[YA] Moi et Becca (Paige Harbison)

moi et becca

La nouvelle, l’intruse — voilà tout ce que je suis pour les élèves de Manderley. On ne me pardonne pas d’avoir pris la place libérée par Becca. La belle, la parfaite, l’irremplaçable Becca ! Un véritable fantôme accroché à mes basques, auquel tout le monde me compare sans cesse. Il faut dire que Becca n’a pas vraiment « quitté » Manderley : un soir, elle a mystérieusement disparu. Et je crois bien que, si je veux qu’on m’accepte, il va falloir que je découvre ce qui lui est arrivé…

ce que j'en ense

5 sans voixJ’ai commencé ce livre dans le cadre du challenge Livra’deux pour PAL’addict, que je fais en binôme avec ma chérie Isa, du blog tribulation d’une lectrice.

Autant être honnête avec vous, avant de commencer la lecture de ce livre, j’étais persuadée que ce serait trop jeunesse, vraiment niais, et que j’allais m’embêter… J’en ai donc commencé la lecture sans trop d’attentes à son sujet…

Et au final, j’ai passé un excellent moment lecture… une lecture certes un peu jeunesse, mais pas trop, et même si ce n’est pas vraiment un coup de cœur, c’est une lecture que je note à 5/5.

J’ai adoré le système de double narration… entre l’histoire du « moi », actuelle, vivant dans l’ombre d’une fille qu’elle n’a jamais connu, et racontée à la première personne, et l’histoire de Becca, cette fille aux multiples facettes toujours là à lui gâcher la vie sans être là, racontée  à la troisième personne. Un style narratif surprenant mais vraiment pas mal…

Alors, dans un premier temps, il y a quand même quelque chose qui m’a surprise… au début, j’ai cru que c’était ma mémoire de poisson rouge qui faisait des siennes, mais non… le « moi », on ne sait jamais son nom… jamais cette personne n’est citée nommément… bon, c’est un peu perturbant au début, mais après, on s’y fait… Et à bien y réfléchir, quand une personne nous raconte une histoire, son histoire, il est rare qu’elle parle d’elle en s’appelant par son prénom, donc ça se tient, certes, mais c’est un choix particulier malgré tout… C’est une des grandes originalités du roman.

Le personnage de Becca, je l’ai détesté, je pense que cela n’étonnera personne parmi ceux qui ont lu le livre. J’ai d’ailleurs eu une nette préférence pour les chapitres centrés sur « moi » plutôt que sur Becca.

Celui de « Moi » (décidemment, cela m’ennuie de ne pas avoir son petit nom) m’a paru au départ un peu trop susceptible… je la voyais comme l’éternelle déprimée, comme une personne qui voit tout en noir…

Mon avis a changé sur elle en cours de lecture.

Point de vue de l’histoire, il faut dire qu’il n’y a rien de transcendant… une ado disparaît, personne ne sait ce qu’elle est devenue, et une autre ado arrive dans le même internat et est vue comme une intruse qui essaie de prendre la place de la fille hyper populaire…

Mais au final, ça va bien plus loin que ça, et l’intrigue sur la disparition de Rebecca est vraiment bien menée…

Point de vue « ambiance générale », il y a une chose qui m’a amusée : la description initiale des lieux… :

« Assise dans le car, je découvrais, à travers les vitres panoramiques, un monde totalement étranger. Un univers déjà frileux, en cette fin d’été, et où les palmiers étaient remplacés par d’immenses sapins.
Des rangées d’arbres aux feuillages touffus bordaient l’autoroute. Le thermomètre du car indiquait une température extérieure de dix petits degrés ; il n’était pas 18 heures et le soleil était déjà couché alors qu’on n’était que le 2 septembre.
Si les conditions météo de St. Augustine ne sont pas toujours idéales — je suis la première à le reconnaître —, il n’y fait jamais aussi froid, à cette période de l’année. Chez moi, en septembre, tous ceux de mon âge continuent à aller se baigner après les cours, avant de se précipiter sur les tables encore disponibles des terrasses des restos environnants. »

Pour peu, je me serais crue dans une ambiance similaire à celle du début de Twilight… oui, je sais c’est bête, et je ne sais pas si d’autres ont eu cette impression, mais en lisant ce passage, c’est vraiment l’image qui m’est venue à l’esprit.

Bref, c’est une lecture vraiment agréable, où malgré le nombre de pages, je ne me suis pas ennuyée, je n’ai pas vu les pages passer…

Une belle découverte. Merci Isa de m’avoir poussée à le sortir de ma PAL pour ce challenge

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[✎] Les Royaumes invisibles, tome 1 : La Princesse maudite

Editions Harlequin (Darkiss)

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 548 pages

Ethan a disparu… A la veille de son seizième anniversaire, Meghan découvre qu’on a enlevé son petit frère. Dans le même temps, elle apprend qu’elle est une fille fée, la princesse maudite d’un royaume invisible dont il lui faut franchir la porte si elle veut retrouver Ethan. Prête à tout, Meghan accepte de passer de l’autre côté du miroir au risque de sa vie. Et, sitôt transportée dans la forêt magique, elle voit se dresser en travers de sa route le prince Ash, le plus dangereux des êtres dangereux qui peuplent les royaumes invisibles...

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Un coup de cœur… eh oui, encore un , mais comment ne pas adorer ce livre!!

Tout bon livre qui se respecte commence par une couverture hors du commun… et là, que dire de celui-ci: rien que cette première de couverture est magique… elle est tout simplement sublime… et comme ceux qui me connaissent et me suivent régulièrement le savent, la couverture d’un livre a une forte importance à mes yeux, et là, j’en ai pris plein la vue…

On découvre, dans ce livre, un monde fantastique, où se côtoient l’amitié, la peur, les trahisons, … sans oublier la magie, bien entendu…

Point de vue personnages et créatures, je dois dire que l’on a été servi, pour mon plus grand bonheur… on part à la rencontre de tellement de créatures fantastiques que l’on se demande parfois d’où elles sortent… mais quel plaisir à lire.

Les personnages sont un peu stéréotypés, mais au-delà de ça, cela  ne m’a pas dérangée…

Je n’ai eu aucun problème pour ressentir leurs émotions, même si je ne me suis pas attachée outre mesure à l’un d’entre eux.

Meghan, quant à elle, est terriblement naïve, il fait le reconnaître… Ce que tout le monde sent venir au quart de tour, elle ne le voit qu’une fois le nez dessus, et encore… mais c’est un peu « ce qui fait son charme ».

En ce qui concerne Ash, son côté sombre et mystérieux ne m’a pas spécialement envoutée comme d’autres personnages du genre ont pu m’attirer… mais je l’ai trouvé malgré tout intéressant. Disons que j’espère qu’il sera un peu plus développé dans les autres tomes de la saga.

Un énorme coup de cœur pour Grimalkin, qui m’a un peu rappelé le chat d’Alice au pays des merveilles, dont je suis une fan inconditionnelle, et donc, je ne pouvais que l’adorer…

La plume de l’auteur est agréable, simple et accessible à tous (ce qui fait de ce livre un roman YA) , et de ce fait, l’auteure nous emporte sans soucis là où elle veut nous emmener, à savoir dans un monde et un univers qui lui est propre.

Le rythme est soutenu, même si le livre se lit de manière fluide et agréable. On ne s’attarde pas sur des détails… (c’est peut être le seul point que je pourrais trouver de négatif au roman: le fait que parfois, j’aurais aimé un peu plus de développement dans certains personnages ou certains passages)

Un côté de l’histoire et de la manière d’aborder les choses qui m’a plu, c’est la façon dont est mise en avant la technologie et l’influence du monde dit « moderne » sur celui du fantastique… c’est une manière assez intelligente de voir les choses, je dirais, et il est rare de trouver un tel aperçu dans d’autres livres du même genre, ce qui rend celui-ci particulier et le fait sortir du lot.

Au départ, je me suis dit que ce livre allait me tenir une bonne semaine, et puis, étrangement, les pages se sont tournées à une vitesse folle, j’étais tellement prise dans l’histoire que je ne me suis pas rendu compte du temps qui passait… (le fait que le livre soit écrit en grands caractères y aide aussi… ça m’a permis, pour une fois, de pouvoir lire aisément sans mes lunettes et me reposer les yeux en même temps que l’esprit… si c’est pas bien, ça…)

La fin, quant à elle, est quasi insoutenable… elle invite vraiment le lecteur à avoir envie de pousser sa lecture plus loin et d’entamer le second tome au plus vite… Elle se lit des étoiles plein la tête, et des images plein les yeux…

Une belle réussite, mais il faut malgré tout garder à l’esprit que l’on est dans du YA. Je suis conquise.

J’ai vraiment envie de connaître la suite de ce livre…

  

(comme vous pouvez le constater, la suite de la saga n’est pas en reste point de vue couvertures merveilleusement belles)

Je dois avouer que par moment, ce livre m’a fait penser au film Labyrinth (avec David Bowie) , que j’ai adoré étant gamine et que j’ai toujours autant de plaisir à revoir…

Sarah est une adolescente passionnée de contes de fée. Un soir, elle se trouve contrainte de garder son jeune demi-frère Toby. Tentant de calmer ses pleurs en lui racontant l’histoire d’un roi des gobelins tombé amoureux d’une jeune fille humaine, elle prononce une phrase fatidique qui emporte le bébé dans un monde imaginaire gouverné par Jareth, androgyne, pervers et trouble roi des Gobelins. Elle devra le suivre dans cet univers fantastique peuplé de gobelins, lutins et fées et, pour empêcher que l’enfant ne devienne lui-même un gobelin, surmonter en moins de 13 heures les épreuves du labyrinthe de Jareth… pour lequel elle ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine fascination.

On y retrouve un peu le même genre de créatures, le même « thème » à savoir celui de sauver le petit frère de l’héroïne…

Merci à Andréa F. et aux éditions Darkis de m’avoir permis de découvrir ce livre en SP. une superbe découverte…

Beaucoup de personnes ont de gros à priori dès que l’on prononce le nom d’Harlequin… car beaucoup pensent que cela se limite à tout ce qui est romans à l’eau de rose. Avec la Collection Darkiss, Harlequin nous prouve qu’il n’y a pas que ça, et propose aux Young Adults des livres très plaisants et enchanteurs. Une collection à découvrir de toute urgence si ce n’est déjà fait  (pour voir toute la collection, suivez le guide…)

De cette collection, j’ai hâte de pouvoir découvrir ce titre:

Ce livre entre dans le challenge Jeunesse/Young Adult, organisé par Mélo, Nodrey et Muti.

[✎] Les secrets d’une blogueuse amoureuse, tome 1

Editions Harlequin (Darkiss)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 392 pages
Traduit par Emmanuelle Debon

Pour cinq dollars, le blog de Kayla répondra à toutes vos questions sur l’amour. Mais, pour tout l’or du monde, ce blog ne vous dévoilera jamais que la reine du conseil est aussi une fille blessée qui a juré de ne plus jamais laisser s’approcher un seul garçon avant l’entrée à l’université. Jamais… mais avec un J comme Jared, ce garçon bourré de charme et de talent que Kayla s’interdit de trop regarder. Seulement, quand « amoureuse » rime avec « blogueuse », les secrets ne le restent pas longtemps.

J’ai choisi ce titre parce que j’avais besoin d’un livre léger, surtout pas prise de tête, qui me permettrait de me détendre dans une bonne ambiance …

Car j’avais besoin de me changer les idées… Pari réussi,… bien que je n’attendais pas grand-chose de ce livre. De même je ne lis pas souvent ce genre de livres…

Rien que la couverture, je la trouve très engageante: simple, mais girly, elle donne une impression de « pureté » qui laisse présager que le livre va être relativement « ado », je trouve…. Mais comme c’est ce que je cherchais, pas de soucis…

Par contre, je m’attendais à une autre présentation de livre… à savoir que je pensais trouver une sorte de « compte rendu de blog », plus sous forme de petits articles, tel un blog, quoi… et moins sous forme de roman comme ce fut le cas. Mais la lecture n’en a été que plus aisée et continue, finalement,… donc un mal pour un bien…

L’histoire, tout comme la couverture, est branchée girly: nul doute que ce livre est résolument pour les filles 🙂 le thème en lui-même ne paie pas de mine, mais la manière dont il est amené le rend frais, amusant, divertissant… Il n’y a pas vraiment d’intrigue, je trouve,  pas vraiment d’histoire enivrante, …

Le style d’écriture est simple, étant donné qu’il est voué, au départ, à être lu par des adolescentes… (je ne doute pas que beaucoup d’entre elles, d’ailleurs, doivent se reconnaître dans l’un ou l’autre personnage…). La manière très douce et fluide dont le livre est écrit fait un peu penser au style que l’on pourrait retrouver dans un journal intime (qu’il soit sous forme de blog ou papier, d’ailleurs)… pas de tournures de phrases compliquées ou de mots savants, l’écriture est en parfaite adéquation avec le public cible et l’âge de l’héroïne.

J’ai dévoré le livre en peu de temps… normal, tout coulait de source, aucune contrainte à la lecture.

Les thèmes abordés dans le livre, au travers de diverses relations amoureuses quelque peu problématiques, sont des problèmes « courants » dans les relations amoureuses, ce qui me fait penser que ce livre est à mettre entre toutes les mains adolescentes (féminines, bien sûre).

Bien qu’un peu « plat », le personnage de Kayla est tour à tour drôle, pleine de bonne humeur, d’humour, … elle touchante, parfois énervante… Ce qui m’a surtout surprise, c’est ce côté « trop mature pour son âge » et la perspicacité qu’elle a parfois… (mais pas tout le temps, car en ce qui la concerne, elle retombe en plein dans les mièvreries de l’adolescente de 16 ans qu’elle est, finalement).  Elle a de temps en temps une vision si négative de l’amour, des relations, et des préoccupations qui ne devraient pas être celles d’une jeune fille de son âge… (Dèjà, dans la logique, c’est la grande sœur qui est supposée conseiller sa petite sœur de dix ans de moins, et pas le contraire, surtout sur les choses du sexe!)

J’ai regretté que les autres personnages ne soient pas un peu plus développés. Ça m’a manqué, je dois dire, surtout que cette bande d’amis est celle que toute adolescente rêve d’avoir, donc les connaître aurait été sympa. Mais cela ne m’a pas perturbée plus que ça malgré tout pour suivre le « fil » du livre, si de fil conducteur on peut parler.

Un bon moment de détente acidulée et légère, de quoi mettre un peu de peps pendant les congés… Je suis agréablement surprise par ce roman.