Ne renonce pas, de Anne-Sophie Hennicker

À 16 ans, Thomas est un lycéen doué, sportif et séduisant, qui a toutes les cartes en main pour réussir. L’image qu’il renvoie se rapproche pourtant de celle d’un tyran. Tous les élèves le craignent, lui et ses deux meilleurs amis. Tous, y compris Elena, une jeune fille solitaire et effacée, que Thomas maltraite depuis des années. Devenu son persécuteur, il a fini par transformer sa vie en un véritable enfer.
La donne change le jour où la limite est franchie. Un élément inattendu va provoquer la remise en question de l’adolescent : un mystérieux carnet aux lignes troublantes apparaît dans son quotidien. Et si de simples inscriptions avaient le pouvoir de tout faire basculer ?

Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que le harcèlement scolaire fait partie des thématiques qui m’interpellent beaucoup et que j’ai à cœur de lire pas de livres qui en parlent.
Et ce livre est tombé au bon moment pour moi, d’autant plus que j’en ai commencé la lecture au moment où nous apprenions le décès de Jonathan Destin, un jeune homme ayant un passif de harcelé qui, après s’être immolé et s’en être sorti tant bien que mal, se battait depuis contre le harcèlement scolaire en racontant son histoire notamment.
Je vais être honnête, je ne pensais pas que je l’aimerais autant vu la sensibilité du sujet et la crainte que j’avais que le côté fantastique ne le « ridiculise », mais ce n’est absolument pas le cas.
Au final, j’ai tellement apprécié ma lecture, c’est un énorme coup de cœur.
Des personnages au caractère fort, dont la psychologie est bien exploitée pour mettre en lumière le harcèlement scolaire et tout ce qui en découle.
Un personnage hyper attachant, Elena, qui fait partie de ces personnages qu’on a juste envie de prendre sous son aile et de réconforter.
Une histoire pleine d’émotions, qui m’a tiré les larmes plus d’une fois – on ne se ferait pas.
Si vous ne l’avez pas encore lu, n’hésitez pas !!
(merci à @anajazart de m’avoir permis de découvrir ce livre… car pour être transparente, je ne suis pas sûre que je me serais tournée vers lui spontanément, et je serais passée à côté d’une lecture exceptionnelle).

 

Survivre jusqu’à demain, de Brigitte Jobin

Par un soir de novembre, j’ai fait une rencontre que je regrette encore à ce jour. Tant de fois, j’ai souhaité ne jamais être allée à cette soirée. Ne jamais avoir croisé la route de cet homme qui a détruit ce que j’avais de plus beau en moi.
Petit à petit et contre ma volonté, il s’est emparé de ma parole, de mes décisions, de mes désirs, de mes rêves et de mes droits. Il a fait de moi une statistique de plus dans l’horrifiant compte des femmes violentées.
Pendant des mois, ma vie a dépendu des humeurs de mon bourreau. J’ai subi des violences physiques, psychologiques, économiques et sexuelles aux mains d’un récidiviste qui a passé entre les mailles du système.
Pendant des mois, tout ce que je souhaitais, c’était survivre jusqu’au lendemain. Jusqu’au moment où je rassemblerais assez de courage pour le dénoncer.
Et me sortir enfin de ce calvaire.
Brigitte Jobin a connu un véritable parcours de la combattante. Après avoir survécu à d’innommables horreurs, elle a entrepris un long chemin vers la guérison. Elle nous livre aujourd’hui son histoire, tout en force et en résilience, afin de faire tomber les préjugés. Parce qu’à cette triste époque où le nombre de féminicides ne cesse d’augmenter, il est crucial de parler de cette violence.

 

 

 

La violence conjugale est un thème qui m’interpelle énormément, qui me touche plus que de raison, et même si ça fait mal, j’ai toujours à coeur de lire des témoignages sur le sujet.
Comprendre la violence conjugale est quelque chose que beaucoup ont du mal à faire. On entend souvent des réflexions comme “c’est sa faute, elle n’avait qu’à partir de là”… eh bien non, ce n’est pas aussi facile. Et parfois, les réflexions font mal.
Je ne vais pas ici vous raconter l’histoire de Brigitte. ça, elle le fait bien mieux que je ne pourrais le faire dans son livre.
Dire que l’on a un “coup de coeur” pour un ouvrage qui raconte une histoire aussi douloureuse, je ne sais pas, je trouve ça bizarre. Je dirais donc que ce livre est un “must read”.
Avec ses mots choisis avec soin, Brigitte nous raconte tout… et nous le fait ressentir… car oui, ce livre m’a énormément fait souffrir… ce livre m’a énormément fait pleurer… il fait ressortir des émotions qu’on pensait enfouies…
Malgré tout ce qu’elle a traversé, Brigitte a pu s’en sortir, et elle est aujourd’hui plus debout que jamais… Et ça, c’est un message d’espoir… pour toutes les femmes (et hommes) qui, comme Brigitte, se retrouvent sous l’emprise d’un conjoint violent, que ce soit psychologiquement ou physiquement…

[Avis de lecture] Gardez l’oeil ouvert, Tome 2, de Victoria Charlton

Un corps retrouvé dans un arbre…
Un avion disparu sans laisser de trace…
Une fillette qui réapparaît dans son lit plusieurs semaines après s’être volatilisée… 
Dans ce deuxième ouvrage, la youtubeuse Victoria Charlton reconstitue pour vous 15 affaires criminelles jamais élucidées. De la France au Québec, du Mexique à l’Australie, ses talents de conteuse vous entraîneront au cœur de mystères toujours émouvants.
Disparitions inexplicables, meurtres en série, enlèvements ou secrets d’État: les histoires qu’elle rapporte demandent toutes que justice soit faite. Avec elle, analysez les indices et confrontez les théories: qui sait, peut-être contribuerez-vous à faire la lumière sur ces ténébreuses affaires?

Si je devais vous résumer mon avis en quelques lignes … Ce livre, comme le premier tome, est excellent… Les sujets sont travaillés, étudiés, pour être abordés tant de manière objective (les faits tels qu’ils se sont déroulés) que subjective (ses ressentis, son avis, ses observations). Plus que simplement nous livrer ces histoires, ce livre les fait « revivre »… pour ne pas qu’on oublie… pour la mémoire des personnes… Même si j’ai préféré le premier tome car il parlait de disparitions non résolues uniquement, celui-ci – qui nous livre également des crimes résolus ou pas – est tout aussi intéressant et enrichissant. Je ne peux que vous le conseiller… C’est un coup de cœur pour moi !

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« Je suis très heureuse d’embarquer dans cette nouvelle aventure avec vous! Vous remarquerez que ce livre est légèrement différent du premier. Dans celui-ci, j’ai décidé de ne pas me limiter aux cas de disparitions, mais aussi d’aborder des histoires de meurtres qui m’ont profondément marquée. J’ai toujours cru que le pire aspect des disparitions, c’est de ne pas savoir. Ne pas savoir où se trouve la personne, si elle est partie par choix ou si quelqu’un l’a forcée, si elle souffre, si elle est encore en vie… Mais je me suis vite rendu compte que, dans les affaires de meurtres irrésolus, même si la personne disparue est retrouvée, la douleur ne se dissipe pas. Les proches ne peuvent pas faire leur deuil tant que la ou le responsable n’est pas traduit en justice. Je trouve donc qu’il est important de partager aussi ces histoires tragiques, pour ne pas qu’elles soient oubliées. »

Voilà une entrée en matière que j’ai aimée…
Car je pense un peu pareil. Comment peut-on faire le deuil d’une disparition quand on ne sait pas ce qu’il est advenu de la personne que l’on aime ? Et comment peut-on en faire le deuil quand on sait l’issue fatale que la personne a eue, mais sans en savoir l’origine, le pourquoi, les motivations ?
Mais la question que je me pose souvent, au vu de l’actualité, c’est ce que la « justice » est réellement assez forte pour permettre aux familles d’avancer et de faire leur deuil ? Les peines infligées me semblent souvent si dérisoires par rapport à la vie volée… comment peut-on parler de réparation face à la peine et le manque irréparable engendrés ?

Vous vous en doutez, j’ai beaucoup aimé ce livre, tout comme j’avais adoré le premier tome, basé exclusivement sur des disparitions irrésolues.
Ce que j’aime avec la manière dont Victoria nous livre ces histoires, c’est qu’elle nous raconte, certes, principalement l’histoire de la personne concernée par son chapitre, mais pas que… – Elle évoque également d’autres cas similaires, et ça permet de mettre en lumière d’autres histoires et si le lecteur veut en savoir plus, libre à lui de s’informer de son côté, par des recherches internet ou sur la chaîne de Victoria, qui mine de rien, a déjà abordé tellement d’histoires différentes.

Une autre chose que j’aime particulièrement avec Victoria, c’est sa réelle implication dans le domaine des disparitions.
Pour ceux qui ne le savent pas, elle bosse comme bénévole pour un organisme qui traite, si je puis dire, ces cas.
Mais ne plus de ça, dans le cadre de son livre (et certaines de ses vidéos), elle entre également en contact avec la famille de la personne disparue, elle leur accorde de l’attention, une écoute, leur explique la démarche et met en avant ce qui leur semble important.

« Par message privé, je lui ai montré mon soutien en lui mentionnant à quel point la disparition de son fils m’a touchée. Il m’a suivie en retour sur Twitter et m’a confié qu’il est à la recherche de son fils depuis 2013. Vous verrez par vous-même que cet homme est extrêmement courageux. J’ai parlé à Henrik de mon projet de livre et de mon envie de partager son histoire avec mes lecteurs. Très reconnaissant de mon offre, il a tout de suite accepté de m’aider en me fournissant toutes les informations dont j’allais avoir besoin. Les passages en italiques de ce chapitre sont tous extraits de nos courriels. »

Je trouve ça tellement bien, pour ces familles, et suffisamment pour être souligné. Cela prouve, à mes yeux, qu’elle n’essaie pas juste de faire un énième livre qui parle de cas comme peuvent l’avoir fait d’autres personnes – influencées, pour la plupart, par les écrits de Pierre Bellemare et Jacques Pradel, notamment-.
Elle veut réellement faire bouger et avancer les choses, elle veut offrir une visibilité à ces histoires, certes, mais une visibilité utile pour les familles… Elle a un profond respect et une grande empathie pour ces victimes. Car oui ces familles sont des victimes autant que leur proche qu’ils ne voient plus.

Et ça, c’est tellement ce qui fait la différence.

Je ne vais pas vous détailler mon avis sur chaque histoire abordée, ça n’aurait aucun sens, … je vous laisserai les découvrir dans le livre, en espérant qu’il vous tente et vous plaira autant qu’à moi.
Dans celle qui me touche particulièrement, il y a celle de Théo Hayez, qui est une histoire qui m’interpelle et m’intrigue énormément. Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, il s’agit d’un jeune belge parti en Australie et qui y a disparu mystérieusement peu avant de devoir rentrer en Belgique.

« Le lundi 3 juin 2019, Vinciane Delforge consulte son téléphone. Son fils Théo n’a toujours pas répondu à la photo qu’elle lui a envoyée. Depuis le début du voyage de Théo en Australie, sa mère et lui se parlent presque chaque jour, et lorsqu’ils n’arrivent pas à communiquer, Vinciane peut quand même rester informée de ce que son fils fait grâce à ce qu’il publie sur les médias sociaux, surtout sur son compte Instagram créé exprès pour son voyage. »

Si vous voulez en découvrir un peu plus, je vous propose donc  sa vidéo sur le sujet.
Voici également deux sites consacrés aux recherches en vue de retrouver Théo www.looking4theo.com ou www.facebook.com/Looking.for.Theo

Je vous laisserai découvrir les autres histoires par vous-mêmes.

J’aimerais cependant aborder avec vous certaines choses mises en avant par Victoria dans cet ouvrage, et qui pour moi, sont importantes…

La première, c’est le double tranchant des réseaux sociaux.

Vous le savez, l’influence des réseaux sociaux est quelque chose qui me passionne (je n’ai pas repris une formation de Community Manager par hasard).
Il y a déjà le côté harcèlement sur les réseaux, notamment le harcèlement scolaire qui s’y poursuit, qui m’interpelle beaucoup, mais il y a aussi des conséquences tellement aux antipodes l’unes de l’autres je trouve, vis-à-vis des cas de crimes ou disparitions.

D’un côté, le côté positif… le fait de diffuser un avis de recherche, une histoire, sur les réseaux, ça permet de mettre la disparition ou le crime en avant, de chercher des témoignages, des personnes pouvant aider la justice ou les familles à résoudre l’affaire.
On voit d’ailleurs de plus en plus de groupes, sur facebook par exemple, de « pseudo enquêteurs » qui scrutent le moindre élément d’une histoire pour essayer de trouver le fin mot… Alors oui, c’est une bonne chose en ce sens, mais il y a un second effet kiss cool…

Quand une histoire de disparition ou autre est propagée sur les réseaux sociaux, c’est là que les « bien pensant » entre grandes guillemets sortent de leur grotte et y vont de leurs commentaires les plus déplacés les uns que les autres, souvent mesquins et ridicules, mais qui peuvent être tellement blessants et destructeurs pour les familles…
Ces gens sont réellement toxiques, nuisent plus qu’autre chose, et c’est tellement inutile et insensé.
Sans compter ceux qui en profitent pour essayer de faire de l’argent sur le dos de ces familles déjà dans le tourment… je pense ici en particulier aux pseudos médiums qui demandent des sommes folles pour soit disant aider les familles, …

La seconde, c’est le cas des rapts parentaux.

Sur les réseaux (on y revient), les avis de disparition Child Focus (pour la Belgique) sont régulièrement diffusés. Les médias également (dérivés de presse écrite ou audio-visuelle) publient aussi régulièrement des articles qui relatent des cas d’enlèvement d’un enfant par un de ses parents. Et parfois, ce que je lis dans les commentaires est affligeant.

Je vous mets un passage du livre qui résume bien la situation et ce qui malheureusement, est une façon de penser assez répandue…

« En toute transparence, je dois avouer que, personnellement, chaque fois que je reçois une alerte Amber sur mon téléphone et qu’on parle d’un enlèvement parental, j’ai la fâcheuse habitude de penser: Ah, mais l’enfant a été enlevé par son père ou sa mère, il est en sécurité, ou bien: Ce n’est qu’une dispute de garde partagée, ça va se régler. Mais en entendant l’histoire traumatisante d’Henrik Teton et en voyant la détresse qu’il vit chaque jour depuis huit ans, ma vision a complètement changé. »

La réalité des choses, c’est que non, ce n’est pas parce que le « ravisseur » est un des deux parents que c’est moins grave. Non, ce n’est pas parce que l’enfant est avec « son autre parent » qu’il est en sécurité… Ce n’est pas parce que c’est « aussi » le parent de l’enfant que l’enfant ne risque rien et que l’histoire va se régler facilement.
Combien de cas n’a-t-on pas vu de parents qui ne ramenaient pas leur enfant à leur ex après un droit de visite ou de garde partagée, et qui mettaient fin à leurs jours et à ceux de l’enfant, par désespoir ?
Et très honnêtement, pensez-vous que parce que l’enfant est avec un de ses parents, la douleur de l’absence et l’inquiétude sont moindres pour l’autre parent ? Vous êtes-vous déjà demandé comment doivent se sentir ces parents privés brutalement de leur enfant en voyant, sur les réseaux, les gens se défouler en allant rétorquer que « c’est pas grave », que c’est « encore une histoire de garde », que c’est « normal pour le papa de vouloir être avec son enfant », et limite que « c’est de la faute de la mère qui doit être horrible » (je ne caricature même pas ce que j’ai pu lire sous des articles relayant des rapts parentaux).

Je vous avoue que c’est un sujet qui me touche beaucoup… Jamais je comprendrai ces parents qui, pour nuire à l’autre (à leur ex), se servent de la sorte de leur enfant. C’est quelque chose que je trouve lâche… et au final, ça doit être tellement traumatisant pour l’enfant aussi, ne l’oublions pas… Il est supposé pouvoir avoir confiance en ses parents…

J’ai enfin eu envie de vous partager ce « fait » concernant le Japon, qui m’a abasourdie :
(vous le savez, le Japon et sa culture, c’est quelque chose qui m’intéresse énormément)

« Les lois au Japon ne sont pas les mêmes qu’au Canada, en France ou aux États-Unis. Là-bas, en cas de divorce, le droit de garde partagée n’existe pas. Dans 80% des cas, c’est la mère qui obtient le droit de garde et c’est à elle de décider si elle permettra au père de voir ses enfants. Si elle décide qu’elle n’accorde pas le droit de visite au père, la décision est finale. À aucun moment la justice ne peut intervenir, puisque ce type d’affaire n’est pas considérée comme un kidnapping, ni même un crime, mais plutôt un simple malentendu familial. Le plus inquiétant est qu’au Japon, l’enfant n’est pas considéré comme un individu ayant des droits, mais plutôt comme un meuble qu’on se dispute, comme la propriété du foyer. Lorsqu’il y a un enlèvement, l’enquête est très courte et peu efficace. Selon l’avocat Akira Ueno: «La police dispose d’un an pour enquêter. Si au bout de cette période, on estime que les enfants ne sont pas en danger dans leur nouveau foyer, la garde est automatiquement accordée au parent kidnappeur.»

***

Vous l’aurez compris, les livres de Victoria Charlton ne sont pas de « simples livres », ils poussent à l’interrogation, à la réflexion, et comme le titre le mentionne si bien, à garder l’oeil ouvert. 

J’espère sincèrement qu’il y en aura d’autres, car il y a tellement de cas encore irrésolus, de familles dans la souffrance, dans les doutes, dans la peur, dans l’attente…

***

 

Pour aller plus loin…

Une info concernant les « réseaux » de personnes disparues

The Doe Network: ce site, créé en 1999, est celui d’une organisation à but non lucratif qui tente de réunir toutes les disparitions du monde entier dans un même espace. Il est divisé en deux parties: l’une regroupe toutes les personnes disparues classées par pays, provinces ou États, alors que l’autre regroupe toutes les personnes retrouvées sans identité, elles aussi classées par pays, provinces ou États.

NamUs: NamUs est le site américain du National Missing and Unidentified Persons System. On y dresse la liste de toutes les personnes disparues et retrouvées sans identité aux États-Unis. La liste de personnes disparues s’élève à 600000 noms. Chaque année, de nouvelles victimes s’y ajoutent. Toujours aux États-Unis, on compte plus de 4400 corps non identifiés.

Documentaire cité dans le livre :

Netflix a sorti une série de six épisodes, intitulée Historia de un crimen: La Búsqueda, qui porte sur l’histoire de la petite Paulette.

« Par contre, plus les épisodes avançaient, plus j’étais horrifiée, dégoûtée, complètement frustrée par ce que je voyais. La série se veut satirique, le réalisateur a fait le choix de se moquer du manque de professionnalisme des enquêteurs, de Bazbaz, de Castillo et des politiciens mexicains. C’est une comédie romantique plutôt qu’un drame. Et tristement, on semble oublier que, dans tout ce tourbillon médiatique, une fillette de quatre ans a perdu la vie de manière injuste. »

2019 – Entre les lignes – Michelle Adams

 

Vous êtes à l’hôpital et vous ne vous souvenez de rien. À qui pouvez-vous faire confiance ?
Quand Chloé Daniels ouvre les yeux, elle n’a aucun souvenir des événements qui l’ont conduite à l’hôpital. Complètement amnésique, elle ne reconnaît personne autour d’elle – ni sa famille ni son reflet dans le miroir. Elle a tout oublié, même son prénom. De retour à la maison, ses parents lui racontent peu à peu sa vie d’avant : avocate, elle était séparée d’un mari violent et mère d’un enfant… Un enfant mort, par sa faute, dans l’accident de voiture dont elle a réchappé. Pour calmer ses angoisses, Chloé peut compter sur son père, psychiatre, et sur un de ses collègues. Mais les séances d’hypnose virent au cauchemar. Quel rôle a-t-elle vraiment joué dans l’accident ? Qui est cet homme qui la menace constamment ? Prisonnière d’une mémoire défaillante, complètement dépendante, Chloé veut comprendre pourquoi on lui ment.

sortie le 16 Janvier 2019
Editions Milady
Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ★

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COUPDECOEURJe suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour vous parler d’un livre que je viens de terminer et qui, alerte spoiler, a été un coup de coeur pour moi…
Michele Adams,c’est l’auteure du livre Sisters, qui a beaucoup fait parler de lui mais que je n’ai pas encore lu (du coup, si vous l’avez lu, dites moi ce que vous en pensez).

Dans entre les lignes, on se retrouve face à Chloé, une jeune femme qui se réveille à l’hôpital après un accident de voiture et un petit temps dans le coma, et n’a plus aucun souvenir de son passé..
Elle va habiter chez ses parents, où son père, psychiatre de profession, prend en main sa revalidation. Peu à peu, au fil du temps, elle va apprendre de sa famille que dans l’accident, son petit garçon est décédé dans l’accident. (jusque là, je ne vous spoile rien, c’est sur la 4ème de couverture). Continuer à lire … « 2019 – Entre les lignes – Michelle Adams »

Le premier oublié , de Cyril Massarotto

Madeleine perd petit à petit la mémoire depuis quelques temps. Rien de grave jusqu’au jour où ne retrouvant plus sa voiture elle souhaite appeler son mari, Max. Son fils, Thomas, lui apprend qu’il est mort depuis plusieurs mois. Par la suite, Thomas est le premier dont elle oubliera le nom mais il va consacrer tout son temps à sa mère qui va vivre la lente dépersonnalisation causée par la maladie.

Editions XO
Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ★

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Pourquoi cette lecture ?

Si vous ne vous intéressez qu’au livre en tant que tel, n’hésitez pas à aller directement à la partie « mon avis ».
Spoiler : c’est un coup de coeur…
J’ai cependant eu envie et besoin de vous expliquer ce choix de lecture, car il n’est pas anodin pour moi.

Je n’étais pas certaine de lire ce livre un jour… tout simplement parce que c’est un sujet qui me touche beaucoup, pour ne pas dire trop. Il me faisait peut-être un peu peur sur une réalité à venir que je voulais occulter, je ne sais pas.

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Les invisibles de Fougeret , de Véronique Geffroy

Laissez-moi vous raconter une histoire aussi incroyable que réelle.
Lorsque j’ai entraîné ma famille dans l’acquisition et la restauration d’un château abandonné, j’ignorais qu’il était encore habité par ses anciens occupants. Si au début les voix, silhouettes, coups dans les murs et manifestations physiques étranges nous laissaient perplexes, nous avons appris à les connaître, à les comprendre et, pour certains, à les craindre.
Mais loin des clichés sur les maisons hantées, les invisibles de Fougeret nous ont surtout fait grandir. Si nous voulions nous en sortir vivants, il fallait ouvrir notre esprit aux esprits du lieu.

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Editions Michel Lafon
Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ★

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Oh la la, cette chronique est tellement compliquée à écrire pour moi… Non pas parce que le livre ne m’a pas plu, mais parce qu’au contraire, j’ai tellement adoré ma lecture que d’une part, je ne sais pas par où commencer, et d’autre part, si je m’écoutais, je vous en ferais limite un résumé en 10 pages 🙂 

“Ce château avait quelque chose d’intrigant. Je me suis souvenue que, quelques années auparavant, je m’étais interrogée sur ce domaine dont les poivrières en ardoises brillaient de l’autre côté de la rivière. Il m’avait déjà fait signe. Je l’avais alors ignoré. Il venait de se rappeler à moi. “

La plume de Véronique est juste exceptionnelle… tout simplement parce qu’on sent qu’elle écrit avec passion, et avec le coeur, et qu’elle parvient à merveille à nous transmettre ses ressentis, ses émotions, sa passion… 

J’ai commencé cette lecture sans me focaliser sur l’aspect strictement paranormal. Car même si cela m’intéressait – on ne va pas se mentir, Fougeret est principalement réputé pour cela –  j’avais surtout hâte de voir comment une personne lambda en arrive à vouloir s’offrir un château et le rénover. et pour avoir vu il y a peu un reportage sur les premiers mois de travaux, et le résultat qu’il y a aujourd’hui… je trouve le travail accompli admirable et fascinant, surtout quand on voit tout ce par quoi ils ont dû passer pour en arriver là.. 

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[Avis de lecture] L’Accro du shopping, tome 9 : L’Accro du shopping fête Noël

L’accro du shopping est de retour, confrontée à la plus risquée des fêtes de famille : Noël. Tendre, drôle, une comédie pile dans l’air du temps.
Notre accro préférée est dans tous ses états : cette année, Noël se fera chez elle !
Et la pression monte encore quand Becky comprend qu’elle va devoir composer avec un entourage exigeant. Ses parents, nouveaux retraités tendance hipsters, rechignent à l’idée de passer les fêtes loin de leur quartier branché ; sa demi-sœur Jess ne voit aucun intérêt à ces célébrations superficielles et consuméristes et exige un menu vegan ; même son mari Luke a l’air plus préoccupé par les demandes très pressantes d’une certaine Nadine pour de curieuses affaires financières que par la course aux cadeaux.
Un rude challenge, mais impossible n’est pas Becky !
Décidée à recréer coûte que coûte la magie de Noël, Becky va faire de cette fête un événement inoubliable. Pour le pire, et surtout pour le meilleur…

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Editions Belfond
Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ★

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Ahhh l’accro du shopping… je suis vraiment accro à cette saga, et pourtant, la chick lit (je pense qu’avec les Gossip Girl, l’Accro du shopping est la seule saga du genre que j’apprécie), ce n’est pas ce que je préfère.
Mais je suis vraiment sous le charme de Becky, de son caractère bien trempé, de ses parades imparables pour justifier ses achats, de sa détermination pour arriver à ses fins… 🙂

Je devais lire cet opus au moment de Noël, puis une chose en entraînant une autre… je n’ai pas pu le faire… Mais je ne pouvais me résoudre à attendre un an de plus et attendre Noël prochain pour le lire… Donc qu’importe qu’on soit déjà en février, je me suis engagée dans cette lecture…
Et quel bonheur… c’est bien entendu un gros coup de cœur.
Rien que les premières pages, les premières lignes, le premier paragraphe, ont su me donner le sourire.

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[avis de lecture] Adieu, mon utérus – Yuki Okada

Yuki Okada, à trente-trois ans, a tout pour être comblée : mariée et heureuse, mère d’une petite fille, elle exerce également le métier qu’elle aime – autrice de mangas. Aussi, quand elle consulte son médecin à cause de règles anormales, elle ne se doute pas de la terrible nouvelle qui l’attend : malgré son jeune âge, elle développe en effet un cancer du col de l’utérus. Chamboulée et perdue, elle ne saura d’abord pas comment réagir, et affronter cette épreuve que la vie lui impose… Pourtant, très vite, elle comprend qu’il lui faudra faire des choix. Mais entre les avis de ses proches et du corps médical, comment savoir ce qu’elle souhaite vraiment ?

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Sortie : 18 Avril 2019
Editions Akata
194 pages

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Cancer… c’est un mot terrible, terrifiant, que tout le monde redoute… que ce soit pour soi, ou pour son entourage…

Ce manga, vous l’aurez compris, est sur le thème de la maladie, de l’annonce de la maladie, du diagnostic, des conséquences tant pour la personne que son entourage.

Ce manga est à la fois plein d’espoir, mais il ne cache pas la vérité pour autant… Les mauvais côtés ne sont pas occultés pour faire croire que finalement, c’est le monde des bisounours…

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[avis de lecture] Ce n’est pas toi que j’attendais – Fabien Toulmé

C’est l’histoire d’une rencontre. La rencontre d’un père et de sa petite fille pas comme les autres. Pour Fabien, l’annonce de la trisomie de Julia, c’est le monde qui s’écroule. Comment faire face au handicap de son enfant ? Comment apprendre à l’aimer ? Entre colère, doute, moments de tristesse et bonheurs inattendus, l’auteur raconte le difficile chemin d’acceptation qui le mènera vers sa fille. Une histoire d’amour, à la fois touchante et drôle, tendre et sincère, sur le thème universel de la différence.

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sortie le 8 octobre 2014
Editions Delcourt
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Je dois bien vous avouer que cette BD est de loin la plus troublante, la plus émouvante, la plus bouleversante qu’il m’ait été donné de lire… 

Je ne m’attendais pas du tout à ça, enfin, je connaissais le thème, mais je ne m’attendais pas à être prise à ce point dans un tourbillon d’émotions…

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[avis de lecture] Elevation – Stephen King

À Castle Rock, Scott Carey est affecté par un mal étrange. Il perd rapidement du poids tout en conservant extérieurement la même masse corporelle. Avec l’aide du docteur Bob Ellis, il tente de comprendre cet inquiétant phénomène. Parallèlement à cela, Carey a un litige avec ses voisines concernant le chien de celles-ci. Si l’une de ces voisines, Missy, est très amicale, l’autre, Deirdre, est glaciale. Toutes deux essaient de lancer un restaurant mais le fait qu’elles soient ouvertement mariées provoque l’hostilité d’une bonne partie des habitants de la ville. Apprenant leur problème et confronté au sien, Carey décide de les aider à vaincre les préjugés de la population locale.

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sortie le 03/04/2019
Editions Le livre de poche
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