Titre : Ma mère, quand ça l’arrange
Auteur : Hélène Delhamende
Maison d’édition : La boite à Pandore
Sortie : 28 Mai 2015
# de pages : 293
Genre : Vécu/docu
Une jeune fille, adoptée à sa naissance par un couple aimant, retrouve sa mère biologique. Les retrouvailles ne sont pas celles qu’elle avait imaginées…
Autobiographie d’une femme abandonnée à la naissance et adoptée. À l’âge adulte, elle retrouve sa mère biologique et construit avec elle une relation douloureuse et paradoxale faite d’attrait et de violent rejet.
Une histoire touchante, construite sur l’émotion. Une relation psychologique paradoxale et douloureuse entre la mère et la fille plonge Hélène dans une faille identitaire au fur et à mesure de leurs rendez-vous strictement imposés par la mère d’Hélène : chaque dimanche uniquement. Le lecteur est propulsé dans un vécu palpable,une quête d’origines et d’amour maternel sur fond de secret de famille.
Mon avis : 18/20. Un livre comme un cri de rage à la vie.
Ce que j’en pense?
Je n’ai pas souvent lu de livres sur l’adoption, la recherche de soi, de ses origines, mais tant le titre du livre que la couverture ont attiré mon attention, du coup, je me suis dit Pourquoi pas.
L’histoire nous est racontée d’une manière très prenante, on a envie de prendre le temps de suivre cette histoire, voire comment les choses vont évoluer…
Comment se construire quand on ne sait pas exactement d’où l’on vient? Quand le sentiment d’abandon ne nous quitte pas? Quand on se rend compte que la femme qui nous a donné la vie ne « veut pas de nous »? Tant de questions se bousculent, au fil des jours, dans la tête de l’auteure, et c’est tout ce cheminement qu’elle nous invite à traverser avec elle.
Quand elle retrouve sa mère biologique, elle se dit que les choses vont s’améliorer, qu’elle va pouvoir souffler, aller de l’avant, et puis, elle se retrouve bien loin du conte de fées qu’elle s’imaginait.
Elle parvient à merveille à nous transmettre ses émotions, ses espoirs, ses déceptions, la douleur qui la ronge…
Un livre comme un cri de rage à la vie. Hélène mettait tellement d’espoir dans le renouement de ces liens maternels, elle mettait presque cette mère (Marie) sur un piédestal…
Avec le temps, j’ai essayé d’étouffer cet arrachement de peau, de main et de corps tout entier. Je crois même que j’ai nourri en moi la tristesse que j’imaginais être la vôtre. J’ai cherché mon regard dans celui de bien d’autres.
Pour se retrouver face à une femme qui a depuis longtemps tourné la page, qui a une « nouvelle famille » où elle est heureuse, et qui ne voit pas Hélène d’un très bon oeil non plus…
(Marie, la « mère », à Hélène)
*Qu’elle s’estime heureuse ! Normalement, elle aurait dû être avortée
* Tu ne m’as pas retrouvée. Tu m’as trouvée. Je ne t’ai jamais cherchée, alors que toi, tu as passé ta vie à ça.
Relation destructrice, malsaine, qui ne devrait être affligée à personne… et surtout pas à une jeune fille qui cherchait tout le contraire.
C’est triste à dire, mais certaines personnes ne méritent même pas le nom de mère…
Si vous vous sentez un tant soit peu concerné par tout ce qui tourne autour des relations mère(s)-fille, l’adoption, la maternité refoulée, … je vous le conseille.
Ça l’air bien…un sujet intéressant même si je suis pas concernée par celui-ci. Je prends note de ce livre 😉
J’aimeJ’aime
je ne suis pas concernée directement, mais ça m’a beaucoup touchée malgré tout…
bisous
J’aimeAimé par 1 personne
Hou il n’a pas l’air facile ce livre. Moi qui travaille avec les familles en difficultés j’ai déjà rencontré différents type de mère. Je note *Marie*
J’aimeJ’aime
C’est un travail que j’admire, car ce n’est pas quelque chose d’évident, et l’aide aux personnes est précieuse…
bisous
J’aimeJ’aime