Entre poids des convenances – une époque, une famille – et passions ; tel est le dilemme de Louis. Il brisera les premières pour vivre pleinement les secondes. Mais à quel prix ?
Mouais… Un peu déçue!
Je pense sincèrement que ce livre est un bon livre, mais qui n’est pas fait pour moi… Je n’ai pas réussi à me détacher de mes valeurs familiales et morales durant ma lecture, ce qui m’a mis très mal à l’aise…
J’ai pu découvrir ce livre grâce au site « Les agents littéraires« , et aux éditions Kirographaires. Après m’avoir proposé plusieurs témoignages, Vincent m’a proposé un livre d’un autre genre…
Je dois avouer que la quatrième de couverture ne m’a pas beaucoup aidée pour savoir à quoi m’attendre… ce fut une totale découverte, et finalement, cela permet de ne partir avec aucun à priori sur le livre.
Que dire du style de l’auteur…
Je dois bien reconnaître qu’au départ, j’ai eu un peu de mal à m’y faire. Le langage est simple, familier, ce qui rend le livre agréable à lire, un peu à la manière d’un journal intime… mais… car oui, « mais » il y a… Par moment, l’auteur va encore un peu plus loin dans le familier pour entrer à la limite du vulgaire… il emploi des mots très crus, qui m’ont un peu refroidie… (il faut dire que je n’aime pas trop ça).
« Comme ce jour d’août. J’avais déposé Jeanne à la maternité et passé la nuit avec Amélie. Pour la première fois, ma maîtresse dormait chez moi. Une nuit sans sommeil. Une nuit à baiser. Dans la cuisine. Sur le lit. Debout. Vautré. Son cul. Ses seins. Mon foutre. Nos sueurs. Encore. Encore. Haletant, j’en redemandais sans cesse. Au petit jour, avant de quitter ma chambre, une dernière fellation. Je parvins encore à jouir dans sa bouche. Au même moment, et pour la troisième fois, ma compagne me donnait un enfant. »
Mais bon, à force, on passe outre cette manière de s’exprimer et l’on peut alors profiter du récit, de l’histoire en elle-même…
Il faut dire que malgré tout, l’histoire est des plus entraînantes… car même si l’on n’apprécie pas l’homme, même si l’on n’apprécie pas ses manières, on ne peut qu’accrocher à l’histoire. On a envie de savoir, on veut voir ce qui va arriver… Les pages vont alors se tourner les unes après les autres, nous entrainant dans cette spirale infernale où le personnage principal se retrouve…
Le problème, c’est que ce livre m’a mis mal à l’aise du début à la fin… L’adultère est quelque chose qui me répugne fortement, que je ne peux tolérer, et le fait de lire ce livre qui finalement, parle de tromperie du début à la fin… ça m’a perturbée, je me suis sentie presque coupable…
Le point positif, c’est que l’on se sent impliqué dans l’histoire malgré tout… car j’ai eu l’impression d’être à mi chemin entre le voyeurisme très malsain, et cette impression de trahir une personne que l’on connaît… de la savoir trahie et de ne rien lui dire… c’est ce qui m’a vraiment « torturé » tout au long de ma lecture…
Et je dois dire que c’est vraiment dérangeant d’être mal à l’aise avec un récit, et malgré tout, ne pas pouvoir s’empêcher de continuer à le lire…
Louis. C’est lui qui nous raconte l’histoire. Son histoire… Je dois avouer que dès le départ, je ne porte pas cet homme dans mon cœur, car dès les premières pages, il nous met au parfum: sa (seconde) femme est en train d’accoucher, et au lieu d’être près d’elle, il la trompe sous son propre toit… On est donc en plein dans le genre de comportement qui m’horripile, me dégoute, et me fait détester le personnage.
A côté de ça, il y a Elizabeth, sa première épouse… Leur mariage est un mariage arrangé qui n’arrange finalement ni l’un ni l’autre. Les sentiments ne sont pas réciproques, c’est un peu en dépit qu’il accepte de l’épouser…
« Ni belle,ni laide, Elizabeth avait le caractère agréable. Une bonne éducation et de bonnes manières. Pour un arrangement familial, j’aurais pu m’en accommoder. »
Jeanne, femme de ses fantasmes, celui-là même avec qui il trompait déjà Elizabeth avant leur mariage…
Si je devais malgré tout émettre une autre petite remarque, je trouve, mais cela n’engage que moi, que la couverture pourrait être plus « attirante ». Je sais qu’en auto-édition, ou par de petits éditeurs, ce n’est pas toujours évident, mais ce bleu électrique est très « agressif »… Finalement, la couverture est un peu comme le contenu… dérangeante, choquante, elle interpelle.
Mais ne dit-on pas de ne pas juger un livre à sa couverture?
En conclusion, je dirais que c’est un avis en demi-teinte… je n’ai pas adhéré à fond au livre, mais j’ai finalement passé un « agréable » moment lecture avec lui…
Ce livre bouscule les valeurs familiales et morales, ça, il n’y a pas à dire.
Ca me fait penser que Vincent ne me propose plus de livre 😦 Bref !
J’aime toujours autant ta façon de parler de tes lectures :p
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Merci ❤ ça me touche beaucoup ce que tu me dis là…
Pour Vincent, il y a parfois où il se passe deux où trois mois sans proposition, ça va, ça vient… 😉
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