[✎] April May & June

April, May & June
Robin BENWAY
Nathan
368 pages
15,50 €

Trois soeurs
Trois secrets
Trois pouvoirs

C’est arrivé le lendemain de la rentrée.
Alors que la journée s’annonce tout à fait ordinaire, April découvre qu’elle peut prédire l’avenir. Le même jour, sa soeur May connaît un soudain accès d’invisibilité, qui semble se déclencher à la moindre émotion. Et enfin June, leur benjamine, parvient à lire dans les pensées de tous ceux qui l’entourent! Génial, non?
Eh bien non. Prévoir les catastrophes sans pouvoir les éviter, draguer un mec avec un corps qui disparaît à moitié et connaître les pensées pas toujours reluisantes de ses copines, voilà qui vous décourage d’avoir des superpouvoirs!
Et si le véritable pouvoir de ces trois soeurs-là était le lien qui les unit?


Les débuts étaient sympathiques… mais après, tout était trop calme, trop plat…

J’avais repéré ce titre dans la wishlist de mon amie Tiboux, et je m’étais dit que le résumé avait l’air vraiment très sympa… Du coup, zou, un coup d’oeil sur le net, et malheureusement pour moi, ce livre n’était pas présent à ma bibliothèque publique, mais j’ai pu leur demander de le réserver « ailleurs »…

Il m’était déjà sorti de la tête quand, près de deux mois plus tard, ma bibliothécaire m’annonçait qu’elle l’avait reçu, et que je pouvais passer le chercher.

On y voit les trois soeurs, qui y apparaissent malgré tout très différentes les unes des autres… une couverture donc sommes toutes très simpliste, mais qui attire malgré tout le regard…

Je la trouve plus jolie que celles anglophones, en tous cas…

         

Le style de l’auteur est lui aussi très simple,… voire trop… bien sûr, certains me diront que c’est normal pour un livre jeunesse, mais ici, cela m’a semblé plus flagrant que d’habitude.

Par contre, j’ai mis du temps à entrer correctement dans le livre, car chaque chapitre est raconté par une soeur différente, et à force, disons le franchement, je me perdais dans qui est qui, sait quoi, fait y quoi et avec qui…est ce que c’était dû au fait que j’étais sous « l’emprise » de mes médicaments anti-crève, je ne sais pas, mais au début, j’avais vraiment du mal.

Mais une fois que l’on s’est habitué à cette alternance de narrateur, c’est sympa… cela apporte de la fraîcheur, un petit je-ne-sais-quoi qui rend l’ensemble très agréable. Cela permet aussi de mieux cerner chaque soeur, et lui attribuer les caractéristiques propres qui y sont relatives.

Ce que j’ai aimé aussi, ce sont les petites notes de bas de page, qui permettent de mieux comprendre certaines références.. (bon, certaines auraient sans doute pu être évitées, mais dans la majorité, j’ai apprécié d’avoir les éclaircissements sur le « Tunnel Log », « supercalifragilisticexpialidocious », ou « Oprah Winfrey ».)

Donc, dans sa globalité, je dois dire que le style de l’auteur est très engageant et agréable pour une lecture facile, sans prise de tête et en toute simplicité.

C’est d’ailleurs ce que j’ai aimé… une très bonne lecture intermédiaire, dans un style très imagé, qui permet de se représenter facilement les scènes…

L’histoire commençait de manière assez fracassante, avec la découverte de leurs pouvoirs par les trois soeurs. Je me suis dit qu’au delà de ça, il allait se passer plein de choses, avoir plein de conséquences drôles et amusantes (après tout, on est dans un livre jeunesse) puis… le livre refermé, j’attends encore que l’action arrive… Il y en a un peu à la fin, mais en dehors de ça, j’ai trouvé le livre assez plat, malheureusement. je m’attendais à plus de rebondissements et d’action.

Si je voulais donner ma première impression sur les trois soeurs, je dirais qu’il s’agit d’un remake version ados rebelles des soeurs Halliwell dans Charmed.

April, l’aînée, est celle que je préfère… j’aime son côté intello, sur-protecteur, à penser aux autres avant de penser à elle… (ça me rappelle quelqu’un mais qui??? ah oui, moi 😀) son don de prémonition tout nouvellement acquis ne lui facilite pas les choses, car elle a encore quelques difficultés à le contrôler. Par contre, elle met un point d’honneur à vouloir s’en servir « pour le bien », et pas pour des futilités.

May, la « moyenne », a le don de disparaître… elle est déjà, au départ, très solitaire, et  sa particularité n’aide pas à son intégration sociale dans sa nouvelle école.

June, la plus jeune, est pétillante, mais aussi râleuse et sans peur… Elle est dotée du don de lire dans les pensées, et son jeune âge n’est sans doute pas fait pour aller avec ce don 🙂 Elle ne pense qu’à une chose, s’en servir pour faire croître sa popularité et se faire apprécier des filles les plus en vue de l’école…

Comme vous pouvez le constater, les dons qu’elles se découvrent sont vraiment en adéquation avec leur caractère de départ, et ne fait que venir le renforcer.

A côté des soeurs, on trouve Mariah, la fille populaire mais mal dans sa peau, Henry, obnubilé par la fac, et Julian, qui sous ses airs de mauvais garçon, est totalement différent.

Ces personnages sont attachants, on ressent sans peine leurs sentiments, leurs craintes, leurs angoisses…On les prend en sympathie ou ils exaspèrent, selon les cas. personnellement, j’ai adoré « faire leur connaissance » et partager un peu de leur existence pas très ordinaire.

les personnages, riches en caractère

une histoire un peu lente, sans action réelle

Jeune auteur, Robin Benway vit à Santa Monica, en Californie. Elle a étudié à l’université de New York, où elle a gagné des prix en « écriture de fiction », puis travaillé dans des librairies. Son premier roman, « Audrey, wait ! » (en VF : « Comment je suis devenue célèbre »), drôle et enlevé, qui parle d’amour, de rock et de célébrité soudaine, l’a propulsée sur le devant de la scène.

Comme son héroïne Audrey Cuttler, elle aime écouter la musique très fort, a une meilleure amie incroyable et adore aller danser dans des concerts. Mais… elle n’a jamais été poursuivie par les paparazzis. Enfin, pas encore ?

Le site de l’auteur (en anglais) et le site de « comment je suis devenue célèbre« 

[✎] Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 5 : Championne

Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 5 : Championne
India Desjardins
Michel Lafon
256 pages
14,20 €

Tout va bien dans la vie d’Aurélie Laflamme!
Dans sa famille, c’est l’harmonie totale (si on exclut les divergences d’opinion qu’elle entretient toujours avec sa mère au sujet du ménage). En plus, depuis qu’elle sort avec un gars populaire, sa vie sociale est complètement chamboulée. De nouveaux amis, le respect de ses pairs, des sorties, l’immunité quand elle fait des blagues en classe… Que pourrait-elle demander de mieux?
Rien. À part peut-être un pouvoir paranormal lui permettant de se dédoubler. Car en plus d’apprendre à concilier vies scolaire, familiale, amoureuse et sociale, elle devra s’ouvrir à de nouveaux champs d’intérêt (les sports pratiqués par son chum), soigner son image (pour bien s’intégrer à son nouveau groupe), mais, surtout, rester elle-même (pas facile dans ce tourbillon).
Pour une fille qui n’a jamais été spécialiste des mathématiques, Aurélie additionne les succès, soustrait quelques amis, se sent divisée et multiplie les complications!



Une Aurélie dans toute sa splendeur, qui découvre les difficultés de la vie d’ado… et vous vous en doutez, rien ne se passe comme elle le voudrait 🙂 un bon moment de détente livresque plein d’humour et de tendresse…

  Ahhh Aurélie… Il me tardait de pouvoir lire la suite de ses aventures, car chacun des précédents tomes fut un pur moment de plaisir 🙂 C’est pourquoi, quand Camille, des Editions Michel Lafon, à proposé ce livre, je n’ai pas pu résister …

La couverture de ce livre, à elle seule, est une œuvre d’art et fait rêver…
On y retrouve tous les composants « habituels » de cette saga, qui en font la beauté: des couleurs flashy, ici, un jaune plein de peps et de tonus à l’image d’Aurélie, et des petites touches pailletées, en relief, qui rendent cette cover vraiment girly et très attirante… en tous cas, j’adore… et l’aspect présentation en « journal intime » avec l’élastique pour le tenir fermé est vraiment jolie comme tout…
Que du bonheur que le livre en lui-même, en tant qu’objet… vous l’aurez compris, je suis sous le charme…

  Le style d’India Desjardin est toujours égal, lui aussi: frais, agréable, plein d’humour, de tendresse, …
On est, une fois encore, dans une présentation de texte sous forme de journal intime, celui d’Aurélie, bien entendu… le découpage en journée, grâce à l’effet agenda, permet de donner un certain rythme à l’histoire,  et les nombreux dialogues qui y sont relatés sont vraiment bien indiqué pour accélérer le rythme de lecture, la rendant fluide et agréable, et surtout, permet de s’imaginer les scènes « comme si on y était ».
On reste donc dans la légèreté, les tournures de phrases spontanées, pleine de punch…

Je ne sais pas si cela vient de moi, mais j’ai trouvé l’histoire un peu plus plate que les précédentes… j’ai eu l’impression qu’il y avait moins d’action que d’habitude…
Je vous rassure, je ne me suis pas ennuyée, loin de là, … mais… il y a ce petit je ne sais quoi qui m’a manqué par rapport aux autres tomes… ce qui explique que ce ne soit pas un coup de coeur…
On retrouve donc une Aurélie plus mature, avec une nouvelle école, et plein de changements… on va la voir avoir une vie sociale plus évoluée, des disputes avec ses amis de toujours, mais aussi de nombreuses questions sur l’amour…
Une histoire d’adolescente, quoi, mais racontée de manière tellement géniale!

Aurélie, bien entendu… moins gaffeuse que d’habitude (mais juste un peu, hein), elle devient un peu plus populaire grâce à son histoire d’amouuuuuur avec le beau Iohann..  mais reste quand même un peu dans le flou avec son ex, Nicolas… ça se complique un peu pour elle, mais que voulez-vous, à 15 ans, … c’est de saison 🙂 On voit qu’elle évolue bien, en fonction de son âge me direz vous, mais ce n’est pas toujours le cas dans les livres YA où tout au long, on a parfois l’impression que les personnages ne vieillissent pas vraiment…Ici, il n’en est rien, mais cette évolution apprend aussi à Aurélie à devoir concilier les différentes facettes de sa vie, ce qui mène à des situations compliquées par moment …
Elle est toujours aussi expressive (ses expressions fusent, dans une spontanéité géniale…), dotée d’une imagination à toute épreuve (comme quand elle explique à son amie Kat pourquoi elle a gardé, précieusement, un chewing gum mâchouillé par son ex pour pouvoir, plus tard, faire un clone d’eux deux…)

« Moi: Comme ça prend des années à se biodégrader, j’avais pensé que des scientifiques du futur pourraient trouver ma gomme, prendre les empreinte de nos ADN et nous … cloner »

Kat, dans ce tome, reste la meilleure amie d’aurélie… Best friend forever, … même si parfois, l’amitié qui la lie à Aurélie est mise à rude épreuve… Dans ce tome, on peut voir aussi à quel point Kat est indécise quant à sa vie amoureuse… entre le beau prof de math, le « beau gosse » du club des sciences, et j’en passe… ahh les amours d’adolescentes, que de souvenirs…

Puis on retrouve J-F et Tommy, les amis de Kat et Aurélie… qui eux aussi voient leur vie prendre un certain tournant, mais je ne vais pas trop en dire… et la soeur de Kat, aussi, qui se prend de passion pour la garde-robe et les activités de sa soeur 🙂

Sans oublier la mère d’Aurélie, que j’aime beaucoup, et son copain, François… Mais aussi la Grand-mère d’Aurélie, et le souvenir de son père…

Il y a beaucoup de personnages, dans ce livre, et chacun a son importance, sa spécificité, et est à la fois attachant, troublant et amusant… émouvant aussi… un mélange qui fonctionne à merveille…

l’humour, les situations cocasses, …

l’humour un peu moins présent que dans les autres tomes? (mais vraiment pour dire que je n’ai pas aimé quelque chose et expliquer que ce ne soit pas un coup de coeur… )

Bien que ce ne soit pas mon tome préféré, j’ai encore passé un moment de détente exceptionnel avec Aurélie… L’humour est toujours percutant bien qu’un peu différent des autres fois, un « packaging » toujours merveilleux, des situations rocambolesques, des émotions fortes…

India Desjardins est née le 15 juillet 1976 à Québec. Elle commence par être journaliste et a longtemps été rédactrice pour le magazine Maison décore, avant de découvrir que sa voie est celle de l’écriture de romans. Elle écrit présentement une série de romans pour adolescents intitulée Le journal d’Aurélie Laflamme. Elle a aussi écrit « Les aventures d’India Jones « , un livre pour adulte.

la page Michel Lafon sur l’auteur

[✎] La fille du soleil noir, tome 1 : Esprits impurs

La fille du soleil noir, tome 1 : Esprits impurs
M.L.N. Hanover
Milady
384 pages
  8,00 €

Jayné Heller a toujours refusé de croire à la magie. Il est temps qu’elle change d’avis Son oncle décédé, elle hérite d’une fortune incroyable et d’une mission étrange : combattre une cabale de sorciers appelée le Collège Invisible. Sous l’autorité de Randolph Coin, les membres du Collège invoquent des esprits démoniaques afin d’accroître leur pouvoir. Jayné a du mal à croire à l’existence de la magie mais doit se rendre à l’évidence.



Il y a pas mal de choses pour lesquelles j’ai la sensation d’avoir été larguée, … j’ai trouvé l’ensemble un peu bâclé…

Honnêtement? C’est la couverture qui m’a émerveillée… Puis, le résumé était intéressant aussi, donc j’ai eu envie de découvrir ce livre, et Livraddict m’en a donné l’occasion lors de ce partenariat 🙂

La couverture est un des éléments qui m’a fait craquer pour cette lecture et qui m’a donné envie d’en savoir plus. Je la trouve en effet superbe. Les couleurs, les formes qui s’en dégagent, les effets de lumière… j’adore.

Pour avoir lu pas mal de « bit-lit » young adult ces derniers temps, j’ai été un peu décontenancée de me plonger dans un livre « adulte » qui a un style beaucoup plus soutenu, il faut le reconnaître.
Non pas que c’était désagréable, mais alors que la littérature YA me permet de lire « en toutes circonstances » et conditions, ce livre m’a demandé plus de « concentration » et de calme pour pouvoir bien l’apprécier.

A part cela, il se lit facilement, dans une écriture qui n’est ni vulgaire à l’extrême, ni ennuyeuse. On y accroche assez facilement, mais par contre, pas entraînante à rendre « accro » au point de ne pas pouvoir le lâcher. Au contraire, vu la masse d’informations fournies en peu de pages, parfois, la pause s’imposait pour éviter l’explosion de neurones…

L’introduction a été un peu laborieuse pour moi, car je m’y suis un peu perdue par son côté « brouillon », mais cela s’est arrangé par la suite.

Mais ensuite, il met bien en place l’histoire, les personnages, les lieux… sans pour autant être barbant et tirer en longueur. Beaucoup de premiers tomes mettent en place les éléments pour les seconds tomes et manquent d’action. Ce n’est pas le cas ici, ce qui est ma foi bien agréable, même si parfois, j’ai trouvé ça un peu « too much », des périodes plus calmes auraient été bienvenues, en tous cas, je l’ai ressenti comme cela. Par moment, on a l’impression que pour en dire le plus possible en le moins de pages possible, tout a été concentré, et c’est un peu lourd par moments…

De même, certains détails, certaines explications, nous sont données très tôt dans le livre, ce qui est dommage, car cela ne laisse pas au lecteur le temps de se faire sa propre opinion, ses propres suppositions, et manque parfois d’explications… et ça gâche un peu.

La mythologie qui se dégage de ce livre, par contre, est originale et attirante, ce qui promet une suite des plus intéressantes, je pense.

Un petit bémol cependant… je pense que dans chaque livre de romance paranormale ou bit-lit, il doit malgré tout y avoir une part de plausible, quelque chose qui rende les choses possibles, donne une part de réalisme à l’histoire… Dans ce livre, je n’en ai trouvé aucune…

  Il faut reconnaître que ce livre bouleverse  un peu les « codes » de la Bit-it actuelle, je trouve, si de codes on peut parler… (je ne sais en juger que ce qu’on en entant parler pour les grandes séries comme la confrérie, etc… ne les ayant pas lues moi-même)… On retrouve ici des lycans, démons, et vampires, certes, mais dans un monde et une idéologie totalement atypique par rapport à tout ce que j’ai pu lire.

Jayné Heller, personnage central de cette histoire, ne connaît rien du tout au monde de la magie et encore moins des cavaliers… Jusqu’à la mort de son oncle. Je trouve que pour quelqu’un qui était réfractaire à la magie, n’y croyait même pas, et se retrouve confrontée à une histoire des plus improbables, elle prend la nouvelle plutôt bien. C’est à peine si elle sourcille quand elle apprend toutes ces informations qui seraient vraiment choquantes pour la plupart des êtres « normaux ».
Ce que j’aime chez ce personnage, c’est qu’elle n’est malgré tout pas naïve, contrairement à beaucoup d’héroïne que l’on peut souvent rencontrer ces derniers temps… Elle a un courage et une force mentale impressionnante, et lâche son ancienne vie pour embrasser sa « nouvelle vocation »… On voit bien son évolution tout au long du roman.

Puis il y a Aubrey, qui est un personnage présent juste ce qu’il faut… plus eut été trop… car si tel avait été le cas, la romance aurait pris bien trop d’importance, et cela m’aurait gavé clairement… (je crois que c’est pour ça que j’ai du mal avec certaines saga de bit-lit adultes)
A côté de ça, on a une certaine richesse de personnages, un panel divers et varié qui ne fut pas pour me déplaire… entre les cavaliers, les créatures, les humains, … ça fait beaucoup de monde tout cela, au point que beaucoup ne soient pas super marquants…

Ce qui est dommage, c’est que parfois, comme je l’ai dit plus haut, on a l’impression que tout est écrit « au plus vite », et du coup, certaines subtilités ou caractéristiques de certains personnages m’ont un peu échappées… (C’est un peu le bazar au bout du compte)

la magnifique couverture…

l’aspect brouillon…

Vous l’aurez compris, finalement, ce livre bien qu’ayant un fond intéressant, ne m’a pas convaincu par la forme… Beaucoup trop rapide, condensé, trop d’action en une fois…
Si ça avait été un « one shot », j’aurais pu comprendre, mais pas pour un premier tome de saga.
Un avis qui reste donc en demi teinte… je tenterai peut-être le second tome pour voir l’évolution de l’histoire, des personnages, et de l’écriture de l’auteur…
Je remercie les éditions Milady et Livraddict pour cette découverte, même si elle n’a pas été à la hauteur de mes espérances.

Par contre, si quelqu’un peut m’expliquer ce qu’est le soleil noir, et pourquoi ce titre, ça ne me dérange pas 🙂  je ne sais pas si c’est moi qui ai occulté cette explication, ai eu le cerveau déconnecté ou n’ai rien compris, mais je ne suis pas plus avancée sur ce point. Si j’ai bonne souvenance, on évoque ce nom une ou deux fois, mais sans plus…

Je n’ai pas trouvé grand chose sur l’auteur, si ce n’est qu’il a écrit ce titre sous un pseudonyme, son vrai nom étant Daniel ABRAHAM.

son site officiel (en anglais)

Voir l’avis de: Iluze,

[✎] Night World, tome 01 : Le secret du vampire

Night World, tome 01 : Le secret du vampire
L.J. Smith
Michel Lafon (poche)
285 pages
  6,60 €

Le Night World ne se limite pas à un endroit précis. Il nous entoure. Ses lois sont très claires : sous aucun prétexte son existence ne doit être révélée à qui que ce soit d’extérieur. Et ses membres ne doivent pas tomber amoureux d’un individu de la race humaine. Sous peine de conséquences terrifiantes. Découvrez ce qui arrive à ceux qui enfreignent les règles…

Il n’y a plus aucun espoir pour Poppy : sa maladie est incurable. Elle se prépare donc au pire. Jusqu’à ce que James, le plus beau garçon du lycée qu’elle aime en secret, lui fasse le plus fabuleux des cadeaux : un baiser vertigineux qui lui donne accès à son âme. Elle apprend ainsi que James partage ses sentiments depuis toujours, mais fait partie du Night World.
Bravant les interdits de son monde, le jeune homme propose à Poppy de le suivre jusqu’à la mort, et même au-delà. Mais il lui faudrait pour cela devenir un vampire…

Il me tarde de découvrir la suite de la saga! J’ai vraiment adoré cette lecture!

Je dois reconnaître que cette saga me tente depuis pas mal de temps, mais comme souvent depuis que je vogue sur la blogo, je manque de temps pour découvrir tous les livres que j’aimerais lire… (je suis certaine que vous comprenez très bien ce que je veux dire)…
Puis, quand le livre fut proposé en SP dans son format poche par Camille, des Editions Michel Lafon, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de saisir cette opportunité pour découvrir le premier tome de cette saga…

Que dire de la couverture… si ce n’est que je la trouve vraiment superbe. Sauf erreur de ma part, elle est la même que celle en « grand format », ce qui n’est pas plus mal car je la trouve vraiment sensationnelle…
Lumineuse, intrigante,  attirante et personnellement, je suis sous le charme… (il en est de même pour celles des autres tomes, d’ailleurs)

Le style de l’auteur est, comment dire… épuré…Les choses sont dites de manière simple, sans tourner autour du pot, on va à l’essentiel dans un style très plaisant.
Ces derniers temps, j’ai pu constater que j’ai plus de mal à accrocher à de la bit-lit « adulte », mais par contre, je suis définitivement fan de son alter-ego « young adult »… je la trouve moins prise de tête, et surtout, sans ces scènes de sexe qui me dérangent quand elles sont présentes à outrance dans mes lectures…
La fluidité de la plume de LJ Smith est telle que les pages se tournent, les unes après les autres, de manière naturelle, rapide (un peu trop, même, j’ai été surprise d’être si vite à la fin), et agréable.
Les nombreux dialogues ne sont sans doute pas étrangers à tout cela… ce que j’apprécie, car cela permet, en tous cas dans mon cas, de me sentir plus impliquée dans le roman, de mieux me représenter les scènes, et donc mieux y adhérer…
Si je devais faire un reproche, cependant, c’est que l’on n’en sache pas un peu plus, que l’on n’aille pas plus en profondeur, que ce soit vis-à-vis des personnages (l’histoire de James, par exemple) ou du Night World.

J’ai trouvé l’histoire intéressante, car on y apprend à découvrir peu à peu le night world, ses règles, et les personnes (ou personnages?) qui le composent.
Certes, l’histoire en soi n’a rien d’original (un vampire, une humaine, une histoire d’amour interdite,… ça ne vous rappelle rien?), et pourtant, dès les premières pages, on est plongé dans la vie de Poppy, James et Phil et on n’arrive pas facilement à en ressortir, car on a tellement envie d’en savoir l’issue…
Il y a une vision de l’amour dans le Night World qui m’a beaucoup plu, … qui ressemble un peu à la vision que j’ai de l’amour…

« Dans le Night World il existe une idée selon laquelle tout être aurait son âme soeur, qui vous correspond parfaitement et vous est destinée »

A part cela, j’ai aimé découvrir les différentes « races » qui composent le Night World, même si encore une fois, il est un peu dommage qu’on ne les aborde pas un peu plus en profondeur… Vois les origines des races, leurs différences, … (ceux qui sont des « vampires nés », et les autres, etc…), et pourquoi pas, plus de détails en matière de « description » de la transformation, des sensations ressenties… Peut-être aurais-je réponse à mes questions dans la suite de la saga. Maintenant, je me rends bien compte aussi qu’on est dans du YA, et que du coup, cela va moins loin que les livres pour lecteurs plus avertis, ceci expliquant probablement cela…

Poppy, je l’ai adorée… j’ai aimé sa force, son courage. L’annonce de la maladie, à issue fatale, pour un adulte n’est déjà pas une chose facile, mais c’est encore pire quand il s’agit d’une ado qui, à priori, a encore toute la vie devant elle, ou devrait l’avoir.  On peut ressentir sa peur, sa détresse, à l’annonce de la gravité de sa maladie, le vide qu’elle ressent parce que son ami n’est pas là à ses côtés à ce moment là, et pourtant, elle reste digne, elle reste forte… Elle prend la chose d’une manière tellement mature et calme, je trouve.
J’ai vraiment accroché à cette jeune fille, du début à la fin… son innocence, sa naïveté et a contrario sa détermination, sa force de caractère.. j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour elle…

James, …ahhh James… Dès le départ, on peut ressentir qu’il y a plus que de l’amitié entre lui et Poppy, contrairement aux apparences qu’il essaie vainement de donner.. Il a beau essayer de se plier aux règles de vie du Night Wolrd qui lui sont inculquées depuis sa plus tendre enfance, certaines choses ne se contrôlent pas.. J’ai aimé son côté « chevalier servant », attentionné, tendre…
« Je te l’ai dit. On n’aime pas quelqu’un à cause de son apparence ni de ses vêtements ou de sa voiture. On aime quelqu’un parce qu’il chante une chanson que personne d’autre ne peut comprendre. »

Puis, il y a Phil… Je dois avouer que ce personnage est tout aussi fascinant que les deux précédemment abordés… ce qui est le plus surprenant? Son dévouement total pour sa sœur, la manière dont il est prêt à tout pour la protéger, sans lui poser la moindre question ou presque. Cet amour fraternel est très beau à découvrir au fil des pages…

les personnages, la couverture, le style agréable et facile…

le manque de profondeur de certains éléments

En conclusion? Malgré le petit sentiment de « manque » ou d’inachevé qui pourrait ressortir du fait qu’il y ait parfois trop peu de profondeur, j’ai adoré cette lecture, elle m’a enchantée, et définitivement convaincue de lire la suite…

Je le conseillerais surtout à ceux qui ont aimé Twilight, vous vous en doutez…

L. J. (Lisa Jane ou Ljane) Smith est une auteur américaine vivant en Californie. Ses livres sont destinés aux jeunes adultes et combinent une multitude de genres:horreur, science-fiction, fantaisie, romance.

Ses livres sont peuplés de façon caractéristique par des personnes inhabituellement belles, humaines ou surnaturelles, la plupart jeunes, ou tout au moins d’apparence juvénile. Ses histoires portent habituellement sur un conflit entre le bien et le mal, tournant autour d’un personnage ambigu central, qui, tout en essayant de séduire l’héroïne et la pousser vers l’obscurité, finit par lui-même renaître dans la lumière et devient ainsi un héros. Parfois, ce scénario est inversé, ou est une variation sur le thème. Dans la série Night World, le conflit bien/mal est institutionnalisée en une conspiration qui altère la réalité.

source: Livraddict

[✎] Les Rivières Pourpres

Les Rivières Pourpres
Jean-Christophe Grangé
Albin Michel
404 pages
21,50 €
Pierre Niémans, un commissaire aux méthodes musclées, est envoyé à Guernon, ville universitaire de l’Isère, pour élucider un meurtre atroce : un homme a été découvert nu, mutilé, coincé dans une paroi rocheuse en position foetale. Qui est l’auteur de cette mise en scène macabre ? Parallèlement, dans sa commune du Lot, le jeune lieutenant Karim Abdouf a de quoi s’occuper : l’école primaire a été visitée et le tombeau d’un enfant profané. Au départ bien distinctes et à des lieux l’une de l’autre, les deux enquêtes vont se recouper étrangement pour n’en faire qu’une, à la trame aussi hallucinante que terrifiante.

Frissons garantis 🙂

Au départ un peu par hasard, car je cherchais un livre rentrant dans un de mes challenges en cours. Puis, comme j’avais vu le film tiré de ce livre, et que j’avais adoré, je me suis dit pourquoi ne pas lire celui-là? et zou, me voilà 🙂

(Bon, entre temps, j’ai « démissionné »de mes challenges pour ne pas contraindre mes lectures, mais j’avais déjà entamé le livre…)

J’aime beaucoup le style de Jean-Christophe Grangé…! J’aurais tendance à dire « Waouw », quand je vois avec quelle facilité et quelle simplicité je suis entrée dans l’histoire, et à quel point j’ai eu du mal à relever le nez du roman avant d’arriver à la fin. En effet, ce roman est un peu comme une drogue: une fois que l’on a gouté au frisson qu’il procure, on devient irrémédiablement accro… Ce qui pourtant, n’était pas gagné étant donné que j’avais lu peu de thriller ces derniers temps, et n’était pas certaine d’encore adhérer à ce genre littéraire comme avant.

Il a le chic pour mettre en place une atmosphère pesante qui enferme peu à peu le lecteur dans son univers… pour le garder sous sa coupe tout au long des pages. On est quasi prisonnier du roman, tant il est du genre à agripper son lecteur.

Par contre, il faut reconnaître qu’il a une certaine propension aux scènes sanglantes, choquantes… qui certes sont sa marque de fabrique, mais peuvent heurter la sensibilité de certains.

Fidèle au style de Grangé, l’histoire est sombre et mystérieuse. elle ne manque pas de rebondissements, et les indices ne nous mènent pas toujours, voire rarement, là où l’on pense aller.

Au plus on avance dans les pages du roman, et au plus on a l’impression de s’embourber, l’impression de perdre le bon sens, de ne pas réussir à percer le mystère par soi-même avant la fin du livre.

Vols, mutilations, profanations de tombes, meurtres sanglants, mêlés à une pointe d’amour, voilà un cocktail détonnant pour un roman réussi.

Qui sème la haine récolte la violence, la vengeance, la mort…

Vous l’autre compris, tout du long, le rythme est insoutenable.

S’il y a une chose que je regrette un peu? Le nombre croissant de victimes… Je pense que le livre aurait pu être tout aussi attirant avec un peu moins de cadavres sanguinolents… car à la fin, je ne voyais pas « l’intérêt » pour l’histoire de certaines de ces morts.

Karim Abdouf et Pierre Niémans, les deux personnages principaux, n’ont rien en commun,à part qu’ils semblent tous les deux habités d’une rage de vaincre sans limite. a part ça, l’un est jeune, l’autre proche de la retraite, l’un veut faire ses preuves, l’autre les a malheureusement trop faites…

Personne ne peut comprendre un flic. Encore moins le juger. Nous évoluons dans un monde brutal, incohérent, fermé. Vous êtes en dehors, et vous ne pouvez plus le comprendre. Vous êtes en dedans, et vous perdez toute objectivité.

Ils enquêtent sur des affaires que rien ne semble lier, mais que finalement tout rapprochera, obligeant ces deux hommes à s’entrecroiser sans cesse.

Ce que j’aime avec les livres de Grangé, c’est que les personnages sont construits, travaillés, ils ont leur propre expérience, leur propre histoire, et que tout cela nous est présenté de manière attrayante et non lassante. On a juste les descriptions qu’il faut pour bien les appréciés sans se sentir oppressés…

Quant au dénouement, il nous est tenu secret jusqu’à la fin, pour ne rien gâcher… En tous cas, je ne vois jamais rien venir!

J’ai donc commencé par voir le film avant de lire le livre, mais je dois dire que contrairement à souvent, cela ne m’a pas dérangé. j’ai apprécié le livre autant que le film.

un style envoûtant, des frissons à gogo

le trop plein de cadavres… ça déssert un peu le roman

  Jean-Christophe Grangé est un journaliste, reporter international, écrivain, scénariste né le 15 juillet 1961 à Boulogne-Billancourt. Il est l’un des rares écrivains français dans le domaine du thriller à s’être fait un nom aux États-Unis.

En 1994, il écrit son premier roman Le Vol des cigognes, plus remarqué par les critiques littéraires (qui vantent son « imagination féconde ») que par le grand public.

Parallèlement à sa carrière de romancier, il continue à travailler pour le cinéma : outre l’adaptation des Rivières pourpres, il a également écrit le scénario de Vidocq (de Jean-Christophe Comar dit Pitof en 2001) et a collaboré à la plupart des réalisations ou projets tirés de ses romans.

Il y a d’autres livres de cet auteur qui sont dans ma PAL, notamment Miserere.

N’hésitez pas à découvrir le site des éditions Albin Michel sur l’auteur, ainsi que le site « les rivières pourpres » consacré à l’auteur par un fan.

[✎] Médiator, tome 1 : Terre d’ombre

Médiator, tome 1 : Terre d’ombre
Meg cabot
  Le livre de poche (jeunesse)
254 pages
5,50 €
Susannah Simon est  » the mediator « . Elle fait le lien entre les morts et les vivants. Pas de répit pour elle : les fantômes exigent qu’elle achève ce qu’ils n’ont pas eu le temps d’accomplir sur Terre. Mais quand on vient d’emménager sous le soleil de Californie, qu’on est une fille et qu’on a seize ans, on préfère se balader dans les centres commerciaux plutôt que dans les cimetières… et mater les surfeurs plutôt que de s’occuper de visiteurs ectoplasmiques ! Hélas, dès son arrivée dans son nouveau lycée, Susannah comprend que sa vie ne va pas être aussi simple. Le fantôme d’une jeune lycéenne a décidé de se venger. Or, la jeune fille se trouve sur sa route…



Il n’y a pas à dire, ce livre a été à la hauteur de mes attentes… Simple mais sympathique, avec de l’intrigue, des frissons, des fantômes…  …

J’avais ce livre en wishlist depuis un moment, et Aurore, Alias Frenchdawn, Alias « maman Mamouth de Noël » me l’a déposé au pied du sapin…
Je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour le découvrir, car c’est bien connu… les histoires de fantômes et de communication avec les esprits, j’en raffole…
J’ai donc éteint la télé, fermé les volets, baissé les lumières, et commencé la lecture de ce roman jeunesse avec l’intention de ne pas le lacher avant la fin 🙂

J’ai beaucoup le côté girly, les couleurs, etc… Je trouve qu’il rend déjà le livre très engageant, même si elle affiche de suite le fait que le livre soit relativement très jeunesse par rapport à d’autres… Mais comme c’est le côté détente et simple qui m’attirait aussi par cette lecture, que du bonheur.

Autant être claire tout de suite: je suis fan de l’écriture de Meg Cabot… Je voulais un livre qui me permette de découvrir une histoire simple, qui me détende tout en me faisant frissonner, c’est chose faite…

Le récit à la première personne reste décidément ce que je préfère. Cela permet de se mettre plus facilement à la place de la narratrice, et donc, de se sentir davantage impliqué par l’histoire et, par extension, le livre. Résultat? au plus j’avançais dans le roman, et au plus je me suis sentie happée par l’histoire, et au moins j’arrivais à m’en détacher. J’ai d’ailleurs lu ce livre très rapidement…

Ce que j’ai adoré aussi, c’est que dans son récit, Suze, l’héroïne, est en constante interactivité avec le lecteur…

« Là non plus, pas question de vous révéler comment je suis entrée. On m’accuserait de vous inciter à m’imiter »

J’ai trouvé un peu dommage que le début du livre soit si lent… du moins, c’est l’impression que j’ai eue en lisant ce roman… On y assiste à l’installation de Suze dans sa nouvelle ville, et sa nouvelle vie, et j’avoue que j’ai eu un peu du mal à m’accrocher au départ…

C’est un peu essentiel à l’histoire, qui, commençant sur les chapeaux de roue, retombe un peu pendant quelques chapitres le temps de mettre tout ça en place…

A côté de ça, rien à redire… J’ai adoré l’histoire de fantômes, de mission à remplir, etc…

J’aime beaucoup l’humour de Suze, l’héroïne…

« Comme dirait Britney Spears : oups, j’ai encore foiré »

Elle reste simple et agréable tout au long du roman, fidèle à elle-même…
Ce  personnage un peu trop naif malgré tout. A part ça, elle est courageuse, mais inconsciente du danger, ou plutôt, elle a le chic pour se mettre dans des situations pas possibles sachant que cela va lui amener plus d’ennuis qu’autre chose. Tétue, elle n’a que faire des bons conseils que l’on peut lui donner. Je l’ai trouvée parfois exaspérante, ça c’est certain. Mais malgré tout, je l’aime beaucoup…

Si je devais la comparer à un autre personnage, je dirais que c’est un peu la Mélinda Gordon (de la série « Ghost Whisperer ») version adolescente… C’est vraiment comme cela que je me la suis imaginée, en tous cas.

Jesse, fantôme omniprésent, on apprend à l’apprécier en cours de roman, car au début je le trouvais sans gène et exaspérant…

La relation entre les deux personnages précités est également amusante, car elle évolue bien au cours du livre.

des personnages frais, pétillants, originaux… une histoire de fantômes très bien ficelée et agréable

le retombé de l’histoire au début, …

Une chose est certaine je vais continuer cette série, et découvrir sans tarder d’autres écrits de Meg Cabot…

Meg Cabot, de son vrai nom Meggin Patricia Cabot, née le 1er février 1967, est un écrivain américain, auteur de romans pour adolescents et pour adultes. Elle est notamment connue pour avoir écrit la série Journal d’une Princesse, qui rencontre un succès dans de nombreux pays. Sous le pseudonyme de Patrica Cabot, elle a écrit plusieurs romans d’amour historiques.

son site officiel (en Anglais),

[✎] Hunger Games, tome 2 : L’Embrasement

Hunger Games, tome 2 : L’Embrasement
Suzanne Collins
Pocket (Jeunesse)
  400 pages
17,90  Euros
Après avoir gagné les Jeux de la Faim, Katniss Everdeen et Peeta Mellark retournent dans leur district. Alors que la « tournée de la victoire » dans le pays est sur le point de commencer, elle est visitée par le président de Panem. Il explique que le tour qui leur a permis de sortir tous deux vainqueurs des jeux, considéré comme un acte de rébellion envers le Capitole, donne des idées aux 12 districts du pays.

Il la menace de tuer son meilleur ami, Gale, si elle ne peut prouver à tout Panem que son acte n’était pas une provocation, mais un acte irréfléchi commandé par son amour fou pour Peeta.


J’ai trouvé ce second tome encore meilleur que le premier… là, on a atteint le coup de cœur…

Attention, risque de spoilers si vous n’avez pas lu le premier tome

Comment dire? Après avoir lu le premier tome, je n’avais qu’une hâte: continuer… enchaîner avec le second tome sans attendre… Mais bon, je me suis raisonnée, mais je n’ai pas su résister bien longtemps, il faut le reconnaître…

Au départ, j’ai eu un peu peur de trouver une « pâle copie » du premier tome, …une situation similaire, un peu à l’instar du second volet dans Battle Royale… (bah oui, les Hunger Games finis, que resterait-il à faire?) Mais il n’en fut rien, et ce livre fut la grosse surprise! Sans aucun doute, c’est LE gros coup de cœur de 2011… si je ne dois garder qu’un livre, c’est celui-ci.

J’ai eu plaisir à retrouver le style de l’auteur… elle a le chic pour tenir son lecteur en haleine pour le rendre accro à sa plume et en faire ce qu’elle veut, l’emmener où elle veut, comme elle le veut…

Elle fait démarrer l’action calmement, pour ne cesser de la faire grimper… et quand on pense qu’elle a atteint son paroxysme, eh bien non, elle grimpe encore plus loin dans un nouveau rebondissement…

Je ne sais pas si d’autres pensent ou penseront comme moi, mais alors que le premier tome était essentiellement basé sur l’action des jeux, je trouve que celui-ci est davantage psychologique… La plume de l’auteure est vraiment adaptée pour nous faire frissonner au gré des évènements, pour nous transmettre et nous faire ressentir les émotions des personnages, … pour que l’on ait l’impression, nous aussi, d’être dans le district 12 et envoyé dans l’arène des hunger games.

Ce que j’aime avec Suzanne Collins, c’est qu’elle donne beaucoup de détails… qui au fil des pages, se révèlent avoir au final toute leur importance… rien n’est de trop, tout est nécessaire et tout est fait pour parfaire le récit.

J’ai très largement préféré cette histoire (ou plutôt cette suite) au premier tome… En effet, dans le premier tome, tout était vraiment axé sur les combats, sur les jeux de la faim,…

Ici, la première partie du récit est toute autre… il y a une mise en situation, une évolution des évènements, une mise en place des plus agréables… Enfin, agréable, entendons-nous bien: cela met un suspense terrifiant, une ambiance pesante, de doute, de crainte, de questions

Dès leur conception, le règlement des Jeux avait prévu tous les vingt-cinq ans une édition spéciale, dite « Expiation », en hommage aux victimes de la rébellion des districts.

Tout au long de la première partie, on revient aussi un peu sur les évènements du premier tome, mais sans tomber dans l’excès… (Il est indispensable selon moi d’avoir lu le premier tome pour s’attaquer au second).

L’auteure nous offre ici un contexte, une vraie histoire, avec de vrais enjeux (les enjeux étaient déjà importants dans le premier tome, mais ils le sont encore plus dans ce second)… Mais elle nous situe aussi les personnages dans leur milieu, dans leurs conditions de vie, … On apprend à mieux connaître les protagonistes, leur vie, leurs habitudes, leurs ressentis et l’état d’esprit dans lequel ils sont appelés à évoluer dans l’histoire.

Quant à la fin de l’histoire… que dire… elle laisse le lecteur dans un état second, la tête pleine de questions, mais aussi emplie de doutes, d’hypothèses, et surtout… une irrésistible envie de connaître la suite… Les choses, dans les dernières pages, se retrouvent totalement chamboulées, explosées, tout ce que l’on croyait établi nous est renvoyé en pleine figure et nous laisse dans le flou total. De gros changements se mettent en place, mais sans trop en dire, juste assez pour avoir les nerfs à vif pour commencer le tome 3, très prometteur, au plus vite.

On retrouve donc Katniss et Peeta…

Ahhh Peeta, fidèle à lui-même, et à Katniss… Plus j’en apprends sur lui, et plus je suis sous le charme de ce personnage. J’ai retrouvé tout son dévouement, son amour et sa nature à la fois douce et forte à la fois. On sent un potentiel énorme en lui. Il apparaît beaucoup moins nigaud que dans le premier tome ce qui est vraiment plaisant.

Pour que tu n’oublies pas que nos situations ne sont pas les mêmes. Si tu meurs, et que je m’en sorte, il n’y aura pas de vie pour moi au District Douze. Tu es toute ma vie, m’assure-t-il. Je ne pourrai jamais plus être heureux. […] Pour toi, c’est différent. Je ne dis pas que ce serait facile. Mais il y a d’autres personnes prêtes à remplir ta vie.

Katniss a, quant à elle, terriblement évolué depuis le début du tome 1, et ce second opus la voit grandir encore un peu plus émotionnellement et moralement parlant… Elle a toujours cette volonté et cette force incroyable en elle. Malgré tout, elle est encore et toujours à tendance girouette sur ses sentiments, mais bon… on lui pardonne.

Haymitch, quant à lui, fut lui aussi une bonne surprise… on se rend compte qu’il est bien plus que ce que les apparences ont pu nous montrer dans le premier tome, et on voit peu à peu pourquoi et comment il en est là où il est arrivé aujourd’hui…

Les autres personnages, bien qu’ayant une forte importance, sont cependant encore un peu en retrait… Mais par contre, gros changement par rapport au premier tome: dans le premier, on les déteste pour la plupart… dans le second, on adore la plupart des personnages secondaires… en tous cas, ce fut le cas pour moi. On n’a pas le temps de se poser trop de questions sur eux… soit on a immédiatement de la sympathie pour eux, soit, comme pour d’autres, on les déteste au « premier regard ». Dans un cas comme dans l’autre, on les cerne très vite.

Gale, quant à lui, est toujours aussi peu présent… C’est un peu dommage, car je trouve que malgré tout, ce personnage mériterait une place plus prépondérante dans le récit.. (même si je suis plutôt « team Peeta » 😉 )

L’approfondissement de la connaissance des personnages, une fin choc

Si vous n’avez pas encore commencé cette saga, je vous la conseille au plus vite! De l’action, de la psychologie, un récit dynamique et entraînant… tout est fait pour vous ravir et vous faire vivre un formidable voyage dans l’univers des Hunger Games.

Suzanne Collins est une écrivain et auteure américaine qui écrit depuis plus de vingt ans des scénarios pour des programmes jeunesses pour la télévision. Elle a connu le succès grâce à la trilogie de science-fiction The Hunger Games, bien qu’ayant écrit plusieurs livres de fantasy auparavant

le site web de l’auteur,la page facebook officielle de la saga

[✎] Le baiser de l’ange, tome 2 : soupçons

Le baiser de l’ange, tome 2 : soupçons
Elizabeth Chandler
Hachette (Blackmoon)
  228 pages
  14 Euros
Attention, risque de spoiler dans le résumé si vous n’avez pas lu le premier tome

Ivy ne se remet pas de la mort soudaine et tragique de Tristan. Enfermée dans son chagrin, elle ne voit pas que Tristan essaie de la contacter, notamment par le biais de son petit frère, qui, lui, perçoit sa présence. Il y a pourtant urgence, quelqu’un veut la mort d’Ivy et le tueur est plus proche d’elle que jamais…


Si le premier tome m’avait déjà charmée (voir ma chronique ICI), le second tome est encore mieux… Il y a d’avantage d’action, et c’est beaucoup plus passionnant.

Parce que quand je suis arrivée à la fin du premier tome, le suspense était à son comble, et qu’il fallait absolument que je découvre de quoi il en retournait…

La couverture est, elle aussi, dans la lignée de celle du premier tome… toute en douceur, tout en légèreté… j’aime beaucoup… Enfin, honnêtement, je ne connais pas un livre des éditions Black Moon qui ne soit pas superbe…

J’ai retrouvé avec plaisir la plume d’Elizabeth Chandler…

En effet, elle a vraiment un style qui accroche le lecteur dès la première page, voire la première ligne.

Quand à tout ce qu’elle fait passer au travers de sa plume, c’est magique… on ne peut s’empêcher de ressentir tous les sentiments des différents protagonistes, que ce soit l’amour, la colère, la tristesse, les doutes, la peur… tout devient à la limite du palpable…

Et même, j’ai parfois eu l’impression d’avoir moi-aussi un ange gardien qui veillait sur moi, penché au dessus de mon épaule, pour la durée de cette lecture.

Ce second tome commence exactement où le précédent s’arrêtait… Il y a bien une légère (mais alors très légère) remise en situation, mais une chose est certaine, il fait absolument avoir lu le premier tome pour apprécier ce roman… ils sont indissociables. Vous ne pourrez lire le second sans avoir lu le premier tome, et une fois le premier tome lu, vous ne pourrez pas en rester là et voudrez assurément lire le second tome …

Alors que le premier tome nous racontait surtout la rencontre entre Ivy et Tristan, et la manière dont ils se sont rencontrés, cela restait donc principalement dans le domaine de la « romance » pour adolescents, avec un côté fleur bleu et gentillet qui ne m’avait pas déplu… Le second tome est vraiment différent, dans le sens où il y a une intrigue, du suspense qui se renforce à chaque page, et empêche le lecteur de reposer le livre avant de l’avoir terminé. Il n’y a pas de grandes scènes d’action (enfin, quelques unes, mais pas trop poussées), mais le psychologique est mis à rude épreuve.

Ce tome lève tout doucement le voile, sans trop en dire, sur les différents évènements qui ont bouleversé les personnages dans le premier tome. On  n’entre pas encore trop dans le détail, promettant un troisième et dernier tome des plus révélateurs.

J’espère vraiment que le tome 3 répondra à toutes les questions laissées en suspend dans ce second tome.

On apprend à découvrir la plupart des personnages sous un autre jour, soit parce qu’ils ont changé suite aux évènements, soit parce que depuis le début, ils cachaient bien leur jeu.

 Ivy… On la retrouve ici complètement perdue, et sans aucune envie de réellement se sortie de la léthargie qui est devenue sienne… Elle se complait dans sa tristesse et son isolement, repousse tout le monde… Je peux comprendre son chagrin, mais je trouve malgré tout qu’elle met trop de mauvaise volonté. A côté de ça, elle a toujours un côté très naïf… elle ne voit jamais rien venir, et a tendance à se mettre d’elle-même en danger, ou du moins, ne rien faire pour l’éviter. J’ai l’impression que le fait qu’elle ne veuille plus croire aux anges lui a fait perdre une partie d’elle-même. J’espère qu’elle va se reprendre dans le troisième tome…

Gregory… ce personnage reste pour moi le grand mystère… détestable au début du premier tome, il en était venu à m’émouvoir vers la fin du livre. Puis, on le retrouve dans ce même état d’esprit de sympathie au début du second tome. Mais malgré tout, on reste un peu dans le flou avec lui… sans réellement savoir si c’est une apparence ou s’il a réellement évolué. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne laisse pas le lecteur en reste. (Ceux qui ont lu les deux premiers tomes me comprendront). Je me demande ce qu’il va nous réserver dans la suite de l’histoire.

Philip… Il a lui aussi beaucoup changé. Il est plus mature, plus attentionné envers sa sœur, plus adulte. Il a l’œil plus alerte, et tente de faire entendre raison à sa sœur sur les anges. Je trouve que dans ce tome, il a perdu beaucoup de son âme d’enfant, et de ce caractère joyeux et rayonnant qu’il avait.

Eric, quant à lui, est resté fidèle à lui-même: détestable, froid, distant, et désagréable avec tout le monde.

Suzanne, elle, a bien changé aussi. Dans le premier tome, elle est l’amie fidèle, dévouée, attentionnée… pour se transformer en hyène jalouse, possessive et distante avec celle qui était sa meilleure amie. Même si je peux comprendre ses doutes, je n’arrive pas à comprendre comment on peut tourner le dos de la sorte à une amie…

Tristan, ahhh Tristan… fidèle à sa douce et belle Ivy, il se désespère d’amour pour elle. Il reste encore et toujours aussi attendrissant dans ce livre. Il se renforce de jour en jour, mais malgré tout, on sent que la situation lui pèse de plus en plus…

Les autres personnages, bien que nécessaires, ne retiennent pas plus que ça mon attention. Ils sont partie prenante dans l’histoire, sont agréables, mais restent du domaine du « détail », ils font partie du décor, on dira.

Une fois de plus, la fin de l’histoire est insoutenable… mais comment est-il possible de terminer un tome de saga sur un tel évènement? C’est cruel… je n’ai qu’une envie, savoir la suite là, immédiatement… mais soyons un peu raisonnable…

En commençant cette saga, je ne pensais vraiment pas y accrocher de la sorte. Je me suis dit que ça allait être nunuche, passable sans plus… puis finalement, je vais de coup de cœur en coup de cœur… je pense qu’avec Hunger Games, c’est une de mes plus belles découvertes de cette année. Je pense que le denier tome ne tardera pas à arriver entre mes mains pour connaître le fin mot de l’histoire…

une histoire prenante, une fin trippante.

un livre un peu trop court…

[✎] Emily the Strange, tome 3 : dans le noir

Emily the Strange, tome 3 : Dans le noir
Rob Reger
Michel Lafon
237 pages
14,95€

Emily n’a jamais aimé l’école, et encore moins les élèves qu’elle y croise.
Pour éviter cette galère, elle passe un marché avec sa mère : elle pourra étudier à la maison, à condition d’ajouter à son programme l’histoire de sa famille. Ce compromis ne l’enchante pas plus que ça, jusqu’à ce qu’elle fasse une bien curieuse découverte. Une de ses ancêtres, qui lui ressemble étrangement, aurait été assassinée par un membre de sa lignée. Ni une ni deux, Emily emprunte sa Machine à dépasser le temps pour atterrir en 1790.
Dans ce nouveau journal encore plus décalé, Emily enquête sur le sombre passé de ses aïeux. Et le fantôme bégayant de sa tante Millie ne lui facilite pas la tâche… Bienvenue au club de l’étrange !


J’avais déjà adoré le premier tome de cette saga, ce troisième est dans la même lignée…


J’ai eu la chance de découvrir ce livre dans le cadre d’un partenariat avec Livraddict… Quand je l’ai vu en proposition, je n’ai pas hésité une seule seconde… En effet, j’avais déjà fait la connaissance de Emily the Strange par le premier tome de la série, et j’avais tellement adoré ce personnage haut en couleurs que j’avais hâte de la retrouver pour de nouvelles aventures…


En un mot? Superbe… Très travaillée, elle reste cependant très sobre par le peu de couleurs présentes: noir, rouge et blanc… les seules couleurs de tout le livre d’ailleurs… On y retrouve Emily et ses chats… ça correspond bien au caractère du personnage… et j’adore cette couverture.


Un sans faute pour Rob Reger! Le style qu’il emploie ici est tout simplement magnifiquement adapté au roman! Un langage simple mais qui correspond à Emily et son caractère… Des tournures de phrases simples, parfois sans verbe, mais qu’importe! C’est ainsi que l’histoire passe le mieux.

Le fait que le livre nous soit présenté sous forme de journal intime est tout simplement entraînant… On a vraiment l’impression d’accompagner la fillette dans ses aventures, et de faire partie intégrante de son histoire.

L’auteur manie également l’humour décalé d’une main de maître… pour mon plus grand bonheur.


C’est celle D’Emily, jeune fille gothique et terriblement originale…
Et ce que j’aime c’est que bien que complètement farfelues, les aventures qui vont lui arriver entraînent le lecteur comme si tout était naturel, comme si l’on voyait cela tous les jours.

Le début du livre est relativement calme. On découvre Emily qui, asociale comme on la connait, persuade sa mère de la laisser suivre ses cours à domicile… Donc tout le début du roman tourne autour des raisons qui poussent la charmante Emily à détester l’école, et comment elle va s’évertuer à arriver à ses fins.  C’est là qu’elle aura un cours, donné par sa mère, sur la généalogie de sa famille.

Dans ce tome, elle nous embarque dans l’histoire de sa famille, et quelle meilleur moyen, pour apprendre à connaître ses lointains ancêtre, que de prendre la machine à démonter le temps (construite dans un tome précédent de la saga) pour aller les rencontrer, en vrai, à leur époque?

Mais vous vous en doutez bien, les choses ne se passent pas vraiment comme elle le voudrait, et les choses tournent vite au vinaigre… On va de rebondissements en surprises, et en fous-rires.


Emily, comme je l’ai dit plus haut, est donc une jeune fille assez particulière… Gothique, elle est accompagnée de ses chats noirs (dont Mystère, qui l’accompagnera dans ses aventures). ce que j’aime chez elle, c’est avant tout son humour décalé, son caractère déjanté, la façon si naturelle qu’elle a d’appréhender la vie et ses composantes… Dotée d’une imagination sans fin, elle adore inventer des choses, dont sa fameuse machine à démonter le temps. Elle a le chic pour se mettre dans des situations impossibles, mais c’est ce qui fait son charme. ce que j’adore aussi chez elle, c’est sa manière de s’exprimer, son vocabulaire, ses expressions, les mots qu’elle invente… De même, j’adore la manie/manière qu’elle a de tout le temps faire des listes, de tout notifier sous cette forme 🙂

Lili, c’est son arrière arrière arrière… grand tante… Décédée en 1790 à l’âge de 13 ans, c’est son histoire qui va encourager Emily à faire se retour dans le passé. Au départ très timide, très réservée, et très peureuse, j’ai aimé la voir évoluer tout au long du roman.

Boris, c’est le « méchant », équivalent du passé de Attikol, ennemi juré d’Emily. Personnellement, je trouve que ni l’un ni l’autre ne sont très futés, mais ils sont, l’un comme l’autre avide d’argent. Et pour en acquérir d’autant plus,ils sont vraiment prêts à tout!

Jackey et Caleb, sont eux aussi de la même famille. Sous la coupe respectivement d’Attikol et de Boris, ils peuvent lire dans les pensées des gens (ce qui, vous en conviendrez, peut être très pratique). Tout au long du roman, on se demande (en tous cas, moi oui) à qui ils vouent réellement une réelle loyauté.

  Une chose que j’adore plus que tout dans cette saga, c’est que l’histoire est illustrée, à chaque pages, de très nombreuses illustrations vraiment géniales… Personnellement, j’en suis sous le charme 🙂 elles sont drôles, illustrent bien l’histoire, et reflètent, une fois encore, le caractère hors du commun d’Emily.

Désolée pour la qualité pourrav’ des photos, mais je les ai prises avec ce que J’avais sous la main, à savoir mon vieil Iphone qui fait la tête…

Tout! les personnages, le style original, une historie décoiffante

euh.. d’arriver si vite à la fin?

Je pense que pour bien apprécier ce roman, il est nécessaire d’avoir lu au moins le premier tome de la saga, et encore mieux, les deux premiers, car on retrouve dans le troisième des éléments des deux précédents tomes… (origine du Golem, de la machine à démonter le temps, de son amnésie, …) Maintenant, il est possible de suivre l’histoire sans cela, mais il y aura des lacunes qui pourraient laisser le lecteur dans l’incompréhension de certains éléments.

Rob Reger est l’auteur des livres Emily the Strange.

Emily est née en 1993 sous la plume de Rob Reger qui l’inventa pour une marque de skateboards à Santa Cruz. Quand, par la suite, Rob Reger s’installa à San Francisco pour créer la ligne de vêtements Cosmic debris, il utilisa tout naturellement son personnage.

Pendant huit ans, la petite fille en noir orna T-shirts, montres-bracelets et tapis de souris. Aujourd’hui, Emily est devenue l’égérie de millions d’adolescents à travers le monde.

Rob Reger vit dans la Bay Area

[✎] Le Cas Jack Spark, tome 1 : Eté Mutant

Le Cas Jack Spark, tome 1 : Eté Mutant
Victor Dixen
Gallimard (Pôle Fiction)
  640 pages
  8,50 Euros
Redrock, Colorado :
Un camp de vacances aux allures de prison.
Des adolescents anéantis par des éducateurs sans pitié.
Jack Spark est le seul à résister. Mais son corps subit d’étranges mutations et il découvre en lui de terribles pouvoirs.

Fuir ou combattre, Jack a-t-il vraiment le choix ?…

 J’ai eu envie de découvrir ce livre depuis un petit temps, puis quand j’ai vu que « book en Stock » le partenariat spécial organisé dans le cadre du mois de Victor Dixen, j’ai sauté sur l’occasion… Et je ne le regrette nullement…

Le style de l’auteur est très agréable et facile à lire…Bien sûr, vous me direz que c’est normal puisque l’on est en présence d’un livre « jeunesse », mais malgré le public visé, on ne tombe malgré tout pas dans le « trop jeune »… ce qui fait que c’est agréable et se lit sans peine. J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce livre, et je n’ai pas vu le temps passer.

En plus des aspects « fantastique« , historique voire mythologique, et « suspense » du livre, l’auteur manie aussi, de manière subtile, une bonne dose d’humour.

L’écriture à la première personne aide encore plus à s’intégrer à l’histoire, car cela permet une plus grande empathie pour Jack, et de se sentir partie prenante dans cette histoire. D’ailleurs, les émotions quelles qu’elles soient ont beaucoup d’importance, dans ce roman, je trouve.

Les décors de l’univers de jack sont mis en place, mais de manière agréable, sans lourdeur…

Et surtout, le récit bien que fantastique reste cohérent.

L’histoire commence de manière assez basique et classique dans les livres de « Yong adult ». On fait la connaissance de Jack, jeune adolescent catégorisé comme « à problème »… La mise en place du personnage est bien faite, et n’est pas trop longue (je m’ennuie facilement dans les longues description et ici, je ne me suis nullement ennuyée!). En effet, on rentre vite dans le vif du sujet, et à partir de là, on plus le temps de relâcher son attention!

On va de surprise en surprise, et personnellement, je ne voyais jamais venir les rebondissements… ce qui, vous vous en doutez, a agrémenté ma lecture de manière plus que plaisante.

Point de vue des émotions ressenties, peu sont laissées en reste: on a de l’amour, de la tristesse, des doutes, de la colère, voire de la haine.. un cocktail détonnant manié de main de maître.

Ils sont relativement originaux et sortent du carcan habituel, je trouve.

Jack… Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a du caractère. J’ai beaucoup aimé ce personnage. Très mature pour son âge, on a parfois l’impression qu’il a un lourd passif derrière lui, de par ses réactions, ses paroles… la maturité chez un adolescent est une chose que j’apprécie dans mes lectures, ça change du côté « nunuche », qui a tendance à me taper sur les nerfs. J’aime aussi son côté gaffeur 🙂

Il voit ce qui lui arrive de manière assez « lucide », ou plutôt, disons que contrairement à ce que beaucoup de jeunes héros ou héroïnes, il ne se borne pas à se voiler la face:

A présent, je ne peux plus le nier. Mon corps change. Je change. Je me transforme. En quoi? En quelle sorte de monstre? Une créature qui aspire l’énergie de ceux qui l’entourent; un prédateur dont tous les sens sont affûtés pour la chasse; un phénomène de foire capable de tordre des barres de fer, avec autant d’aisance que Monsieur Muscle des cirques itinérants.

A côté de Jack, beaucoup d’autres personnages viendront trouver leur place… Sinead, Kevin, Josh, Edith ou encore Doug… chacun de ces personnages aura sa propre spécificité, ses propres problèmes, et trouvera sa place dans le récit en rapport avec ses caractéristiques et ses différences.

J’ai adoré voir introduits dans l’histoire des faits de mythologie, légendes, ou histoire. Par contre, sachant que le livre s’adresse à un public « jeune » au départ, je ne suis pas certaine qu’ils soient intéressés outre mesure à cet aspect… J’ai peut-être (sans doute) des a priori sur les adolescents, mais je crains qu’ils ne s’ennuient un peu dans cet aspect du livre… En tous cas, moi, j’ai adoré! La manière dont ces références sont intégrées à l’histoire est tout simplement ingénieuse et agréable pour le lecteur.

De plus, les thèmes des problèmes d’ados rapportés dans ce livre sont variés: anorexie, boulimie, homosexualité, suicide, etc… tant de choses qui sont mises un tant soit peu en avant, exploitées au travers des différents personnages, intégrant parfaitement le récit et apportant une bonne dose de tolérance et de compréhension

un personnage principal qui accroche le lecteur, une histoire à l’ambiance angoissante

quelques passages sont lourds, trop chargés

Une chose est certaine: je ne manquerai pas de lire la suite des aventures de Jack…

  Victor Dixen est né d’un père danois et d’une mère française. A l’âge de sept ans, il connaît une expérience traumatisante dans le plus vieux parc d’attractions du monde, le Tivoli de Copenhague. Les freins des montagnes russes lâchent. Souffrant depuis cet incident de somnambulisme et d’insomnies, Victor est incapable de dormir plus de quatre heures d’affilée. Il consacre le reste de ses nuits à l’exploration de la face cachée du monde. Premier roman imprégné d’univers cinématographiques et de références historiques, Le Cas Jack Spark incarne les peurs et les envies d’un auteur victime de ses insomnies et mystérieusement proche de son personnage… (description trouvée sur un site, mais la gaffeuse que je suis a oublié de le noter)

La vidéo de présentation du livre (attention, il y a une autre pub avant 😦 )

Le cas Jack Spark

N’hésitez pas à aller découvrir le site du livre, ainsi que celui de l’auteur

Dup, Phooka

« On n’est pas obligé de comprendre l’autre pour l’accepter : l’amitié ne part pas de la raison, elle part du cœur. »

[✎] Alice au pays des Merveilles

Alice au pays des merveilles
Lewis Carroll
Philomèle
  92 pages
  15 Euros
 » Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d’un bond car, en un éclair, elle réalisa qu’elle n’avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s’engouffrer dans un vaste terrier sous la haie.  » Pourquoi Alice s’étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C’est au pays des merveilles que l’a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.


L’histoire est géniale, j’ai adoré… maintenant, je ne suis pas certaine que les illustrations soient adaptées aux enfants…
Ma citation préférée d’Alice?

Il n’est de secret pour personne que je suis une inconditionnelle d’Alice au Pays des Merveilles… Je collectionne ce livre dans toutes les éditions possibles et imaginables, ainsi que tout ce que je peux trouver comme goodies sur ce thème, de la carte postale à la tasse en passant par le porte-clé… (bon, dans mon bled, j’ai un peu de mal à trouver de quoi assouvir cette passion, mais ce n’est pas grave :D)
Bref, tout ça pour dire que quand je l’ai vu proposé dans la Masse critique de Babélio, inutile de vous dire que je n’ai pas hésité à découvrir une nouvelle édition 🙂

La couverture de cette édition annonce bien la couleur de ce que l’on va trouver à l’intérieur de celle-ci: des illustrations originales, fortes en couleurs, aux formes particulières.

Le style de Lewis Carroll est une chose que j’aime… il parvient sans peine à m’emmener à chaque fois dans son univers, malgré plusieurs lectures, j’éprouve toujours le même plaisir à retrouver ce petit monde du pays des merveilles et toutes les surprises qu’il nous réserve…
A cette édition, il faut rajouter les annotations qui ont été rajoutée par la traductrice, qui ont pour vocation première, dans la logique, d’aider à comprendre certains éléments, certaines allusions… Je pense sincèrement que pour la plupart, elles étaient complètement inutiles… elles n’apportaient malheureusement pas grand-chose (j’ai dit pour la plupart), soit parce qu’elle rappelait des choses « connues », des faits établis, soit parce qu’elles restaient hors de portée des enfants. (Il ne faut pas oublier que les enfants restent le public cible de ce livre).
Parfois, elles expliquent certaines subtilités que la traduction en français fait perdre (comme certains jeux de mots), mais est-ce nécessaire de les aborder? Je ne sais pas.. personnellement, je ne pense pas.

L’histoire se passe donc dans un pays merveilleux, mais qui a aussi des côtés assez effrayants. C’est cette alternance que j’aime beaucoup… on passe du chaud au froid, de l’enchantement à la frayeur, … du plaisir à la peur, …
Les situations que la petit Alice traverse sont toutes plus rocambolesques les unes que les autres, mais je trouve ça fascinant..
Certes, dans ce livre, le texte est l’original de Lewis Carroll, donc rien de fondamentalement novateur ou original.

Alice… Petite fille naïve, elle est plongée de plein fouet dans un monde merveilleux qui met une fois de plus son imagination à rude épreuve… comme si elle avait besoin de ça, elle qui passe son temps à se faire réprimander parce qu’elle a la tête dans les nuages… Je la trouve fraîche, divertissante… je l’adore 🙂 Arrivée dans un monde si différent du monde réel, elle parvient à s’y complaire avec une décontraction et une facilité étonnante… Elle ne se pose pas (trop) de questions, et fonce à la découverte de cet univers qui lui tend les bras.
J’adore aussi les questions un peu tordues qu’elle se pose 🙂

« ..elle essaya d’imaginer à quoi ressemble la flamme d’une bougie après qu’on l’a soufflée .. « 

Les autres personnages – que ce soit le lapin blanc éternellement stressé, le chapelier toqué, le chat au sourire ravageur qui adore les énigmes (un de mes personnages préférés après Alice) sans oublier la vilaine reine qui n’attend qu’une chose… « qu’on leur tranche la tête« … – sont tous plus loufoques et dérangés les uns que les autres… ils sont bien en adéquation avec le pays des merveilles.

Concernant les illustrations, j’avoue que je suis perplexe… Je les trouve sympathiques, voire très belles, mais sont-elles réellement adaptées à un livre pour enfant?  Je ne pense pas… Je crois qu’ils ne pourront pas les apprécier comme il se doit, elles sont trop abruptes, trop « violentes » tant par les couleurs que les formes atypiques qui les font… j’avoue que je ne comprends pas trop ce choix d’illustrations pour un tel livre…  Rien que l’Alice de la couverture est limite effrayante pour les petits, je trouve.
En dehors de ça, j’aime beaucoup ces illustrations en dehors du cadre livres pour enfants.

une histoire que j’aime toujours autant, avec des personnages hauts en couleurs

des annotations qui n’ont pas vraiment d’utilité… et des illustrations trop « trash » pour des enfants.

Alice est et restera un livre coup de cœur pour moi point de vue des personnages et de l’histoire… Dommage pour les annotations et les images qui viennent un peu ternir cette merveilleuse histoire.

Lewis Carroll (de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson) est un romancier, essayiste, photographe et mathématicien britannique né le 27 janvier 1832 à Daresbury, dans le Cheshire et mort le 14 janvier 1898 à Guildford. Il publia sous son vrai nom des ouvrages d’algèbre et de logique mathématique ainsi que des recueils d’énigmes et jeux verbaux. Il fut toute sa vie attiré par le charme des petites filles et Les Aventures d’Alice au pays des merveilles (1865) fut à l’origine écrit pour amuser Alice Liddell et ses deux sœurs, filles du doyen de Christ Church. La suite des aventures d’Alice, De l’autre côté du miroir parut en 1872, et La Chasse au Snark, long poème parodique, en 1876. Les illustrations de John Tenniel sont depuis indissociables du texte. L’œuvre de Carroll dérange par sa logique absurde, apparemment irréfutable, sous laquelle la cruauté affleure sans cesse. Derrière le conte pour enfants transparaît la vision très féroce d’une société victorienne triomphante dont les codes et les rites sont implacablement débusqués.
Critiques et philosophes trouveront encore longtemps des énigmes à interpréter dans les jeux de langage qui par certains aspects annoncent toutes les ambiguïtés sémantiques de la littérature moderne. (Source: Wikipédia)
Lewis Carroll a été beaucoup critiqué tant sur sa vie privée/ses mœurs que sur la manière dont ses œuvres ont été écrites. Personnellement, je n’en ai que faire… Alice au pays des merveilles reste un livre qui m’enchante, m’émerveille et me ravit toujours autant… Tout comme Michael Jackson fut (et est encore) longtemps critiqué, je ne m’arrête pas à ça pour juger de l’œuvre d’un artiste quel qu’il soit… Dommage que certaines personnes aient besoin de ça pour justifier leur avis.

le blog de la dessinatrice

[✎] Nés à Minuit, tome 1 : Attirances

Nés à minuit, tome 1 : Attirances
CC Hunter
Michel Lafon
  399 pages
  15,95 Euros
L’été s’annonce mouvementé pour Kylie. Après un enchaînement de catastrophes, ses parents l’envoient dans un centre spécialisé pour adolescents marginaux. Ou plutôt hors du commun : ici cohabitent sorciers, vampires et autres créatures de la nuit. Tous sont persuadés que Kylie n’est pas là par hasard…

Aidée de ses nouveaux amis, elle tente de découvrir sa vraie nature. Aurait-elle un lien avec le rôdeur fantomatique qui la poursuit sans répit ? Sa quête est perturbée par l’arrivée de Derek et Lucas qui semblent tous deux déterminés à la séduire. Prisonnière de dangereuses attirances, Kylie saura-t-elle trouver sa place dans ce nouveau monde ?


Je ne comprends pas l’engouement qu’il y a autour de ce livre, qui pour moi est une énooome déception… Je la qualifierais de lecture agréable, mais sans plus… Je m’attendais à mieux, du plus « spectaculaire », moins ordinaire.

Je ne sais pas encore si je me laisserai tenter par la suite.

  La couverture, à elle seule, vaut le détour… elle est vraiment superbe. J’aime beaucoup les couleurs et l’impression de douceur et d’apaisement qu’elle me procure malgré son côté un poil sombre et sinistre.

Le style de l’auteur est cependant agréable, le texte bien réparti, de manière à rendre la lecture fluide. J’ai aimé les dialogues, qui coupaient les longs textes bruts pour mettre un peu de vie et d’entrain dans la lecture.

L’écriture est simple (normal, c’est une des caractéristiques de la  littérature Young Adult, me direz-vous), peut-être même un peu trop par moment.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, à vrai dire…

Je veux bien que l’on soit dans un premier tome, mais la mise en place des choses est malgré tout interminable

De plus, je me suis dit que le côté « jeune fille extraordinaire qui se cherche », qui ignore qui elle est… c’était du déjà vu en partie… et je n’ai pas du tout accroché.. Mais j’ai décidé de continuer ma lecture. On découvre les choses petit à petit, et cela devient plus intéressant, à mes yeux en tous cas.

Puis d’un coup, sans prévenir, tout retombe à nouveau, et là, une fois de plus, j’ai dû me faire violence pour le continuer…

Je m’attendais vraiment à ce que les personnages et leurs caractéristiques soient le thème central du livre, puis finalement, pas du tout, enfin, pas trop…

Kylie, il n’y a pas à dire, m’a pendant longtemps énervée… je l’ai trouvée naïve, à la limite du greluche, complètement fade… le genre « pourquoi moi? », sa volonté de ne pas vouloir comprendre qu’elle était particulière et plus normale, et son côté éternelle Caliméro… sans compter son habitude de ne jamais savoir prendre une décision rapidement, surtout sentimentalement parlant. Puis le fait de découvrir les choses en même temps qu’elle attise l’intérêt que l’ont a pour l’histoire et les autres personnages. Sans compter qu’elle prend un peu de maturité en cours d’histoire, et que cette évolution est plaisante même si elle ne rattrape pas entièrement le coup.

Celui de Derek m’a bien plu, malgré son côté « perfect man » qui devient un tantinet agaçant vers la fin. Mais un fae beau, séduisant, transpirant de dangerosité et de mystère, comment y résister?

Miranda et Della, quel duo de choc ! Il n’y a pas à dire, elles valent le détour, et à elles deux remontent l’intérêt du livre par leurs disputes et leur caractère bien trempé… Elles sont très amusantes. Un duo de sorcière et vampire des plus improbables, mais qui a son petit effet… Elles apportent beaucoup au récit de par leur fraîcheur, leur originalité et leurs disputes incessantes…

Malgré tout, je trouve que l’on ne connaît pas assez les personnages, leur psychologique… cela reste un peu dans le flou… ou alors, je suis passée complètement à côté de ce livre, je ne sais pas.

  Un univers très sympathique, peuplé de créatures en tous genres, avec de l’action (un peu), un triangle amoureux (mais pas que), un peu de suspense,

un univers riche

des personnages survolés

CC Hunter, de son vrai nom Christie Craig, est née en Alabama. Elle vit à présent au Texas. quand elle n’écrit pas, elle passe du temps avec sa famille, lit beaucoup, et adore prendre des photos.

Le site de l’auteur (en anglais), et pour la suivre sur Twitter

[✎] Le Baiser de l’ange, tome 1 : L’Accident

Le Baiser de l’ange, tome 1 : L’Accident
Elizabeth Chandler
Hachette / Black Moon
  232 pages
  14 Euros
Ivy adore les anges. Elle croit plus que tout à leur existence et collectionne les petites statuettes qui les représentent. Tristan, le garçon le plus adulé du lycée est fou amoureux d’elle, et elle partage ses sentiments. Mais lorsque le destin les frappe violemment, Ivy perd la foi. Et sans cette foi, elle ne peut voir que son ange gardien veille sur elle et tente de l’avertir que le danger rôde…


Un début lent, mais une fin vraiment insoutenable… où le suspense est à son comble.

J’ai eu envie de lire ce livre parce que le résumé m’a intriguée… En effet, le thème des anges est un thème sur lequel j’ai rarement lu, et je me suis dit pourquoi pas… Personnellement, j’ai tendance à plus facilement croire aux esprits errants qu’aux anges, mais justement, en apprendre plus sur les anges est quelque chose qui m’a motivée à lire ce livre.

Et puis, il faut dire que ces derniers temps, j’ai tendance à me tourner de plus en plus vers des livres de la collection Black Moon, et que j’ai rarement été déçue… que du contraire, j’y compte de nombreux coups de cœur.

Le style d’Elizabeth Chandler est relativement simple, rendant la lecture fluide et sans interruption… tout s’enchaîne à merveille, et c’est très plaisant.

L’auteure a la plume malgré tout très délicate pour permettre de faire passer merveilleusement bien les émotions… je me suis sentie emportée par le livre, allant de la colère, à la tristesse, y allant même de la petite larme.

Point de vue de l’histoire, je commencerai par dire ce qui m’a dérangé: le fait que l’on commence par lire le récit de l’accident d’Ivy et Tristan, pour retourner ensuite dans le passé pour découvrir toute leur histoire, de leur rencontre à la naissance de leur amour, etc… Je ne sais pas pourquoi, tant dans les films que dans les livres, la « mode » est à ce genre de pratique, d’aller mettre en prologue un élément qui va se répéter eux 2/3 du livre… Personnellement, je trouve que cela gâche un peu de l’intrigue.

A côté de ça, il faut reconnaître que l’histoire met un temps assez long à se mettre en place… Mais une fois qu’elle démarre, elle file à toute allure, ce que j’ai beaucoup apprécié, je n’arrivais plus à lâcher le livre…

Par contre, le summum de l’intrigue c’est quand même… la fin du roman… il n’y a pas à dire, l’auteure a le chic pour nous tenir en haleine et nous inciter à lire le second tome au plus vite…

Dans l’absolu, ils n’ont rien de spécifiquement différent de ceux que l’ont peut rencontrer dans la littérature Young adult. Une fille « mimi comme tout » qui s’ignore, qui s’amourache d’un beau gosse de service… mais malgré tout, ils sont terriblement touchants…

Ivy, jeune fille très naïve, qui n’a aucune confiance en elle… Elle croit depuis des années aux anges, et sa collection de figurines lui sert de canal pour communiquer avec eux… à chaque statuette, elle attribue un nom, et leur parle. Je dois dire que même si j’ai beaucoup aimé ce personnage, elle m’a aussi profondément exaspérée par son côté « je porte des œillères » vis-à vis de Tristan… alors que tout indique qu’il craque pour elle, elle met un temps dingue à s’en rendre compte et à franchir le pas…

Tristan, jeune sportif adulé de toutes les filles, qui finalement n’a d’yeux que pour Ivy… Il est le petit ami idéal… tendre, doux, attentionné, amoureux fou et passionné… Par contre, j’ai regretté qu’on  n’en apprenne pas plus sur lui… Mais cela viendra peut-être par des flash back dans le second tome.

Grégory, le demi-frère aux allures de bad boy… Il prend très mal l’entrée de Ivy et sa famile dans sa vie, et ne se cache pas pour le lui faire comprendre… Je dois avouer que j’ai adoré voir son évolution tout au long du livre… Je pense que c’est, à mes yeux, le personnage qui a le plus évolué, le plus changé (en bien)…

Philip, petit frère d’Ivy, qui est un véritable rayon de soleil dans cette histoire… Il apporte une véritable fraîcheur au récit, au milieu de tout le reste.

Allez, mention spéciale pour Ella, malgré tout… J (ceux qui ont lu le livre savent qui est Ella)

J’ai aimé lire un livre fantastique où le côté fantastique est tout en douceur, plus proche de la réalité, … ça change de tous les livres de vampires, démons et loups-garous que l’on peut voir foisonner en ce moment dans le paysage littéraire.

la fin! Une merveille…

des personnages un peu survolés

Généralement, je n’aime pas trop les histoires trop romantiques ou à l’eau de rose… mais celle-ci m’a beaucoup émue et m’a réellement charmée…

Mary-Claire Helldorfer a publié de nombreux livres pour enfants et adolescents sous divers pseudonymes, dont Elizabeth Chandler. Elle vit à Baltimore et aime les chats et le baseball.

Outre la saga « Le baiser de l’ange », elle a également à son actif deux autres cycles: « le retour de l’ange » (deux tomes en VF pour l’instant) et « Les secrets de Wisteria » (deux tomes en VF également)

  

La page Facebook de l’auteure
la page consacrée à l’auteur sur le site de l’éditeur pour découvrir ses autres livres

Fangtasia, Fée Bourbonnaise, Jess, Petit Lips, Tiboux, Thalia,

[✎] Charmed, tome 01 : Le Pouvoir des Trois

Charmed, tome1 : Le pouvoir des trois
Eliza Willard
Fleuve Noir
  186 pages
  1,99 Euros (en occasion)
Prue, Piper, et Phoebe Halliwell n’auraient jamais imaginé que le simple fait de lire une incantation pouvait les doter de pouvoirs magiques. Pourtant, cela a marché. Prue est désormais capable de déplacer des objets par la pensée, Piper peut figer l’instant présent, et Phoebe lire l’avenir. Elles sont devenues les « Ensorcelées », enchanteresses des temps modernes. Mais être sorcière ne va pas sans risques. Les voilà exposées à la jalousie d’un sorcier bien décidé à subtiliser leurs pouvoirs, même si, pour cela, il doit les éliminer.


J’ai retrouvé l’ambiance de la série télé, et j’ai adoré… ça me donne même envie de me refaire l’intégrale de la série 🙂

Tout simplement parce que j’adore la série télé Charmed, que je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’épisodes que je n’ai pas vus, et que je me suis dit que ce serait sympa de découvrir également cette série en version livres… histoire de voir ce que cela donne.

Donc quand j’ai eu l’occasion d’en trouver un en seconde main, je n’ai pas hésité 🙂

Il faut dire que comme souvent dans les livres tirés de séries télévisées, dont je suis fan, l’écriture est relativement très simple…

Le style est épuré, on ne s’encombre pas de détails inutiles, et je dois dire que c’est très bien comme ça, car généralement, on lit se genre de livres plus pour l’aspect détente que l’aspect « grande littérature », il faut rester réaliste…

Point de vue de l’histoire, il y a une chose qu’il faut reconnaitre: on est très très fidèle à la série télévisée du même nom, et ce n’est que du bonheur… On retrouve la même ambiance mystérieuse, et je pouvais sans peine « revoir dans ma tête » les scènes de la série… j’ai vraiment aimé ça.

Pour les personnages, pas de surprise non plus, on reste dans le domaine du connu…

Prue,dans la série télé, était mon personnage préféré… j’aimais (et aime toujours) son côté calme, sérieux, posé, réfléchi… elle est toujours pareille ici… Son côté « je me pose tout le temps plein de questions », j’ai apprécié le retrouver…

Piper, par contre, j’ai eu un peu plus de mal au début… je me suis d’ailleurs demandée s’ils ne s’étaient pas trompés… Je n’avias pas le souvenir qu’elle soit toujours en retard, qu’elle soit si « têtue » dans le mauvais sens du terme.

Phoebe, elle a eu souvent le don de m’énerver… son côté désinvolte, je m’en foutiste, égocentrique et égoïste m’agaçait au plus haut point. J’ai retrouvé exactement les mêmes caractéristiques dans le personnage ici. Son côté pétillant est également rendu à merveille…

les ressentis qui nous sont livrés dans les livres sont certes fidèles à ceux de la série (ce qui n’est pas toujours évident), mais surtout, ils sont réellement palpables, ou ressent bien toutes les émotions, on frissonne pour les mêmes choses, les mêmes peines nous touchent, les doutes nous assaillent…

On est certes dans de la lecture simple, mais terriblement plaisante. J’espère pouvoir trouver la suite rapidement…

très fidèle à la série

un peu court à mon goût

[✎] Pouvoirs Obscurs, tome 1 : L’Invocation

Pouvoirs Obscurs, tome 1: L’invocation
Kelley Armstrong
Castelmore
  384 pages
  12,90 Euros
Si Chloé était dans un film, personne ne douterait d’elle quand elle avoue voir des fantômes. Dans la vraie vie, son père et sa tante l’envoient à Lyle House, un institut psychiatrique spécialisé pour ados. Les médecins y prétendent qu’elle souffre de schizophrénie.
Mais les pensionnaires ont l’air de cacher eux aussi quelques secrets… Et Chloé ne serait pas étonnée de trouver des squelettes cachés dans les placards. Quand un de ses camarades lui dit qu’elle est peut-être nécromancienne, elle décide de découvrir la vérité sur son pouvoir et sur l’étrange endroit où elle est enfermée.


Il n’y a pas à dire, ce livre est un vrai coup de cœur…j’ai tout aimé…depuis les personnages, au thème du livre, la manière dont c’est amené, …

Parce que cela fait longtemps que j’avais envie de le découvrir… que j’ai toujours aimé ce qui tourne autour des esprits et de la nécromancie…

J’ai découvert la plume de Kelley Armstrong avec ce livre, et je dois dire que la découverte est plus que plaisante…  et que je ne regrette pas du tout d’avoir démarré cette saga.

Je me dis que si « femmes de l’autremonde » est du même moule, je vais adorer également…

Les mots glissent sous sa plume pour nous livrer un récit dans un style simple, mais pourtant pas niais ou trop gamin… juste ce qu’il faut…

Sans être pompeux, j’ai trouvé le style relativement intelligent, correct et facile à lire.

Elle parvient, avec une facilité déconcertante, à nous tenir en haleine tout au long du récit, sans temps mort, tenant le suspense à son maximum…

Pour ce faire, elle use à merveille du découpage en chapitre, où chaque fin de chapitre est tellement palpitante qu’on ne peut s’empêcher de vouloir continuer la lecture pour savoir ce qui va se passer…

Les histoires de fantômes et de nécromancie ont toujours su attirer la fanatique de magie et de contact avec morts que je suis (et ce ne sont pas les séries telles que Ghost Whisperer, Medium ou autres du genre qui me contrediront).

J’ai aimé le fait que pour une fois, les « pouvoirs » de Chloé ne soient pas établis comme tels, mais mis en doute… voir que les « symptômes » qu’elle a pu développer ressemblent à s’y méprendre à ceux de la schizophrénie (ce qui lui vaut son internement en centre spécialisé) ajoute un certain réalisme au récit.

Ce que j’ai aimé, c’est qu’on plonge directement dans le récit, dans l’ambiance surnaturelle et les fantômes…

Lyle House, le centre pour jeunes « à problèmes », est vraiment terrifiant au fur et à mesure que l’on avance dans le récit… Sous les apparences d’un établissement bien sous tous rapports, on découvre que ce lieu, comme beaucoup d’autres, des choses à cacher, … Il ne faut en effet pas se fier aux apparences… (pour ceux qui ont lu le livre, moi qui suis déjà phobique des sous-sols, ce n’est pas celui-ci qui va me réconcilier avec eux… brrrrrr j’en ai encore des frissons)

La fin est terriblement frustrante, car elle se termine sur un moment de stress intense, et il faut reconnaître que l’on n’a qu’une envie, connaître la suite à tout prix, je me suis dit « Non, ça ne peut pas se terminer comme ça, c’est cruel d’en rester là sans savoir la suite ».

Il y a malgré tout une chose que je suis forcée d’admettre… les personnages, bien que plaisants, ne sont pas trop travaillés… On n’en apprend pas trop sur eux, ils sont un peu lisses, mais à mon avis, on va  en apprendre un peu plus sur eux au fil des tomes de cette saga.

Chloé, personnage central du livre… Jeune adolescente de 15 ans, elle découvre qu’elle peut voir les fantômes. mais se pose encore la question évidente, à savoir si c’est réel, ou si elle est complètement givrée… Son arrivée à Lyle House ne se fait pas sans peine, elle perd tous ses repères, et a du mal, au départ, à trouver sa place. Je l’ai trouvée très attachante, et je me suis facilement mise à sa place… Par contre, il faut reconnaître que parfois, elle est un peu lente à la détente, et que son habitude à se poser mille et une questions avant de faire quoi que ce soit (qui vient de dire que j’étais pareille, hein, qui vient de dire ça? Oups)

Simon, personnage le plus banal de la bande, ou presque… et pourtant, il a une importance certaine dans le roman. Il m’a touchée un peu moins que les autres, je ne sais pas pourquoi… heureusement, au fil du livre, il prend un peu plus de place et devient alors plus intéressant.

Derek… physiquement, il a plus de la bête qu’autre chose, et il rebute tout le monde, y compris les éducateurs… d’apparence froide avec tout le monde, il est le type asocial par excellence… sa force et sa violence tient tout le monde à distance raisonnable de lui… j’ai beaucoup aimé ce personnage par son côté mystérieux… Dès le départ, je me suis accrochée à lui autant qu’à Chloé, sans doute parce que j’ai toujours eu tendance à préférer le garçon en retrait, qui se coupe du monde et a tendance à repousser les autres… Le côté « vilain petit canard » m’attire toujours… et Derek ne déroge pas à cette règle.

Liz… Personnage qui bien qu’un peu moins présent dans le livre, a une importance capitale et apporte un souffle de fraicheur à l’histoire… Elle est un peu le rayon de soleil de Lyle House.

Tori, peste par excellence, est elle LE personnage que l’on adore détester… La reine des mauvais coups, des remarques cinglantes, et des animosités en tous genres… Jalouse de Chloé par son « rapprochement » avec Simon, elle fera tout ce qu’elle peut pour lui nuire, …

Je dois avouer que j’ai eu un petit souci pendant la lecture de ce roman… qui m’a un peu déçue… mais qui n’a rien à voir avec le livre lui-même… Pendant une « pause », j’ai lu le Bit-lit Mag que j’ai remporté chez Marion, et là, Paf! Je me suis fait spoilée en beauté sur un élément du livre que je n’avais pas vu venir du tout et qui allait arriver une cinquantaine de pages plus loin que là où j’étais arrivée (Pour ceux qui ont lu le livre, cela concerne Derek et son « trouble »)

des personnages variés, des évènements flippants, une histoire entraînante.

des personnages qui ne nous sont présentés qu’en surface… affaire à suivre dans les tomes suivants

Bon, ai-je besoin de vous dire qu’il me tarde de lire la suite?

Kelley Armstrong est une écrivaine de fantasy et scénariste canadienne née en 1968. Elle a publié onze romans à ce jour dans l’univers Autremonde destinés aux adultes, ainsi que trois autres dans la série Pouvoirs obscurs, destinée aux jeunes adultes. Cinq de ces livres ont été traduits en français aux éditions Bragelonne puis réédités chez Milady.

La suite de « Pouvoirs Obscurs » et la saga « femmes de l’autre-monde »

  

Le site de l’auteur, ses livres chez Milady, la page Facebook de l’auteur

Attention, mini-spoiler dans la vidéo… mais la musique est superbe…