Editions Bragelonne
528 pages | Traduit par Cogne Florence
Sortie : 18 Juin 2014
fiche de la maison d’édition
Prix: 23 €
Le monde d’Olivia Taylor-Jones, fille unique d’une riche et célèbre famille, bascule lorsqu’elle apprend qu’elle a été adoptée… et que ses vrais parents sont un couple de tueurs en série ! Une nouvelle qui jette son entourage dans un indésirable tourbillon médiatique.
Contrainte de fuir, Olivia se retrouve à Cainsville, une mystérieuse petite ville dont les habitants semblaient attendre sa venue. Elle y rencontre l’ancien avocat de sa mère, qui souhaite l’aider à découvrir la vérité sur ses origines. Mais alors qu’ils commencent à enquêter, Olivia se surprend à utiliser des capacités enfouies depuis son enfance, des dons qui font d’elle un apport précieux pour cette communauté recluse…
Ma note

Ah la la, par où commencer pour cette chronique… je crois que la chronique sera aussi laborieuse que la lecture…
Au début, ce livre et moi, ce fut le coup de cœur…
Le style d’écriture est assez sympa, les pages glissent sous les yeux, ça se laisse lire facilement si comme moi, on accroche bien au livre dès le départ, et que le thème nous embarque… donc pour un début, c’est juste nickel… pour les 200 premières pages, je dirais…
Un narrateur omniscient par moment, un narrateur « actif » à d’autres, j’adore ça car on agrandit son champ de vision, et on ne se lasse pas…
Comme le résumé le suggère, l’histoire a des fonds de « fantastique », de superstitions, et ça, j’adore… Je suis quelqu’un qui adore les légendes urbaines, les superstitions, les choses comme ça, donc là, j’étais dans un élément qui m’a vraiment intéressée… j’ai franchement adoré avoir, tout au long du récit, des petites superstitions glissées ça et là…
« L’une des ouvertures de mes taies d’oreillers était tournée vers l’intérieur. Je m’assurais toujours que la mienne le soit vers l’extérieur. J’aurais pu argumenter que c’était pour des raisons esthétiques, mais en vérité, il s’agissait d’une superstition de plus : si l’ouverture n’est pas visible, les cauchemars sont coincés et perturbent votre sommeil. C’était insensé, mais je savais pertinemment que je ne l’avais pas disposée ainsi. »
Mais à côté de ça… il arrive vite quelques longueurs qui peuvent décourager si on n’accroche pas directement à l’histoire… et qui à force, sont venues me décrocher alors que j’ai adoré le début… Je trouvais ça un peu lent, mais malgré tout, j’aimais ce que je lisais. Mais passée la moitié du lire, c’est juste devenu lourd, on tournait un peu en rond, et le « suspense » lié à l’histoire principale devenait inexistant, insignifiant… Le livre a pour moi au final été un peu bâclé. Et je n’ai pas eu le final explosif que j’espérais…
Il y a eu très peu de vrais rebondissements en fait… voire quasi pas, et c’est ce qui m’a un peu manqué car cela donne un côté plat et inabouti au livre.
Maintenant, je sais qu’il s’agit d’un tome un, qu’il ne fallait pas tout dire de suite… Mais alors, quand on veut faire des pages pour faire des pages, pour faire une saga… non quoi… on fait un one shot et on fait ça bien…
Bref, j’ai aimé la lecture, mais mon engouement du départ est vite retombé, et je m’ennuyais J’aurai plaisir à lire la suite pour voir si ce que j’attendais comme fin dans le premier tome arrivera ou pas, mais j’espère surtout qu’il y aura plus de rebondissements que dans le premier tome.



Depuis la mort de sa femme, Dean Evers trompe l’ennui de ses vieux jours devant les matchs de baseball à la télévision. Quand soudain, dans les gradins, il découvre au cœur de la foule un visage surgi du passé. Quelqu’un qui ne devrait pas être là, au stade… ni même parmi les vivants.






Oyez, bonnes gens, le club des petites filles mortes ouvre ses portes. Au menu: sang frais, frissons, peurs bleues et nuits blanches à gogo. Avis aux amateurs ! Car ces gamines, elles en ont, de belles et terribles choses à vous raconter… Des contes modernes, effrayants et bouleversants, où elles se vengent des adultes avec une cruelle innocence. Avec un humour qui arrache le sourire et un style incisif unique en son genre, teinté de poésie et d’émotion. Bienvenue dans l’horreur des contes de fées qui ont mal tourné, au pays des enfances brisées dont les rescapées sont d’autant plus attachantes qu’elles peuvent devenir très, très méchantes…
La salle d’attente de la gare, dont d’épais rideaux masquent les fenêtres, ressemble au fumoir d’un club britannique : divans et fauteuils de cuir matelassé, guéridons pourvus des journaux du jour, lumières tamisées, et même, en ce froid matin de novembre, un feu de cheminée. Virtuel, bien entendu, mais plus vrai que nature. Et répandant, par souci de confort autant que d’authenticité, une bonne chaleur rassurante.
J’ai eu envie de tenter ce livre car depuis que j’ai goûté à la plume de Gudule, elle est devenue pour moi un incontournable en matière d’horreur…


A ceux qui aiment le brut, le violent, le gore. A ceux qui aiment se poser des questions sur la société et ses dérives (même si ici, on atteint l’impensable)…

Ce livre me permet de gagner 5 points dans le 

Étrange gouvernante pour de très bizarres enfants…






