I Hunt Killers, tome 2 : Game de Barry Lyga

Dans I Hunt Killers, Jazz Dent, le fils du serial killer Billy Dent, voulait prouver au reste du monde qu’il n’avait rien à voir avec son illustre père, allant jusqu’à traquer un tueur en série sévissant dans la région. Seul problème : Jazz pourrait bien avoir permis à son père de s’évader de prison…
Plutôt que d’attendre que Billy vienne le chercher, Jazz préfère accepter la proposition d’un enquêteur venu de New York. La police est sur les traces d’un serial killer et l’expertise de Jazz dans le domaine serait la bienvenue. Mais plus d’un tueur l’attend dans les rues de New York…

 

ce que j'en ense

4 - une excellente lecture

Je dois avouer que le premier tome de cette saga m’a semblé très prometteur.. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à me plonger dans le second tome au plus vite.

Dans le premier tome, j’avais adoré l’aspect psychologique, le fait que Jazz se posait beaucoup de questions sur lui, sur son héritage familial – pas facile d’être le fils d’un serial killer, il faut le reconnaître -. Et c’est encore plus dur avec son père dans la nature…
Du coup ça remet encore pas mal de doutes sur la table… (et je dois dire que dans ce tome ci, ces introspections de Jazz m’ont parfois un peu saoulée, je les ai trouvées assommantes par moment… « trop is te veel »)

L’univers du livre est radicalement différent dans ce second tome. On était dans un environnement totalement différent dans le premier tome, et ici, on se retrouve en plein NYC avec un tueur en série (normal on reste dans le thème) qui y sévit.

Point de vue de l’histoire, par contre, je me suis régalée…  (horreur, glauque, limite insupportable âme sensible s’abstenir).

Ce qui est dommage, c’est que point de vue suspense, par contre, la mayonnaise n’a pas pris, ou plutôt, disons que le soufflé est vite retombé… On démarre sur les chapeaux de roues, mais cela ne tient pas la distance sur les 500 pages du livre, et on finit par avoir un peu l’impression de tourner en rond ou de faire du sur place… C’est vraiment dommage malgré tout.

On me demande souvent si l’on peut lire un second tome de saga indépendamment du premier tome… Je dirais que dans l’absolu, si vous ne voulez pas du tout lire le premier tome, oui, vous pouvez lire ce second tome directement sans problème car l’auteur revient fréquemment sur les évènements du premier tome (c’est peut-être ce qui m’a donné l’impression de ne pas voir l’histoire avancer avec autant de suspense que je ne l’aurais espéré, l’impression de « déjà vu » a peut-être pris le pas), mais par contre, du coup, si vous aviez envie de lire le premier tome, ce serait un peu gâché…

Mais globalement, c’est une lecture que j’ai bien aimé et dont je lirai la suite avec grand plaisir quand elle sera disponible…

 

d'autes l'ont lu

     

 

 

I Hunt Killers, tome 1 de Barry Lyga (2013)

Jazz est le fils d’un serial killer.

Après l’arrestation de son père, il tente de reprendre une vie normale dans la petite ville de Lobo’s Nod. Jusqu’à ce qu’on retrouve un corps. Puis deux. Un meurtrier sévit à nouveau dans la région. Quel meilleur coupable que le fils du monstre ? Pour prouver son innocence, Jazz décide d’aider la police à traquer le coupable. Mais est-ce si facile quand on a reçu le goût du sang en héritage ?

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 4 Alors, comment vous dire… Voir un livre à la couverture attrayante, au résumé intriguant, où on nous parle de serial killer… fatalement, ça a mis tous mes sens en éveil…

Je dois dire que j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, enfin, j’ai mis une quarantaine de pages, quoi… ça va encore 🙂
mais ensuite, une fois bien dedans, on en prend un peu pour son grade et on n’a plus un instant de répit avant la fin du livre.

Le risque, dans un « thriller » destiné aux ados, c’était qu’il soit fade, sans saveur, trop simple… Et j’ai été ravie de voir que cela n’était pas le cas. Oui, le style est simple, oui, l’intrigue est un peu moins précise que dans un thriller plus « adulte », mais en dehors de ça, c’est un régal à lire.

Les descriptifs sont criants de vérité, on a l’impression de reconnaître les lieux, les personnages, et ils apportent un vrai plus au roman. Elles mettent bien en avant aussi le côté psychologique du roman, ce qui n’est pas pour me déplaire.

J’ai trouvé le personnage central, fils d’un serial killer, assez déroutant et attachant à la fois. On le sens poursuivi par son passé et son héritage qu’il traîne bien malgré lui, mais que pourtant il revendique presque pour mener à bien son existence.
J’ai aimé suivre son cheminement, son existence, au long de cette aventure. On apprend aussi au fur et à mesure son passé, ce qui n’est pas rien. Pour moi ce personnage est vraiment une des grandes forces du roman.

A côté de ça, il y a d’autres personnages dans son entourage, bien entendu, qui ont une place de choix dnas le déroulement de l’histoire, mais ils m’ont beaucoup moins touchée… Même si Howie, son meilleur ami, est vraiment pas mal également 🙂

En résumé, une bonne énigme, un personnage central haut en couleurs, une plume agréable = un roman à découvrir sans tarder si ce n’est déjà fait…

 

d'autes l'ont lu

     

 

[YA] Reboot, tome 1 de Amy Tintera (2014)

178. C’est le chiffre tatoué sur mon bras. C’est le nombre de minutes durant lesquelles je suis restée morte. Je suis une Reboot. Tuée par un virus foudroyant, ressuscitée sous une format quasi surhumaine. Je ne sens plus la douleur, ni les émotions. 178 minutes de mort clinique ont fait de moi un robot, un soldat. J’obéis aux ordres, je traque, je tue. On me confie les nouveaux Reboots. S’ils échouent, ils meurent. ça ne me fait rien, je suis Wren 178. Je suis restée sans vie pendant 178 minutes. Pourtant, depuis que j’ai rencontré Callum, un Reboot 22, je ne me suis jamais sentie aussi vivante.

ce que j'en ense

5 - Un li vre génial à partager avec les amisJe crois que dèsq ue j’ai lu le résumé de ce livre, il est devenu une véritable obsession pour moi…  Je ne pensais plus qu’à une chose: pouvoir le découvrir au plus vite…
Au final, je ne parlerai pas de coup de coeur pour ce livre, mais je dois dire qu’il s’en est fallut de peu…

J’ai eu un vrai coup de coeur pour le personnage de Wren… Je l’ai trouvée, sous ses allures de dure, très attendrissante, très touchante, et j’ai ressenti beaucoup de peine pour elle…

Le personnage de Callum n’est pas mal non plus dans le genre, même s’il a eu au départ tendance à un peu trop m’énerver par son côté un peu sûr de lui… Je n’arrêtais pas de penser qu’il ferait mieux de faire profil bas… Mais mon opinion sur lui a peu à peu changé, mais pas totalement 🙂

Concernant l’histoire, le résumé m’a fait me poser pas mal de questions, je ne savais pas trop où tout cela allait me mener et m’emmener surtout, et je crois que c’est ce qui a de plus en plus attisé ma curiosité et mon envie de le découvrir… Je me posais plein de questions sur cette fonction de « reboot », et essayait de m’imaginer quelque peu en fonction de ce que j’avais pu découvrir dans d’autres livres ou films, mais au final, on était bien loin de tout ce à quoi j’avais pu m’attendre… que du bonheur.

On entre dans l’histoire dès les premières pages, et chacune, une fois entamée, est un appel à lire la suite. Le fil conducteur est très bien mené, les idées apportées au livres sont peu ordinaires et très bien exploitées… un sans faute .

L’écriture est dynamique et les descriptions, bien que présentes suffisamment pour planter le décor, ne sont pas lourdes et ennuyeuses (et vous savez que sur les descriptions, pourtant, je m’ennuie vite 😀)
Il n’y a pas de temps morts, on va de révélation en rebondissement, et c’est ce qui tient le lecteur en haleine…

Généralement, les premiers tomes se contentent de faire les présentations, de poser les bases pour la suite de la saga, mais ici, il n’en est rien.. Le livre a son lot d’action, d’évolution, et c’est juste un pur bonheur à lire…

Je n’ai plus qu’une hâte: pouvoir découvrir la suite 🙂

d'autes l'ont lu

 

 

[✎] L’Eternéant

l’Eternéant
Neal Shusterman
MSK (Les Editions du Masque)
304 pages
17,00 €

Après un accident de voiture auquel ils n’ont pas survécu, les âmes de Nick et d’Allie se retrouvent bloquées à mi-chemin entre la vie et la mort, dans un univers qu on appelle l’Éternénant. Il s’agit d’un lieu à la fois magique et dangereux où l’on croise toutes sortes d’âmes et d’objets errants. La reine autoproclamée de l’Éternénant, Mary Tourcélèste, a réuni ses ouailles dans un des rares buildings passés dans les limbes : les Twin Towers.
Or, Nick et Allie n ont aucune envie de rester coincés dans ce monde bizarre ! Ce qu’ils veulent à tout prix, c’est retrouver leur vie d’avant.

Leur quête les mènera dans les territoires inexplorés, sombres et parfois terrifiants de l’Éternéant… Mais plus le temps passe et plus l’espoir de retrouver un jour leur existence passée s’estompe. Et si tous leurs souvenirs s’évaporaient ? Il se pourrait bien alors qu’ils ne parviennent jamais à fuir ce monde étrange et inquiétant…

Un univers passionnant, des personnages attachants, le tout pour un livre hors du commun très agréable à lire, bourré de joie, d’humour, malgré le thème de la mort omniprésent.

J’ai repéré ce livre parce qu’il n’est pas secret que j’aime beaucoup tout ce qui se rapporte à la vie après la mort, aux esprits errants, etc…

Dès lors, quand j’ai vu ce livre proposé en partenariat sur Livraddict, je n’ai pas hésité une seule seconde.. Il me tardait de pouvoir commencer à le lire…

La couverture est assez particulière, je dois dire… elle reflète l’éternéant, la foret où l’on fait la connaissance de Racine 🙂 Elle a ce côté inquiétant, flou, un peu comme l’état d’esprit de ces enfants qui se retrouvent plongés dans l’éternéant…

Le style de l’auteur est vraiment agréable à lire… tout en finesse, la lecture s’en trouve fluidifiée, les phrases s’enchaînent merveilleusement bien, on se sent emporté par les mots…

Ce que j’ai aimé, c’est la multitude de petits détails qui sont présents, sans pour autant étouffer la lecture… On y retrouve plein de références, certains réelles, d’autres pas, on retrouve aussi pas mal de jeux de mots, mots inventés, ce que j’ai adoré. La créativité ne manque pas dans le style de l’auteur, et c’est ce qui, en grande partie, rend ce livre si particulier et agréable.

De même, l’humour est malgré tout bien présent dans le livre, la légèreté, ce qui apporte un peu moins de tragique au livre et permet au lecteur de souffler, de ne pas se laisser oppresser par le thème de la mort.

Le roman se lit de ce fait très facilement, assez rapidement, et emporte son lecteur dans son monde, si particulier soit-il…

L’univers dans lequel on est plongé est vraiment particulier, mais terriblement plaisant… Un espèce de bois, frontière entre la vie et la mort, où seuls les enfants se retrouvent… (un peu comme le pays des enfants perdus) Un endroit original, avec aussi ses propres règles, à respecter si l’on ne veut pas disparaître pour de bon en s’engouffrant vers le centre de la Terre…

Un peu dommage qu’on n’en sache pas un peu plus, à la rigueur.. mais comme c’est le premier tome d’une trilogie, je me dis que plus de détails viendront sans doute par la suite. Dans ce premier tome, tout va parfois un peu trop vite…

Pour ce qui est de l’action, il n’en manque pas, même si beaucoup se passe de manière relativement subtile, j’ai trouvé.

En tous cas, j’ai adoré découvrir cet univers. On pourrait croire que le sujet sensible de la mort des enfants pourrait faire de cet ouvrage un livre triste, sérieux, dramatique, mais il n’en est rien! On se retrouve plongé dans un monde naïf, gai,  plein de joie, d’imagination, … mais malgré tout terriblement réaliste. On pourrait sans peine s’imaginer que cet endroit existe réellement.

Tout est fait pour captiver le lecteur.

J’ai aimé découvrir les différents personnages..

Celui qui m’a beaucoup touché est celui de Racine, enfant perdu dans l’éternéant depuis si longtemps qu’il en a oublié son nom… j’ai été si triste pour lui, car on ressent son besoin de compagnie, sa peur de la solitude… Il est très émouvant

Allie et Nick, les enfants qui se retrouvent dans l’éternéant suite au même accident, sont assez intéressants… beaucoup, je pense, se seraient lamentés sur leur sort, tout du moins dans un premier temps, ils auraient eu peur de l’inconnu, mais pas eux… ils se lancent à âme perdue dans l’inconnu, histoire de trouver la sortie de l’éternéant. Ils ne savent pas ce qu’ils trouveront au bout de la route, mais ça leur est égal, pas question pour eux de rester là.. Ils ont leurs qualités, leurs défauts, et le tout fait un cocktail surprenant.

Mary Tourcéleste, j’ai eu assez de mal à la cerner… elle erre dans l’éternéant depuis pas mal de temps, recueille chez elle les enfants qui se retrouvent coincés dans cet éternant, et se considère comme leur mère. Elle écrit des ouvrages sur les règles de l’éternéant, mais malgré tout, elle me laisse perplexe.

Le McGill, genre de croque-mitaine informe, difforme, hantant les lieux à la recherche d’enfants égarés à croquer… J’ai toujours aimé les monstres, car ils font ressortir le courage chez les enfants… du moins généralement.

Comme vous pouvez le voir, les personnages sont nombreux et variés, tout le monde y trouve son compte…

la variété des personnages, le côté humoristique malgré le thème

le manque de profondeur dans certaines situations

Neal Shusterman a déjà écrit de nombreux romans pour adolescents et ses ouvrages ont été largement primés.

Avec Les fragmentés, il a rencontré un grand succès auprès des 13-18 ans.

Neal Shusterman a grandi à Brooklyn (New-York) où très tôt il s’est mis à écrire. Il commence à travailler en écrivant une colonne humoristique célèbre dans un journal avant de se lancer dans la rédaction de livres et de scénarii.
Dans les années qui suivent, Neal Shusterman devient un écrivain et scénariste connu des Etats-Unis. Ses livres reçoivent beaucoup prix et il est très apprécié par les adolescents.

Son livre « Les fragmentés »

Dans une société traumatisée par la Seconde Guerre civile, la charte de la vie vient d’être signée. Elle stipule que l’on peut « fragmenter » un adolescent âgé de treize à dix-huit ans. La fragmentation consiste à « résilier » un enfant rétroactivement sans y mettre techniquement fin.

Connor, Risa et Lev se retrouvent tous les trois sur la liste fatale. Leur seule échappatoire : fuir, se cacher, survivre alors qu’ils sont traqués par les Frags, la police des fragmentés.

Thriller d’anticipation original et rythmé, ce roman initiatique de Neal Shusterman propose une réflexion intelligente sur l’indépendance et la quête de soi.

Dans une société traumatisée par la Seconde Guerre civile, la charte de la vie vient d’être signée. Elle stipule que l’on peut « fragmenter » un adolescent âgé de treize à dix-huit ans. La fragmentation consiste à « résilier » un enfant rétroactivement sans y mettre techniquement fin.

Connor, Risa et Lev se retrouvent tous les trois sur la liste fatale. Leur seule échappatoire : fuir, se cacher, survivre alors qu’ils sont traqués par les Frags, la police des fragmentés.

Thriller d’anticipation original et rythmé, ce roman initiatique de Neal Shusterman propose une réflexion intelligente sur l’indépendance et la quête de soi.