Editions France Loisirs (Piment)
Publié en 2008 ~ Langue : Française ~ 253 pages
Quand j’en ai vraiment par-dessus la tête, je cuis un crabe. J’abandonne tout, absolument tout, pour courir chez le poissonnier où je choisis mon crustacé avec le plus grand soin. Il doit avoir une belle couleur, réagir à la stimulation et peser un bon kilo. Sitôt rentrée chez moi, je m’enferme avec lui dans la cuisine. […] Je surveille toujours avec attention cette cuisson pleine de promesses. Une heure en tête-à-tête avec mon crabe. A le décortiquer à ma façon, presque cérémonieuse, à le dépouiller de ses chairs succulentes et nacrées, à recueillir son corail et ses œufs. Une heure entière à le savourer des yeux, du nez, des doigts, de la langue. Une étrange félicité s’empare de moi pendant que je dispose assiette, saladier, casse-noix, solide couteau et longue pince sur la table. J’ai fait poser un verrou sur la porte de la cuisine. La cuisine est mon domaine. Ainsi que le jardin… Elle est femme au foyer, mère de jumeaux qu’elle trouve affreusement laids. Ce soir, elle reçoit dans sa villa cossue les collègues et le patron de son mari. Pas question de commettre la moindre erreur, l’époux compte bien décrocher une promotion à la fin du repas. Mais toutes les bonnes volontés du monde ne peuvent rien quand le cauchemar s’invite à dîner… Porté par une écriture cocasse et corrosive, Pieds nus, en smoking livre un récit singulier, décalé mais lucide. Une satire sociale hilarante sur la déprime des cadres et le baby-blues.
Pouark! J’ai détesté…
J’aurais dû éviter de perdre mon temps…
On m’avait prêté ce livre car la quatrième de couverture me tentait beaucoup, mais au-delà de ça, grosse déception…
Je n’ai vraiment pas aimé le ton employé par l’auteur…corrosif, agressif, cinglant, il me laisse un goût amer dans la bouche…
Ajoutez à ça une héroïne, Maud, qui nous raconte son histoire à la première personne… mais au-delà de ça… on se demande si elle est là pour autre chose que de la figuration décorative… Son côté déprimé voire dépressif m’a exaspérée…
Le roman est court, et heureusement, sinon, je ne l’aurais même pas terminé, je pense.
Le côté satyre sociale aurait pu être intéressant s’il avait été mieux amené… le climat qui règne tout du long du roman est lourd, pesant, désagréable à l’extrême.
Des petites scènes entre le tragique et l’humoristique sont supposées alléger l’ambiance, mais m’ont fait l’effet inverse.
Aucune action, aucune émotion, pas de rebondissements phénoménaux… rien d’accrocheur..
Bref, j’ai vraiment forcé pour finir se livre, et avec le recul, je me demande si j’ai bien fait…
Maintenant, je suis certaine que ce livre devrait plaire à bon nombre, mais en tous cas, pour moi, c’est un flop…