Titre : La diabolique
Auteur : James Patterson
Maison d’édition : L’archipel
Sortie : 23 Août 2017
# de pages : 432 pages
Genre : Thriller
Pour la presse américaine, c’est le procès de la décennie. La célèbre Maggie Bradford, auteur-compositeur-interprète, est accusée d’avoir attenté à la vie de son second mari, Will Shepherd, ex-footballeur vedette devenu acteur. Du fond de sa cellule, prostrée, la chanteuse ne cherche même pas à clamer son innocence. Le destin semble s’acharner sur elle. Des années plus tôt, en état de légitime défense, elle a tiré sur son premier époux, Phillip, un officier irascible et violent…
Une fois sa douleur apaisée, alors qu’elle pensait avoir trouvé l’amour auprès du riche Patrick O’Malley, un dramatique accident a mis fin à l’idylle… Puis il y a eu Will, le dieu blond adulé des foules, Will le manipulateur, Will le pervers… Autour de celle que certains surnomment déjà » la diabolique « , l’opinion publique se déchaîne. Maggie Bradford est-elle victime d’une incroyable succession de coups du sort ? Ou bien ses dehors angéliques dissimulent-ils la personnalité d’une authentique criminelle, capable d’assassiner avec le plus grand sang-froid ?
Un thème classique au départ qui nous emmène dans un roman haletant.
James Patterson fait partie de ces auteurs qu’on ne peut pas ignorer. Il a quand même une sacrée réputation. Je ne sais pas s’il est pareil pour vous, mais pour ma part, je n’en lis que des louanges ou presque.
Du coup, quand j’ai reçu deux titres d’un coup de l’auteur, c’était le bonheur…
Je dois avouer que le coup de la légitime défense pour tuer son mari, et les soupçons qui apparaissent des années plus tard… c’est une histoire qui me plaît assez… Ça fait un peu bateau, mais c’est un peu le genre d’histoire distrayante que l’on peut retrouver en téléfilm l’après midi sur TF, et personnellement, j’aime assez, ça fait généralement passer un bon moment. Je suis donc partie pleine d’espoir dans cette lecture…
Et finalement, ça a plutôt bien marché sur moi…
Dès le départ, je me suis dit qu’au vu du résumé, j’allais rester sur mes gardes, ne pas me laisser attendrir par Maggie , le personnage principal, que j’allais attendre de voir si elle était plutôt ange ou démon… Peine perdue, je me suis directement attachée à elle ! Son passé ne m’a pas laissée indifférente et a fait que je ne pouvais que la prendre en affection. Ses émotions, ses craintes, ses peurs, ses doutes, ses troubles… on les vit avec elle, finalement,… C’est ce qui m’a fait me sentir si proche d’elle, car j’ai vraiment vécu l’histoire à travers elle. Excellent travail psychologique du personnage… même des personnages, car je trouve que rien n’est laissé au hasard.
Malgré tout, on a envie de savoir, le petit doute persiste, et ça en fait un livre incroyablement addictif… le genre de livre où on se dit « encore juste quelques pages, je bosse demain », mais où on continue encore deux heures de le lire. Ça en fait un roman assez intense, assez complexe malgré tout puisque l’on passe son temps à essayer de délier le faux du vrai, à comprendre, à chercher la faille… tout ce que j’aime.
Ce qui en fait la force, c’est que les rebondissements et infos « pertinentes » nous sont livrés petit à petit, au bon moment, pour nous donner envie d’en savoir plus. C’est une écriture à la fois précise (l’auteur sait exactement où il nous emmène), délicate (pour nous toucher et nous émouvoir), percutante (avec les coups d’éclats aux bons moments)… du travail de maître, quoi…
Si je devais regretter quelque chose ?
On se dit que toute cette histoire est presque « trop » pour être vraie, que personne n’a une telle vie, … vous l’aurez compris, pris un à un les événements sont crédibles, mais mis ensemble, on est à la limite du chouia trop…
On est donc dans un roman assez classique par son thème, mais qui est hyper bien amené, hyper bien maîtrisé, et c’est ce qui en fait un excellent roman qui se démarque et sort du lot.
J’ai encore plusieurs livres en stock de James Patterson, je compte bien les sortir prochainement de ma PAL..
Lu en partenariat avec la maison d’édition
C’est marrant ça j’ai failli l’acheter l’autre jour et justement je l’ai reposé de peur de le retrouver avec une histoire digne d’un téléfilm d’après midi et aussi parce qu’ il me faisait penser à un roman de Joyce Maynard sur le même thème. Ton avis me fait regretter de ne pas l’avoir pris 😦
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Je voudrais bien le lire… C’est un one-shot ou il est issu d’une série ?
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Je n’ai jamais lu cet auteur mais je pourrais bien commencé vu ton billet.
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