Josy, la fille du psychanalyste Viktor Larenz, souffre d’une maladie inconnue et disparaît mystérieusement. Quatre ans ont passé, Larenz s’est retiré sur une île au nord de l’Allemagne et reçoit la visite d’une romancière qui souffre d’une forme rare de schizophrénie : les personnages qu’elle invente prennent vie et son dernier roman ressemble étrangement à l’histoire de Josy…
Ce que j’en pense?
Le résumé avait attiré mon attention, car la maladie, la schizophrénie, est un sujet que j’aime retrouver dans les thrillers. Généralement, on retrouve beaucoup de confusion et de psychologique dans ce genre de livres…
Et ça n’a pas manqué, dès le début, l’ambiance est propice à un bon moment lecture…
La première phrase: « Lorsque la demi-heure fut écoulée, il sut qu’il ne reverrait jamais sa fille. »
Des thrillers psychologiques, j’en ai déjà lus pas mal, et je dois bien avouer avoir un coup de coeur phénoménal pour ce roman…
Le thème du roman est pourtant des plus classiques: une disparition d’enfant… Des livres sur ce thème, il y en a une quantité innombrable, mais force est de reconnaître que « Thérapie » se démarque du lot: Suspens des plus énigmatiques, des scènes qui se croisent encore et encore pour mener le lecteur par le bout du nez, pour le plus grand bonheur de celui ci…
« Quatre jours devaient encore s’écouler avant qu’il appris la vérité. A un moment où, malheureusement, il serait déjà trop tard pour lui. »
D’un bout à l’autre du livre, il n’y a pas un temps mort, pas un seul instant sans que rien ne se passe et ne vienne perturber le raisonnement que lecteur avait… Du moins, c’est comme ça que j’ai ressenti la lecture de ce livre… d’une page à l’autre, je ne savais plus à quoi m’en tenir sur la logique du déroulement de l’histoire que je pouvais imaginer... J’aime ce genre de romans!!
Ce que j’aime aussi, c’est qu’il se lit de manière fluide… et ce de par sa compartimentation en chapitres courts, qui rythment ainsi la lecture, … et chacun d’eux se termine par de petites phrases qui tiennent tellement en haleine qu’on ne peut s’empêcher de s’empresser de tourner la page pour savoir la suite…
Outre le thème de l’enlèvement, la question qui se pose également est de savoir ce qui est le plus terrible: quand, dans une telle situation où sa fille de 12 ans disparaît brutalement, les gens demandent régulièrement si les parents ont encore de l’espoir… mais de quel espoir s’agit-il? celui de revoir leur enfant vivant, et se dire que toutes ces années, elle a souffert, mais la retrouver quand même? L’espoir que l’on retrouve le corps de l’enfant disparu, et se dire qu’on ne reverra plus jamais le sourire de son enfant, mais qu’au moins, il n’aura pas supporter des années de souffrance? Qu’est ce qui est le pire, à part ne pas savoir où est son enfant?
En abordant le thème de la schizophrénie dans sa partie extrême, le livre, en cours de lecture, m’a peu à peu fait faire le parallèle avec « Vue imprenable sur jardin secret« , de Stephen King, une nouvelle tirée du recueil Minuit 2… j’y ai retrouvé la même ambiance intrigante, fascinante, déstabilisante… où même le lecteur vient à douter de ses propres
certitudes sur ce qu’il vient de lire… (et Johnny Depp, dans l’adaptation de cette nouvelle, est juste Grrrrrr…)
Un moment de pur bonheur, voilà comment je qualifierais la lecture de ce roman…
Une phrase coup de coeur?
« – Tu sais quoi, Viktor ? L’espoir, c’est comme un éclat de verre planté dans ton pied. Tant qu’il reste enfoncé dans ta chair, il te fait souffrir à chaque pas. Tandis que si on te l’enlève, ça saignera pendant un moment, ça prendra un bout de temps avant que la plaie soit guérie, mais, au bout du compte, tu pourras réapprendre à marcher normalement. C’est ce qu’on appelle le deuil. »
Vilaine tentateuse ! ^^ Je l’ai lu un peu grâce à toi et j’ai pas mal aimé !
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Oh même pas ma faute 🙂
Je suis contente qu’il t’aie plu, en tous cas 🙂
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Je découvre ton blog aujourd’hui sur livraddict et je tombe sur un livre dont je viens de publier la chronique et que j’ai adoré aussi ! Je file lire tes autres articles, je sens que je vais y trouver plein d’idées de lecture 🙂
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oh, merci, ton message me va droit au coeur ❤
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Merci pour le lien, je me rappelle avoir assez apprécié, bien que ca n’a pas été le coup de cœur comme toi!!!!!
Bonne nouvelle lecture! 😉
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Malheureusement, je n’ai pas accroché… L’auteur m’a trop perdu pour que j’y trouve du plaisir.
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arf, ça arrive…
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Ce n’est pas possible de tenter ses lecteurs comme ça ! 😀 Décidément, en voilà un qui va directement dans ma With list…
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Mais mais, j’ai fait quoi encore? 🙂
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Très bon questionnement sur la fin de ton avis… Perso, je ne sais pas ce qui serait le pire entre la savoir vivante mais morte de l’intérieur pour le reste de sa vie ou morte, mais en sachant qu’elle n’a pas vécu des années d’enfer !!! Je pense que les deux sont aussi horribles…
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C’est souvent le genre de questions que je pose, notamment quand il y a des drames de disparitions d’enfants « dans la vraie vie », et que les parents restent dans le doute absolu…
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