Le secret de Crickley Hall de James Herbert (2008)

Editions Milady
762 pages

Genre: Epouvante, thriller fantastique
Mots clé: maison hantée, enfants, disparitions, phénomènes paranormaux

Crickley Hall : une vieille demeure comme on n en trouve que dans les régions reculées de l Angleterre. Vaste et sinistre, elle a même l air un peu menaçant.
Lorsque Gabe et Eve Caleigh viennent s y installer avec leurs deux petites filles, ils espèrent y trouver la paix, et tourner la page sur le terrible malheur qui a frappé leur famille.
Mais quelque chose ne va pas… Bientôt des bruits inexplicables les arrachent au sommeil. Les enfants sont les seuls témoins d étranges apparitions. Et, chaque matin, la porte de la cave est entrouverte alors qu on l avait fermée la veille.
Cette maison est le dernier endroit que les Caleigh auraient dû choisir. L’horreur qui les y attend dépasse tout ce qu ils pouvaient imaginer.
Oserez-vous affronter le terrifiant secret de Crickley Hall ?

qui maime me suiveCe livre entre dans le cadre du RDV « Qui m’aime me suive » instauré par ma choupinette (oui, Bisounours power même pour Halloween) Caro Ver de livre sur sa chaîne YT
Les filles, si vous passez par là, laissez en commentaire le lien de votre chronique, svp… 😉

Ma note

5 sur 5

 

arabesque1

avis 2Il y a un petit temps que j’avais ce livre dans ma PAL numérique, mais je dois bien vous avouer que le nombre de pages, assez conséquent, me refroidissait un peu…

puis finalement, je ne me suis décidée à l’en sortir quand Caro Ver de livre a proposé de faire une sorte de lecture commune via son RDV/Challenge « qui m’aime me suive »… et finalement, j’ai bien de la suivre et lire ce livre en compagnie de Riz deux zzz, Caro VerdelivreSév, Sophie, Sarah, Isa, et Sabrina…

Point de vue du style de l’auteur… au départ, j’ai eu un peu peur des longues descriptions, presque interminables, en me demandant si j’allais vraiment accrocher ou pas. Car si vous me suivez régulièrement, vous savez que le descriptif lourd, je trouve ça rébarbatif…
Mais là, j’ai de suite accroché, finalement, et j’ai même trouvé que ces descriptions étaient à point nommé pour mettre dans l’ambiance glauque et inquiétante.

Gabe, à son retour deux mois plus tôt, s’était contenté de décrire ces eaux rapides hérissées de rochers comme un gros ruisseau paisible. Mais on était au mois d’août, alors ; à présent, les eaux bouillonnantes menaçaient de submerger les hautes berges. Le pont lui-même était constitué de madriers bruts encadrés, de part et d’autre, d’un treillis de fins rondins accrochés à deux garde-fous massifs.

Vous l’aurez compris, les « décors » à eux seuls feraient flipper plus d’un et ce n’est pas pour me déplaire. J’ai toujours un attrait pour ce genre de bâtisse, sombre, humide, inquiétante, inhabitée depuis longtemps, se nichant au milieu de nulle part, sans un voisin aux alentours, avec une histoire à vous faire froid dans le dos et où tout peut arriver, et surtout le pire…
Là, on est en plein dedans… avec des habitants qui cachent leurs petits secrets mais parlent à demi mots pour encore plus faire se poser plein de questions et imaginer plein de choses…

Ajoutez à cela un vocabulaire choisi avec soin, une manière de parler particulière, une écriture presque « ancienne », et cela plonge complètement dans l’univers fantastiquement génial de James Herbert.

Point de vue ambiance, on est dans l’intriguant, le flippant… surtout quand il est question d’esprits ou de choses paranormales…

La balançoire. La balançoire oscillait doucement, quoique d’un mouvement plus prononcé que lorsqu’ils étaient arrivés un peu plus tôt : en avant, en arrière, elle se balançait comme si quelqu’un – un enfant – y était assis. Mais le siège était vide, bien sûr. Ce doit être le vent, pensa Eve. Pourtant malgré la pluie, les feuilles et les branches des arbres étaient parfaitement immobiles, tout comme les arbustes et les touffes de hautes herbes. Il n’y avait pas de vent.

Pour les personnages, ce fut une autre paire de manches… Eve, la mère de famille, m’a profondément tapé sur le système… elle m’a clairement exaspérée, son comportement m’échappait totalement, je n’ai pas réussi à m’identifier à elle une seule seconde…
Gabe, le père, est resté un mystère pour moi aussi.. je l’ai trouvé « non impliqué » dans l’histoire, ou du moins pas assez à mon goût…

Heureusement, il y a Loren, la plus grande des filles du couple, qui apporte un vent de fraîcheur et plus de maturité que ses deux parents réunis. Je l’ai adorée.

Si ce livre n’est pas un coup de coeur, c’est pour une seule raison: une petite déception liée à l’histoire de Cam… Je ne peux pas vous en dire plus, pour ne pas vous spoiler, mais disons que j’aurai vu les choses autrement, je les aurais aimées différentes, pour plus d’impact…

Quoi qu’il en soit, je vous conseille grandement ce livre, c’est certes une brique, mais elle se lit de manière fluide, rapide, addictive et frissonnante…
James Herbert a un vrai don pour l’horreur..

 

14 commentaires sur « Le secret de Crickley Hall de James Herbert (2008) »

  1. J’avais l’impression d’être la seule à avoir du mal avec Eve, mais en fait ça va, vous avez toutes à peu près le même ressenti ! =)
    J’en ai fait un coup de cœur parce que j’ai adoré l’épilogue mais c’est vrai que l’histoire de Cam est frustrante.

    Je sais pas si t’as récupéré mon lien, au cas où : http://riz-deux-zzz.over-blog.com/article-le-secret-de-crickley-hall-de-j-herbert-124878004.html

    Bisous !

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    1. hop, je viens de l’ajouter 🙂
      merci 🙂

      oui, finalement, on se rejoint beaucoup pour Eve 🙂
      (grrr l’ordi du boulot, décidément, n’aime pas ton blog… il me le bloque encore, j’irai de la maison du coup)
      bisous

      J’aime

    1. Alors si les gros pavés ne t’effraient pas, prépare toi des réserves d’eau et cales toi au fond du canapé, envelopppée dans une couverture toute douillette, et laisse toi bercer 🙂 (oui, bercer n’est peut être pas le mot correct pour ce livre…:) )
      bisous

      Aimé par 1 personne

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