Le ver est dans la pomme… Sur le papier, Stephanie est comblée : un mari attentionné, une jolie maison dans un quartier huppé, d’adorables jumelles âgées de quelques mois. Certes, elle manque de sommeil et… Plus
La Malédiction de Sarah Winchester – La contre enquête, de Céline du Chéné
1886, San Jose, Californie. Une riche veuve solitaire et recluse. Une demeure labyrinthique, en éternelle expansion. Des portes qui ouvrent sur des murs et des escaliers qui butent sur des plafonds. L’ombre des massacres perpétrés par les carabines Winchester. Et une rumeur qui enfle… la maison serait hantée et sa propriétaire, maudite ! Dans cette enquête où se croisent esprits vengeurs, bâtisseurs de l’étrange, génocide amérindien et presse de caniveau, Céline du Chéné démêle le vrai du faux. Elle nous entraîne dans les pas de Sarah Winchester, une femme fascinante, et révèle une vérité qui dépasse la fiction.
On ne va pas se mentir, l’histoire de cette maison, que ce soit son apparence, sa réelle histoire, ou tous les mythes qui ont été construits autour d’elle, me fascine.
Pour ceux qui ont vu le film, cela me fait beaucoup penser à l’histoire d’Ellen Rimbauer, que l’on peut retrouver dans le livre (et le film) Le journal d’Ellen Rimbauer et de Rose Red, le film réalisé par Stephen King.
Pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de la maison Winchester, voici une petite description:
“L’historienne me précise que cette demeure, qui existe toujours, a été construite par une veuve richissime née sur la côte est du pays. Cette femme, Sarah Winchester (1839-1922), aurait passé trente-huit ans de son existence à faire bâtir, 24 heures sur 24, une habitation labyrinthique qui va « enfler de pièce en pièce » jusqu’à en comporter, selon certaines sources, plus de cinq cents, sur sept étages, avec des escaliers qui ne mènent nulle part ou des portes qui s’ouvrent sur des murs…”
Sarah Winchester est une femme qui a beaucoup intrigué : elle aurait été spirite aurait eu de nombreuses communications avec l’au-delà… Femme du propriétaire de la fabrique d’armes à feu Winchester, la “légende” raconte que sa maison aurait été construite dans le but de permettre de capturer les esprits des personnes décédées avec une de ces armes, et qui revenaient pour la “hanter”, et que c’était là la malédiction qui frappait la veuve Winchester.
Je vous avoue que c’est une histoire qui m’intéresse depuis des années.
***
En ce qui concerne le fond… j’ai trouvé ce livre fascinant, car il foisonne d’informations . Il aborde bien les différents aspects que ce soit la vie de Madame Winchester, son histoire, l’achat de la maison, sa transformation, …
On y retrouve aussi le descriptif de différents grands événements de l’époque, que ce soit du point de vue économique, ou encore météorologique ou des catastrophes naturelles.
On peut voir le travail de recherche énorme qu’il y a derrière cet ouvrage. C’est quelque chose de très appréciable, car ce ne sont pas – comme pour un livre que je vous ai présenté dernièrement – de simples copiés-collés du net.
Et pourtant, ce n’est pas chose facile. Car bien qu’il y ait de nombreux sites et ouvrages qui relatent à leur manière l’histoire de Sarah Winchester, il n’existe en réalité que très peu, voire pas du tout, de documents officiels de l’époque de son vivant.
Il n’a été retrouvé ni lettres, ni journaux intimes, ni interviews écrites.
Dès lors, chacun y va un peu de sa propre griffe pour raconter cette histoire.. et c’est parfois difficile de démêler le vrai du faux, puisque tout tient à des témoignages oraux et des suppositions.
La première partie du livre raconte l’histoire de Sarah et celle de son mari, comment il en est venu à vendre des armes, la perte de leur unique enfant… On découvre aussi pourquoi, à la mort de son mari, Sarah décide de faire construire une maison, et pourquoi les travaux ne s’arrêteront qu’à sa mort.
« Construite sur une période de trente-huit ans parce que sa propriétaire, Sarah Winchester, pensait qu’elle vivrait aussi longtemps que la construction durerait, la maison contient 160 pièces et couvre plus de deux hectares. Parmi les 40 escaliers et 2 000 portes que comporte la demeure, certains ne mènent nulle part. »
Elle évoque aussi les tendances et habitudes de l’époque, l’attrait pour le peuple amérindien, et celui pour le spiritisme.
Le livre revient aussi sur les dangers du spiritisme, ses enjeux, … ce qu’il est important de faire ou ne pas faire si l’on veut s’y adonner, … Par contre, je trouve que venir donner le nom de “doctrine spirite” à ceux qui croient au paranormal… je ne suis pas trop d’accord, je trouve le terme un peu fort et péjoratif, surtout, mais là, c’est mon avis personnel.
La seconde partie est plus axée sur l’évolution de la maison et ses transformations au fil du temps.
Le dernier tiers du livre sert un peu de débunkage. Qu’est-ce qui, dans le flot d’informations disponibles, nous permet de voir le vrai du faux dans ce halo de mystère qui entoure la maison.
On y découvre notamment une Sarah Winchester totalement différente de ce portrait lugubre et mystérieux ou mystique que l’on peut souvent en dépeindre. Une femme libre qui défie les règles sociétales de son époque en partant pour se créer une nouvelle vie loin de sa famille… une femme qui dirige sa vie comme elle l’entendait, ce qui ne se faisait pas trop à l’époque. Une femme généreuse, curieuse, qui vivait avec son temps et adorait tester de nouvelles choses. Une femme soucieuse de son personnel, de leur bien être et de celui de leur famille.
Sur la forme, ce livre est très bien écrit.
J’ai adoré le côté document agrémenté de photos, certes peu nombreuses, mais utilisées à bon escient… c’est quelque chose qui rend le récit plus agréable à lire, plus vivant, plus marquant.
L’écriture est agréable à lire, elle rend l’ouvrage “facile” à lire, c’est à dire qu’on ne se prend pas une migraine au bout de deux pages tellement le style est imbuvable. Ici, c’est limpide et agréable.
Si je devais trouver un point négatif, malgré tout, c’est que dès le début, beaucoup d’informations théoriques nous sont données… Je pense qu’en les distillant au fil du livre, ça aurait moins donné l’impression d’un “gros pavé” qui pourrait en rebuter certains.
Après, en soi, les informations sont intéressantes, qu’on y croie ou pas. A chacun de faire le tri dans ce qui est mis à notre disposition.
Cela nous montre aussi comment déjà à l’époque, la presse pouvait modifier la vérité pour faire d’un fait banal une histoire sordide et totalement fausse.
J’ai aimé que cela aille plus loin que la simple histoire Winchester, en abordant le contexte financier et politique de l’Amérique de l’époque, comme la loi anti-chinois leur interdisant d’acquérir la nationalité américaine. Je ne connaissais absolument pas cette loi, et ça m’a donné envie de creuser un peu le sujet.
“En quittant la Winchester Mystery House, on ne peut que s’interroger : que vient-on, au juste, de visiter ? La demeure conçue par Sarah Winchester ou une attraction touristique installée dans un monument historique ? Question à laquelle il est difficile de répondre puisque, dans cette habitation gigantesque, on ignore ce qui reste vraiment du projet de sa propriétaire. Malgré tout subsiste une réelle impression d’étrangeté. Était-ce déjà le cas il y a cent ans ? Cette maison ressemble-t-elle aux maisons hantées de son époque ? “
C’est effectivement une question qui m’interpelle… quelle est la part d’authenticité encore présente dans cette maison? Qu’elle est la part réelle de ce qu’elle était, avant de devenir un lieu touristique?
En conclusion, je ne peux évidemment pas vous raconter tout l’historique de la maison et comment elle en est venue à avoir cette réputation de maison la plus hantée des Etats-Unis… mais si comme moi, vous aimez en apprendre un peu plus sur l’histoire des lieux, et que vous aimez le paranormal, vous aimerez certainement ce livre.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé cette lecture, et le fait que même si c’est centré sur la maison Winchester et son histoire, cela aborde aussi des lieux similaires, ou nous parle de l’histoire des personnes ayant fréquenté ce lieu. Cela en fait un ouvrage assez complet sur le sujet.
Pour aller plus loin :
La Maison Winchester, de Max Cabanes et Marie-Charlotte Delmas (Glénat, 2004),
Si vous avez envie de voir à quoi ressemble la maison à présent, je vous conseille la vidéo du GrandJD
Et si vous êtes cinéphile, n’hésitez pas à regarder également le film d’épouvante La malédiction Winchester, si le coeur vous en dit.
Bienvenue au Suicide Hôtel !: L’histoire vraie et terrifiante de l’hôtel Cecil, de Louise Massard
Ce n’est plus un secret, je suis très intéressée par les lieux ayant une histoire assez peu ordinaire, et d’autant plus si on vient rajouter une pointe de paranormal dans l’histoire…
Le Cecil Hotel fait partie de ces bâtiments à l’histoire chargée, et pas vraiment dans le bon sens du terme…
“Si l’hôtel Overlook du célébrissime roman de Stephen King, « The Shining », magistralement mis en scène par Stanley Kubrick dans son film de 1980, a fait frémir bien des gens, il existe un lieu tout aussi sombre, inquiétant, et bien réel : le Cecil Hôtel.”
Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parlé, il s’agit d’un hôtel construit en 1924, situé à Los Angeles. Et on peut dire qu’il a fait couler beaucoup d’encre.
Personnellement, j’ai fait la connaissance de cet hôtel à deux reprises, à des moments pas si éloignés, finalement. D’une part par la série American Horror Story dont une des saisons en est largement inspirée, et d’autre part par l’histoire tragique et mystérieuse d’Elisa Lam et notamment grâce à la vidéo virale la concernant. , qui a défrayé la chronique et a, je l’avoue, bien attisé ma curiosité pour ce lieu.
“L’Affaire Élisa Lam (2013) Le fait divers suivant est très certainement le plus célèbre concernant le Cecil Hôtel. Il s’agit de la disparition et de la mort d’une résidente de l’établissement lors d’un séjour à Los Angeles. Cette jeune fille prénommée Élisa Lam, âgée de 21 ans, étudiante, arrive le 28 janvier 2013. Elle est d’origine canadienne et voyage seule. Élisa avait choisi de faire un voyage de quelques mois. En janvier, elle commença son périple par la ville de San Diego avant de descendre vers Los Angeles.
Le soir du 31 janvier, on aperçoit la jeune femme dans le hall. Puis c’est la disparition.”
Je trouve qu’il y a tellement de contradictions et de zones d’ombre dans son histoire, et je trouve ça tellement triste.
Je suis à la fois passionnée de paranormal et de psychologie/psychiatrie, et donc cette histoire pouvant se retrouver dans une ou l’autre de ces catégories selon les conclusions que l’on voulait en tirer, j’ai vu et lu pas mal de choses sur le sujet.
Alors qu’en est-il? ces événements qui se sont succédés dans cet hôtel en font-ils un lieu étrange et dangereux?
Et donc il y deux écoles… Ceux qui trouvent que finalement rien d’ extraordinaire ne s’ y est passé si on regarde tous les faits divers de la région à cette époque. Et ceux qui disent qu’ il y a forcément du paranormal. Un mauvais karma ou une entité maléfique qui aurait élu domicile dans ce lieu. Les hypothèses et rumeurs vont bon train : l’hôtel est hanté, le bâtiment lui-même serait maléfique, il aurait été construit sur un ancien cimetière indien, …
Alors qu’en est-il de cet ouvrage?
D’un côté, j’ai aimé pourtant le côté “historique du lieu”, qui reprend le passif du bâtiment depuis sa construction, et pas uniquement depuis qu’il est devenu “célèbre”
“Le corps du bâtiment est composé de trois blocs rectangulaires de même taille. L’hôtel comporte 14 étages, ou plutôt treize. En effet, par superstition, on ne met pas, dans de nombreux bâtiments aux États-Unis, d’étage numéro treize.”
Je trouve que c’est génial, et surtout, doit demander un travail de recherche assez conséquent, car certaines choses datent de tellement longtemps….
Mais je trouve que c’est quelque chose de très enrichissant quand on s’intéresse à ce genre de lieux.
Pourtant, il faut savoir que je suis quelqu’un de très paradoxale : j’ai toujours détesté l’histoire ! c’est quelque chose qui dans les faits m’a toujours rebutée, au point que lors de mes études c’était toujours ma bête noire, j’avais un examen de seconde sess de rattrapage quasi chaque année de mes 11 ans à mes 18 ans ! J’avais des difficultés monstres à retenir les dates, les noms, … L’horreur. (et je vous avoue que c’est toujours le cas).
Par contre, l’histoire des lieux (comme le Cecil Hotel, la Forêt des Suicides, le Machu Pichu, ..) ça me passionne vraiment… Et pourtant, c’est de l’histoire aussi… Bref.
Je ne vais pas vous raconter/résumer ici l’histoire de l’hotel, car ce n’est pas le but, je vous laisserai le soin de découvrir le livre pour ça…
Mais on peut cependant constater qu’il y a pas mal de décès (surtout suicides) et périodes noires dans son histoire.
Une chose que j’ai trouvée très dommage, c’est quand l’auteur nous présente des documents tels que des notes laissées par des personnes ayant mis fin à leurs jours, par exemple, il n’y a que la version anglophone qui soit présentée, et pas de traduction du document. Si comme moi, on lit l’anglais avec “pas trop de soucis”, ça va, mais pour les personnes qui n’ont pas ces notions d’anglais, c’est vraiment dommage car elles passent à côté. Alors, oui, parfois, il y a des pseudo traductions qui sont sommaires et vraiment raccourcies, mais je trouve ça vraiment dommage. Les ouvrages sur cet hôtel sont rares, donc du coup, il aurait pu être un peu plus attrayant et travaillé de ce point de vue.
Une autre chose assez dommage, c’est que toute la première partie du livre est présentée de manière très “scolaire”, très théorique. Alors oui, il faut l’être un minimum, mais si je voulais un histoire de facto qui nous annonce simplement les faits et point barre, je le retrouvais aisément sur internet.
Quand je prends un ouvrage, et que je paie cet ouvrage, je m’attends à un peu plus que ce que l’on peut trouver gratuitement en ligne, quasi en simple copié-collé.
J’aime y retrouver la griffe de l’auteur, ses ressentis, son avis, etc…
On continue dans les gros défauts – selon moi – du livre?
Il y a pas mal d’erreurs qui ont échappé à la correction… Comme des répétitions de mots, des mots mal utilisés, … Certaines tournures de phrases qui donnent l’impression que le livre a été écrit par Google Trad…
Si le reste du contenu m’avait subjugué, ce serait éventuellement passé, mais là, comme en plus la manière d’aborder le contenu ressemble à du simple recopiage, ça n’a fait que rajouter une couche à ma déception.
Sinon, point de vue contenu, ce qui est intéressant sur le fond, c’est le fait d’aborder l’hôtel dans les arts, c’est à dire les références et apparitions que l’on peut voir autour de cet hôtel, que ce soit au travers de séries, films, … ce qui est intéressant pour éventuellement se faire une liste de visionnage à faire. On y retrouve aussi d’autres oeuvres telles qu’une chanson, parlant du Cecil hotel en général et/ou de l’affaire Elisa Lam plus particulièrement.
Par contre, la pseudo-Analyse de la série American Horror Story qui est faite dans le livre est ridicule. Certes, évoquer le lien entre la série et l’hotel est quelque chose de bien, mais par contre, cela va trop loin dans “l’analyse” et le détail de la série… une personne qui ne l’a pas vue sera complètement spoilée et ça, c’est complètement stupide!
Heureusement, ils ne l’ont fait que pour les 4 premiers épisodes, mais quand même.
Une autre partie du livre essaie d’expliquer un peu tout ce qui a pu se passer dans l’hotel, trouver des causes plausibles, … voir si au vu de tout ça, c’est réellement un lieu “maléfique” ou pas…
Pour vous donner mon avis personnel, je ne pense pas que le Cecil Hotel soit plus propice au suicide qu’un autre, ni au meurtre. Certes, au vu du nombre qu’il y en a eu, je pense qu’il est, comme bon nombre de sanatoriums ou autres, chargé d’histoire(s). D’histoires et d’énergies. Pour ceux qui y croient (c’est mon cas).
Alors oui, certaines personnes un peu plus réceptives ont peut-être pu capter quelque chose, mais on ne va pas pour autant en faire un Overlook !
Vous l’aurez compris, je n’ai pas apprécié la lecture de ce livre autant que je l’aurais voulu/espéré. Trop scolaire, voire copié-collé, et qui au final ne fait que retranscrire des choses trouvées ça et là parfois sans même prendre la peine de les traduire correctement. Je trouve ça dommage.
Top Ten Tuesday 2023-01
Vous trouverez ici les 4ème de couverture des titres sélectionnés pour le thème de la semaine…
N’hésitez pas à me mettre votre Top Ten (ou votre lien) en commentaire 🙂
Bonnes découvertes 🙂
A noter : personnellement, je ne suis pas spécialement les rentrées littéraires, donc je me suis basée sur les sorties annoncées pour janvier et février. Certaines sont des rééditions, mais qui m’intéressent malgré tout…
Dix ans, noces de sang, de Alice Feeney
Dix ans de mariage.
Dix ans de secrets.
Un anniversaire qu’ils n’oublieront jamais.
Mariés depuis dix ans, Adam et Amelia ont connu des jours meilleurs. Adam a sacrifié sa vie de couple sur l’autel de sa carrière de scénariste. Le week-end en Écosse qu’ils viennent de gagner est sans doute la meilleure chose qui puisse leur arriver pour prendre un nouveau départ. À chaque anniversaire, le couple échange les traditionnels cadeaux de mariage, et Amelia écrit à son mari une lettre qu’elle ne le laisse jamais lire. Jusqu’à maintenant.
Ont-ils vraiment gagné ce week-end par hasard ? Il semblerait que quelqu’un épie leurs moindres faits et gestes. Quelqu’un qui semble bien décidé à faire en sorte que cet anniversaire soit le dernier.
Au premier regard, de Lisa Gardner
Macabre découverte dans un petite ville de Géorgie. Les restes d’un corps humain, puis bientôt un charnier, révélés au grand jour… Est-ce le testament de Jacob Ness, le tueur en série qui a défrayé la chronique pendant des années avant d’être abattu ? Ou l’oeuvre d’un complice ?
Aux côtés de la courageuse Flora Dane, survivante de Jacob Ness devenue justicière, les enquêtrices vont unir leurs forces dans une affaire sans précédent, dont une jeune fille, témoin impuissante de l’horreur, détient la vérité. Mais comment la protéger ?
Ego : Libère-moi, de Maxime Girardeau (réédition)
Dans les décombres d’un violent carambolage en plein Paris, la police découvre des morceaux de corps affreusement mutilés. Contrairement à ses collègues, la capitaine Laurence Milhau, chargée de leur identification, doute que ces morts soient liées à un règlement de comptes. Soupçons que confirme l’appel de son ancien patron. Après des mois de silence, le commissaire Franck Somerset refait surface pour lui demander un service : identifier officieusement un jeune inconnu mêlé à la disparition suspecte du fondateur d’une startup nommée EGO. Pourquoi tant de mystère ? Pourrait-il s’agir des cadavres retrouvés dans l’accident ? Pour la capitaine Milhau et le commissaire Somerset, c’est une étrange affaire qui s’annonce, faite de manipulation et de mensonges, de propagande et de vérités alternatives, qui les mettront sur la piste d’une invention tout aussi extraordinaire que dangereuse si elle venait à tomber entre de mauvaises mains…
Le défi, de Lesley Kara (réédition)
Elle pensait qu’elle avait réussi à enfouir son douloureux passé. Mais même les secrets les mieux gardés refont surface…
Lizzie et Alice sont les meilleures amies du monde. Un jour, alors qu’elles passent du temps ensemble le long de voies de chemin de fer, une dispute éclate entre les deux adolescentes. Lizzie fait un malaise, et quand elle retrouve enfin ses esprits, elle découvre le corps sans vie de sa meilleure amie. Elle n’a aucune idée de ce qui a pu lui arriver, et n’a aucun souvenir du moment du drame.
Des années plus tard, la vie sourit à Lizzie. Elle est fiancée à un homme merveilleux, avec qui elle commence une nouvelle vie à Londres. Mais son passé la rattrape quand une ancienne connaissance revient dans sa vie et veut lui faire payer la mort d’Alice. Que s’est-il réellement passé cet après-midi-là ? Lizzie est-elle aussi irréprochable qu’elle le pense ?
En secondes noces, de Shari Lapena
Le ver est dans la pomme…
Sur le papier, Stephanie est comblée : elle a un mari attentionné, une jolie maison dans un quartier huppé, d’adorables jumelles âgées de quelques mois. Certes, elle manque de sommeil et son moral s’en ressent. Mais bientôt les bébés feront leurs nuits, et tout ira mieux.
C’était sans compter l’irruption de la blonde et vénéneuse Erica Voss. Alors que Patrick a toujours prétendu que sa première épouse était morte dans un accident de voiture, Erica présente une version des faits bien plus sordide. Une version qu’elle menace de rapporter à la police si on ne lui verse pas une grosse somme. Chantage ignoble ou révélation bouleversante ? Stephanie ne sait plus qui croire…
Huit clos, de Greg Waden
Huit convives enfermés dans un appartement luxueux deviennent les pions d’un échiquier morbide, à la merci d’un maître de cérémonie impitoyable.
Huit personnes sont invitées à une cérémonie de remerciements organisée dans un luxueux appartement se situant dans une banlieue chic du nord de la France. L’hôte, un grand promoteur immobilier, n’est pas présent, une assistante reçoit les convives. La réception s’annonce très festive. Au centre de la table, au milieu des amuse-bouches, trône une boîte en carton qui porte une inscription énigmatique : Ne pas ouvrir avant minuit. L’humour particulier du propriétaire étant notoire, tout le monde s’attend à une de ses facéties. Quand viendra le moment d’ouvrir le paquet, son contenu fera basculer la soirée dans l’horreur.
Je ne suis pas là, de Lize Spit
« Nous étions deux piliers de guingois qui, dès lors qu’on les appuierait l’un contre l’autre, auraient plus de stabilité qu’un seul pilier à la verticale. Tout irait bien tant que nous resterions ensemble. » Leo vit avec son petit ami Simon depuis dix ans. Lié par une enfance troublée, le couple vit parfaitement heureux. Jusqu’à ce que tout change : Simon rentre chez eux au milieu de la nuit et Leo ne le reconnaît plus, ni dans ses gestes, ni dans ses mots. Lentement, l’existence méticuleusement construite de Leo s’effondre, jusqu’à mettre sa vie en danger…
Le Chalet des disparus, de Ruth Ware
Quand les associés d’une célèbre application de musique se décident à organiser un séminaire dans un chalet perdu en pleine montagne pour évoquer l’avenir de leur entreprise, ils n’imaginent pas qu’ils vont être soudain coincés par une tempête de neige. Et bientôt, un premier membre de l’équipe va manquer à l’appel.
Un huis-clos angoissant dans lequel chacun à quelque chose à perdre, à gagner, à cacher…
Quand tu verras Sadie, de Kat Ellis
À Burden Falls circulent tout un tas d’histoires effrayantes…
Alors, quand des adolescents sont retrouvés morts, mutilés, on pense tout de suite à Sadie, le fantôme d’une jeune fille qui hanterait la petite ville. Ou peut-être à sa lointaine descendante, Ava, 17 ans, dont la lignée n’a connu que des drames depuis.
Afin de laver son nom, elle va devoir plonger dans de sombres secrets familiaux…
Une autre moi-même, de Mike Carey
Le marionnettiste l’avait sauvée. Mais elle espérait plus que tout au monde que cela ne se reproduirait jamais.
Il y a Liz, mère aimante et dévouée, impuissante face aux agressions de son ex-mari.
Et il y a Beth, cette autre présence en elle, plus féroce ; plus inquiétante aussi.
Fran, enlevée et séquestrée à l’âge de six ans, est une adolescente tourmentée. Heureusement dame Guigne, la fidèle renarde veille sur elle, en chevalière armée de son épée.
Bingo 2023
Hello tout le monde,
C’est parti pour le Bingo 2023…
Le principe est on ne peut plus simple : une grille de 24 cases, chacune représentant un thème…
Quand vous avez lu un livre correspondant au thème, vous cochez la case.
Le challenge commence le 1er janvier 2023 et se termine le 15 décembre 2023.
Il n’y a pas de date limite pour s’inscrire, vous participez quand vous voulez…
Un livre ne peut compter que pour un thème/une case.
Vous pouvez lire plusieurs livres sur un mois et rien le mois souvent sans soucis… Lire la suite de « Bingo 2023 »
[Avis de lecture] Marie Alsina – Poupées hantées et autres objets maléfiques
Haaaa le paranormal, ça reste malgré tout, je vous l’avoue, quelque chose que j’apprécie beaucoup, tant en visionnage de vidéos (films, vidéos youtube, …) qu’en lecture. Je ne saurais vous dire pourquoi cet attrait, il est là, tout simplement, même si pour certains, c’est quelque chose de bizarre.
J’ai commencé cette lecture “pleine d’espoir”, pour passer un bon moment lecture, le thème des poupées hantées, ça me parle depuis longtemps (je crois que ça a commencé avec le film Chucky, et renforcé avec la saga Annabelle, on ne va pas se mentir. Pourtant, il y a énormément de films ou livres qui parlent de ce sujet, mais ce sont pour moi les deux plus “marquants” (même si Chucky, c’est une forme de possession assez différente de ce qui est abordé ici, mais soit…)
J’ai été au final assez mitigée par cette lecture… j’ai du mal à mettre exactement les mots sur ma déception, mais je n’ai pas “eu ce que j’attendais”…
Déjà, je trouve le ton du début assez froid, et assez sceptique… j’ai eu cette impression que dès le départ, la personne qui nous relatait les faits et donc, a écrit le livre, ne croyait pas du tout au paranormal et que son seul but était de débunker chaque histoire… C’est vraiment le ressenti que j’ai eu, et ça m’a dérangée. Je ne m’attendais pas du tout à ça.
Point de vue du contenu en général, et donc, des différentes histoires abordées, je les ai trouvées assez diverses et variées, et donc ça c’était assez intéressant.
Si je ne suis pas fan de l’Histoire au sens large, l’histoire personnelle des objets m’intéresse énormément. Connaître le passé d’un objet, je trouve ça fascinant, et ça lui confère une valeur particulière qui n’a rien à voir avec son prix…
Bien évidemment, le chapitre qui m’intéressait le plus était celui sur la poupée Ann Raggedy, devenue célèbre par les films Annabelle, que j’adore…
La médium voulait tenter de rentrer en contact avec l’esprit de la poupée et visiblement elle y parvint car quelque chose lui répondit, qui prétendait s’appeler Annabelle Higging, une petite fille de sept ans dont le corps avait été découvert sur la propriété. Annabelle leur expliqua qu’elle jouait dans les champs bien avant que l’immeuble ne soit construit et qu’elle était heureuse. Puis ses amis avaient grandi, ils avaient fait leur vie, et elle s’était retrouvée seule. Elle était restée ainsi pendant quelque temps, puis elle avait trouvé Angie et Donna, et pensant qu’elles pourraient la comprendre, elle avait commencé à faire bouger la poupée de chiffon pour attirer leur attention. Annabelle, qui disait avoir besoin d’affection, leur demanda si elle pouvait se glisser dans la poupée pour rester auprès d’elles, et émues aux larmes, les deux filles lui accordèrent la permission sans hésiter. En l’invitant dans leur appartement, elles venaient de commettre la plus terrible des erreurs, mais elles l’ignoraient encore.
J’ai aimé apprendre quelques petits détails sur cette histoire (que je n’ai pas vérifié, je vous l’avoue, j’ai actuellement lu ce livre en ne vérifiant rien, même si je me suis fais une liste de sujet à approfondir 🙂 )
On y retrouve aussi les histoires d’autres poupées, un peu moins connues du commun des mortels mais qui n’en sont pas moins intrigantes pour autant.
Idem avec le chapitre consacré aux tableaux et peintures hantés.
Je n’en connaissais pas la moitié, je l’avoue, et j’ai adoré les découvrir. Certaines malédictions liées sont tellement irréelles et pourtant si flippantes ! Je peux vous dire que je ne laisserais pas ces peintures entrer chez moi 🙂
Ce que j’ai apprécié, c’est que quand un film est inspiré d’un fait réel présenté dans le livre, il est cité, et quand comme moi on est cinéphile, c’est appréciable.
La mésaventure des deux colocataires inspira le film The Mirror à Edward Boase. Il raconte les mésaventures de trois amis qui achètent un miroir hanté sur eBay dans l’espoir de remporter un million de dollars, une récompense promise à ceux qui présenteront une vidéo prouvant l’existence de phénomènes paranormaux.
L’autrice nous présente donc des poupées, des tableaux, mais aussi des choses moins communes, dont on parle moins, comme une chaise, un coffre maudit, …
Les esprits des défunts s’attacheraient parfois aux vêtements, aux chaussures, aux bijoux ou, d’une manière plus générale, à toute chose qu’ils ont aimée de leur vivant et qu’ils auraient voulu emporter avec eux dans la tombe.
Dans l’ensemble, le livre est intéressant, j’ai vraiment adoré découvrir les histoires de ces objets, mais je pense que je n’aurais pas dû le lire “en une fois”… car vu comme c’est écrit, je dois vous avouer qu’à force c’était long et lourd à lire malgré tout, très condensé.
Par contre, il faut reconnaître que j’ai beaucoup apprécié la 8ème partie. Elle est dédiée aux témoignages, et vu qu’ils ne sont pas écrits directement par l’autrice elle-même, ils apportent une nouvelle fraîcheur et légèreté par rapport au reste.
« Je possède une vieille planche Ouija des années 1930. Je la tiens de ma grand-tante Aglaé, qui vivait dans une ferme, avec ses parents, son frère et sa sœur. Son histoire n’est pas banale. Un jour, un feu s’est déclaré dans la grange où ma grand-tante avait laissé son Ouija. De nombreux animaux ont péri brûlés vifs, et la grange a été si sévèrement endommagée qu’ils ont été obligés de la raser pour en reconstruire une nouvelle. Toutes les affaires stockées dans le bâtiment ont été détruites dans l’incendie, à l’exception de la planche Ouija, qui a été retrouvée, mystérieusement intacte. Pourtant, rien ne restait, ou presque, de la balustrade où elle était posée.
En bref, un livre intéressant sur le fond, où la forme est parfois lourde de par l’écriture de l’autrice.
Si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre en parallèle à un autre livre, et le découvrir petit à petit et pas en une fois.
Ne renonce pas, de Anne-Sophie Hennicker
La donne change le jour où la limite est franchie. Un élément inattendu va provoquer la remise en question de l’adolescent : un mystérieux carnet aux lignes troublantes apparaît dans son quotidien. Et si de simples inscriptions avaient le pouvoir de tout faire basculer ?
Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que le harcèlement scolaire fait partie des thématiques qui m’interpellent beaucoup et que j’ai à cœur de lire pas de livres qui en parlent.
Et ce livre est tombé au bon moment pour moi, d’autant plus que j’en ai commencé la lecture au moment où nous apprenions le décès de Jonathan Destin, un jeune homme ayant un passif de harcelé qui, après s’être immolé et s’en être sorti tant bien que mal, se battait depuis contre le harcèlement scolaire en racontant son histoire notamment.
Je vais être honnête, je ne pensais pas que je l’aimerais autant vu la sensibilité du sujet et la crainte que j’avais que le côté fantastique ne le « ridiculise », mais ce n’est absolument pas le cas.
Au final, j’ai tellement apprécié ma lecture, c’est un énorme coup de cœur.
Des personnages au caractère fort, dont la psychologie est bien exploitée pour mettre en lumière le harcèlement scolaire et tout ce qui en découle.
Un personnage hyper attachant, Elena, qui fait partie de ces personnages qu’on a juste envie de prendre sous son aile et de réconforter.
Une histoire pleine d’émotions, qui m’a tiré les larmes plus d’une fois – on ne se ferait pas.
Si vous ne l’avez pas encore lu, n’hésitez pas !!
(merci à @anajazart de m’avoir permis de découvrir ce livre… car pour être transparente, je ne suis pas sûre que je me serais tournée vers lui spontanément, et je serais passée à côté d’une lecture exceptionnelle).

Survivre jusqu’à demain, de Brigitte Jobin
Par un soir de novembre, j’ai fait une rencontre que je regrette encore à ce jour. Tant de fois, j’ai souhaité ne jamais être allée à cette soirée. Ne jamais avoir croisé la route de cet homme qui a détruit ce que j’avais de plus beau en moi.
Petit à petit et contre ma volonté, il s’est emparé de ma parole, de mes décisions, de mes désirs, de mes rêves et de mes droits. Il a fait de moi une statistique de plus dans l’horrifiant compte des femmes violentées.
Pendant des mois, ma vie a dépendu des humeurs de mon bourreau. J’ai subi des violences physiques, psychologiques, économiques et sexuelles aux mains d’un récidiviste qui a passé entre les mailles du système.
Pendant des mois, tout ce que je souhaitais, c’était survivre jusqu’au lendemain. Jusqu’au moment où je rassemblerais assez de courage pour le dénoncer.
Et me sortir enfin de ce calvaire.
Brigitte Jobin a connu un véritable parcours de la combattante. Après avoir survécu à d’innommables horreurs, elle a entrepris un long chemin vers la guérison. Elle nous livre aujourd’hui son histoire, tout en force et en résilience, afin de faire tomber les préjugés. Parce qu’à cette triste époque où le nombre de féminicides ne cesse d’augmenter, il est crucial de parler de cette violence.
La violence conjugale est un thème qui m’interpelle énormément, qui me touche plus que de raison, et même si ça fait mal, j’ai toujours à coeur de lire des témoignages sur le sujet.
Comprendre la violence conjugale est quelque chose que beaucoup ont du mal à faire. On entend souvent des réflexions comme “c’est sa faute, elle n’avait qu’à partir de là”… eh bien non, ce n’est pas aussi facile. Et parfois, les réflexions font mal.
Je ne vais pas ici vous raconter l’histoire de Brigitte. ça, elle le fait bien mieux que je ne pourrais le faire dans son livre.
Dire que l’on a un “coup de coeur” pour un ouvrage qui raconte une histoire aussi douloureuse, je ne sais pas, je trouve ça bizarre. Je dirais donc que ce livre est un “must read”.
Avec ses mots choisis avec soin, Brigitte nous raconte tout… et nous le fait ressentir… car oui, ce livre m’a énormément fait souffrir… ce livre m’a énormément fait pleurer… il fait ressortir des émotions qu’on pensait enfouies…
Malgré tout ce qu’elle a traversé, Brigitte a pu s’en sortir, et elle est aujourd’hui plus debout que jamais… Et ça, c’est un message d’espoir… pour toutes les femmes (et hommes) qui, comme Brigitte, se retrouvent sous l’emprise d’un conjoint violent, que ce soit psychologiquement ou physiquement…


Creepypasta : Une anthologie
Enfin une anthologie des meilleures creepypasta entièrement traduite en français. Creepypasta : jeu de mots sur copy-pasta (copié-collé) et creepy (effrayant, menaçant). Court texte qui se diffuse par copies successives et a pour but de faire naître un sentiment de malaise. La creepypasta est la version moderne de l’histoire d’horreur au coin du feu. Aujourd’hui l’un des principaux lieux d’échange est /x/, la part de 4chan consacrée à l’étrange et au surnaturel ; les contributions y sont (souvent) anonymes et les écrits y peuvent (censément) s’envoler, les nouveaux remplaçant les anciens sans (trop) laisser de trace. On s’y retrouve alors pour rééchanger des creepypasta entre soi, lorsque le moment s’y prête, sous forme de texte ou de simples captures d’écran. Les conversations ne sont pas en temps réel mais la présence d’autrui est toujours perceptible, par opposition à une archive où on irait seul lire les mêmes histoires. C’est ainsi que s’échangent les contes : tout commence avec un groupe qui se rassemble, dans un lieu et un temps donnés, un peu en dehors de tout. En même temps, le réseau impose ses nouveautés. L’écriture est jeune, souvent plus efficace que recherchée. On y découvre ce que craint l’Internet : zombies, équipement électronique qui se retourne contre son utilisateur, peur de ce qu’il peut se passer dans les « tréfonds » du Web, nouvelles menaces en plus des anciennes. Les médias se croisent et se nourrissent les uns des autres ; quand il n’est pas lui-même le sujet, le jeu vidéo peut influencer l’écriture (structure en « niveaux » ou effets caractéristiques). L’anarchie dans les échanges permet aussi l’émergence d’une violence souvent brutale, parfois limite. D’autant plus que l’anonymat ne permet aucune certitude. Que le texte soit une fiction, la simulation d’une pensée malade, ou une sincère retranscription… c’est du pareil au même. Cette anthologie a pour but de donner un instantané du paysage sans cesse changeant des creepypasta, trop peu connue en français malgré l’intérêt de l’émergence du partage et du collaboratif dans les formes littéraires. On y a rassemblé pêle-mêle, ou presque, les nouvelles qui nous paraissaient exceptionnelles et les plus représentatives ; on trouvera en fin d’ouvrage les liens vers les textes originaux. Le lecteur gagnera à s’installer dans la pénombre. Il n’aura aucune raison de ne pas se retourner ou de s’empêcher de jeter un coup d’œil par-dessus son épaule. C’est tout à fait sans danger. Il n’y a jamais rien derrière soi de toute façon.
Ahhh ce livre… ça faisait un bon bout de temps que je voulais le découvrir ce livre, car j’adore les légendes urbaines, j’adore les petites histoires d’horreur, … donc je me suis dit que cette lecture devrait me plaire…
Et là, c’est le drame… car ça a été une grande déception pour moi…
Je trouve que le style d’écriture est “jeune”. en général, plus souvent efficace que recherchée. Alors l’avantage, c’est que ça se lit très facilement, et très vite.
Comme ce sont des “rumeurs” trouvées la plupart sur des forums, les réseaux sociaux, … on ne connaît pas leur origine. C’est ce qui fait aussi la plupart du temps la part belle du mystère… car au final, tu en as toujours qui se “l’approprient” en disant “c’est arrivé à une de mes amies”… ou “à l’ami d’un ami”… (ça vous dit quelque chose? 🙂 )
Très clairement, dans certaines histoires, les choses sont de manière évidente invraisemblables voire complètement impossibles. On peut des lors se poser la question de ce qui fait l’attrait pour ces histoires là, et en particulier, pourquoi elles continuent de tourner, de faire parler d’elles…
Un peu comme les fake news, finalement, ou les fausses lancées d’alertes. Un peu en mode “si tu ne copies pas ça sur ton mur, facebook va avoir accès à toutes tes données ou il va t’arriver malheur”… clairement, tout le monde sait que c’est 100%, mais une bonne part le partage quand même car “on ne sait jamais”, qu’il y ait un soupçon de vérité, .. et c’est comme ça que ça tourne encore des années plus tard. Lire la suite de « Creepypasta : Une anthologie »
[Haul Loisirs créatifs] Tramai, une céramiste de talent…
[Haul Loisirs créatifs] Les aquarelles Avacalligraphie
Et bonjour,
Je suis plus que ravie de vous retrouver aujourd’hui pour vous parler de la commande que j’ai reçue il y a quelques jours…
Non seulement parce que c’est l’occasion de vous montrer les merveilles qui s’y trouvaient, mais aussi pour aborder un sujet qui est important à mes yeux : l’artisanat et sa considération.
Commençons par le commencement…
Qui est Avacalligraphie?
J’ai découvert Ava par sa chaîne Twitch…
Je suis dans une phase où l’envie de lire est peu présente, où je joue beaucoup moins, et où je ressens le besoin de revenir aux loisirs créatifs, que ce soient les coloriages antistress, les zentangles, mandalas, ou de découvrir de nouvelles techniques…
C’est comme ça que sur Twitch, j’ai eu envie de quitter ma zone de confort en matière de visionnage, et d’aller découvrir de nouvelles chaînes, dans la catégorie art.
Généralement, je colorise aux crayons de couleurs ou aux feutres à alcool, mais depuis quelques temps, l’aquarelle me tentait énormément. Et lors de mes pérégrinations sur Twitch, j’ai aperçu une chaîne où le titre parlait d’aquarelle… ça m’a donc attirée… et c’est là que je suis tombée dans l’univers d’Ava comme Alice au pays des merveilles !
Ava, c’est une personne sans chichi, simple, naturelle, qui n’essaie pas de paraître être ce qu’elle n’est pas… Hyper sympathique, avec un caractère bien trempé, et une passion sans nom pour son travail. Et cette passion, elle la transmet à merveille lors de ses lives.
Calligraphe, illustratrice à la base, elle conçoit et fabrique ses propres aquarelles. Et quand j’ai découvert ses créations… je n’ai pu que craquer !
Avant d’aller plus loin et vous présenter ma commande, je vous partage ses réseaux : Instagram, Facebook, TikTok .
Vous trouverez également sa chaîne Twitch et bien entendu, sa boutique Etsy où découvrir ses merveilles.
Passons à ma commande…
Alors déjà quand on reçoit sa commande… on est comme un enfant le jour de Noël, je peux vous le dire..
De plus, comme je devais prendre les photos et que je bossais, je n’ai pas pu ouvrir tout de suite… la frustration que je me suis imposée haha
(surtout que la chaleur n’aidant pas, j’ai au final attendu 2 jours pour prendre lesdites photos)
La commande arrive dans un emballage soigné, une enveloppe épaisse/renforcée, pour que rien ne soit abîmé, et ça c’est top!
Et à l’intérieur aussi, beaucoup de soin apporté à la commande …
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