Vitriolée ! de Patricia Lefranc

Décembre 2009. La vie de Patricia Lefranc bascule dans l’horreur. En rentrant chez elle, elle est plaquée au sol dans le hall de son immeuble et son ex-compagnon l’asperge de vitriol (acide sulfurique). Le calvaire de la jeune femme durera plusieurs minutes. Elle sera brûlée aux 3e et 4e degrés sur 30?% du corps, dont la totalité du visage.
«À mon réveil, j’en ai voulu aux médecins de m’avoir laissée vivante ?», raconte-t-elle.
Mais Patricia est la mère de trois enfants, qu’elle adore. Il était exclu qu’elle abandonne la partie. Cette jeune femme à la voix douce et à l’humour inaltérable a relevé le défi de vivre, de se battre, de continuer sa vie.
Elle lutte aujourd’hui pour retrouver son visage et en est à sa 97e opération. Elle se bat pour l’interdiction de la vente libre d’acide sulfurique en Europe.
Ce livre est une histoire poignante, mais remplie de défis surmontés et de batailles gagnées.
C’est le témoignage exceptionnel d’une femme volontaire qui donne, sans le savoir et le revendiquer, une leçon d’héroïsme.

Vitriolée ! de Patricia Lefranc
Editions La Boîte à Pandore – 239 pages – Sortie : 27 Mars 2014
Sur Amazon
au format poche pour 7.90€, au format ebook pour 4.99€

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Si vous suivez régulièrement ce blog, vous n’êtes pas sans savoir que j’aime beaucoup les témoignages pour leur côté humain et ces leçons de vie qui nous y sont partagées…
Celui ci n’y fait pas exception, et je dois vous avouer d’autant plus qu’il touche une compatriote et une histoire que j’ai beaucoup suivie dans les médias à l’époque.

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Ceux qui s’en sont allés de Nicci French

A 8 ans, on est encore un enfant. A 8 ans, on est encore innocent.
Et quand du jour au lendemain, la fille au pair disparaît, bientôt suivie par notre grande soeur, on pose des questions. Et quand papa répond : « Elles sont parties », on le croit, car papa, il est gentil et il ne ment jamais.
Oui, mais parfois, les apparences sont trompeuses et un père attentionné peut en cacher un autre…

Ceux qui s’en sont allés de Nicci French (2011)
Editions Pocket (Bilingue) – 2011 – 87 pages
Sur Amazon
au format poche pour 5.90€

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Appréciant assez fortement la plume de ce duo d’auteurs que j’ai déjà eu l’occasion de lire, j’ai été ravie de tomber, un peu par hasard, sur le livre Ceux qui s’en sont allés. C’est une petite nouvelle, qui fait moins de 80 pages et encore, 40 pages en français seulement puisque c’est un livre en bilingue. Donc ne le cherchez pas dans un autre format, vous ne le trouverez pas.

Continuer à lire … « Ceux qui s’en sont allés de Nicci French »

Les stagiaires de Samantha Bailly

Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent tous d’horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de l’industrie créative.

Une réalité s’impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d’élus. Désormais, le stage est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des chemins dans leurs vies professionnelles et affectives.
Provinciale tout juste débarquée, Ophélie a laissé derrière elle petit ami et logement, et doit faire face aux difficultés de la vie parisienne.
Étudiant en école de commerce, Arthur est tiraillé entre les grands projets qu’on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix, passionnée de mangas, ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites dans les soirées électro…
Dans une atmosphère conviviale, travail et vie privée s’entremêlent.
Pourtant, une question demeure en fond sonore : qui restera ?

Quand la « génération Y » entre en collision avec le monde du travail : un récit marquant dans lequel beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront.

Sortie : 21 Mars 2014
Editions Milady (Romance)
350 pages
Genre: contemporain
Mots clé: stages, Paris, difficultés, premiers pas dans la vie professionnelle

Sur Amazon au format broché ou au format poche.

Autres éditions

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

   

Ma note

4 sur 5

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avis 3Cela fait pas mal de temps que j’ai ce livre dans ma PAL, et allez savoir pourquoi, pas moyen que je me décide à l’en sortir… Je devais le faire en lecture commune, cet été si mes souvenirs sont bons, et finalement, ça ne s’et pas fait non plus… puis zou, je me suis enfin décidée à l’en sortir car j’avais envie d’un livre « reposant », sans prise de tête…

Et j’ai au final passé un excellent moment….

Première chose que j’ai adorée: les extraits musicaux en début de chapitre… Du coup me suis fait la playlist sur mon téléphone car il y a pas mal de très bons morceaux 🙂

Bon, j’en reviens deux secondes à la musique, en vous mettant une des chansons citées que j’aime d’amour… c’est juste une de mes chansons préférées… ❤ elle pourra vous accompagner dans la lecture de cette chronique 🙂

Le style est à la fois simple, mais hyper agréable à lire… On est dans un récit fluide, où les scènes ont l’air de se dérouler sous nos yeux et où les souvenirs vont bon train…

« Merci pour votre candidature et pour l’intérêt que vous portez au groupe Fullseven.   Nous avons examiné votre parcours et vos motivations avec attention.   Néanmoins, nous ne pouvons donner une suite favorable à votre demande, votre profil ne correspondant pas exactement à celui que nous recherchons pour ce stage.   Nous vous souhaitons courage et succès dans la poursuite de vos recherches. »

Ça m’a rappelé les nombreux refus que j’ai eu a des candidatures mais pas pour des stages… (car oui, je l’avoue, je n’ai jamais eu à faire de stage au cours de mes études,… mais par contre, dans le cadre de ma recherche de jobs étudiants pendant les vacances et les premiers emplois… mon dieu, c’est vraiment ça…) Alors, certes, avec le recul, ça m’a fait sourire, mais je compatis vraiment pour toutes les personnes qui se prennent quotidiennement ce genre de lettre-type en retour… (petit clin d’oeil à ma BFF)

Les personnages ont ceci d’attachants qu’il y en a bien un dans lequel on aura tendance à se reconnaître… et du coup, le courant passe bien… Ils sont « simples », normaux, comme tout le monde, comme nous, quoi… et c’est ce qui en fait la force. Car ça en rend le récit encore plus réaliste et crédible (quoi qu’avec la vie actuelle, quoi de plus crédible pour les jeunes que le contenu de ce roman…).

Amours, amitiés, premiers pas dans le monde du travail avec ses bons et surtout ses moins bons côtés, … autant de choses abordées avec humour, humeurs, point de vue des « jeunes » et surtout, point de vue de leurs illusions et de leurs désillusions…

Un roman certes au thème « banal » (on passe tous par là…) mais abordé de manière originale et sympathique… Les différentes typographies et les différents styles font qu’on ne s’ennuie pas, que le livre passe à une vitesse folle, et qu’on adore ça…

La petite phrase coup de coeur:

Quand on cherche désespérément quelque chose, on ne le trouve pas. Et quand on s’efforce d’éviter quelque chose on peut être sûr que ça va venir vers nous tout naturellement. 

 Bref, un roman que je vous conseille vraiment… bon moment lecture assuré… 

Le bonheur à l’école de Dominique Deconinck

Déposant son enfant à l’école, quel parent n’a pas imaginé se glisser dans la salle de classe une fois que la cloche a sonné ? C’est ce à quoi nous invite Dominique Deconinck, institutrice passionnée à l’enthousiasme communicatif. Avec finesse et humanité, elle raconte son quotidien, ce qu’elle voit et ce qu’elle entend : les leçons, les jeux, les confidences, le découragement ou le chagrin, les miracles de la confiance… Elle nous fait vivre ces moments où certaines choses se jouent, et où d’autres se dénouent. Un livre simple et touchant, à contre-courant des témoignages alarmistes ou des essais pessimistes, qui dit le bonheur d’enseigner aujourd’hui.

Le Bonheur à l’école
de Dominique Deconinck
Editions Le Livre de Poche (Littérature & documents) – 216 pages – Sortie : 20 Août 2014
Sur Amazon au format poche pour 6.60€

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Ce livre m’a été offert par mon conjoint qui pensait m’offrir un livre de « perles »… Bon, du coup, je suis partie dans cette optique, et c’est là que la déception fut : il n’en est rien.. C’est plus un journal de bord d’institutrice, au final…

Ma chronique va être rapide, car je n’ai pas trop apprécié… Je pense que ce livre conviendrait parfaitement aux instits qui s’y retrouveraient certainement, ou à celles en devenir, mais de mon point de vue, lire sa manière d’aborder les enfants difficiles ou son « ras le bol » de certains jours, je n’ai pas trop pris mon pied.

Elle y raconte ses joies, ses peines, dans un livre écrit de manière simple et sans fioritures…

Il y a peut-être un petit « mot d’enfant » ou petite perle une fois toutes les 40 ou 50 pages… c’est loin d’être suffisant pour me satisfaire, moi qui espérais un moment de franche rigolade pour remonter le moral des troupes après une semaine assez difficile…

Bref, un coup dans l’eau pour moi, pour vous dire, je n’ai même pas été jusqu’au bout de la lecture, je n’y ai pas accroché du tout…
C’est sans doute un bon livre, si on a un pied dans le milieu… mais pour moi, ça ne l’a pas fait…

 Au final, mon avis général…

 2 sur 5

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

 

Le journal d’Eleanore Druse de Eleanore Druse

Le Kingdom Hospital du Maine est la proie d’étranges phénomènes.
Pour ses médecins, il ne s’agit que des divagations d’esprits malades. Mais pour Eleanor Druse, une vieille dame aux talents de médium, fascinée par le paranormal, la menace est bien réelle. Entrée en contact avec l’esprit errant d’une petite fille, elle découvre alors l’horrible passé de l’hôpital construit sur les décombres d’une filature qui exploitait le travail des enfants pendant la Guerre de Sécession.
Se sentant en danger, Eleanor Druse a adressé les carnets de note de son enquête à Stephen King, autre habitant du Maine passionné par le surnaturel. Ils retracent étape par étape un remarquable travail sur la nature des esprits qui hantent l’au-delà. Jusqu’à leur terrifiante conclusion…

Le journal d’Eleanore Druse, de Eleanore Druse
Editions Albin Michel, 248 pages | Traduit par Valérie Malfroy
Sur Amazon au format broché (en occasion seulement)

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Mon avis sur ce livre va être très rapide, je pense…
Pour vous situer un peu, j’ai craqué sur ce livre lors d’une vente privée Albin Michel, où j’ai été ravie de trouver pour 3€ un livre que je ne connaissais pas lié à l’univers de Stephen King.
En effet, en 2004 (si mes souvenirs sont bons) Stephen King a réalisé une série télé appelée Kingdom Hospital, et ce livre raconterait l’histoire d’une infirmière qui y aurait travaillé…
Il faut savoir que j’ai eu beaucoup de mal avec cette série, car j’ai trouvé ça brouillon et dur à suivre. J’étais donc ravie de trouver un livre qui, je le pensais, allait me donner une bonne base pour revoir la série ensuite…

(A noter malgré tout que Kingdom hospital est basé sur la série danoise L’hopital et ses fantômes… donc rien de novateur de la part de Stephen King…)

Bon, mais ce n’est pas tout ça, revenons en au livre Le journal d’Eleanore Druse

unnamedPremière chose: la typologie est juste atroce… c’est une horreur, une police difficile à lire (je trouve), hyper fatigante pour les yeux… je ne comprends vraiment pas ce choix qui pour moi, est juste une erreur monumentale… (pour voir la photo en plus grand, un petit clic dessus)

Point de vue contenu… là, j’ai un double avis…
Le style est intéressant, travaillé à l’ancienne, des termes recherchés, travaillés, qui donnent vraiment l’impression d’être immergé dans un texte d’époque, et j’ai vraiment apprécié cela.
Outre l’histoire en elle-même, il y a des petites notions d’histoire, de mythologie, parfois, et ça aussi, j’ai apprécié…
Mais en dehors de ça… L’histoire même d’Eleanore, je l’ai trouvée barbante… oui oui, carrément… car ce n’est pas qu’à certains moments je me suis ennuyée, mais j’ai attendu en vain qu’il se passe vraiment quelque chose de percutant, d’horrifique, qui m’en mettrait plein la vue, et je peux vous dire que j’ai tourné la dernière page du livre sans que ce moment ne soit arrivé… mais quelle déception…. ça m’apprendra à trop en attendre d’un livre, finalement, …

J’ai trouvé le tout long, et surtout très décousu (à l’image de la série télé, finalement), mais du coup, alors que ce « prélude » aurait dû introduire à la série, ben, je peux vous dire que ça fait, à mon humble avis, tout le contraire…

Point de vue des personnages, je n’ai accroché à aucun, car ils ne sont pas présentés de manière à ce qu’on les prenne en pitié ou en amitié, … ils sont là, point barre. Oui, on en apprend un peu sur la jeunesse d’Eleanore et sa copine, mais vraiment pas grand chose et surtout, ça ne donne pas envie d’en savoir spécialement plus, ça n’a éveillé aucune curiosité en moi… 

Au final, mon avis général…

2 sur 5
Une histoire qui au final n’a rien d’original, et encore moins d’horrifique… C’est long, c’est lent, et ça ne mène à rien… première déception de l’année, et de taille… dommage, j’en attendais beaucoup.

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[Avis express] Fées, sorcières et diablesses de Collectif

Elles se sont éveillées à l’origine du monde, elles ont inquiété les esprits pendant des siècles, elles fascinent encore aujourd’hui. Issues d’un imaginaire immémorial – ou peut-être de la réalité -, elles sont entrées en littérature, muses privilégiées de tant d’écrivains. Faisant fi de la raison, balayant d’un seul geste les certitudes les plus inébranlables,

fées, sorcières et diablesses troublent nos paisibles existences depuis la nuit des temps. Elles se mêlent volontiers de notre quotidien, élisent domicile dans nos placards, séduisent par mille ruses… Ces Dames nous enchantent et nous terrorisent tour à tour. De Homère à Bradbury en passant par Clark Ashton Smith, Achim von Arnim, Pierre Gripari, Fredric Brown, George Sand, Robert Bloch, Virginie Greiner, Olivier Ka et les contes de notre enfance, Barbara Sadoul nous entraîne dans ce monde étrange et inquiétant, pour notre plus grand plaisir.

Fées, sorcières et diablesses de Collectif
Editions Librio (Littérature) – 2014 – 125 pages
Sur Amazon  pour 2 €

Autres éditions disponibles

 

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Nous sommes ici devant un livre assez sympathique…
La chronique va cependant être assez rapide, car je ne vais pas vous détailler chaque histoire…

On est face à un recueil de nouvelles qui, pour le prix, est très intéressant car cela permet de varier les styles autour d’un même thème… Depuis le classique de la belle et la bête à un conte de la rue Brocca (qui a toute ma préférence car c’est sans conteste mon livre pour enfant préféré de tous les temps), on découvre des contes et légendes autour de la sorcellerie, fées ….

Je ne suis pas toujours emballée par les recueils de nouvelles, je trouve ça généralement trop simple, trop peu approfondi, mais celui ci m’a bien plu…

Je le conseille si vous cherchez un petit livre à embarquer avec vous dans les transports 🙂

Au final, mon avis général…

4 sur 5

13 textes, 13 auteurs, 13 styles… il y en a bien qui vous surprendra 🙂

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Mes sincères condoléances de Guillaume Bailly

L’enterrement est un moment fort, solennel, unique… Mais le dernier hommage à un proche peut parfois devenir culte ! Les cérémonies sont souvent le théâtre événements étonnants, tantôt drôles, tantôt extravagants, mais toujours originaux. Entre rire et larmes, l’auteur nous ouvre les portes d’une profession qui préfère généralement le secret aux révélations. Cet ouvrage garanti « 100% vécu » vous permet de découvrir avec bienveillance ces histoires inimaginables aux scénarios improbables… Et pourtant tout est vrai !

Mes sincères condoléances, de Guillaume Bailly
Editions de l’Opportun – 9 Octobre 2014 – 309 pages
Sur Amazon au format broché pour 9.90 €, au format ebook pour 5.99 €

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J’ai commencé ce livre sans trop savoir à quoi m’attendre… je suis bon public pour les livres de perles, mais je me suis dit que là, le thème était assez particulier…
Je dois vous avouer que d’un point de vue strictement personnel, je ne suis pas encore remise du décès de mon papa en mars, et que j’ai pris ce livre un peu comme une thérapie… prendre ce juste sensible et en rire pour essayer de ne plus en pleurer….
Et bien que j’aie passé un bon moment de lecture… ma technique n’est pas la meilleure 😉

Quoi qu’il en soit, ce recueil est, il faut le reconnaître malgré tout, très divertissant… certaines situations exposées sont vraiment cocasses…Certaines histoires bien que se voulant anecdotiquement drôles m’ont mis la larme à l’œil … que voulez-vous, quand on a un petit coeur, on assume 🙂

Voilà, je ne sais pas trop quoi dire de plus car il n’y a pas vraiment de « personnage », pas d’histoire suivie non plus… juste une succession (sans mauvais jeu de mots) de petites histoires souvent drôles, parfois émouvantes…

De plus, ce livre nous permet d’en apprendre plus sur un métier souvent méconnu, et de savoir comment ça se passe de l’autre côté du miroir… et regarder ainsi ces personnes d’un autre oeil… car il faut bien le dire, ils font partie de ces gens dont on ne prend pas vraiment le temps d’étudier le métier quand on a affaire à eux…

 Si vous êtes « à l’aise » avec le milieu, le thème, alors je vous le conseille 🙂  Par contre, j’ai pu le voir classé en « humoristique » comme les autres livres  de « perles », mais pour ma part, je le considère plus en témoignage… car si certaines anecdotes prêtent à sourire, je ne trouve pas que nous soyons dans de l’humour à proprement parler.. mais là, tout est question de point de vue….

Ma note

 3 sur 5

Respire de Anne-Sophie Brasme

Ce roman est l’histoire d’une fulgurante amitié qui tourne au drame. Charlène, jeune adolescente de 13 ans un peu effacée, entre en classe de cinquième. Dès le premier jour de la rentrée, Sarah, nouvelle dans l’établissement, fait sensation auprès de tous les élèves, séduits par cette fille à la personnalité magnétique. Charlène la regarde avec admiration et haine mélangées. Finalement les deux jeunes filles se lient d’amitié. Une amitié merveilleuse, complice, invulnérable, du moins du point de vue de Charlène pour qui Sarah est la lumière de ses journées. Mais les choses s’enveniment brusquement : après les vacances d’été, Sarah, devenue jeune fille, a ffiche une soudaine indifférence pour Charlène. Son corps a mûri, désormais elle se maquille… Désespérée, Charlène tente de reconquérir Sarah. Commence alors une relation perverse entre les deux adolescentes : Sarah va exercer un pouvoir quasi sadique sur sa « meilleure amie », Charlène, qui accepte de tout subir : humiliations publiques, reproches incessants, dédain et mépris. Jusqu’au jour où la jeune timorée décide de mettre fin à cette situation étouffante et de passer à l’acte… Et c’est de la prison où elle est incarcérée que Charlène nous raconte cette histoire

Respire de Anne-Sophie Brasme
Editions Fayard – 2014 – 184 pages
Sur Amazon au format poche pour 5.10€

Autres éditions disponibles

  

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Je dois avouer qu’à force d’avoir vu passer ce livre sur mon fil d’actualité, j’ai eu de plus en plus envie de le découvrir… j’ai donc commandé le livre, et je peux vous dire qu’il n’est pas resté très longtemps dans ma PAL…

Au démarrage, j’ai trouvé le livre un peu lent, je ne sais pas m’expliquer pourquoi, mais j’ai trouvé qu’il mettait très longtemps à se mettre en place alors qu’en soit, ce n’est pas un pavé…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on prend bien le temps de faire connaissance avec l’héroïne…
mais une fois que l’histoire commence vraiment, cela devient beaucoup plus plaisant, je vous rassure…

Point de vue des personnages, je dois bien vous avouer que le coup des parfaits opposés, ce ne fut pas sans me rappeler le livre Antéchrista, d’Amélie Nothomb (ma chronique ici). C’est un peu, d’ailleurs, ce qui m’a attirée dans Respire. J’adore les amitiés où les opposés radicaux co-existent, car cela met en avant la complexité de l’être humain…

J’ai eu beaucoup de peine pour Charlène, j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour elle, et cela m’a permis de profité d’autant plus du récit que je me suis sentir davantage « concernée ». Charlène, on a envie à la fois de la secouer un bon coup pour la « réveiller » et lui faire ouvrir les yeux, mais aussitôt après, de la prendre dans nos bras pour la consoler et lui dire « ça va aller »… j’ai aimé cette ambiguïté des émotions ressenties.

Point de vue du style, j’ai adoré la manière qu’à l’auteure de faire les descriptions.. de ce point de vue, c’est un gros coup de cœur… elles sont à la fois visuelles mais aussi « olfactives », ce qui nous donne une représentation parfaite dans mon esprit de lectrice.

Le récit est grave, posé, très adulte je dirais, et c’est ce qui m’a surprise au départ. Mais finalement, j’ai beaucoup apprécié cette maturité.

Le thème de l’obsession est bien développé, les différents aspects, causes, effets, conséquences, que ce soit sur Charlène ou sur son entourage.

Au final, un livre fort, agréable à lire, un personnage principal touchant,… tout est réuni pour une excellente lecture que je vous conseille…

Au final, mon avis général…

5 sur 5
Ce n’est pas un coup de cœur car je n’ai pas eu des étoiles plein les yeux et le cœur qui palpite, mais malgré tout, c’est une excellente découverte…

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

 

 

Les dix plus beaux jours de ma vie de Adena Halpern

Malencontreusement renversée par une Mini Cooper alors qu’elle promenait sa chienne, Alexandra Dorenfield, 29 ans, se réveille au paradis. Et découvre, ébahie, qu’on y exauce tous ses vœux : elle a le droit d’emménager dans la maison de ses rêves, dispose d’un dressing de folie, et peut se gaver honteusement de gâteaux et de chocolat sans prendre l’ombre d’un microgramme… Pas de doute, elle se trouve à l’étage VIP du paradis. Et comme la perfection est bien de ce monde céleste, son nouveau voisin, Adam, est à tomber. Mais voilà, pour rester au paradis version septième ciel, il y a une condition. Prouver qu’on le mérite. Faire le récit des dix plus beaux jours de sa vie sur Terre. Si Alexandra échoue à cet examen, elle dégringolera de plusieurs étages… Adieu dressing, amour et chocolat ! Autant dire l’enfer.

 

Les dix plus beaux jours de ma vie de Adena Halpern
Editions Harlequin/ Mosaïc – 288 pages – Sortie: 4 mars 2015
Sur Amazon au format broché pour 18.90€, au format ebook pour 13.99€

arabesque1Je ne saurais vous expliquer pourquoi, mais dès le départ le titre de ce livre m’a interpellée…
Et j’ai tout de suite également trouvé la couverture amusante… C’est comme ça qu’alors que je mourais ( sans jeu de mots, promis je l’ai pas fait exprès ) d’envie de lire un thriller, je me suis retrouvée dans la lecture de cette comédie un peu dramatique ( il y a un décès, quand même, et une place au paradis à gagner), un peu romantique ( merci le voisin top canon) et très humoristique… et c’est ce côté humoristique que j’ai vraiment adoré…

Pour ma part, je suis entrée assez facilement dans l’histoire, principalement parce que tout nous est narré à la première personne et que du coup, c’est tout de suite convivial.

Alexandra, l’héroïne et narratrice, dans sa manière de s’exprimer et d’être, n’est pas sans me rappeler Becky de la saga de l’accro du shopping… Même si ce personnage est au départ super superficiel et un peu énervant, on ne peut que s’y attacher. Elle va devoir passer en revue dix moments marquants de sa vie, et je n’ai pu m’empêcher de me demander quels seraient mes « morceaux choisis » si je me retrouvais à sa place…
Pas évident du tout.

J’ai aimé suivre ce résumé de sa vie, ses mésaventures et son évolution tout au long du roman… Même si on devine assez vite l’issue du livre, ça ne gâche rien a la lecture…

La plume de l’auteur est agréable, elle a le chic pour faire passer les sentiments et les émotions, les chapitres s’enchaînent pour le bonheur du lecteur, et même si je ne suis pas spécialement accro à ce genre de lectures, j’ai bien fait de suivre mon instinct et mes envies du moment car j’ai passé un excellent moment.

Au final, mon avis général…

 5 sur 5
C’est un livre idéal pour se changer les idées, on a de la bonne humeur à toutes les pages, et c’est bien agréable… On se retrouve devant un savant mélange d’humour, d’introspection, d’émotions, d’amour et de réflexion sur la vie…

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Le bonheur en cinq lettres de Pascale Perrier

« Maman est morte. Il y a un mois, tout allait bien. Quatre semaines ont suffi pour que clac, l’affaire soit réglée. Je suis devenue orpheline – le gros mot est lâché – ainsi que mon frère Gaspard, dix-sept hivers, et ma soeur Joséphine, dix-neuf printemps. Depuis que c’est arrivé, tout le monde s’applique à gommer le mot. Pourtant, de maman, il ne reste plus qu’un vase contenant une poudre blanche. Du blanc trop blanc, si vous voulez mon avis. » Chloé, 15 ans, va apprendre à vivre seule. Enfin seule, pas vraiment. Il y a Joséphine, la grande soeur, qui devient tutrice légale. Il y a aussi Gaspard, le frère, amoureux de jeux vidéo et d’opéra. Sans oublier le père, qui vit dans une hutte polynésienne avec sa nouvelle femme, ses quatre fils et ses lubies écologiques. Et enfin Marjolaine, la grande amie, avec sa famille parfaite (surtout si on n’y regarde pas de trop près)… Cinq années durant, au jour anniversaire de la disparition de sa mère, elle reçoit une lettre confiée à un notaire…

Le bonheur en cinq lettres de Pascale Perrier
Editions L’Archipel (Galapagos) – 2013 – 200 pages
Sur Amazon au format broché pour 15.95€, au format ebook pour 10.99€

 

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Je dois avouer que d’un premier abord, c’est le titre du livre qui m’a interpellée, je n’avais lu qu’une partie du résumé…

J’avais besoin d’une lecture à la fois simple, légère, qui m’enlèverait stress et frustrations 🙂 et qui m’aiderait surtout à me remettre de la déception du Journal d’Eleanore Druse… La chute ayant été brutale…

Finalement, le sujet n’était pas si anodin et si léger que ça, puisqu’il s’agit d’une jeune fille qui perd sa mère d’un cancer…je dois avouer que j’aurais peut être dû me renseigner un peu plus sur le livre avant de le commencer… je dois avouer que n’étant pas encore forcément remise du décès de papa, ce n’était peut-être pas l’idéal pour moi…

Bref.

Je vais cependant peut être paraître insensible aux yeux de certains – alors que c’est loin d’être le cas, que du contraire – mais j’ai trouvé le livre plat et sans intérêt… Je me suis ennuyée du début à la fin… Je m’attendais à des retournements de situation, un peu d’action, un minimum, quoi, mais non… Je n’ai donc pas été convaincue du tout, j’ai trouvé ça trop simple et trop « nunuche ».

Pour vous dire, je n’ai même pas accroché aux personnages… aucun d’entre eux ne m’a réellement émue ou touchée… j’ai lu l’histoire, mais sans plus, rien ne m’a happée ou interpellée. Ça a d’ailleurs mis beaucoup de distance entre le livre et moi, le fait de ne pas accrocher aux personnages..

Peut- être suis-je trop âgée pour ce récit ?

Quoi qu’il en soit, le livre manque vraiment de profondeur à mon goût, même les émotions (surtout les émotions ?) sont survolées, et c’est vraiment dommage…

Le « seul » point positif que j’ai trouvé à ce livre, c’est le fait que malgré le thème sérieux de la maladie et du décès, il y a des touches d’humour présentes dans le récit, qui le dédramatisent et rendent la lecture plus facile et moins sérieuse.

Comme vous l’aurez compris, je n’ai pas tant que ça apprécié la lecture. Je ne dis pas que c’est un mauvais livre, mais il n’est clairement pas fait pour moi…

Au final, mon avis général…

 2 sur 5

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Les mystérieuses Cités d’or, tome 1 de Thomas Bouveret

C’est au XVIe siècle, l’Ère des Grands Navigateurs, que s’ouvre le récit d’Esteban, celui qu’on nomme à Barcelone “L’Enfant du Soleil”. Sous l’impulsion de Mendoza, navigateur et aventurier qui dit l’avoir sauvé d’un naufrage il y a dix ans, Esteban quitte l’Espagne à bord de l’Esperanza en direction du Nouveau Monde. Aux dires de cet adulte espagnol difficile à cerner, l’étrange médaillon doré qu’Esteban porte autour du cou depuis tout petit provient d’une énigmatique cité pavée d’or qui fut bâtie quelque part, sur le nouveau continent. Le jeune orphelin, lui, voit ce voyage comme la chance unique de retrouver la trace de son père disparu. Dans son périple, Esteban fera la rencontre de Zia, représen¬tante du peuple Inca qui porte le même médaillon d’or que lui, ainsi que de Tao, dernier survivant du mythique peuple de Mu…
Les mystérieuses Cités d’or, tome 1de Thomas Bouveret
Editions Kazé, 20 mars 2013 – 176 pages
Sur Amazon au format broché pour 8.99€, au format ebook pour 4.49€

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logo-yb-homeJe ne sais pas si vous connaissez l’application YouBoox, disponible sur Ipad (entre autres, on peut aussi lire de l’ordi, mais je n’aime pas lire sur ordi), mais c’est via ce biais que j’ai découvert ce manga…
Pour vous résumer Youboox, c’est un peu comme une bibliothèque virtuelle, où vous avez accès à des ebooks mais sans les télécharger… donc c’est vraiment comme un emprunt de bibliothèque, finalement… et on y trouve de très bons titres, récents ou moins récents, dans pas mal de catégories… Bref, je vous invite à aller voir.

(un petit clic sur les images vous les feront apparaître en plus grand)

IMG_0872Quand j’ai vu le manga des Mystérieuses cités d’or, ça m’a tout d’abord fait sourire, car justement, le dessin animé est en cours de rediffusion sur AB3 (je pense que c’est là, ou sur RTBF?) et je le regarde de temps en temps. Pourtant, quand j’étais enfant ou ado, je n’étais pas fan du tout de cette série/DA. Je n’ai jamais été une grande fan d’histoire, et je ne voyais donc aucun intérêt à ce dessin animé… mais heureusement, le temps a changé les choses 🙂 et à présent, j’aime vraiment beaucoup. C’est pourquoi le découvrir en manga m’intéressait!

IMG_0873Je dois avouer que le graphisme du manga est assez fidèle à celui de la série, ce qui implique donc des dessins agréables à regarder et assez « travaillés » (et c’est tant mieux car je n’aime pas les dessins trop bruts).

J’ai adoré retrouver les personnages et comme je n’ai pas vu les premiers épisodes du dessin animé, j’ai vraiment été contente de connaître l’origine de leur rencontre, … maintenant, je sais 🙂

IMG_0876D’après ce que j’ai pu voir sur le net, le premier manga reprend les 10 premiers épisodes de la « série TV ».

Ce que j’ai encore plus apprécié? En fin de manga, on y retrouve quelques pages d’information, à l’image des documentaires de fin d’épisodes… c’est quelque chose que je trouve vraiment génial, car cela apporte des faits, des éclaircissements sur ce qu’on a pu voir d’historique dans le DA/manga, d’où viennent les coutumes, … et le tout est toujours abordé avec facilité (normal, c’est pour des enfants) et humour.. peut être que si on m’avait appris l’histoire de cette manière, j’y aurais pris goût bien plus tôt et bien plus que ce que ce n’est actuellement…

Au final, mon avis général…

5 sur 5
Une lecture rapide et agréable qui m’a replongée dans mon âme d’enfant… et gros coup de coeur pour Tao…

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:
 di livre au film petit

La Bibliothécaire de Gudule

2001
Editions Le Livre de Poche
191 pages

Genre: Jeunesse
Mots clé: bibliothèque, orthographe, livres, écrire, pouvoir de l’écriture

Pourquoi la vieille dame qui habite en face de chez Guillaume écrit-elle très tard la nuit ? Pour résoudre ces mystères, Guillaume se lance dans un fantastique voyage au pays des livres et de l’écriture…

Autres éditions
  

Ma note

3 sur 5

 

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avis 6Je vois vous avouer que ce livre m’a laissée quelque peu perplexe… Il est loin de ce que l’auteur m’a habituée… et je pense que décidément, je la préfère largement dans les histoires d’horreur, plus pimentées…

Mais bon, commençons pas le commencement, et par du positif… S’il y a bien une chose que j’adore dans le style de Gudule, c’est son talent pour les descriptions qui ont le don de se « matérialiser » dans mon esprit avec une facilité déconcertante… J’en veux pour preuve ceci:

L’endroit est extraordinaire : des rayonnages couvrent les murs et s’alignent les uns derrière les autres, formant d’étroites allées. Combien y a-t-il de livres, ici ? Dix mille, cent mille, un million ? Une odeur de vieux papier, à la fois acre et doucereuse, émane du fantastique amas d’ouvrages, dont certains ont plus d’un siècle. Couvertures de cuir, de tissu, de carton, aux tranches dorées ; parchemins roulés ; éditions rares et volumes populaires pleins de naïves illustrations ; tout le savoir du monde semble rassemblé ici. La somme des connaissances humaines emplit cette salle, noyau lumineux au cœur de la bâtisse obscure. Et ce noyau, par le plus grand des hasards, Guillaume vient d’y avoir accès.

 Avouez que ça fait rêver, et qu’on n’a qu’une envie, nous y retrouver, nous aussi…

J’ai trouvé la plume agréable, mais sachant que le livre est destiné à des enfants, j’ai trouvé le vocabulaire parfois un peu compliqué pour des enfants… (« Mais Guillaume ne veut pas déflorer sa merveilleuse aventure en la confiant à une tierce personne, fût-ce son meilleur ami »). Alors, oui, je suis d’avis que les livres doivent avoir un côté éducatif, tout ça, mais si à toutes les pages, l’enfant doit aller trouver ses parents pour des explications sur les mots, je crains que cela ne lui ôte un peu le plaisir de la lecture « en solitaire »…

L’histoire… elle est sympa, plein de personnages de la littérature, des grands classiques, mais du coup, gros manque d’imagination de la part de l’auteur… et surtout, elle a touché à un personnage qui m’est cher et que je n’ai pas aimé y retrouver… Je vous explique: je n’ai pas apprécié que le plus gros du livre se passe dans Alice au pays des merveilles… étant fan de ce livre, je n’aime pas trop qu’on y touche de la sorte, je trouve ça un peu trop facile que de « copier » ainsi, dans un livre pour enfants, un classique du genre… franchement, ce fut pour moi une énorme déception…

Heureusement, il y a du positif tout de même… une bonne morale à l’histoire, ça j’ai apprécié…
Pas mal d’humour aussi, malgré tout…

Vilain style, mauvaise crac orthographe. Quand pof on construit brr des phrases boiteuses, Pataklonc les personnages qu’on décrit le burp sont ainsi !

Une petite phrase coup de coeur:

C’est l’avantage qu’ont les livres sur la vie réelle. Dans la vie réelle, quand un drame arrive, on se dit : « Comme j’aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d’avant ! » La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l’on aime chaque fois qu’on le désire. »

Voilà… bref, un livre sympa, que j’aurais vraiment plus apprécié si cela n’y piquait pas l’univers d’Alice au pays des merveilles si cher à mon coeur…

 

Anita Blake, tome 01 : Plaisirs coupables de Laurell K. Hamilton

Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m’appellent « l’Exécutrice » et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c’était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n’est pas toujours très exaltant et mon patron m’exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s’en servir. Tuer des vampires, c’est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d’enfance. Depuis qu’ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

Anita Blake, tome 01 : Plaisirs coupables de Laurell K. Hamilton
Editions Milady – 2009 – 382 pages
Sur Amazon au format poche pour 7.10 €

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Bonjour bonjour 🙂

Alors oui, je vois d’ici vos mines étonnées… un roman de bit-lit tel que celui-ci, sur mon blog, c’est du jamais vu 🙂 et pour cause, puisque c’est le premier du genre que je lis… Je ne suis généralement pas attirée par ce type de romans, et ici, c’est Margot qui me l’a sélectionné dans le cadre de notre binôme PAL 2015 sur le groupe des lecteurs belges compulsifs.

Je dois vous avouer que je suis toujours un peu craintive face à ces livres qui n’ont rien à voir avec mes lectures habituelles, mais je vois vous avouer aussi que si elle ne me l’avais pas choisi, il serait encore, du coup, resté sûrement des années dans ma PAL (je l’avais acheté sur un coup de tête, d’occasion, pour 3 francs 6 sous, en vadrouille avec mon amie Isa des Tribulations d’une lectrice)

Bref, assez de blabla, passons à l’essentiel… ce que j’en ai pensé… 

Point de vue de l’histoire en tant que telle… j’ai trouvé ça sympa, mais sans plus… je n’ai pas eu les yeux plein d’étoiles, des frissons plein les bras… j’ai trouvé ça limite un peu trop « calme » pour moi (malgré l’action, la violence, tout ça), je m’attendais, au vu des nombreuses chroniques hautement positives que j’ai pu voir, à du plus sensationnel que ça…

Ce qui m’a embêté, surtout, c’est le nombre de personnages… vous le savez, si vous me suivez régulièrement, mais si une histoire est géniale en soi mais qu’il y a trop de personnages, je galère, je n’aime pas ça.. et c’est un peu ce que j’ai eu ici… j’ai eu un peu de mal à retrouver qui est qui, à les remettre « à leur place », et c’est assez dérangeant.

Mais un fait agréable malgré tout: point de vue de l’intrigue, elle n’est pas balancée à la va vite, elle tient en haleine jusqu’au bout du livre, et ça, j’ai aimé…
Il y a eu des rebondissements quand il le fallait, et elle permettait d’avoir un bon fil conducteur tout du long. L’univers « violent » du livre aussi, j’ai apprécié… je m’attendais à quelque chose de plus « doux », de plus édulcoré, et j’ai été ravie de voir que ce n’était pas tant le cas que ça.

Point de vue du style, je ne sais pas si c’est dû à la traductrice ou  l’auteur, mais il y a des tournures de phrases vraiment bizarres, et surtout, des dialogues assez mal construits (surtout au vu des personnages)… savoir qui parlait, quand… pffttt. je lis pour me détendre, pas pour me prendre la tête à devoir relire deux fois chaque dialogue pour être sûre de ne pas m’être emmêlée les pinceaux… c’est un peu dommage, au final.

Sinon, Anita Blake… j’ai beaucoup apprécié le personnage en tant que tel… son caractère, son « charisme », sa personnalité… elle m’a beaucoup plu. Son personnage est bien travaillé, tout est fait pour qu’elle plaise au lecteur. Elle a de l’humour, du naturel… j’aime… j’avoue que si quelque chose devait me décidé, outre l’aspect horreur, à me lancer dans la suite de la saga, ce serait elle.

Du coup, avis en demi-teinte… qui sait, une fois que je serai un peu plus familiarisée avec de la bit-lit, je reprendrai cette saga, mais pas tout de suite… (d’ici un an ou deux, peut être, avec relecture de ce tome qui à ce moment là me plaira du feu de Dieu…)

ps: j’ai une petite confidence  à vous faire: j’ai fait mes premiers (et quasi uniques) pas en bit-lit avec la communauté du sud, que j’ai détesté car je n’aime pas le côté orgie sexuelle qui se dégage de ces livres (et de la série télé, d’ailleurs)… au vu de la couverture et du « sous titre » de celui-ci, je pensais me retrouver face à la même chose, c’est un peu pour ça que je tardais à le découvrir… donc j’ai été ravie que ce ne soit pas le cas. Car même si je ne suis pas quelqu’un de coincé, les livres qui tirent trop vers le sexe, je n’apprécie pas, je n’arrive pas – sans jeu de mot, je vous le promets – à rentrer dedans… 

 

Au final, mon avis général…

3 sur 5

Même si j’ai apprécié la lecture, je ne pense pas que je lirai les autres tomes… je n’ai pas été embarquée plus que ça, je n’ai rien trouvé d’extraordinaire dans ce style de lecture… ça ne doit pas être fait pour moi…

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

 

 

Le secret de Church Island de Lisa Jackson (2014)

Editions Mosaïc
507 pages
Sortie : 13 Novembre 2014

Genre: Thriller

Deux ans plus tôt, le petit Noah Garrisson a disparu. Et même si son corps n’a jamais été retrouvé, personne n’en doute : le petit garçon de deux ans est mort noyé dans l’océan Pacifique après être tombé d’un ponton. Personne, sauf sa mère, Ava, qui depuis cette nuit de cauchemar, a sombré dans une grave dépression.
Enfin de retour chez elle à Neptune’s Gate, le manoir de Church Island où elle vit avec son mari, Ava se met à avoir d’étranges et perturbantes visions : celles de Noah sur le ponton, dans la nurserie… Et si ces visions la font douter d’avoir encore toute sa raison, elles lui donnent aussi la force de continuer à croire que son fils est encore en vie. Cette intuition est si forte qu’elle s’en fait le serment : à présent qu’elle est revenue chez elle, elle va tout faire pour découvrir ce qui s’est réellement passé cette nuit-là, et pour percer les secrets que lui cache son entourage. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est à quel point est dangereuse, perturbante, la vérité qu’elle devine cachée derrière les brumes de Church Island, cette île coupée du monde…

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

  

Ma note

5 sur 5

 

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avis 2Que vous dire: Un livre Mosaïc, de Lisa Jackson, avec une couverture où figure un phare et une histoire de disparition d’enfant… Je ne pouvais pas ne pas craquer pour ce livre…

Vous allez vous dire que je répète toujours la même chose pour les romans de Lisa Jackson, mais pourtant, c’est tellement ce qui la caractérise: une histoire prenante, qui nous accroche dès les premières pages, voire les premières lignes, pour ne plus lâcher le lecteur avant la dernière page….
Un style percutant, addictif, qui emmène là où elle le veut… d’indices en faux indices, de rebondissements en découvertes, de suspense en tension palpable…

Vous l’aurez compris, pour moi, elle caractérise tout ce qui me plait dans un thriller digne de ce nom… et a le don de me faire prendre des vessies pour des lanternes, me faire penser que j’ai découvert le pot aux roses depuis longtemps, et arriver à la chute du roman en me demandant si j’étais bien là tout du long car je n’ai rien vu venir… j’adore ça…

Point de vue de l’histoire… du suspense à toutes les pages, des meurtres qui viennent semer le trouble et le doute, bref, on est tellement pris dans l’histoire qu’on n’arrive pas à lâcher le livre et que les heures filent à une vitesse pas possible… et une fois que l’on commence à tenir le fil conducteur et voir exactement ce qu’il en est, c’est encore pire… on veut suivre le dénouement jusqu’au bout le plus vite possible, et on se rend compte à quel point l’auteur a le don pour nous mener en bateau.

Ava est une femme attachante, on ne peut qu’avoir de la peine pour elle, sachant qu’elle a perdu son fils tragiquement, deux ans plus tôt, le soir de Noël. Elle n’a pas eu la vie facile suite à cela, et j’avoue que malgré tout, elle a beaucoup de force en elle.
Sa famille… il faut bien démêler le vrai du faux pour savoir qui est de son côté et qui ajoute un peu de brouillard dans l’histoire… A vrai dire, à force, on en vient soi-même à douter de tout, de tout le monde, et de tout ce que l’on croit aussi… c’est hyper perturbant et prenant, au final.

L’ambiance sur l’île est lourde, pesante, assez sombre, et j’ai aimé ça…
les rebondissements sont là juste quand il faut, et les personnages sont bien amenés et agencés… que demander de plus?

 Un livre que je vous conseille, vous l’autre compris… 

Last call, de Lanto Onirina et Rémy Garcia

last-call

Editions Elenya
225 pages

Genre: Thriller
Mots clé: Suspense, meurtres, réseaux sociaux, obsession macabre

Éric se mit à naviguer dans les menus du téléphone pour tenter de trouver une information sur son propriétaire. Aucun appel n’avait été émis ou reçu.
Facebook était installé. L’écran familier du réseau social s’afficha. Il consulta le profil de la personne, puis sa liste d’amis.
Vide. Tout était vide.
Vous trouvez un téléphone dans le train ? Ne cherchez surtout pas à le rendre !

Ma note

3 sur 5

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avis 9Je dois vous avouer qu’au départ, je n’attendais pas grand chose de cette lecture… Je suis tombée dessus un peu par hasard, et le résumé a fait sourire la navetteuse que je suis… Que ferais-je si je trouvais un portable dans le train… voilà une bonne question…

Pour vous résumer un peu plus l’histoire: Un homme trouve un GSM dans les transports en rentrant chez lui… Pas de contacts dans le répertoire, pas d’appels dans la liste d’appels, le téléphone semble neuf… juste un profil Facebook qui semble correspondre à une ado. Il décide de la demander en ami sur Facebook pour prendre contact avec elle et lui rendre son portable.
Mais elle ne répond pas a ses messages et pour le petit monsieur ça tourne l’obsession tout ça… Il ne pense plus qu’à retrouver la jeune fille!
Chose bizarre même après plusieurs jours la batterie de l’appareil est toujours pleine…

Voilà, le décor est planté.. Et là, je me suis dit que même si là comme ça, ça n’avait pas spécialement l’air de voler très haut comme livre, dans le sens où c’était assez « banal » comme situation, eh bien moi aussi j’avais envie d’en savoir plus sur la propriétaire du portable… Pari réussi pour l’auteur car je n’ai pas décrocher du roman.

Pendant tout le roman, les pages se sont tournées à une vitesse folle car j’avais envie de savoir le fin mot de l’histoire. Eric (le personnage principal) mais mon dieu que j’ai eu envie de le secouer un bon coup pour lui dire de se bouger un peu, que ce n’était qu’un portable et qu’il ne méritait pas toute l’attention qu’il lui donnait…

Dans l’histoire, on trouve donc l’intrigue autour de la propriétaire du portable, mais aussi des morts mystérieuses qui se succèdent et apportent un peu de suspense supplémentaire.

Par contre, la fin.. elle m’a vraiment laissée perplexe car je ne m’attendais pas du tout à ça… Je l’ai trouvée un peu vite expédiée d’une part, et surtout, complètement pas à propos avec le genre du livre.. elle détonne, et pas dans le bon sens du terme (du coup, heureusement peut-être qu’elle va très vite… ça évite une lente agonie)… Je l’ai trouvée plus « amusante » que « bam! ça explose plein les yeux » quand on découvre le fin mot de l’histoire… déçue sur le coup…

Bref, un roman qui se lit vite, où l’histoire est très addictive, je trouve (malgré la simplicité) mais où la fin gâche un peu tout… dommage.
Mais si vous chercher un livre idéal pour un voyage en train de quelques heures ou une transition entre deux livres plus conséquents, ça pourrait vous plaire…