[Contemporaine / YA] Frangine (Marion Brunet)

Frangine
Marion Brunet

Editions Sarbacane
2013

262 pages

lu en part avec la ME« Il faut que je vous dise… J’aimerai annoncer que je suis le héros de cette histoires, mais ce serait faux. Je ne suis qu’un morceau du gâteau, même pas la cerise. Je suis un bout du tout, un quart de la famille. Laquelle est mon nid, mon univers depuis l’enfance, et mes racines, même coupées. Tandis que ma frangine découvrait le monde le cruel le normal et la guerre, ma mère et ma mère, chacune pour soi mais ensemble, vivaient de leur côté des heures délicates. C’est à moi que revient de conter nos quatre chemins. Comment comprendre, sinon ? »

ce que j'en ense

5 émotionsJe dois avouer que la lecture de ce livre me tenait particulièrement à cœur… En effet, son thème général, à savoir la famille homoparentale, et je dois avouer qu’avec les débats de ces derniers temps à ce sujet, il m’interpellait encore plus que d’ordinaire.

Je trouve effectivement qu’avec les nombreuses polémiques de ces derniers temps parlant de l’homoparentalité, ce livre tombe à pic, et il devrait être lu et relu pour faire réagir certains… cette famille transpire l’amour, et ce malgré les insultes reçues et le combat de chaque jour que leur différence oblige.

Par contre, j’ai trouvé le style d’écriture un peu trop ado, trop simple, je dois avouer que sur ce thème sérieux, j’aurais apprécié une écriture un peu plus mature,… Maintenant, je peux comprendre le style choisi, celui où on a l’impression que c’est l’ado qui nous raconte son histoire, mais cette manière de raconter l’histoire comme si « on l’entendait de la bouche de l’ado », j’ai trouvé ça un peu dommage.

Ce que j’ai aimé dans ce livre? beaucoup de choses, mais particulièrement sa simplicité, sa manière d’exprimer des choses de manière simple, « normale » je dirais (même si je n’aime pas ce mot trop souvent mal interprété)… Une vie de famille comme les autres, homoparentalité ou pas… une famille, tout simplement. C’est une belle leçon d’humilité, d’amour, de vie de famille comme toutes les autres, mais pas vraiment comme les autres malgré tout… une belle histoire.

La force qui unit les membres de cette famille est une chose magnifique, et cela rend les personnages très touchants. Je ne saurais vous dire celui qui m’a le plus plu, le plus ému… A part la méchanceté humaine, dans toute sa splendeur, qui m’a profondément touchée.

Si ce livre pouvait changer la manière de voir les choses ne fut ce que d’une poignée de personnes, ce serait juste merveilleux… S’il pouvait faire tomber les barrières de la différence pour renforcer la tolérance, … mais on va encore me dire que je vis dans le monde des bisounours…

En bref, vous l’aurez compris, je vous conseille vivement ce livre…

De même, il renforce mon avis sur la collection Xprim’ des éditions Sarbacane: ce sont des livres qui poussent à la réflexion, qui mettent le doigt là où ça fait mal, là où ça dérange, et rien que pour ça, j’adore…

Je tiens à vous dire que cet avis est personnel, et est donc le reflet d’une part de mon opinion sur le livre, mais aussi sur « le bonheur pour tous », et l’égalité des chances en ce qui concerne la famille…

Merci de respecter mes opinions personnelles, même si elles ne sont pas les vôtres… les insultes ou autres propagandes n’auront pas leur place ici… Je laisse les gens s’exprimer, mais le respect est de mise, merci de votre compréhension…

d'autes l'ont lu

     

 

[✎] La Mort, j’adore !, tome 1

Titre VF : La Mort, j’adore !, tome 1

Auteur: Alexis Brocas

Genre : Jeunesse, Fantastique, Humour

Maison d’édition: Editions Sarbacane (Exprim’)
Date de publication : 14 janvier 2009

Pages : 312 pages
Prix : 12 euros

Au lycée, Clémence porte le surnom de  » sale truie « , les autres la poursuivent avec des compas pour lui percer ses boutons.
Un soir, miracle, on l’invite à une fête mais elle s’offre son premier coma éthylique et finit la tête dans les toilettes. C’est au réveil que son existence bascule : elle apprend que sous ses bourrelets se cache en fait une démone, née pour faire le Mal, le servir, l’adorer. Flanquée d’une zombie bimbo en guide de suivante et d’un sanglier tortionnaire en guise d’instructeur, elle mène deux vies : d’un côté l’enfer au lycée, de l’autre l’école de l’enfer.
Damned.

  
Une héroïne hors normes, insolite et déjantée, un style frais, décapant et très agréable…

Une très bonne découverte.

Alors, beaucoup me diront qu’une histoire d’ado avec une double identité, c’est du déjà vu… certes… beaucoup me diront qu’une histoire de démons, de bataille entre le bien et le mal, c’est du déjà vu… certes…

Mais alors?

Même si les romans « jeunesse » sur l’adolescence sont monnaie courante, il faut reconnaître que vus comme ça, il n’y en a pas deux…

Il y a dans ce livre un côté inhabituel, déjanté, atypique, qui ne manquera pas de ravir le lecteur qui s’y plonge… En tous cas, ce fut le cas pour moi.

Ce qui fait le gros point fort de ce roman, c’est donc son originalité…

L’héroïne? Une ado terriblement moche, vraiment pas appréciée par ses copains de classe, démone à ses heures… Certains de ses traits de caractère sont vraiment caricaturés, mais à la rigueur, on s’en fiche, tant le livre est divertissant.

Elle n’a vraiment rien pour elle, et elle se décrit elle-même comme immonde, couverte de boutons, aux cheveux gras et bourrelets apparents, pas sympa du tout, nulle en classe, … pas brillant quoi… C’est peut-être ce qui, malgré son côté désagréable, l’a rendue sympathique à mes yeux… J’ai toujours tendance à adorer le côté « vilain petit canard » d’un personnage…

Point de vue style? Aussi déjanté que le reste… On y retrouve un style facile à lire, qui manie avec originalité l’humour…

On y retrouve de nombreuses références à certains « classiques » de la littérature, parfois à la dérision, mais de manière très agréable.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire en ouvrant un livre YA, le vocabulaire n’est pas niais, même si le style est vraiment « jeunesse » et adapté au public ciblé, les jeunes.

Le tout fait un cocktail amusant, plaisant, dynamique, et terriblement divertissant, surtout avec le langage relativement familier et cru de la narratrice…

La manière dont l’histoire est racontée m’a rappelé « Entretien avec un vampire« , ce qui n’est pas pour me déplaire. Un enregistrement qui fait office de témoignage…

Le fait que ce soit donc raconté à la première personne permet de se sentir davantage concernés par l’histoire, de mieux ressentir ce que ressent la narratrice, et on ressent par moment une forte empathie pour elle.

Les chapitres sont très courts, ce qui rythme ma lecture, et j’adore ça.. chaque chapitre encourage à lire le suivant, si bien que le livre se lit très rapidement !

L’histoire est bien menée, on n’a pas envie de poser le livre une fois qu’on l’a ouvert.. en tous cas, il a eu cet attrait irrésistible sur moi…Il faut dire qu’en ce moment, j’ai une forte attirance pour les livres qui se lisent dans un pur but de divertissement, sans devoir réfléchir, et il remplit cette fonction à merveille. Je me suis amusée du début à la fin, le livre alternant entre l’humour, le suspense, le fantastique, …

Le seul regret que je pourrais avoir, c’est que quelques petites choses auraient pu être un peu approfondies, j’aurais aimé en savoir un peu plus sur Roland ou Crépitus.

En conclusion, un roman génial, déjanté, qui chasse les idées noires et m’a vraiment plu !

 

Un tout grand merci aux éditions Sarbacane pour la découverte 🙂

[✎] L’enfant nucléaire

Titre VF : L’enfant nucléaire
Auteur: Daph Nobody

Genre : Sci-fi, Thriller, Young Adult

Maison d’édition: Sarbacane
Date de publication : 7 mars 1012

Pages : 464 pages
Prix : 18,00 €

Depuis son plus jeune âge, Jiminy Waterson a un don : un estomac à toute épreuve, capable de dissoudre de ses sucs gastriques particulièrement puissants tout ce qui n’est pas comestible. On veut faire de lui un rat de laboratoire, mais son ami Alex l’encourage à utiliser ce don sous la forme d’un show, et l’entraîne dans une tournée à travers les États-Unis. Ainsi, au détour d’un prêt-à-manger planté au bord d’une route de Virginie, Jiminy devient-il L’Homme au Ventre Magique. Mais quel est donc le rapport avec ce complot politique qui se trame autour d’un détournement de déchets nucléaires ? Ou avec ce prisonnier dans le couloir de la mort, dont on organise secrètement l’évasion ? Ou encore avec ce flic qui n’a plus qu’une seule idée en tête : se débarrasser de sa femme ? Un seul dénominateur commun : la folie humaine…

  

Un style créatif, imaginatif, travaillé.
Une histoire passionnante, effrayante et haletante.
Des personnages originaux, profonds, recherchés.
Un livre à découvrir sans attendre.

Le communiqué de presse disait de ce livre qu’il s’agit d’un conte magique à la « Edward aux mains d’argent » et l’univers cauchemardesque de Stephen King. j’avais un peu de mal à m’imaginer ce que donnerait le mélange des deux, mais finalement, je trouve que cette description est assez bien trouvée et juste.

A commencer par la couverture, que je trouve vraiment sublime… elle est intrigante, elle interpelle, et je trouve qu’elle invite à la lecture… Elle est bien représentative du contenu également, qu’elle illustre à merveille… Une superbe illustration.

Je dois avouer que l’histoire de Jiminy est à la fois complètement loufoque et dramatique…

On découvre le personnage de  Jiminy alors qu’il est à peine âgé de quatre ans, enfant très particulier qui est assez casse-cou, que rien n’arrête. Il est un grand habitué des hôpitaux, on ne compte plus ses visites. Quand on le rencontre, il y est, une fois de plus, conduit en urgence, cette fois pour avoir avalé une demie bouteille d’eau de javel… qui bizarrement ne lui fait pas plus de mal que s’il avit avalé un verre de lait.

Il va évoluer dans un monde où il aura du mal à trouver sa place. Ses parents le considèrent comme une source d’ennuis constante… Il va alors peu à peu s’isoler, au milieu d’une bande de chiens errants dont il deviendra « le roi », il a alors 15 ans, et c’est là qu’il va faire une rencontre qui va changer sa vie..

En effet,  il rencontre Alex, jeune adolescent lui aussi, qui va devenir son meilleur ami… Au point que quelques années plus tard (deux si mes souvenirs sont bons), c’est ensemble qu’ils vont partir à l’aventure et sillonner les routes, se servant du « don » de Jiminy pour trouver de quoi vivre.

Et c’est là que les choses et les rencontres s’enchaînent et ne se ressemblent pas… mais je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous spoiler… ce serait vraiment dommage.

Le style de l’auteur permet, dès le départ, de rentrer dans l’histoire.

J’ai beaucoup apprécié sa plume, car le vocabulaire est recherché, on est loin des livres pour adolescents « un peu bêbêtes », ce qui est ma foi très agréable. On sent que l’auteur a mis un soin tout particulier à l’écriture de son livre, tant dans la forme que dans le fond, rien  n’est laissé au hasard.  On retrouve beaucoup d’effets de styles, de métaphores, de vocabulaire adapté et soigné.

Le seul petit bémol? Par moment, il apparaît que certaines phrases sont très longues, ce qui est un peu perturbant pour la facilité de lecture, au début surtout… Il y a certaines phrases qui font tout un paragraphe, et c’est un peu lourd… Parfois, j’ai dû en relire certaines pour bien cerner tous les éléments qui y étaient imbriqués.

Au delà de la « simple » (façon de parler) histoire, le livre va bien plus loin..

Généralement, je ne suis pas fan de tout ce qui est politique, conflits géopolitiques, etc… mais je dois reconnaître que là, l’auteur a tellement bien amené les choses que c’est passé comme une lettre à la poste.

Ce livre est une critique assez négative des dérives de la société, avec en ligne de mire, entre autre, l’extrême droite, le problème du nucléaire, et les conséquences désastreuses où mènent les excès actuels en la matière.

Car c’est bel et bien aussi cela qui rend le livre si prenant, si passionnant et intéressant: il aborde des sujets qui sont plus que jamais d’actualité et qui nous sont familiers.

Vous l’aurez compris, je suis complètement conquise par ce livre, et je vous le conseille vivement…

Je voudrais vraiment remercier les Editions Sarbacane pour m’avoir donné l’opportunité de découvrir ce livre en avant-première. Je ne regrette vraiment pas la lecture…

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[✎] Le « Journal Infirme » de Clara Muller

Ghetto Vortex, tome 2 : Le « Journal Infirme » de Clara Muller
Karim Madani
Sarbacane
270 pages
15,00 €

Mon nom : Clara Muller. Ma ville, Paris en 2015 – capitale coupée en deux, Ville Haute et Ville Basse. Mon univers, les quartiers chics de la Ville Haute.
Au lycée, ils passent leurs journées à m’insulter. M’appellent FFO, Fille Frappée d’Opprobre. Tout ça parce que je suis née in vitro, grâce à un logiciel de procréation.
Mes séquelles : affectation de la structure psychique – chaque nuit, je me balade dans la Ville Basse via une connexion au Vortex Urbain.
C’est comme ça que j’ai rencontré le Vengeur Toxique, un super-héros cabossé et super mignon. Personne ne me croit, à part Karine, une FFO, comme moi.
Et amoureuse d’un de ces CP (Connards Populaires) qui nous mènent la vie dure. Sûr que cette histoire va mal finir : quand vous lirez ce Journal Infirme, je serai morte…


Un livre qui sort complètement des sentiers battus… Il est très puissant, très hors du commun, mais tellement génial! Je vous le conseille fortement!

Alors, petite nouveauté sur le blog, à savoir que pour la première fois, je vous ai fait une chronique en vidéo… Comme c’est la première, soyez indulgents, mais j’espère que cela vous plaira 😉 (si quelqu’un sait comment réduire la taille de la vidéo dans WordPress, je l’en remercie 😉 )

J’ai la chance d’avoir un nouveau partenaire, les éditions Sarbacane, qui m’ont proposé ce livre… Je l’avais déjà repéré dans leur catalogue, car il avait su attiser ma curiosité… ce qui m’avait attiré? La couverture, la quatrième de couverture aussi… bref, tout…

alors, pour vous parler de la couverture… d’un premier abord, on la croirait simple, banale, mais pourtant, en y regardant de plus près, elle est est vraiment très travaillée… les couleurs, qui choquent, sont « glaciales », comme le climat général dans ce livre, et puis, le visage de Clara, totalement asymétrique, un peu comme pour représenter les deux « Paris » qui s’affrontent… Un côté fait de paillettes, l’autre plus brut… un baigné de lumière, l’autre d’ombre… Franchement, j’adore cette couverture et ce  qu’elle dégage, elle correspond vraiment bien au contenu

Le style de l’auteur est vraiment extraordinaire… Dès le départ, on se sent happé par la lecture, et ce dès la première page… On se sent impliqué, concerné, sans doute par la sensation de curiosité presque malsaine que donne la présentation sous forme de journal intime. Personnellement, j’adore cette forme d’écriture, …

Les différents styles typographiques, ainsi que les nombreuses illustrations rendent l’histoire encore plus agréable à suivre, et donnent un certain rythme à l’histoire, et captivent d’autant plus le lecteur.

Les nombreux dialogues relatés aident aussi beaucoup au bon déroulement de la lecture! Tout est fait pour qu’une fois commencé, on ne puisse plus lâcher le livre avant sa dernière page…

Maintenant, en dehors de ça, il faut reconnaître que le style est vraiment très cru, très rebelle, à l’image de Clara…

Pas facile de chasser ces visions homicides, ces flashes génocidaires… Parfois, je dois m’enfermer dans les chiottes pour dégueuler toute cette purulence, comme une anorexique en pleine vidange. Ça me soulage, pour un temps. (p 18)

Je trouve que les tournures de phrases, le vocabulaire, la manière d’appréhender les choses, tout est fait pour être vraiment très attractif pour plaire à la tranche d’âge visée… mais attention malgré si vous avez l’âme sensible, car certaines scènes sont très violentes, et racontées avec des détails malgré tout très glauques… cela pourrait heurter la sensibilité de certains.

Dès le début, on est prévenu de l’issue de l’histoire…

« D’ailleurs, quand vous aurez ce journal en main, je serai déjà morte »…

Le tout, c’est de savoir comment et pourquoi Clara en est arrivée là… mais au moins, le ton est donné

On en apprend un peu plus sur les dérives de la sciences (à savoir les nouveautés de la procréation), et de l’évolution du monde en général. Au travers des « connexions de Clara » au vortex de la ville basse, on visite et peut comparer les différentes parties de la ville, et les particularités de ses habitants…

Un côté Paris Ville Haute, « blingbling », brillant, sécurisant, riche, en totale opposition à la partie Basse de la ville qui au contraire est « ghetto », dangereuse, sauvage et délabrée… Deux mondes tellement différents, en conflit perpétuel et dangereusement opposés, séparés par un simple croisement de rames de métro.

La seule chose que je regrette, c’est que cela se passe en 2015 et pas un peu plus loin dans le temps… car à part en glissant dans une autre dimension, le délai de trois ans est très court pour parvenir à une situation aussi apocalyptique… mais cela reste du détail et n’entache en rien la lecture et l’attrait que l’on peut y trouver…

L’intrigue à proprement parler commence vers le tiers du livre… Avant cela, on découvre les lieux, et les personnages, pour intriguer le lecteur, et une fois que l’action commence, tout s’enchaîne, et les choses s’emballent à une vitesse folle. Ce qui est bien, que j’ai beaucoup apprécié, c’est que même si les choses se précipitent et se précisent, c’est fait de manière subtile, de manière à laisser le lecteur faire ses propres hypothèses, lui laisser le temps d’imaginer la suite, …

Le gros point fort de ce livre reste la vision réaliste, mais exprimée de manière sur-réaliste, des dangers engendrés par la société, où les jeunes sont livrés à eux-mêmes, sont dans un mal-être permanent, dont on ne se rend pas toujours compte, et les poussant à faire des choses inimaginables, dans le mauvais sens du terme…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le personnage de Clara a du caractère, une forte personnalité… D’entrée de jeu, on la sent rebelle, vive, nerveuse… et sincèrement, elle n’est pas prête à entrer dans le moule comme sa mère le voudrait.

A côté d’elle, il y a Sarah « Machin », énervante, style poupée Barbie refaite, peste notoire de l’école, et toute sa clique… Chris le beau gosse, Alex, Steven, … Ils sont vraiment aux antipodes de Clara, et c’est pour ça qu’ils ne peuvent pas se sentir… Tout les sépare, et tout est sujet à conflit entre eux. Sarah, d’ailleurs, n’est contente que quand elle peut dire ou faire le mal autour d’elle, et j’ai adoré la détester et me demander à quel moment elle aurait la monnaie de sa pièce. Ces personnes sont vraiment imbues d’elles-mêmes, et tout est fait pour les rendre détestables à nos yeux…

Puis il y a l’arrivée de Karin… Au départ, elle est repoussée par le clan des populaires, et se rapproche de Clara, pour découvrir qu’elles ont beaucoup en commun… Elles deviennent bien vite inséparables, « à la vie à la mort », mais peu à peu, Karin va se rapprocher du clan et cela va mettre un peu la pagaille dans leur amitié… La jalousie, la déception, la trahison, vont être autant de sentiments qui vont alors frapper Clara…

Dans la ville Basse, on fera aussi la connaissance du Vengeur Toxique, de Silo, de Marvin… autant de personnages vraiment très étonnants…

Le tout fait un cocktail détonnant, qui va exploser à la figure du lecteur au fur et à mesure des pages du livre…

Un pur moment de Sci-fi et de plaisir…

Allez, pour les bibliophiles que vous êtes, le Top 10 des bouquins préférés de Clara…

Est ce qu’il y en a de cette liste que vous avez déjà lu? vous avez aimé?

la présentation du livre, les personnages percutants,

rien… si ce n’est la proximité temporelle (si on veut aller plus loin dans la réflexion au delà de la simple lecture)

Je trouve l’auteur aussi atypique son oeuvre…

Né à Paris dans les années 70, Karim Madani vit en région parisienne (94, Ivry-sur-Seine). Il a baigné dans une culture américaine de polars, de comics et de soul. Journaliste spécialisé dans les cultures urbaines, il a collaboré à L’Affiche, Groove. Il est l’auteur de trois autres romans : Hip-Hop Connexion (Sarbacane coll. EXPRIM’, 2007), Les Damnés du bitume (Belfond, 2008) et Cauchemar périphérique (Philippe Rey, 2010)…

Sa particularité? En librairie, il donne des lectures slamées spectaculaires.

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