[✎] Les anges vous méprisent

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
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Quatrième de couverture:

« L’entrée des enfers est sensiblement plus large que la route qui la dessert. Cette singularité urbanistique à la portée symbolique évidente obéit également à un impératif fonctionnel : maintenir en permanence un trafic fluide. »
Laurent Crone a 30 ans et vit à Paris. Comme beaucoup de grands mystiques l’ayant précédé au cours de l’histoire, il ne fait pas grand chose de ses journées.

·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Je dois bien avouer que dès le départ, ce livre m’a laissée très perplexe…
Quand je me suis inscrite pour le partenariat autour de ce livre, je ne savais vraiment pas dans quoi je me lançais, car la quatrième de couverture  (qui, soit dit en passant, est un extrait du livre, page 33) n’est pas tellement explicite sur ce que le livre allait nous offrir… et c’est ce qui, je crois, m’a attirée… l’appel de l’inconnu, la curiosité attisée…
Et finalement?
Je n’ai vraiment pas accroché à ce livre… je crois que c’est la toute première fois que je ne parviens pas à aller jusqu’au bout d’un livre dans le cadre d’un partenariat, mais là, rien à faire, je ne pouvais pas continuer… 😦
Rien qu’à la page 4 du livre, cela commençait très mal… Une phrase m’a profondément choquée, et m’a déjà un peu refroidie: « Les Arabes (comme on l’apprendrait plus tard, sont des êtres sournois voleurs de mobylettes) n’avaient eu qu’à les ajuster du haut de leurs remparts. »  Rien que de lire cela a fait descendre la température de dix degrés dans la pièce autour de moi 😦 j’ai horreur des clichés, et encore plus quand il s’agit de clichés racistes qu’ils soient ou non dits sur le ton de l’humour… (Bien qu’ici, je ne pense pas que c’en était… ou alors, je n’ai rien compris non plus au début du livre).
D’ailleurs, il faut bien avouer que je trouve que le livre commence de manière assez étrange… je n’y ai vu aucune entrée en matière réelle, aucune mise en situation… je me suis demandée, à un moment, s’il n’y avait pas un « premier tome » à côté duquel je serais passée sans m’en rendre compte…
Avec ce livre, on pénètre dans un univers assez particulier… « Tout ici est noir ou rouge.
Soleil noir, arbres noirs, ciel rouge, herbe rouge, buissons rouges.
Tout ici est noir ou rouge. Tout ici sauf moi. […] Tôt ou tard, je serai dévoré par l’un de ces atroces dragons dinosaures aux formes squelettiques, ou pire, par un de ces chats noirs aux yeux rouges et aux oreilles pointues, qui ont toujours l’air de ricaner intérieurement. » (page 7)
Et au fil des pages, tout est resté aussi confus, m’a semblé aussi décousu et dénué de sens.
Le style de l’auteur, en plus d’être dur à suivre, est parfois d’une vulgarité qui m’a déplu… « De quoi se nourrissent-ils, d’ailleurs, ces putains de chats? » (page 11) ou encore « comment elle s’appelle encore cette grosse pouffiasse? » (page 61) Car certes, je ne recherche pas un vocabulaire châtié et pompeux, mais la politesse et le respect restent pour moi des indispensables.
Les mots utilisés sont crus, jetés au visage du lecteur… à croire que le but ultime de ce livre est de choquer les gens plus que de permettre au lecteur de passer un agréable moment en compagnie du livre et de ce qu’il raconte.
Généralement je laisse à un livre jusque la page 100 pour me convaincre de son intérêt. Comme celui-ci était lu dans le cadre d’un partenariat, j’ai poussé jusque la page 140 qui m’a achevée en exposant comme solution à la perte de la virginité (après plusieurs pages sur la « branlette » et autres pratiques) le recours à une « pute » (je cite) définie en ces mots: « il ne s’agit en fin de compte que d’un sextoy organique payé pour se la fermer si on le lui demande et se barrer une fois sa tâche accomplie« . Ce fut pour moi la vulgarité de trop, et cela a mis un terme au « calvaire » que fut la lecture des 139 pages précédentes.    
Ma chronique peut sembler un peu trop critique, un peu trop catégorique sur le livre, mais rien de positif ne ressort de cette lecture, et pourtant, j’ai essayé, cherché, mais non, rien à faire… Je ne comprends pas le but exact qu’à cherché l’auteur en alternant ainsi mauvais goût et vulgarité.
Peut-être est-ce moi qui n’ai pas une vision assez « ouverte » des choses face à ce roman, qui sait? Mais en tous cas… Vous l’aurez compris, ce livre est pour moi une énorme déception.
·•●oO et aussi  Oo●•·
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Ce livre a été lu en partenariat avec BOB et les éditions « Aux forges de Vulcain ».

Auteur : Hylyirio

Littéraire de coeur passionnée de thrillers psychologiques, true crime, paranormal, horreur, témoignages... Thèmes de prédilection : la santé mentale/psychiatrie, le harcèlement scolaire, la violence conjugale, … mais aussi les disparitions – surtout d’enfants – , les tueurs en série et les tueries de masse. https://lire-sous-la-lune.com/

8 réflexions sur « [✎] Les anges vous méprisent »

  1. Ah oui, du coup ça me tante pas du tout!Je suis tombée par hasard sur ton blog, vu que je voulais en savoir un peu plus sur se livre et bien non, il ne m'intéresse plus du tout!

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  2. Je pense que ta vision de la finalité de la littérature est trop restrictive.Elle peut offrir autre chose que de « permettre au lecteur de passer un agréable moment en compagnie du livre ». Parfois, entre autres, elle informe, fait réfléchir.Ne pas réussir à finir ce (court) livre à l'occasion d'un partenariat tend à démontrer un manque d'engagement pour les auteurs, qui comme Crone, prennent des risuqes et ne ressassent pas nécessairement les formes et thèmes convenus. Sois plus ouverte et continue ton oeuvre au demeurant positive.

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  3. @ Anonyme: chacun cherche ce qu'il désire dans la lecture, Je lis certains livres pour l'information, d'autres pour confronter mes idées, d'autres pour la détente, et personnellement, lors de la lecture de romans, j'y cherche de l'évasion, et certainement pas de la grossièreté à toutes les pages. je n'aime pas la vulgarité, que ce soit dans ma vie quotidienne ou dans mes lectures. Je pense être très ouverte au demeurant, mais je me refuse à m'ouvrir à la vulgarité gratuite et permanente.

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  4. Ce que je trouve le plus étonnant, c'est qu'un visiteur « Anonyme » ait posté, le 06 Avril, un commentaire qui encense l'auteur sur la quasi-totalité des blogs qui en ont parlé :p

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