
Editions Pocket (Science-fiction)
410 pages – Sortie : 9 Janvier 2014
Stockholm, le 13 août 2002… un orage électrique terrasse les vivants… et fait se lever les morts.
Tous ceux qui ont disparu depuis deux mois reviennent à la vie.
Dans quel état ? Dans quel but ?
Au coeur de toutes les familles, l’espoir et l’horreur se mêlent bientôt.
Inextricablement.


Je dois avouer que je ne suis pas de ces personnes qui attendent impatiemment la sortie d’un livre, qui trépignent d’avance, etc… parce que je pars du principe que j’ai déjà tellement de livres dans ma PAL que cela ne vient pas à un livre près certes, mais surtout que je ne reste pas sans lecture et que donc, ça peut attendre.
Pourtant, je dois dire que pour Le retour des morts, non seulement j’ai été impatiente de sa sortie, mais en plus, je l’avais précommandé – une première pour moi.
Et au final, je suis ravie d’avoir fait cet achat. Alors, autant vous le dire tout de suite, ce livre n’est pas un coup de coeur, je vous explique ci-dessous pourquoi, et honnêtement, je n’aurais pas fait ça si ce n’était pas une sortie au format poche…
John Ajvide Lindqvist me tentait déjà avec mon livre Laisse moi entrer, mais je n’avais pas encore pris le temps d’ouvrir ce livre, et au final, c’est donc avec Le retour des morts que je découvre son écriture. Et qu’en dire? J’adore son style. D’un premier abord, il peut paraître simple, sans chichi, mais quand on y regarde de plus près, il est juste étonnant… Mine de rien, il embarque le lecteur dans un scénario pourtant invraisemblable, et le pire? Pour peu, on y croirait, et on entre dans le jeu de l’histoire.
Pour que l’on puisse se représenter sans peine scènes et personnages, l’auteur ne nous ménage pas et n’hésite pas à nous donner tous les détails nécessaires – mêmes les plus horribles – dans ses descriptions.
Ce que j’ai trouvé très surprenant, c’est qu’alors que l’histoire semble durer des jours et des jours quand on la lit, tout se passe en fait sur seulement 5 jours. Mais l’alternance des histoires des différents personnages donne une impression de temps étendu, du moins, je l’ai ressenti comme tel.
Bien qu’il y ait quelques longueurs dans le livre, des passages un peu moins accrocheurs, j’ai toujours eu l’envie d’aller plus loin dans le roman, pour savoir ce qui s’était passé d’une part, et ce qui allait arriver d’autre part. C’est vraiment une histoire prenante et intrigante.
Même s’ils ont tous en commun la même chose – soit être un revivant, soit une famille de revivant – les personnages sont pourtant tous différents, travaillés avec soin et bien exploités. Ils ne sont pas survolés ou placés là au hasard, et j’ai eu la surprise de voir que même si on est dans de l’épouvante, j’ai pu facilement l’attacher aux personnages, ce qui est malgré tout assez rare pour dans un livre de « morts-vivants »… et c’est sans doute parce qu’on est loin des zombies clichés que l’on peut voir un peu partout.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai été conquise et convaincue par ce roman, que je vous conseille vraiment si vous aimez les livres thrillers épouvante. L’auteur réussit à donner une toute autre dimension aux romans du genre, et c’est une très bonne découverte.
L’impossible s’est produit la nuit dernière. Deux mille Suédois, ayant soit été déclarés morts soit été enterrés, sont revenus à la vie. Il reste à voir comment cela est possible et c qui va se produire, mais une question fondamentale peut d’ores et déjà être posée : après ça, pouvons-nous considérer la mort comme une fin ? Probablement pas