigts dont il voulut se protéger le visage furent successivement arrachés. Le hurlement qu’il poussa se noya dans un affreux gargouillis : un choc lui avait brisé la mâchoire et le sang ruisselait dans sa gorge. »

Point de vue de l’histoire, j’ai aimé son côté sombre, inquiétant, qui dès le départ nous met bien dans l’ambiance…

« Une sorte de brume qui s’élevait lentement en de molles ondulations, une brume jaunâtre autant qu’il pouvait en juger dans la pénombre. Apparemment, elle gagnait toute la crevasse, progressait jusqu’à atteindre sa poitrine. La fillette qui en était déjà baignée se mit à tousser et releva la tête ; ses plaintes redoublèrent à la vue de la brume. Holman la souleva de façon qu’elle ait la tête à hauteur de son épaule. L’odeur alors parvint à ses narines. Légèrement acide, désagréable sans être agressive. Il se remit à genoux, cherchant à l’identifier. Une odeur de gaz ? C’était peu vraisemblable, puisque le gaz est généralement incolore, au contraire de cette substance qui ressemblait à… à un brouillard, au fameux fog anglais précisément. Et qui avait du corps, et un ton jaunâtre, une odeur ténue mais indiscutable. Vapeur prisonnière depuis des siècles des entrailles de la terre, que l’explosion amenait enfin à la surface ? »

On a droit à des scènes limites choquantes, presque gores, mais malgré tout ce n’est pas « que cela », on reste dans un livre où il y a autre chose derrière le sanguinaire.

Un bon point, c’est que même si les descriptions sont détaillées et intéressantes, elles ne sont pas interminables et ennuyeuses comme celles que l’on peut parfois retrouver dans certains romans… James Herbert a bien compris que le but n’est pas d’endormir son lecteur, mais de lui en mettre « plein la vue », voir parfois plus que le lecteur n’en voudrait (enfin, dans mon cas j’ai aimé ça, mais âmes sensibles s’abstenir).

Pour les personnages, c’est une autre histoire, … Le côté brouillon et les nombreux personnages font que je n’ai pas réussi à m’attacher à l’un d’entre eux, et qu’ils ne m’ont pas spécialement marquée… L’histoire est prédominante sur les personnages. Puisque tout au long du livre, on suivra d’autres personnages, d’autres lieux, au gré de la progression de cet étrange nuage jaunâtre aux effets ravageurs et désastreux pour tout qui entre en contact avec lui..

Pourtant, même s’ils sont variés et un peu « insignifiants », les personnages ont leurs particularités, sont « typés », pas inédits, mais crédibles et bien intégrés au récit.

Bref, un avis en demi-teinte… le côté horreur bien présent, pour ça, la réussite est au rendez-vous, dommage pour le reste.

Je l’ai lu dans le cadre de deux challenges:

Je vide ma bibliothèque… il était temps que je m’y mette pour ce challenge… donc premier livre ce qui mène mon avancée à 1/25…

Lire en thème, sur le thème du frisson… et je peux vous dire qu’en terme de frissons, j’en ai eu à la pelle…

 

[✎] Les jeudis au parc

Titre: Les jeudis au parc
Auteur: Hilary Boyd

Genre: Romance

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 358 pages
Prix: 7,60 €

Jeanie va bientôt fêter ses soixante ans. Elle mène une vie tranquille, entre sa petite boutique d’alimentation bio et les jeudis au parc avec Ellie, son adorable petite-fille. Elle serait parfaitement épanouie si son mari, George, n’était pas devenu, avec les années, un étranger plaisant mais distant. Lorsque celui-ci décide de quitter Londres pour la campagne, Jeanie sent qu’il est temps de prendre son destin en main. Et il se peut que Ray, cet homme charmant qu’elle a rencontré au parc, soit justement l’allié qu’il lui faut pour trouver la force de se rebeller.

Un livre magnifique… il va bien au delà de la simple romance, il fait réfléchir… Une belle découverte.

Alors, il faut savoir que ce livre est le premier livre de romance pure que je lis… Généralement, ils ne m’attirent pas du tout, et là, je dois remercier les éditions Milady et plus particulièrement Aurélia pour avoir réussi à me faire aimer ça et en redemander ! Le pari n’était pas gagné d’avance, mais il est brillamment réussi… j’ai dévoré ce livre en très peu de temps, et étais presque triste d’en voir la fin déjà arrivée.

Point de vue présentation du livre… Je suis en amour devant la couverture, j’aime tout en elle.. les couleurs, le graphisme, … c’est une invitation à la lecture à elle toute seule…

Le grand point positif, également, de cette collection Vendôme, c’est qu’elle s’adresse, dans la logique, à un public sensiblement plus âgé que les autres collections, et tout à été pensé en ce sens: la police d’écriture est plus grande que d’habitude, ce qui est, il faut bien le dire, génial. N’ayant pas une très bonne vue, ma passion pour les collections Milady m’a valut de nombreuses migraines… Ici, pas de soucis, c’est plus grand, plus lisible, génial quoi…

Le style de l’auteur est également très agréable. On sent que l’on s’adresse à un public d’âge mûr, car il est adapté, et le vocabulaire l’est aussi… ressent une écriture mature, une plume recherchée, et très agréable. Je me suis sentie directement embarquée dans l’histoire, et j’ai aimé ça…

L’histoire est très prenante, et elle se lit vite. A chaque page, je n’avais qu’une hâte: celle de savoir la suite sans attendre.

Le récit est passionnant et émouvant. Il nous est livré avec toute la délicatesse possible pour l’apprécier.

Point de  vue des personnages, s’il y en a bien un d’attachant, c’est celui de Jeanie. Dès le départ, on ressent sa détresse, la solitude qu’elle ressent dans son couple, et on la comprend,… Je dois avouer qu’au départ, je me suis demandée comment elle ne s’était pas secouée un peu plus tôt, et puis, finalement, je me suis dit que si j’avais été à sa place, j’aurais sans doute fait comme elle et serait restée toutes ces années avec George, malgré tout. L’amour ne s’explique pas…

J’ai malgré tout ressenti un soulagement quand elle a arrêté de s’effacer systématiquement pour le bonheur des autres, et a appris à penser à elle, à son bonheur…

George, quant à lui, est le genre d’homme détestable…Il ne pense qu’à lui, à ce que lui veut, … Il pense qu’il peut diriger la vie de sa femme comme bon lui semble, qu’elle n’a qu’à se plier à ses exigences, et qu’il est seul apte à prendre des décisions. Il est également persuadé que la vie s’arrête à 60 ans… que l’on n’est plus bons à rien, et qu’il faut arrêter de vouloir avoir une vie normale après cet âge.

Un autre point grandement positif: au-delà de la simple romance, ce livre est, à mes yeux, une merveilleuse leçon de vie, une belle preuve de féminisme, et que le fait que la vie ne s’arrête pas avec le poids des années. Dans une société parfois encore un peu trop rigide vis-à-vis des codes en la matière, où l’âge semble avoir une importance pour tout, ce livre brise les tabous et démontre que la vie, elle est faite de ce que l’on veut en faire, et ce quelque soit l’âge. Qu’une femme est capable de diriger sa vie sans être sous la coupe de son époux. Que ce n’est pas parce que l’on a quelques rides aux coins des yeux que la vie est finie et que l’on n’a plus le droit au bonheur comme on l’entend.

Puis il y a Ray… l’homme que Jeanie va rencontrer. La seule chose qui m’a dérangée, c’est le fait qu’il y ait eu quelque chose entre eux alors que Jeanie est mariée… Avoir droit au bonheur à tout âge est une chose, devenir adultère en est une autre. Mais cela, c’est lié à mes convictions et cela n’enlève rien à l’attrait du roman. C’est juste qu’au début, j’ai eu beaucoup de mal à m’y faire. C’est pourtant lui qui lui ouvrira les yeux, et qui l’aidera à ouvrir son cœur également.

Une chose qui m’a un peu surprise, et je ne sais pas si c’est lié au fait que ce soit destiné à un tout autre public, mais il s’agit d’un one shot, et non d’une saga… Je dois avouer que cela m’a fait plaisir, car au moins, pour une fois, j’ai directement la fin de l’histoire sans être frustrée de ne pas avoir la suite sous la main…

Une grande réussite donc pour ce roman d’une des nouvelles collections romances de chez Milady. Franchement, si vous n’avez pas encore sauté le pas, n’hésitez pas… Et ne vous fiez pas aux apparences, car même s’il s’adresse aux quadragénaires avant tout, je suis certaine qu’il ne manquera pas de toucher des femmes de tous âges.