[Avis de lecture] En secondes noces (Shari Lapena)

Le ver est dans la pomme… Sur le papier, Stephanie est comblée : un mari attentionné, une jolie maison dans un quartier huppé, d’adorables jumelles âgées de quelques mois. Certes, elle manque de sommeil et son moral s’en ressent. Mais bientôt les bébés feront leurs nuits, et tout ira mieux. C’était sans compter l’irruption de la blonde et vénéneuse Erica Voss. Alors que Patrick a toujours prétendu que sa première épouse était morte dans un accident de voiture, Erica présente une version des faits bien plus sordide.

Une version qu’elle menace de rapporter à la police si on ne lui verse pas une grosse somme. Chantage ignoble ou révélation bouleversante ? Stephanie ne sait plus qui croire…

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Avis disponible en podcast sur

Shari Lapena est une autrice que j’aime beaucoup. J’ai notamment lu L’étranger dans la maison, et Le couple d’à côté.
Elle est à l’aise avec ce qu’on appelle communément les “thrillers domestiques”… Ces histoires où tout semble parfait dans le meilleur des mondes, jusqu’au jour où tout s’écroule. Lire la suite de « [Avis de lecture] En secondes noces (Shari Lapena) »

[Avis de lecture] Le chalet des disparus (Ruth Ware)

Quand les associés d’une célèbre application de musique décident d’organiser un séminaire dans un chalet perdu en pleine montagne pour évoquer l’avenir de leur entreprise, ils n’imaginent pas qu’ils vont se retrouver coupés du monde par une avalanche. Et que, bientôt, un premier membre de l’équipe va manquer à l’appel.

Un huis-clos angoissant dans lequel chacun à quelque chose à perdre, à gagner, à cacher…

Voilà une lecture qui m’a directement fait de l’oeil, que ce soit par sa couverture, son titre, ou son résumé… , et donc quand je l’ai vu disponible en service presse sur Netgalley, je n’ai pas hésité…
Et pourtant, en fin de lecture… j’ai un avis relativement mitigé même si positif… c’est bizarre, hein?

Un décor génial, imaginez ! Un chalet perdu en pleine montagne… j’adore. L’idée d’un huis-clos dans un tel environnement, … ça laisse la place à l’imagination… Lire la suite de « [Avis de lecture] Le chalet des disparus (Ruth Ware) »

La Malédiction de Sarah Winchester – La contre enquête, de  Céline du Chéné

1886, San Jose, Californie. Une riche veuve solitaire et recluse. Une demeure labyrinthique, en éternelle expansion. Des portes qui ouvrent sur des murs et des escaliers qui butent sur des plafonds. L’ombre des massacres perpétrés par les carabines Winchester. Et une rumeur qui enfle… la maison serait hantée et sa propriétaire, maudite ! Dans cette enquête où se croisent esprits vengeurs, bâtisseurs de l’étrange, génocide amérindien et presse de caniveau, Céline du Chéné démêle le vrai du faux. Elle nous entraîne dans les pas de Sarah Winchester, une femme fascinante, et révèle une vérité qui dépasse la fiction.

On ne va pas se mentir, l’histoire de cette maison, que ce soit son apparence, sa réelle histoire, ou tous les mythes qui ont été construits autour d’elle, me fascine. 
Pour ceux qui ont vu le film, cela me fait beaucoup penser à l’histoire d’Ellen Rimbauer, que l’on peut retrouver dans le livre (et le film) Le journal d’Ellen Rimbauer  et de Rose Red, le film réalisé par Stephen King. Lire la suite de « La Malédiction de Sarah Winchester – La contre enquête, de  Céline du Chéné »

Bienvenue au Suicide Hôtel !: L’histoire vraie et terrifiante de l’hôtel Cecil, de Louise Massard

En février 2013, une jeune touriste canadienne, Élisa Lam, descend pour la semaine à l’hôtel Cecil de Los Angeles, en Californie, une étape dans un road-trip américain comme en rêvent tous les jeunes gens. Elle n’en sortira pas vivante. Ce fait divers sordide, mystérieux, jamais élucidé et ayant enflammé internet des années durant, n’est en réalité que le dernier d’une longue série qui commença dès la construction de l’édifice dans les années 1920. C’est ce parcours que l’auteur vous propose d’emprunter, fruit d’une longue et minutieuse enquête sur les suicides, disparitions et méfaits de personnages inquiétants rôdant pour toujours dans les couloirs de ce lieu considéré comme l’un des plus hantés du monde. Les tueurs en série croisent des victimes de la misère du quartier de Skid Row, le Dahlia Noir cher au cœur de Brian de Palma celui d’inconnus qui tous ont subi la macabre influence de cet endroit maudit. L’auteur cherche, dans un récit respectant scrupuleusement les faits et les informations disponibles sur le sujet, à retracer pour vous l’historique de l’hôtel, mais également à présenter de manière très détaillée les hypothèses autour des explications possibles à l’inexplicable, en particulier dans la célèbre Affaire Elisa Lam. Enfin, c’est un vaste tour d’horizon culturel auquel vous invite l’auteur, en présentant films, séries, chansons et œuvres d’art directement ou indirectement inspirés par un hôtel qui ne cessa jamais de faire parler de lui… pour le meilleur ou pour le pire.

 

Ce n’est plus un secret, je suis très intéressée par les lieux ayant une histoire assez peu ordinaire, et d’autant plus si on vient rajouter une pointe de paranormal dans l’histoire…

Le Cecil Hotel fait partie de ces bâtiments à l’histoire chargée, et pas vraiment dans le bon sens du terme… 

“Si l’hôtel Overlook du célébrissime roman de Stephen King, « The Shining », magistralement mis en scène par Stanley Kubrick dans son film de 1980, a fait frémir bien des gens, il existe un lieu tout aussi sombre, inquiétant, et bien réel : le Cecil Hôtel.”

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[Avis de lecture] Marie Alsina – Poupées hantées et autres objets maléfiques

Les objets les plus communs : jouets, vêtements, bijoux, meubles, tableaux, instruments de musiques, sans oublier les miroirs, se retrouvent parfois hantés. Une force non définie, souvent assimilée à l’énergie de leur ancien propriétaire ou à un esprit malin, les utilise alors à des fins nuisibles… Ils peuvent rester « silencieux » et inactifs pendant des semaines, des mois ou des années. Et un jour, pour des raisons difficiles à comprendre, une énergie mystérieuse vient les réveiller. Des phénomènes étranges commencent alors à se produire. À travers une sélection d’histoires terrifiantes mais véridiques, vous allez découvrir comment d’innocentes poupées, de vieux ours en peluche, de banals lits d’occasion ou des chaussures usées ont transformé la vie de leurs propriétaires en cauchemar, les obligeant – après mille tourments – à se séparer de l’objet auquel ils étaient pourtant attachés. Cependant, prenez garde ! Si vous entrouvrez la porte du monde fascinant des objets hantés, plus jamais vous ne regarderez vos poupées et vos objets familiers de la même manière…

Haaaa le paranormal, ça reste malgré tout, je vous l’avoue, quelque chose que j’apprécie beaucoup, tant en visionnage de vidéos (films, vidéos youtube, …) qu’en lecture. Je ne saurais vous dire pourquoi cet attrait, il est là, tout simplement, même si pour certains, c’est quelque chose de bizarre.

J’ai commencé cette lecture “pleine d’espoir”, pour passer un bon moment lecture, le thème des poupées hantées, ça me parle depuis longtemps (je crois que ça a commencé avec le film Chucky, et renforcé avec la saga Annabelle, on  ne va pas se mentir. Pourtant, il y a énormément de films ou livres qui parlent de ce sujet, mais ce sont pour moi les deux plus “marquants” (même si Chucky, c’est une forme de possession assez différente de ce qui est abordé ici, mais soit…)

J’ai été au final assez mitigée par cette lecture… j’ai du mal à mettre exactement les mots sur ma déception, mais je n’ai pas “eu ce que j’attendais”…

Déjà, je trouve le ton du début assez froid, et assez sceptique… j’ai eu cette impression que dès le départ, la personne qui nous relatait les faits et donc, a écrit le livre, ne croyait pas du tout au paranormal et que son seul but était de débunker chaque histoire… C’est vraiment le ressenti que j’ai eu, et ça m’a dérangée. Je ne m’attendais pas du tout à ça.

Point de vue du contenu en général, et donc, des différentes histoires abordées, je les ai trouvées assez diverses et variées, et donc ça c’était assez intéressant.
Si je ne suis pas fan de l’Histoire au sens large, l’histoire personnelle des objets m’intéresse énormément. Connaître le passé d’un objet, je trouve ça fascinant, et ça lui confère une valeur particulière qui n’a rien à voir avec son prix…

Bien évidemment, le chapitre qui m’intéressait le plus était celui sur la poupée Ann Raggedy, devenue célèbre par les films Annabelle, que j’adore…

La médium voulait tenter de rentrer en contact avec l’esprit de la poupée et visiblement elle y parvint car quelque chose lui répondit, qui prétendait s’appeler Annabelle Higging, une petite fille de sept ans dont le corps avait été découvert sur la propriété. Annabelle leur expliqua qu’elle jouait dans les champs bien avant que l’immeuble ne soit construit et qu’elle était heureuse. Puis ses amis avaient grandi, ils avaient fait leur vie, et elle s’était retrouvée seule. Elle était restée ainsi pendant quelque temps, puis elle avait trouvé Angie et Donna, et pensant qu’elles pourraient la comprendre, elle avait commencé à faire bouger la poupée de chiffon pour attirer leur attention. Annabelle, qui disait avoir besoin d’affection, leur demanda si elle pouvait se glisser dans la poupée pour rester auprès d’elles, et émues aux larmes, les deux filles lui accordèrent la permission sans hésiter. En l’invitant dans leur appartement, elles venaient de commettre la plus terrible des erreurs, mais elles l’ignoraient encore.

J’ai aimé apprendre quelques petits détails sur cette histoire (que je n’ai pas vérifié, je  vous l’avoue, j’ai actuellement lu ce livre en ne vérifiant rien, même si je me suis fais une liste de sujet à approfondir 🙂 )
On y retrouve aussi les histoires d’autres poupées, un peu moins connues du commun des mortels mais qui n’en sont pas moins intrigantes pour autant.

Idem avec le chapitre consacré aux tableaux et peintures hantés.
Je n’en connaissais pas la moitié, je l’avoue, et j’ai adoré les découvrir. Certaines malédictions liées sont tellement irréelles et pourtant si flippantes ! Je peux vous dire que je ne laisserais pas ces peintures entrer chez moi 🙂

Ce que j’ai apprécié, c’est que quand un film est inspiré d’un fait réel présenté dans le livre, il est cité, et quand comme moi on est cinéphile, c’est appréciable.

La mésaventure des deux colocataires inspira le film The Mirror à Edward Boase. Il raconte les mésaventures de trois amis qui achètent un miroir hanté sur eBay dans l’espoir de remporter un million de dollars, une récompense promise à ceux qui présenteront une vidéo prouvant l’existence de phénomènes paranormaux.

L’autrice nous présente donc des poupées, des tableaux, mais aussi des choses moins communes, dont on parle moins, comme une chaise, un coffre maudit, …

Les esprits des défunts s’attacheraient parfois aux vêtements, aux chaussures, aux bijoux ou, d’une manière plus générale, à toute chose qu’ils ont aimée de leur vivant et qu’ils auraient voulu emporter avec eux dans la tombe.

Dans l’ensemble, le livre est intéressant, j’ai vraiment adoré découvrir les histoires de ces objets, mais je pense que je n’aurais pas dû le lire “en une fois”… car vu comme c’est écrit, je dois vous avouer qu’à force c’était long et lourd à lire malgré tout, très condensé.

Par contre, il faut reconnaître que j’ai beaucoup apprécié la 8ème partie. Elle est dédiée aux témoignages, et vu qu’ils ne sont pas écrits directement par l’autrice elle-même, ils apportent une nouvelle fraîcheur et légèreté par rapport au reste.

« Je possède une vieille planche Ouija des années 1930. Je la tiens de ma grand-tante Aglaé, qui vivait dans une ferme, avec ses parents, son frère et sa sœur. Son histoire n’est pas banale. Un jour, un feu s’est déclaré dans la grange où ma grand-tante avait laissé son Ouija. De nombreux animaux ont péri brûlés vifs, et la grange a été si sévèrement endommagée qu’ils ont été obligés de la raser pour en reconstruire une nouvelle. Toutes les affaires stockées dans le bâtiment ont été détruites dans l’incendie, à l’exception de la planche Ouija, qui a été retrouvée, mystérieusement intacte. Pourtant, rien ne restait, ou presque, de la balustrade où elle était posée.

En bref, un livre intéressant sur le fond, où la forme est parfois lourde de par l’écriture de l’autrice.
Si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre en parallèle à un autre livre, et le découvrir petit à petit et pas en une fois. 

Ne renonce pas, de Anne-Sophie Hennicker

À 16 ans, Thomas est un lycéen doué, sportif et séduisant, qui a toutes les cartes en main pour réussir. L’image qu’il renvoie se rapproche pourtant de celle d’un tyran. Tous les élèves le craignent, lui et ses deux meilleurs amis. Tous, y compris Elena, une jeune fille solitaire et effacée, que Thomas maltraite depuis des années. Devenu son persécuteur, il a fini par transformer sa vie en un véritable enfer.
La donne change le jour où la limite est franchie. Un élément inattendu va provoquer la remise en question de l’adolescent : un mystérieux carnet aux lignes troublantes apparaît dans son quotidien. Et si de simples inscriptions avaient le pouvoir de tout faire basculer ?

Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que le harcèlement scolaire fait partie des thématiques qui m’interpellent beaucoup et que j’ai à cœur de lire pas de livres qui en parlent.
Et ce livre est tombé au bon moment pour moi, d’autant plus que j’en ai commencé la lecture au moment où nous apprenions le décès de Jonathan Destin, un jeune homme ayant un passif de harcelé qui, après s’être immolé et s’en être sorti tant bien que mal, se battait depuis contre le harcèlement scolaire en racontant son histoire notamment.
Je vais être honnête, je ne pensais pas que je l’aimerais autant vu la sensibilité du sujet et la crainte que j’avais que le côté fantastique ne le « ridiculise », mais ce n’est absolument pas le cas.
Au final, j’ai tellement apprécié ma lecture, c’est un énorme coup de cœur.
Des personnages au caractère fort, dont la psychologie est bien exploitée pour mettre en lumière le harcèlement scolaire et tout ce qui en découle.
Un personnage hyper attachant, Elena, qui fait partie de ces personnages qu’on a juste envie de prendre sous son aile et de réconforter.
Une histoire pleine d’émotions, qui m’a tiré les larmes plus d’une fois – on ne se ferait pas.
Si vous ne l’avez pas encore lu, n’hésitez pas !!
(merci à @anajazart de m’avoir permis de découvrir ce livre… car pour être transparente, je ne suis pas sûre que je me serais tournée vers lui spontanément, et je serais passée à côté d’une lecture exceptionnelle).

 

Survivre jusqu’à demain, de Brigitte Jobin

Par un soir de novembre, j’ai fait une rencontre que je regrette encore à ce jour. Tant de fois, j’ai souhaité ne jamais être allée à cette soirée. Ne jamais avoir croisé la route de cet homme qui a détruit ce que j’avais de plus beau en moi.
Petit à petit et contre ma volonté, il s’est emparé de ma parole, de mes décisions, de mes désirs, de mes rêves et de mes droits. Il a fait de moi une statistique de plus dans l’horrifiant compte des femmes violentées.
Pendant des mois, ma vie a dépendu des humeurs de mon bourreau. J’ai subi des violences physiques, psychologiques, économiques et sexuelles aux mains d’un récidiviste qui a passé entre les mailles du système.
Pendant des mois, tout ce que je souhaitais, c’était survivre jusqu’au lendemain. Jusqu’au moment où je rassemblerais assez de courage pour le dénoncer.
Et me sortir enfin de ce calvaire.
Brigitte Jobin a connu un véritable parcours de la combattante. Après avoir survécu à d’innommables horreurs, elle a entrepris un long chemin vers la guérison. Elle nous livre aujourd’hui son histoire, tout en force et en résilience, afin de faire tomber les préjugés. Parce qu’à cette triste époque où le nombre de féminicides ne cesse d’augmenter, il est crucial de parler de cette violence.

 

 

 

La violence conjugale est un thème qui m’interpelle énormément, qui me touche plus que de raison, et même si ça fait mal, j’ai toujours à coeur de lire des témoignages sur le sujet.
Comprendre la violence conjugale est quelque chose que beaucoup ont du mal à faire. On entend souvent des réflexions comme “c’est sa faute, elle n’avait qu’à partir de là”… eh bien non, ce n’est pas aussi facile. Et parfois, les réflexions font mal.
Je ne vais pas ici vous raconter l’histoire de Brigitte. ça, elle le fait bien mieux que je ne pourrais le faire dans son livre.
Dire que l’on a un “coup de coeur” pour un ouvrage qui raconte une histoire aussi douloureuse, je ne sais pas, je trouve ça bizarre. Je dirais donc que ce livre est un “must read”.
Avec ses mots choisis avec soin, Brigitte nous raconte tout… et nous le fait ressentir… car oui, ce livre m’a énormément fait souffrir… ce livre m’a énormément fait pleurer… il fait ressortir des émotions qu’on pensait enfouies…
Malgré tout ce qu’elle a traversé, Brigitte a pu s’en sortir, et elle est aujourd’hui plus debout que jamais… Et ça, c’est un message d’espoir… pour toutes les femmes (et hommes) qui, comme Brigitte, se retrouvent sous l’emprise d’un conjoint violent, que ce soit psychologiquement ou physiquement…

Creepypasta : Une anthologie

Enfin une anthologie des meilleures creepypasta entièrement traduite en français. Creepypasta : jeu de mots sur copy-pasta (copié-collé) et creepy (effrayant, menaçant). Court texte qui se diffuse par copies successives et a pour but de faire naître un sentiment de malaise. La creepypasta est la version moderne de l’histoire d’horreur au coin du feu. Aujourd’hui l’un des principaux lieux d’échange est /x/, la part de 4chan consacrée à l’étrange et au surnaturel ; les contributions y sont (souvent) anonymes et les écrits y peuvent (censément) s’envoler, les nouveaux remplaçant les anciens sans (trop) laisser de trace. On s’y retrouve alors pour rééchanger des creepypasta entre soi, lorsque le moment s’y prête, sous forme de texte ou de simples captures d’écran. Les conversations ne sont pas en temps réel mais la présence d’autrui est toujours perceptible, par opposition à une archive où on irait seul lire les mêmes histoires. C’est ainsi que s’échangent les contes : tout commence avec un groupe qui se rassemble, dans un lieu et un temps donnés, un peu en dehors de tout. En même temps, le réseau impose ses nouveautés. L’écriture est jeune, souvent plus efficace que recherchée. On y découvre ce que craint l’Internet : zombies, équipement électronique qui se retourne contre son utilisateur, peur de ce qu’il peut se passer dans les « tréfonds » du Web, nouvelles menaces en plus des anciennes. Les médias se croisent et se nourrissent les uns des autres ; quand il n’est pas lui-même le sujet, le jeu vidéo peut influencer l’écriture (structure en « niveaux » ou effets caractéristiques). L’anarchie dans les échanges permet aussi l’émergence d’une violence souvent brutale, parfois limite. D’autant plus que l’anonymat ne permet aucune certitude. Que le texte soit une fiction, la simulation d’une pensée malade, ou une sincère retranscription… c’est du pareil au même. Cette anthologie a pour but de donner un instantané du paysage sans cesse changeant des creepypasta, trop peu connue en français malgré l’intérêt de l’émergence du partage et du collaboratif dans les formes littéraires. On y a rassemblé pêle-mêle, ou presque, les nouvelles qui nous paraissaient exceptionnelles et les plus représentatives ; on trouvera en fin d’ouvrage les liens vers les textes originaux. Le lecteur gagnera à s’installer dans la pénombre. Il n’aura aucune raison de ne pas se retourner ou de s’empêcher de jeter un coup d’œil par-dessus son épaule. C’est tout à fait sans danger. Il n’y a jamais rien derrière soi de toute façon.

Ahhh ce livre… ça faisait un  bon bout de temps que je voulais le découvrir ce livre, car j’adore les légendes urbaines, j’adore les petites histoires d’horreur, … donc je me suis dit que cette lecture devrait me plaire…
Et là, c’est le drame… car ça a été une grande déception pour moi…

Je trouve que le style d’écriture est “jeune”. en général, plus souvent efficace que recherchée. Alors l’avantage, c’est que ça se lit très facilement, et très vite.
Comme ce sont des “rumeurs” trouvées la plupart sur des forums, les réseaux sociaux, … on ne connaît pas leur origine. C’est ce qui fait aussi la plupart du temps la part belle du mystère… car au final, tu en as toujours qui se “l’approprient” en disant “c’est arrivé à une de mes amies”… ou “à l’ami d’un ami”… (ça vous dit quelque chose? 🙂 )

Très clairement, dans certaines histoires, les choses sont de manière évidente invraisemblables voire complètement impossibles. On peut des lors se poser la question de ce qui fait l’attrait pour ces histoires là, et en particulier, pourquoi elles continuent de tourner, de faire parler d’elles…

Un peu comme les fake news, finalement, ou les fausses lancées d’alertes. Un peu en mode “si tu ne copies pas ça sur ton mur, facebook va avoir accès à toutes tes données ou il va t’arriver malheur”… clairement, tout le monde sait que c’est 100%, mais une bonne part le partage quand même car “on ne sait jamais”, qu’il y ait un soupçon de vérité, .. et c’est comme ça que ça tourne encore des années plus tard.  Lire la suite de « Creepypasta : Une anthologie »

[Avis de lecture] Gardez l’oeil ouvert, Tome 2, de Victoria Charlton

Un corps retrouvé dans un arbre…
Un avion disparu sans laisser de trace…
Une fillette qui réapparaît dans son lit plusieurs semaines après s’être volatilisée… 
Dans ce deuxième ouvrage, la youtubeuse Victoria Charlton reconstitue pour vous 15 affaires criminelles jamais élucidées. De la France au Québec, du Mexique à l’Australie, ses talents de conteuse vous entraîneront au cœur de mystères toujours émouvants.
Disparitions inexplicables, meurtres en série, enlèvements ou secrets d’État: les histoires qu’elle rapporte demandent toutes que justice soit faite. Avec elle, analysez les indices et confrontez les théories: qui sait, peut-être contribuerez-vous à faire la lumière sur ces ténébreuses affaires?

Si je devais vous résumer mon avis en quelques lignes … Ce livre, comme le premier tome, est excellent… Les sujets sont travaillés, étudiés, pour être abordés tant de manière objective (les faits tels qu’ils se sont déroulés) que subjective (ses ressentis, son avis, ses observations). Plus que simplement nous livrer ces histoires, ce livre les fait « revivre »… pour ne pas qu’on oublie… pour la mémoire des personnes… Même si j’ai préféré le premier tome car il parlait de disparitions non résolues uniquement, celui-ci – qui nous livre également des crimes résolus ou pas – est tout aussi intéressant et enrichissant. Je ne peux que vous le conseiller… C’est un coup de cœur pour moi !

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« Je suis très heureuse d’embarquer dans cette nouvelle aventure avec vous! Vous remarquerez que ce livre est légèrement différent du premier. Dans celui-ci, j’ai décidé de ne pas me limiter aux cas de disparitions, mais aussi d’aborder des histoires de meurtres qui m’ont profondément marquée. J’ai toujours cru que le pire aspect des disparitions, c’est de ne pas savoir. Ne pas savoir où se trouve la personne, si elle est partie par choix ou si quelqu’un l’a forcée, si elle souffre, si elle est encore en vie… Mais je me suis vite rendu compte que, dans les affaires de meurtres irrésolus, même si la personne disparue est retrouvée, la douleur ne se dissipe pas. Les proches ne peuvent pas faire leur deuil tant que la ou le responsable n’est pas traduit en justice. Je trouve donc qu’il est important de partager aussi ces histoires tragiques, pour ne pas qu’elles soient oubliées. »

Voilà une entrée en matière que j’ai aimée…
Car je pense un peu pareil. Comment peut-on faire le deuil d’une disparition quand on ne sait pas ce qu’il est advenu de la personne que l’on aime ? Et comment peut-on en faire le deuil quand on sait l’issue fatale que la personne a eue, mais sans en savoir l’origine, le pourquoi, les motivations ?
Mais la question que je me pose souvent, au vu de l’actualité, c’est ce que la « justice » est réellement assez forte pour permettre aux familles d’avancer et de faire leur deuil ? Les peines infligées me semblent souvent si dérisoires par rapport à la vie volée… comment peut-on parler de réparation face à la peine et le manque irréparable engendrés ?

Vous vous en doutez, j’ai beaucoup aimé ce livre, tout comme j’avais adoré le premier tome, basé exclusivement sur des disparitions irrésolues.
Ce que j’aime avec la manière dont Victoria nous livre ces histoires, c’est qu’elle nous raconte, certes, principalement l’histoire de la personne concernée par son chapitre, mais pas que… – Elle évoque également d’autres cas similaires, et ça permet de mettre en lumière d’autres histoires et si le lecteur veut en savoir plus, libre à lui de s’informer de son côté, par des recherches internet ou sur la chaîne de Victoria, qui mine de rien, a déjà abordé tellement d’histoires différentes.

Une autre chose que j’aime particulièrement avec Victoria, c’est sa réelle implication dans le domaine des disparitions.
Pour ceux qui ne le savent pas, elle bosse comme bénévole pour un organisme qui traite, si je puis dire, ces cas.
Mais ne plus de ça, dans le cadre de son livre (et certaines de ses vidéos), elle entre également en contact avec la famille de la personne disparue, elle leur accorde de l’attention, une écoute, leur explique la démarche et met en avant ce qui leur semble important.

« Par message privé, je lui ai montré mon soutien en lui mentionnant à quel point la disparition de son fils m’a touchée. Il m’a suivie en retour sur Twitter et m’a confié qu’il est à la recherche de son fils depuis 2013. Vous verrez par vous-même que cet homme est extrêmement courageux. J’ai parlé à Henrik de mon projet de livre et de mon envie de partager son histoire avec mes lecteurs. Très reconnaissant de mon offre, il a tout de suite accepté de m’aider en me fournissant toutes les informations dont j’allais avoir besoin. Les passages en italiques de ce chapitre sont tous extraits de nos courriels. »

Je trouve ça tellement bien, pour ces familles, et suffisamment pour être souligné. Cela prouve, à mes yeux, qu’elle n’essaie pas juste de faire un énième livre qui parle de cas comme peuvent l’avoir fait d’autres personnes – influencées, pour la plupart, par les écrits de Pierre Bellemare et Jacques Pradel, notamment-.
Elle veut réellement faire bouger et avancer les choses, elle veut offrir une visibilité à ces histoires, certes, mais une visibilité utile pour les familles… Elle a un profond respect et une grande empathie pour ces victimes. Car oui ces familles sont des victimes autant que leur proche qu’ils ne voient plus.

Et ça, c’est tellement ce qui fait la différence.

Je ne vais pas vous détailler mon avis sur chaque histoire abordée, ça n’aurait aucun sens, … je vous laisserai les découvrir dans le livre, en espérant qu’il vous tente et vous plaira autant qu’à moi.
Dans celle qui me touche particulièrement, il y a celle de Théo Hayez, qui est une histoire qui m’interpelle et m’intrigue énormément. Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, il s’agit d’un jeune belge parti en Australie et qui y a disparu mystérieusement peu avant de devoir rentrer en Belgique.

« Le lundi 3 juin 2019, Vinciane Delforge consulte son téléphone. Son fils Théo n’a toujours pas répondu à la photo qu’elle lui a envoyée. Depuis le début du voyage de Théo en Australie, sa mère et lui se parlent presque chaque jour, et lorsqu’ils n’arrivent pas à communiquer, Vinciane peut quand même rester informée de ce que son fils fait grâce à ce qu’il publie sur les médias sociaux, surtout sur son compte Instagram créé exprès pour son voyage. »

Si vous voulez en découvrir un peu plus, je vous propose donc  sa vidéo sur le sujet.
Voici également deux sites consacrés aux recherches en vue de retrouver Théo www.looking4theo.com ou www.facebook.com/Looking.for.Theo

Je vous laisserai découvrir les autres histoires par vous-mêmes.

J’aimerais cependant aborder avec vous certaines choses mises en avant par Victoria dans cet ouvrage, et qui pour moi, sont importantes…

La première, c’est le double tranchant des réseaux sociaux.

Vous le savez, l’influence des réseaux sociaux est quelque chose qui me passionne (je n’ai pas repris une formation de Community Manager par hasard).
Il y a déjà le côté harcèlement sur les réseaux, notamment le harcèlement scolaire qui s’y poursuit, qui m’interpelle beaucoup, mais il y a aussi des conséquences tellement aux antipodes l’unes de l’autres je trouve, vis-à-vis des cas de crimes ou disparitions.

D’un côté, le côté positif… le fait de diffuser un avis de recherche, une histoire, sur les réseaux, ça permet de mettre la disparition ou le crime en avant, de chercher des témoignages, des personnes pouvant aider la justice ou les familles à résoudre l’affaire.
On voit d’ailleurs de plus en plus de groupes, sur facebook par exemple, de « pseudo enquêteurs » qui scrutent le moindre élément d’une histoire pour essayer de trouver le fin mot… Alors oui, c’est une bonne chose en ce sens, mais il y a un second effet kiss cool…

Quand une histoire de disparition ou autre est propagée sur les réseaux sociaux, c’est là que les « bien pensant » entre grandes guillemets sortent de leur grotte et y vont de leurs commentaires les plus déplacés les uns que les autres, souvent mesquins et ridicules, mais qui peuvent être tellement blessants et destructeurs pour les familles…
Ces gens sont réellement toxiques, nuisent plus qu’autre chose, et c’est tellement inutile et insensé.
Sans compter ceux qui en profitent pour essayer de faire de l’argent sur le dos de ces familles déjà dans le tourment… je pense ici en particulier aux pseudos médiums qui demandent des sommes folles pour soit disant aider les familles, …

La seconde, c’est le cas des rapts parentaux.

Sur les réseaux (on y revient), les avis de disparition Child Focus (pour la Belgique) sont régulièrement diffusés. Les médias également (dérivés de presse écrite ou audio-visuelle) publient aussi régulièrement des articles qui relatent des cas d’enlèvement d’un enfant par un de ses parents. Et parfois, ce que je lis dans les commentaires est affligeant.

Je vous mets un passage du livre qui résume bien la situation et ce qui malheureusement, est une façon de penser assez répandue…

« En toute transparence, je dois avouer que, personnellement, chaque fois que je reçois une alerte Amber sur mon téléphone et qu’on parle d’un enlèvement parental, j’ai la fâcheuse habitude de penser: Ah, mais l’enfant a été enlevé par son père ou sa mère, il est en sécurité, ou bien: Ce n’est qu’une dispute de garde partagée, ça va se régler. Mais en entendant l’histoire traumatisante d’Henrik Teton et en voyant la détresse qu’il vit chaque jour depuis huit ans, ma vision a complètement changé. »

La réalité des choses, c’est que non, ce n’est pas parce que le « ravisseur » est un des deux parents que c’est moins grave. Non, ce n’est pas parce que l’enfant est avec « son autre parent » qu’il est en sécurité… Ce n’est pas parce que c’est « aussi » le parent de l’enfant que l’enfant ne risque rien et que l’histoire va se régler facilement.
Combien de cas n’a-t-on pas vu de parents qui ne ramenaient pas leur enfant à leur ex après un droit de visite ou de garde partagée, et qui mettaient fin à leurs jours et à ceux de l’enfant, par désespoir ?
Et très honnêtement, pensez-vous que parce que l’enfant est avec un de ses parents, la douleur de l’absence et l’inquiétude sont moindres pour l’autre parent ? Vous êtes-vous déjà demandé comment doivent se sentir ces parents privés brutalement de leur enfant en voyant, sur les réseaux, les gens se défouler en allant rétorquer que « c’est pas grave », que c’est « encore une histoire de garde », que c’est « normal pour le papa de vouloir être avec son enfant », et limite que « c’est de la faute de la mère qui doit être horrible » (je ne caricature même pas ce que j’ai pu lire sous des articles relayant des rapts parentaux).

Je vous avoue que c’est un sujet qui me touche beaucoup… Jamais je comprendrai ces parents qui, pour nuire à l’autre (à leur ex), se servent de la sorte de leur enfant. C’est quelque chose que je trouve lâche… et au final, ça doit être tellement traumatisant pour l’enfant aussi, ne l’oublions pas… Il est supposé pouvoir avoir confiance en ses parents…

J’ai enfin eu envie de vous partager ce « fait » concernant le Japon, qui m’a abasourdie :
(vous le savez, le Japon et sa culture, c’est quelque chose qui m’intéresse énormément)

« Les lois au Japon ne sont pas les mêmes qu’au Canada, en France ou aux États-Unis. Là-bas, en cas de divorce, le droit de garde partagée n’existe pas. Dans 80% des cas, c’est la mère qui obtient le droit de garde et c’est à elle de décider si elle permettra au père de voir ses enfants. Si elle décide qu’elle n’accorde pas le droit de visite au père, la décision est finale. À aucun moment la justice ne peut intervenir, puisque ce type d’affaire n’est pas considérée comme un kidnapping, ni même un crime, mais plutôt un simple malentendu familial. Le plus inquiétant est qu’au Japon, l’enfant n’est pas considéré comme un individu ayant des droits, mais plutôt comme un meuble qu’on se dispute, comme la propriété du foyer. Lorsqu’il y a un enlèvement, l’enquête est très courte et peu efficace. Selon l’avocat Akira Ueno: «La police dispose d’un an pour enquêter. Si au bout de cette période, on estime que les enfants ne sont pas en danger dans leur nouveau foyer, la garde est automatiquement accordée au parent kidnappeur.»

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Vous l’aurez compris, les livres de Victoria Charlton ne sont pas de « simples livres », ils poussent à l’interrogation, à la réflexion, et comme le titre le mentionne si bien, à garder l’oeil ouvert. 

J’espère sincèrement qu’il y en aura d’autres, car il y a tellement de cas encore irrésolus, de familles dans la souffrance, dans les doutes, dans la peur, dans l’attente…

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Pour aller plus loin…

Une info concernant les « réseaux » de personnes disparues

The Doe Network: ce site, créé en 1999, est celui d’une organisation à but non lucratif qui tente de réunir toutes les disparitions du monde entier dans un même espace. Il est divisé en deux parties: l’une regroupe toutes les personnes disparues classées par pays, provinces ou États, alors que l’autre regroupe toutes les personnes retrouvées sans identité, elles aussi classées par pays, provinces ou États.

NamUs: NamUs est le site américain du National Missing and Unidentified Persons System. On y dresse la liste de toutes les personnes disparues et retrouvées sans identité aux États-Unis. La liste de personnes disparues s’élève à 600000 noms. Chaque année, de nouvelles victimes s’y ajoutent. Toujours aux États-Unis, on compte plus de 4400 corps non identifiés.

Documentaire cité dans le livre :

Netflix a sorti une série de six épisodes, intitulée Historia de un crimen: La Búsqueda, qui porte sur l’histoire de la petite Paulette.

« Par contre, plus les épisodes avançaient, plus j’étais horrifiée, dégoûtée, complètement frustrée par ce que je voyais. La série se veut satirique, le réalisateur a fait le choix de se moquer du manque de professionnalisme des enquêteurs, de Bazbaz, de Castillo et des politiciens mexicains. C’est une comédie romantique plutôt qu’un drame. Et tristement, on semble oublier que, dans tout ce tourbillon médiatique, une fillette de quatre ans a perdu la vie de manière injuste. »

[Avis de lecture] Aokigahara, la forêt des esprits, de Sarah-Lyne Ishikawa

Aokigahara, ou la foret aux suicides et  aux  esprits, possède une  bien triste réputation.  Car en général, toutes les histoires qui rapportent finissent mal.  C’est pourtant là que Joben Sugawara  a décidé de mettre fin à ses jours. Et pourtant… 

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auto-édition
216 pages – 18 février 2018
Note personnelle : ★ ★ ☆ ☆ ☆

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Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de la forêt de Aokigahara, mais pour ceux qui s’intéressent un tant soit peu aux “légendes urbaines” ou au surnaturel, elle a un surnom un peu moins engageant : il s’agit de la forêt des suicides.
Moi qui suis assez fan de la culture japonaise au sens large, cette forêt à la bien triste réputation m’a toujours fascinée, que ce soit tant point de vue “culturel” pur que pour le côté paranormal et mystérieux qui l’entoure.

J’ai déjà regardé pas mal de vidéos à ce sujet, mais j’ai très peu vu d’ouvrages en français sur ce lieu, et je suis tombée un peu par hasard, au gré de mes pérégrinations sur Amazon, sur ce livre.

Aokigahara est une immense forêt de 3 500 hectares qui s’étend à la base du mont Fuji . Elle se trouve au Japon . Elle est aussi connue sous le nom de Jukai , ( mer d’arbres ) . Tristement célèbre pour le nombre important de personnes retrouvées mortes ( suicide par pendaison dans la majorité des cas ) , mais aussi pour un grand nombre d’histoires de forêt hantée par des esprits errants , celle – ci inspire de nombreux auteurs . Aokigahara est devenu l’endroit préféré des Japonais pour mettre fin à leurs jours ( 200 suicides pour l’année record de 2010 ) .

Sur le fond, j’ai beaucoup apprécié ma lecture… même si elle  n’était pas du  tout ce à quoi je m’attendais.
Ce livre est une fiction… (je ne l’avais pas compris au départ, donc j’étais au bord de la déconvenue… ) mais finalement, c’était très intéressant.

L’autrice ne se contente pas de nous placer l’action  de l’histoire dans la forêt, mais elle nous explique aussi certaines notions typiquement japonaises.

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