[Débrief lecture] La maison des oubliés, tome 2 : 47, allée du lac (Peter james)

À Cold Hill, les morts ne sont jamais loin
Avec la construction d’un lotissement d’habitations modernes et connectées, un vent de renouveau souffle sur Cold Hill.
Jason et Emily Danes tombent immédiatement sous le charme de la villa qui surplombe le domaine, construite à la place du grand manoir laissé à l’abandon depuis des années, rasé par les promoteurs immobiliers. Même si le gros des travaux du quartier n’est pas terminé et que la plupart des pavillons sont encore vides, l’endroit semble parfait et les Danes décident d’emménager quelques jours avant Noël, sous le regard suspicieux de leurs seuls voisins. Mais, dès le premier soir, le rêve se transforme en cauchemar.
Les brochures de l’agence ont omis une information capitale, à propos du 47, allée du Lac : aucun des précédents propriétaires n’en est jamais vraiment parti…

Vous le savez, Peter James est un indétrônable à mes yeux, je suis certaine de passer un excellent moment lecture quand j’ouvre un de ses écrits… je n’ai jamais été déçue. (Après, c’est comme pour tout auteur, certains livres nous touchent ou nous accrochent plus que d’autres… )

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La maison des oubliés, tome 1 (Peter James)

Le déménagement dans ce manoir charmant, en haut de la colline, devait être le point de départ pour une nouvelle vie. Après des années passées dans la banlieue de Brighton, Ollie Harcourt ne pouvait rêver mieux qu’une existence paisible à la campagne. Le reste de la famille suit d’un pas hésitant, mais ne rechigne pas pour autant à cette nouvelle aventure.
Cependant, peu après leur installation, des scènes étranges se déroulent dans la maison.
Des ombres apparaissent, les animaux domestiques se comportent de manière bizarre et plusieurs accidents, plus déroutants les uns que les autres, ont lieu.
Bientôt, Ollie n’a plus de doute : leur présence n’est pas vraiment souhaitée. Quelqu’un semble même prêt à tout pour les expulser de là… à n’importe quel prix.

Peter James est un auteur que j’apprécie particulièrement, sa plume m’a très vite envoûtée car je trouve qu’il a une manière si simple et si naturelle de nous embarquer dans son univers pour nous faire vivre l’histoire qu’il nous offre.

Ce que j’aime avec lui, c’est qu’il nous met assez de descriptions pour que l’on soit immergé dans l’histoire, sans pour autant en faire un récit lourd et ennuyeux. Il manie la juste mesure et ça me plait.
Et ce livre ne déroge pas à la règle….
Rien que l’arrivée à la maison pourrait nous filer des frissons tout le long du dos…

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Gardez l’œil ouvert, tome 3 (Victoria Charlton)

De retour sur les lieux du crime avec Victoria Charlton !

La célèbre youtubeuse braque les projecteurs sur 20 nouveaux ­dossiers qui demeurent, encore aujourd’hui, des énigmes uniques dans les annales du crime. Michael Rockefeller est-il disparu en mer ou a-t-il été mangé par des cannibales? Un tueur en série a-t-il vraiment confessé ses actes crapuleux en direct à l’émission d’Howard Stern, célèbre animateur radiophonique américain? Quel mystère cachent ces jeunes hommes retrouvés morts dans des cours d’eau, et dont les corps ne montrent aucun signe de noyade?

Pour commencer, laissons l’autrice se présenter…

“Ça fait maintenant cinq ans que je fais des vidéos sur YouTube, trois ans que j’écris des livres et un an que je tourne ma série télé. La totalité de mes projets porte sur les affaires criminelles. Je touche à tout: tueurs en série, disparitions, meurtres résolus ou pas, meurtres passionnels, homicides, parricides, infanticides, féminicides. J’aborde aussi des histoires de partout dans le monde: États-Unis, Canada, Amérique latine, France, Japon, Portugal, etc.”

J’aime beaucoup son travail, car elle a à coeur de mettre en avant non seulement la personne disparue, mais aussi régulièrement leur famille. Elle le fait toujours dans un grand respect, et pas pour le “m’as-tu-vu”…. et ça j’apprécie.

Je vous ai déjà présenté deux de ses livres sur le blog, les deux premiers tomes de cette série. Pour être honnête, mon préféré reste le premier, consacré exclusivement à des disparitions. (mon avis sur le tome 1 et sur le tome 2)

Je dois vous avouer que j’adorerais passer la soirée avec elle, à discuter autour d’un bon verre de vin… Ce serait pour sûr une soirée des plus intéressantes et enrichissantes.

Allez, je vous parle de ce troisième tome de sa saga Gardez l’oeil ouvert…

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[Avis de lecture] La fin de ma faim (Gabrielle Izaguirré-Falardeau)

L’histoire de Gabrielle n’est pas uniquement celle d’une maladie, ni celle d’une fille normale qui, un jour, faute de manger, est devenue anormale. Son récit témoigne d’un combat qui se poursuit encore au quotidien.

Alors que sa vie ne devait être que voyages et découvertes, le chagrin et l’angoisse se sont faufilés en elle, jusque dans son sommeil. Malgré ses amitiés sincères et son amour des autres, la jeune femme a ressenti une profonde haine d’elle-même. Ainsi, les pages de ce livre ont la texture des draps usés des hôpitaux qu’elle a dû fréquenter, et leurs mots sont empreints d’autant de larmes que de rires.

En nous confiant son parcours, Gabrielle décrit l’obsession et la peur que provoque l’anorexie, tout en gardant son humour et sa pleine lucidité. Elle souhaite sincèrement que son récit aide à comprendre et à prévenir la maladie, mais surtout, surtout, qu’il parvienne à redonner espoir.

J’avais repéré ce livre sur le blog de Frogzine, il y a un petit temps déjà. Les livres sur les TCA – troubles du comportement alimentaires – sont toujours compliqués à lire je trouve. Car il est si difficile de se mettre dans les baskets d’une autre personne, … et pourtant, on a tendance à avoir tellement d’empathie pour ces personnes. C’est en tous cas mon cas. Et j’ai toujours plaisir à lire des témoignages, que ce soit sur des TCA ou autres d’ailleurs, car ils nous ouvrent sur les autres, aident à mieux les comprendre, ou du moins essayer. Et je trouve ça important surtout dans la société actuelle où l’individualisme tend à devenir la norme.

Je vais commencer par vous parler de mon ressenti sur l’histoire de vie en elle-même, sur le fond du livre…

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[Avis de lecture] En secondes noces (Shari Lapena)

Le ver est dans la pomme… Sur le papier, Stephanie est comblée : un mari attentionné, une jolie maison dans un quartier huppé, d’adorables jumelles âgées de quelques mois. Certes, elle manque de sommeil et son moral s’en ressent. Mais bientôt les bébés feront leurs nuits, et tout ira mieux. C’était sans compter l’irruption de la blonde et vénéneuse Erica Voss. Alors que Patrick a toujours prétendu que sa première épouse était morte dans un accident de voiture, Erica présente une version des faits bien plus sordide.

Une version qu’elle menace de rapporter à la police si on ne lui verse pas une grosse somme. Chantage ignoble ou révélation bouleversante ? Stephanie ne sait plus qui croire…

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Avis disponible en podcast sur

Shari Lapena est une autrice que j’aime beaucoup. J’ai notamment lu L’étranger dans la maison, et Le couple d’à côté.
Elle est à l’aise avec ce qu’on appelle communément les “thrillers domestiques”… Ces histoires où tout semble parfait dans le meilleur des mondes, jusqu’au jour où tout s’écroule. Continuer à lire … « [Avis de lecture] En secondes noces (Shari Lapena) »

[Avis de lecture] Le chalet des disparus (Ruth Ware)

Quand les associés d’une célèbre application de musique décident d’organiser un séminaire dans un chalet perdu en pleine montagne pour évoquer l’avenir de leur entreprise, ils n’imaginent pas qu’ils vont se retrouver coupés du monde par une avalanche. Et que, bientôt, un premier membre de l’équipe va manquer à l’appel.

Un huis-clos angoissant dans lequel chacun à quelque chose à perdre, à gagner, à cacher…

Voilà une lecture qui m’a directement fait de l’oeil, que ce soit par sa couverture, son titre, ou son résumé… , et donc quand je l’ai vu disponible en service presse sur Netgalley, je n’ai pas hésité…
Et pourtant, en fin de lecture… j’ai un avis relativement mitigé même si positif… c’est bizarre, hein?

Un décor génial, imaginez ! Un chalet perdu en pleine montagne… j’adore. L’idée d’un huis-clos dans un tel environnement, … ça laisse la place à l’imagination… Continuer à lire … « [Avis de lecture] Le chalet des disparus (Ruth Ware) »

La Malédiction de Sarah Winchester – La contre enquête, de  Céline du Chéné

1886, San Jose, Californie. Une riche veuve solitaire et recluse. Une demeure labyrinthique, en éternelle expansion. Des portes qui ouvrent sur des murs et des escaliers qui butent sur des plafonds. L’ombre des massacres perpétrés par les carabines Winchester. Et une rumeur qui enfle… la maison serait hantée et sa propriétaire, maudite ! Dans cette enquête où se croisent esprits vengeurs, bâtisseurs de l’étrange, génocide amérindien et presse de caniveau, Céline du Chéné démêle le vrai du faux. Elle nous entraîne dans les pas de Sarah Winchester, une femme fascinante, et révèle une vérité qui dépasse la fiction.

On ne va pas se mentir, l’histoire de cette maison, que ce soit son apparence, sa réelle histoire, ou tous les mythes qui ont été construits autour d’elle, me fascine. 
Pour ceux qui ont vu le film, cela me fait beaucoup penser à l’histoire d’Ellen Rimbauer, que l’on peut retrouver dans le livre (et le film) Le journal d’Ellen Rimbauer  et de Rose Red, le film réalisé par Stephen King. Continuer à lire … « La Malédiction de Sarah Winchester – La contre enquête, de  Céline du Chéné »

Bienvenue au Suicide Hôtel !: L’histoire vraie et terrifiante de l’hôtel Cecil, de Louise Massard

En février 2013, une jeune touriste canadienne, Élisa Lam, descend pour la semaine à l’hôtel Cecil de Los Angeles, en Californie, une étape dans un road-trip américain comme en rêvent tous les jeunes gens. Elle n’en sortira pas vivante. Ce fait divers sordide, mystérieux, jamais élucidé et ayant enflammé internet des années durant, n’est en réalité que le dernier d’une longue série qui commença dès la construction de l’édifice dans les années 1920. C’est ce parcours que l’auteur vous propose d’emprunter, fruit d’une longue et minutieuse enquête sur les suicides, disparitions et méfaits de personnages inquiétants rôdant pour toujours dans les couloirs de ce lieu considéré comme l’un des plus hantés du monde. Les tueurs en série croisent des victimes de la misère du quartier de Skid Row, le Dahlia Noir cher au cœur de Brian de Palma celui d’inconnus qui tous ont subi la macabre influence de cet endroit maudit. L’auteur cherche, dans un récit respectant scrupuleusement les faits et les informations disponibles sur le sujet, à retracer pour vous l’historique de l’hôtel, mais également à présenter de manière très détaillée les hypothèses autour des explications possibles à l’inexplicable, en particulier dans la célèbre Affaire Elisa Lam. Enfin, c’est un vaste tour d’horizon culturel auquel vous invite l’auteur, en présentant films, séries, chansons et œuvres d’art directement ou indirectement inspirés par un hôtel qui ne cessa jamais de faire parler de lui… pour le meilleur ou pour le pire.

 

Ce n’est plus un secret, je suis très intéressée par les lieux ayant une histoire assez peu ordinaire, et d’autant plus si on vient rajouter une pointe de paranormal dans l’histoire…

Le Cecil Hotel fait partie de ces bâtiments à l’histoire chargée, et pas vraiment dans le bon sens du terme… 

“Si l’hôtel Overlook du célébrissime roman de Stephen King, « The Shining », magistralement mis en scène par Stanley Kubrick dans son film de 1980, a fait frémir bien des gens, il existe un lieu tout aussi sombre, inquiétant, et bien réel : le Cecil Hôtel.”

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[Avis de lecture] Marie Alsina – Poupées hantées et autres objets maléfiques

Les objets les plus communs : jouets, vêtements, bijoux, meubles, tableaux, instruments de musiques, sans oublier les miroirs, se retrouvent parfois hantés. Une force non définie, souvent assimilée à l’énergie de leur ancien propriétaire ou à un esprit malin, les utilise alors à des fins nuisibles… Ils peuvent rester « silencieux » et inactifs pendant des semaines, des mois ou des années. Et un jour, pour des raisons difficiles à comprendre, une énergie mystérieuse vient les réveiller. Des phénomènes étranges commencent alors à se produire. À travers une sélection d’histoires terrifiantes mais véridiques, vous allez découvrir comment d’innocentes poupées, de vieux ours en peluche, de banals lits d’occasion ou des chaussures usées ont transformé la vie de leurs propriétaires en cauchemar, les obligeant – après mille tourments – à se séparer de l’objet auquel ils étaient pourtant attachés. Cependant, prenez garde ! Si vous entrouvrez la porte du monde fascinant des objets hantés, plus jamais vous ne regarderez vos poupées et vos objets familiers de la même manière…

Haaaa le paranormal, ça reste malgré tout, je vous l’avoue, quelque chose que j’apprécie beaucoup, tant en visionnage de vidéos (films, vidéos youtube, …) qu’en lecture. Je ne saurais vous dire pourquoi cet attrait, il est là, tout simplement, même si pour certains, c’est quelque chose de bizarre.

J’ai commencé cette lecture “pleine d’espoir”, pour passer un bon moment lecture, le thème des poupées hantées, ça me parle depuis longtemps (je crois que ça a commencé avec le film Chucky, et renforcé avec la saga Annabelle, on  ne va pas se mentir. Pourtant, il y a énormément de films ou livres qui parlent de ce sujet, mais ce sont pour moi les deux plus “marquants” (même si Chucky, c’est une forme de possession assez différente de ce qui est abordé ici, mais soit…)

J’ai été au final assez mitigée par cette lecture… j’ai du mal à mettre exactement les mots sur ma déception, mais je n’ai pas “eu ce que j’attendais”…

Déjà, je trouve le ton du début assez froid, et assez sceptique… j’ai eu cette impression que dès le départ, la personne qui nous relatait les faits et donc, a écrit le livre, ne croyait pas du tout au paranormal et que son seul but était de débunker chaque histoire… C’est vraiment le ressenti que j’ai eu, et ça m’a dérangée. Je ne m’attendais pas du tout à ça.

Point de vue du contenu en général, et donc, des différentes histoires abordées, je les ai trouvées assez diverses et variées, et donc ça c’était assez intéressant.
Si je ne suis pas fan de l’Histoire au sens large, l’histoire personnelle des objets m’intéresse énormément. Connaître le passé d’un objet, je trouve ça fascinant, et ça lui confère une valeur particulière qui n’a rien à voir avec son prix…

Bien évidemment, le chapitre qui m’intéressait le plus était celui sur la poupée Ann Raggedy, devenue célèbre par les films Annabelle, que j’adore…

La médium voulait tenter de rentrer en contact avec l’esprit de la poupée et visiblement elle y parvint car quelque chose lui répondit, qui prétendait s’appeler Annabelle Higging, une petite fille de sept ans dont le corps avait été découvert sur la propriété. Annabelle leur expliqua qu’elle jouait dans les champs bien avant que l’immeuble ne soit construit et qu’elle était heureuse. Puis ses amis avaient grandi, ils avaient fait leur vie, et elle s’était retrouvée seule. Elle était restée ainsi pendant quelque temps, puis elle avait trouvé Angie et Donna, et pensant qu’elles pourraient la comprendre, elle avait commencé à faire bouger la poupée de chiffon pour attirer leur attention. Annabelle, qui disait avoir besoin d’affection, leur demanda si elle pouvait se glisser dans la poupée pour rester auprès d’elles, et émues aux larmes, les deux filles lui accordèrent la permission sans hésiter. En l’invitant dans leur appartement, elles venaient de commettre la plus terrible des erreurs, mais elles l’ignoraient encore.

J’ai aimé apprendre quelques petits détails sur cette histoire (que je n’ai pas vérifié, je  vous l’avoue, j’ai actuellement lu ce livre en ne vérifiant rien, même si je me suis fais une liste de sujet à approfondir 🙂 )
On y retrouve aussi les histoires d’autres poupées, un peu moins connues du commun des mortels mais qui n’en sont pas moins intrigantes pour autant.

Idem avec le chapitre consacré aux tableaux et peintures hantés.
Je n’en connaissais pas la moitié, je l’avoue, et j’ai adoré les découvrir. Certaines malédictions liées sont tellement irréelles et pourtant si flippantes ! Je peux vous dire que je ne laisserais pas ces peintures entrer chez moi 🙂

Ce que j’ai apprécié, c’est que quand un film est inspiré d’un fait réel présenté dans le livre, il est cité, et quand comme moi on est cinéphile, c’est appréciable.

La mésaventure des deux colocataires inspira le film The Mirror à Edward Boase. Il raconte les mésaventures de trois amis qui achètent un miroir hanté sur eBay dans l’espoir de remporter un million de dollars, une récompense promise à ceux qui présenteront une vidéo prouvant l’existence de phénomènes paranormaux.

L’autrice nous présente donc des poupées, des tableaux, mais aussi des choses moins communes, dont on parle moins, comme une chaise, un coffre maudit, …

Les esprits des défunts s’attacheraient parfois aux vêtements, aux chaussures, aux bijoux ou, d’une manière plus générale, à toute chose qu’ils ont aimée de leur vivant et qu’ils auraient voulu emporter avec eux dans la tombe.

Dans l’ensemble, le livre est intéressant, j’ai vraiment adoré découvrir les histoires de ces objets, mais je pense que je n’aurais pas dû le lire “en une fois”… car vu comme c’est écrit, je dois vous avouer qu’à force c’était long et lourd à lire malgré tout, très condensé.

Par contre, il faut reconnaître que j’ai beaucoup apprécié la 8ème partie. Elle est dédiée aux témoignages, et vu qu’ils ne sont pas écrits directement par l’autrice elle-même, ils apportent une nouvelle fraîcheur et légèreté par rapport au reste.

« Je possède une vieille planche Ouija des années 1930. Je la tiens de ma grand-tante Aglaé, qui vivait dans une ferme, avec ses parents, son frère et sa sœur. Son histoire n’est pas banale. Un jour, un feu s’est déclaré dans la grange où ma grand-tante avait laissé son Ouija. De nombreux animaux ont péri brûlés vifs, et la grange a été si sévèrement endommagée qu’ils ont été obligés de la raser pour en reconstruire une nouvelle. Toutes les affaires stockées dans le bâtiment ont été détruites dans l’incendie, à l’exception de la planche Ouija, qui a été retrouvée, mystérieusement intacte. Pourtant, rien ne restait, ou presque, de la balustrade où elle était posée.

En bref, un livre intéressant sur le fond, où la forme est parfois lourde de par l’écriture de l’autrice.
Si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre en parallèle à un autre livre, et le découvrir petit à petit et pas en une fois. 

Ne renonce pas, de Anne-Sophie Hennicker

À 16 ans, Thomas est un lycéen doué, sportif et séduisant, qui a toutes les cartes en main pour réussir. L’image qu’il renvoie se rapproche pourtant de celle d’un tyran. Tous les élèves le craignent, lui et ses deux meilleurs amis. Tous, y compris Elena, une jeune fille solitaire et effacée, que Thomas maltraite depuis des années. Devenu son persécuteur, il a fini par transformer sa vie en un véritable enfer.
La donne change le jour où la limite est franchie. Un élément inattendu va provoquer la remise en question de l’adolescent : un mystérieux carnet aux lignes troublantes apparaît dans son quotidien. Et si de simples inscriptions avaient le pouvoir de tout faire basculer ?

Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que le harcèlement scolaire fait partie des thématiques qui m’interpellent beaucoup et que j’ai à cœur de lire pas de livres qui en parlent.
Et ce livre est tombé au bon moment pour moi, d’autant plus que j’en ai commencé la lecture au moment où nous apprenions le décès de Jonathan Destin, un jeune homme ayant un passif de harcelé qui, après s’être immolé et s’en être sorti tant bien que mal, se battait depuis contre le harcèlement scolaire en racontant son histoire notamment.
Je vais être honnête, je ne pensais pas que je l’aimerais autant vu la sensibilité du sujet et la crainte que j’avais que le côté fantastique ne le « ridiculise », mais ce n’est absolument pas le cas.
Au final, j’ai tellement apprécié ma lecture, c’est un énorme coup de cœur.
Des personnages au caractère fort, dont la psychologie est bien exploitée pour mettre en lumière le harcèlement scolaire et tout ce qui en découle.
Un personnage hyper attachant, Elena, qui fait partie de ces personnages qu’on a juste envie de prendre sous son aile et de réconforter.
Une histoire pleine d’émotions, qui m’a tiré les larmes plus d’une fois – on ne se ferait pas.
Si vous ne l’avez pas encore lu, n’hésitez pas !!
(merci à @anajazart de m’avoir permis de découvrir ce livre… car pour être transparente, je ne suis pas sûre que je me serais tournée vers lui spontanément, et je serais passée à côté d’une lecture exceptionnelle).