Le Crime Parfait de Peter James (2013)

Vingt ans de mariage, ça se fête.
Chacun de leur côté, Victor et Joan se préparent une petite surprise. Dans leur minable pavillon de Brighton, ou s’amoncellent désillusions et rancunes, le couple s’affaire. Cyanure pour l’un, hyperglycémie fatale pour l’autre. Deux crimes parfaits. Le tout étant de garder son sang-froid. Une gageure pour ceux qui s’aiment, comme eux, d’un aussi grand amour…

 

ce que j'en ense

3 - Une lecture bien agréableIl n’est pas nouveau que j’ai une grande attirance pour les romans de Peter James, je suis une grande fan…

Par contre, si je suis une inconditionnelle de ses romans, je dois avouer que l’idée de le lire dans une nouvelle me donnait un peu quelques réticences, notamment parce que je me demandais comment, en un nombre de pages si restreint, il pourrait nous mettre en place un univers, des personnages, … comme il se doit.

Et au final, j’ai trouvé l’expérience vraiment pas mal…

 Victor et Joan sont mari et femme, et je dois dire que la seule chose pour laquelle ils sont encore sur la même longueur d’ondes, c’est pour se taper sur le système l’un l’autre.

Chacun de son côté prépare donc le crime parfait pour se débarrasser de l’autre, mais vous vous douter bien que rien ne va se passer comme ils l’avaient prévu…

Je trouve que ce livre se trouve à mi chemin entre le thriller et le drame… un suspense qui n’a rien de novateur, mais qui malgré tout embarque le lecteur…. Vu le peu de pages, tout se passe très vite et on va à l’essentiel, mais ce n’est en rien problématique…

On entre très rapidement dans le vif du sujet, et personnellement, je n’ai pas pu en décrocher avant la fin (bon, vous me direz, ça fait une centaine de pages, donc ça va 😉 )

Il y a de courts chapitres, ce qui donne un certain rythme au roman et donne une impression de rapidité encore accrue.
l’histoire se lit comme si le film de leur histoire se déroulait sous nos yeux de manière très fluide et naturelle.

Les personnages sont « réalistes », un peu comme si cela se passait chez nos voisins, ce que j’ai beaucoup apprécié… c’était un couple « comme tant d’autres »… ou presque

Alors oui, on est loin des romans étoffés et hyper travaillés que l’auteur nous propose généralement, mais c’est une très bonne nouvelle que j’ai adoré découvrir.

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Un visage dans la foule de Stephen King & O’Nan Stewart (2014)

Depuis la mort de sa femme, Dean Evers trompe l’ennui de ses vieux jours devant les matchs de baseball à la télévision. Quand soudain, dans les gradins, il découvre au cœur de la foule un visage surgi du passé. Quelqu’un qui ne devrait pas être là, au stade… ni même parmi les vivants.
part livraddictSoir après soir, Dean se laisse hypnotiser par les visages de ceux qu’ils n’espérait – ou ne voulait – plus voir. Mais le pire est à venir…

 

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4 - une très bonne surprise

Ahhh le bonheur de retrouver mon auteur chouchou, j’étais aux anges… Ces derniers temps, j’avais plutôt envie de livres un peu plus courts, c’est pourquoi j’avais un peu délaisser Stephen King, mais là, voir une de ses nouvelles sortir, c’était pour moi une évidence de la découvrir…

Pourtant, je dois vous avouer que j’avais une petite réticence: le fait que ce soit centré sur le Baseball… Je ne suis pas du tout branchée sport donc j’avais un peu peur de ne pas accrocher… mais finalement, même si la majeure partie de l’histoire tourne autour d’un terrain de baseball, c’est passé comme une lettre à  la poste 🙂

Pour certains, les nouvelles de Stephen King sont décevantes car pas assez développées. Pour ma part, j’ai juste adoré. J’ai retrouvé tout ce que j’aime chez cet auteur:

  • Un style recherché juste ce qu’il faut pour ne pas être niais, sans être pompeux… Un style qui permet au lecteur, dès les premières lignes, d’être pris au piège dans l’histoire…
  • Des personnages qui ne sont pas là pour faire de la figuration, mais qui ont un vrai rôle dans l’histoire….
  • Des descriptions présentes tout comme il faut pour nous permettre de bien  nous représenter les scènes sans être bombardés d’infos inutiles et barbantes
  • Une impression de réalisme qui ne quitte pas le lecteur… tout est crédible et c’est ce qui permet de se laisser entraîner aussi facilement…
  • Une histoire qui accroche, qui prend le lecteur dans ses filets pour ne plus le laisser filer avant la fin de l’histoire…

Alors oui, on est dans une nouvelle, donc tout va vite, certes, mais pas trop vite, et c’est là toute la différence.

Concernant l’histoire, ce qui est génial, c’est que l’on découvre les choses « en douceur » d’une part, et ce malgré le fait que l’on soit plongé tout de go dans l’action. Stephen King sait ménager la tension, les doutes, les questionnements, pour que le lecteur puisse se faire une petite idée sur l’issue, sans toutefois en avoir la certitude avant la fin…

Bref, une belle réussite et un pur moment de régal livresque en ce qui me concerne… Cela m’a vraiment donné envie de replonger de plus en plus dans l’univers littéraire de cet auteur chouchou de tous les temps pour moi, qui n’a jamais été détrôné…

 

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Zone de contagion de Rick Mofina

Big Cloud, dans le Wyoming : alors qu’elle reprend conscience après un grave accident de la route, une jeune femme hurle que son bébé, présent dans la voiture lors de l’accident, a disparu. Rio de Janeiro : une bombe éclate à la terrasse d’un café, faisant des dizaines de victimes, dont deux journalistes de la World Press Alliance. Au large de la Floride : à bord d’un paquebot de croisière, un homme agonise en quelques minutes dans d’atroces souffrances, sans qu’on puisse déterminer l’origine de son mal/ Reporter à la World Press Alliance, Jack Gannon se rend à Rio pour couvrir l’attentat dans lequel deux journalistes brésiliens ont trouvé la mort. Mais alors qu’il progresse dans son enquête, il voit surgir, à la fois fasciné et incrédule, des liens entre cet attentat et des affaires qui n’ont à priori aucun rapport avec celui-ci. Et il comprend bientôt que ce qui s’est passé à Rio n’est que la partie visible d’une menace infiniment plus vaste, effrayante, et que des millions de vies sont en jeu. Pour faire éclater la vérité, Jack va devoir pénétrer dans les zones les plus sombres de Rio, côtoyer l’horreur et la violence jusqu’à risquer sa vie. Jusqu’à l’hallucinante vérité.

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3 - Contente de l'avoir terminé

Autant annoncer la couleur tout de suite, ce roman a été une semi déception pour moi… Car oui, il est sympa, j’en ai apprécié la lecture, mais j’en attendais un peu plus au vu du résumé…

Le style est plaisant, il se lit agréablement en alternant les points de vue pour permettre au lecture d’avoir une impression plus globale… mais si généralement j’adore ce genre de narration car elle permet de ne pas s’ennuyer, ici, c’est tout le contraire…

J’ai trouvé que le roman avait un rythme assez lent, beaucoup trop lent, même, et du coup, même si l’histoire et l’intrigue me plaisaient, ce livre m’a paru interminable et je suis contente de l’avoir enfin terminé.

Il y a également, pour moi, des scènes voire des chapitres qui ne servent à rien, qui allongent le roman sans rien apporter de plus…

Il y a pas mal de personnages, mais ils sont amenés de telle manière que ce n’est pas dérangeant, on ne s’y perd pas… cela n’apporte pas de lourdeur supplémentaire au roman, heureusement, j’ai envie de dire. Mais par contre, je n’ai pas réussi à m’identifier, me rapprocher ou m’attacher à un seul d’entre eux… c’est peut-être ce qui a laissé tant de distance entre le livre et moi, je ne sais pas.

Bref, un roman sympa, surtout si vous aimez les thrillers sur fonds de politique internationale, je dirais… pour ma part, ça ne me marquera pas l’esprit et je suis contente de passer à autre chose.

  

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I Hunt Killers, tome 2 : Game de Barry Lyga

Dans I Hunt Killers, Jazz Dent, le fils du serial killer Billy Dent, voulait prouver au reste du monde qu’il n’avait rien à voir avec son illustre père, allant jusqu’à traquer un tueur en série sévissant dans la région. Seul problème : Jazz pourrait bien avoir permis à son père de s’évader de prison…
Plutôt que d’attendre que Billy vienne le chercher, Jazz préfère accepter la proposition d’un enquêteur venu de New York. La police est sur les traces d’un serial killer et l’expertise de Jazz dans le domaine serait la bienvenue. Mais plus d’un tueur l’attend dans les rues de New York…

 

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4 - une excellente lecture

Je dois avouer que le premier tome de cette saga m’a semblé très prometteur.. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à me plonger dans le second tome au plus vite.

Dans le premier tome, j’avais adoré l’aspect psychologique, le fait que Jazz se posait beaucoup de questions sur lui, sur son héritage familial – pas facile d’être le fils d’un serial killer, il faut le reconnaître -. Et c’est encore plus dur avec son père dans la nature…
Du coup ça remet encore pas mal de doutes sur la table… (et je dois dire que dans ce tome ci, ces introspections de Jazz m’ont parfois un peu saoulée, je les ai trouvées assommantes par moment… « trop is te veel »)

L’univers du livre est radicalement différent dans ce second tome. On était dans un environnement totalement différent dans le premier tome, et ici, on se retrouve en plein NYC avec un tueur en série (normal on reste dans le thème) qui y sévit.

Point de vue de l’histoire, par contre, je me suis régalée…  (horreur, glauque, limite insupportable âme sensible s’abstenir).

Ce qui est dommage, c’est que point de vue suspense, par contre, la mayonnaise n’a pas pris, ou plutôt, disons que le soufflé est vite retombé… On démarre sur les chapeaux de roues, mais cela ne tient pas la distance sur les 500 pages du livre, et on finit par avoir un peu l’impression de tourner en rond ou de faire du sur place… C’est vraiment dommage malgré tout.

On me demande souvent si l’on peut lire un second tome de saga indépendamment du premier tome… Je dirais que dans l’absolu, si vous ne voulez pas du tout lire le premier tome, oui, vous pouvez lire ce second tome directement sans problème car l’auteur revient fréquemment sur les évènements du premier tome (c’est peut-être ce qui m’a donné l’impression de ne pas voir l’histoire avancer avec autant de suspense que je ne l’aurais espéré, l’impression de « déjà vu » a peut-être pris le pas), mais par contre, du coup, si vous aviez envie de lire le premier tome, ce serait un peu gâché…

Mais globalement, c’est une lecture que j’ai bien aimé et dont je lirai la suite avec grand plaisir quand elle sera disponible…

 

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Dualed, tome 1 de Elsie Chapman (2014)

part livraddictDans la ville fortifiée de Kersh, avant d’atteindre son vingtième anniversaire, chaque citoyen doit éliminer son Alter ego, un jumeau génétiquement identique, élevé dans une autre famille. Le compte à rebours se déclenche un beau matin, et chacun a trente petits jours pour affronter son autre moi. West Grayer est fin prête. Elle a quinze ans, et s’entraîne depuis des mois et des mois pour affronter son Alt. Survivre, c’est accéder à une vie normale, terminer ses études, avoir le droit de travailler, de se marier, de mettre au monde des enfants. Mais un grain de sable imprévu vient gripper la machine, et West se met à douter : est-elle vraiment la meilleure version d’elle-même, celle qui mérite un avenir ? Pour rester en vie, elle doit cesser de fuir… son double d’abord, mais aussi ce qu’elle ressent, et qui a le pouvoir de la détruire.

ce que j'en ense

2Je crois que je ne vais pas me faire d’amis sur ce coup la, mais pour moi, ce livre est un demi flop… euh, quasi un flop total en fait… 

J’ai aimé le style de l’auteur qui était agréable et qui se lisait assez facilement. Peut être un peu trop facilement point de vue du style, d’ailleurs. Je veux bien que ce livre s’adresse à des ados, mais quand même… donc j’ai aimé que ce soit facile à lire et pas prise de tête par des effets de style improbables, mais bon, un peu plus de travailn’aurait pas fait de tord…

Par contre, j’ai trouvé que cela manquait un peu d’action, qu’il y avait beaucoup de longueurs et de temps morts… J’ai eu du mal à avancer à cause de cela, je m’attendais à un turn over plus important… Il n’y a pas le suspense haletant que j’attendais de de genre de livre! Surtout au début, cela s’arrange un peu par la suite.Lais quand même, j’avais déjà perdu tout attrait pour le livre 😦

Point de vue des personnages, j’avais plaisir à les découvrir, et puis d’un coup, plus rien, on les laisse survolés et puis c’est tout… Il me manque quelque chose! et j’ai trouvé très dommage que l’un d’entre eux ( je ne vous dirai pas qui) disparaisse si vite… La aussi donc petite déception qui m’a un peu pesé sur la lecture 😦  je n’ai pas trop aimé non plus la mentalité de l’héroïne…

En dehors de ça, le thème de l’histoire, l’univers mis en place et toute la « psychologie » du roman m’ont beaucoup plu. C’était original, attrayant et intrigant.

Par contre, je trouve que l’histoire n’est pas assez travaillée et aboutie… Il y a trop de vides dans le livre, d’éléments manquants, d’explications inexistantes… On a souvent des choses qui arrivent on ne sait pas pourquoi, comment, etc de manière beaucoup trop soudaine et déconcertante. Beaucoup de coïncidences trop téléphonées aussi… Qui contrastait avec les situations improbables et vraiment peu crédibles…

Il y a également, je trouve, certaines incohérences, comme parfois où on nous dit qu’une chose est interdite par le code en cours de mission, puis j’ai l’impression qu’un peu plus loin, on nous dit le contraire… Ou alors, j’ai raté un épisode… Mais j’ai  vraiment eu l’impression qu’il y avait beaucoup de choses remises en questions ou contredites de manière inexpliquée, et ça m’a dérangé dans ma lecture, comme si j’avais sauté des chapitres importants ou avait déconnecté la moitié du livre 😦
En résumé, un style trop simple, une intrigue trop lente, un manque de précision, … C’est dommage car ce livre avait un grand potentiel s’il avait été plus travaillé! 

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Un manoir pour refuge de Ena Fitzbel

Élève au lycée français de Prague, Mila vit chez sa grand-mère depuis la disparition de ses parents. Chaque nuit, elle fait ce rêve étrange et rassurant d’un manoir perdu au fin fond de la lande écossaise. Elle y retrouve une amie chère à son cœur et rencontre Kenneth, un mystérieux jeune homme dont elle tombe amoureuse. Un jour, lors d’un atelier de dessin-écriture, Mila révèle à sa classe l’existence du manoir. Le soir même, se trouve bouleversé le rêve qu’elle croyait immuable : elle découvre que ses camarades du lycée se sont glissés dans la peau de nouveaux domestiques. Mila doit se rendre à l’évidence : son rêve n’est pas comme les autres. Les frontières entre fiction et réalité finissent par se brouiller : alors qu’une domestique est assassinée au manoir, une camarade de classe ne se réveille plus… Mila est cependant loin d’imaginer la véritable nature de ce qui pourrait devenir un vrai cauchemar. Commence alors une course contre la montre pour échapper à l’emprise du manoir, mais Mila ne sait si elle pourra se résoudre à abandonner Kenneth…

ce que j'en ense

4 - une excellente lecture

J’ai été contactée directement par l’auteure pour découvrir son livre. Je dois dire que j’ai un peu réfléchit avant d’accepter, non pas parce que le résumé ne me tentait pas, mais parce que en ce moment, je suis plus axée thriller. Puis finalement, je me suis décidée à tenter l’expérience, et je ne regrette pas mon choix.

Le style de l’auteure est  à la fois simple et particulier… je l’ai énormément apprécié… D’une part par le vocabulaire utilisé, car d’un côté il est commun, sans fioriture, et d’un autre côté, il y a des termes usités que l’on ne retrouve pas couramment (« s’amouracher du premier venu »). Sans compter les expressions que j’ai adorées, et qui là aussi, ne sont pas souvent présentes dans la littérature J

« — Ne fais pas attention à lui, dit Bridget en dévalant la volée de marches pour rejoindre Elsa.
Bridget la prend dans ses bras et lui chuchote à l’oreille :
— Il n’a plus la lumière à tous les étages ! Tu n’es pas trop exténuée ? »

Cela rajoute une touche d’humour discret au roman. Le tout est très convivial et très agréable à lire.

Les chapitres s’alternent, tantôt à la première personne quand Mila parle et nous raconte les événements qui lui arrivent réellement, tantôt à la troisième personne quand on découvre l’histoire qu’elle a écrite. C’est vraiment entraînant car cela donne un certain rythme au roman, et nous permet de ne pas entrer dans une routine romanesque. Il y a aussi pas mal de descriptions, mais elles passent plutôt bien sous la plume de l’auteure.  « Le manoir des Heltington est au sommet d’une colline. On l’aperçoit de très loin. Une grande demeure en pierre sombre qui domine les landes désolées. La majeure partie de l’année, il n’y a que pluie et tempêtes sur ces pâturages à moutons balayés par les vents. Quelques rares promeneurs s’y aventurent pour se persuader qu’ils ont atteint le bout du monde, puis ils repartent goûter les plaisirs de la civilisation au village le plus proche.
Mais l’été est un ravissement. Les fleurs jaunes et violettes envahissent la colline. La campagne environnante, encore gorgée d’eau, resplendit au soleil. Au bord des chemins, les vieilles carcasses d’arbres qu’on pensait desséchées se teintent d’un vert tendre et délicat. Et si un voyageur emprunte la route qui monte au manoir et qu’il se laisse bercer par le chant des oiseaux, il peut presque croire qu’il y est attendu. »

Une autre chose qui m’a beaucoup plu, ce sont les références à des choses « réelles » et connues… que ce soit à des films, des réalisateurs, des séries télé… Cela apporte une touche de réalisme, de crédibilité, de lien avec « le monde réel » que j’aime énormément.

« — Voyez-vous ! nous vivons une époque faite de tendances qui se propagent à la vitesse d’un message électronique, poursuit-elle. Prenez le cinéma ! Avant le film The Artist, le noir et blanc était considéré comme démodé. Depuis que l’œuvre a été primée aux Oscars, des réalisateurs célèbres comme Tim Burton et Sam Raimi utilisent le monochrome sans complexes.     — J’ai même suivi un épisode de Glee sur le thème de Noël qui était tourné en noir et blanc, renchérit Michael en rejetant ses mèches blondes en arrière. »

Les personnages, j’avoue ne pas avoir trop à dire sur eux… ils sont là, mais c’est vraiment l’histoire qui est mise en avant… que ce soient ces personnages là ou d’autres, peu importe, c’est vraiment l’intrigue qui mène la danse.

Par contre, il y a un gros gros point négatif pour moi au livre… Pour certains, ce ne sera pas un problème ou ne sera qu’un détail, mais personnellement, cela m’a beaucoup ennuyée dans ma lecture : les notes de bas de pages… Elles sont d’une part beaucoup trop nombreuses, mais surtout, la plupart du temps,elles sont inutiles et n’apportent rien de plus à l’histoire… Alors oui, dans un premier temps, j’ai pris le temps de les lire, mais je ne vous cache pas que je  les ai très vite zappées, car cela devenait pénible.

De plus j’ai toujours trouvé que les notes de bas de pages cassaient complètement le rythme d’une histoire, et que cela au final empêchait le lecteur d’être à fond dans l’histoire puisqu’il y avait à chaque fois des explications sur tout au lieu de tout laisser couler de source… donc c’est vraiment dommage.

Au final donc, une histoire sympa à suivre dans un style agréable, qui vous fera passer un moment lecture agréable. 

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Time Riders, tome 7 : Les seigneurs des mers de Alex Scarrow

Liam O’connor
aurait dû mourir en mer en 1912.
Maddy Carter
aurait dû mourir en avion en 2010.
Sal Vikram
aurait dû mourir dans un incendie en 2026. 
 Mais à la dernière seconde, une mystérieuse agence
les a sauvés pour les recruter.
 Désormais, ils sont des Time Riders.
 Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps
ne modifient le passé… et ne détruisent le monde.
Piégés à Londres lors du grand incendie de 1666, Liam et Rashim
 échappent aux flammes en embarquant sur un navire pirate. 
Parviendront-ils à survivre assez longtemps parmi ces hommes 
sans pitié pour que Maddy et Sal puissent les sauver ?

 

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4

Je dois  avouer que j’étais un peu critique en commençant ce volume.. Et pour cause : j’ai tellement adoré le tome précédent que j’avais peur d’être déçue par celui-ci…

Je ne vais pas revenir sur le bien que je pense de la plume de l’auteur, puisqu’elle reste fidèle à elle-même et que je n’ai pas envie de répéter ce que je vous ai dit dans les chroniques des 6 premiers tomes…

Je m’attendais à ce qu’au bout d’un moment, la saga s’essouffle, que l’on tourne en rond, car à force difficile de trouver toujours des idées novatrices… puis finalement, bonne surprise.

Pourtant, ce n’était pas gagné, car en voyant le seigneur des mers… les pirates, les monstres marins, 20000 lieues sous les mers, tout ça, ce n’est pas ma tasse de thé du coup (sauf dans Pirates des Caraîbes, mais là, il y a Johnny Depp, donc ça compense largement)

Le récit est toujours aussi captivant et entraînant, les personnages toujours aussi attachants, et les aventures qu’ils vivent sont toujours aussi rocambolesques mais pourtant tellement passionnantes. Par contre, j’ai trouvé que dans ce tome ci il y avait un peu moins d’action que dans le précédent… je ne sais pas si d’autres ont eu la même impression, ou si c’est mon ressenti qui est tronqué par l’excellence du précédent tome…
Point de vue révélations, par contre, c’est un peu le calme plat, mais ça ne fait pas de tord, un peu de temps pour reprendre son souffle après tout ce qu’il y a eu à digéré dans le tome 6.

Ce que j’aime par-dessus tout dans cette saga, c’est  que l’auteur arrive toujours à me surprendre et à savoir faire une fin digne de ce nom où l’on a une seule hâte… savoir la suite.. .Il sait comment tenir son lecteur en haleine, et c’est juste génial..

Et il y a une chose que je trouve incroyable avec ces livres : je suis quelqu’un qui depuis toujours déteste l’histoire, les romans historiques, etc… déjà à l’école, c’est une matière qui ne m’interpellait pas du tout, et que  je détestais franchement… Pourtant, dans cette saga, j’ai plaisir à découvrir/redécouvrir les références à certains faits historiques véritables, et j’y prendrais presque goût… Moi je vous le dis, ça tient du miracle et de la plume talentueuse de l’auteur J (bon et aussi au fait qu’on parle du Titanic dans le premier tome et que j’adore ça )

Bref, une saga qui se renouvelle, qui accroche le lecteur en cours de lecture que ce soit au sein d’un tome ou entre les tomes…

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I Hunt Killers, tome 1 de Barry Lyga (2013)

Jazz est le fils d’un serial killer.

Après l’arrestation de son père, il tente de reprendre une vie normale dans la petite ville de Lobo’s Nod. Jusqu’à ce qu’on retrouve un corps. Puis deux. Un meurtrier sévit à nouveau dans la région. Quel meilleur coupable que le fils du monstre ? Pour prouver son innocence, Jazz décide d’aider la police à traquer le coupable. Mais est-ce si facile quand on a reçu le goût du sang en héritage ?

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 4 Alors, comment vous dire… Voir un livre à la couverture attrayante, au résumé intriguant, où on nous parle de serial killer… fatalement, ça a mis tous mes sens en éveil…

Je dois dire que j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, enfin, j’ai mis une quarantaine de pages, quoi… ça va encore 🙂
mais ensuite, une fois bien dedans, on en prend un peu pour son grade et on n’a plus un instant de répit avant la fin du livre.

Le risque, dans un « thriller » destiné aux ados, c’était qu’il soit fade, sans saveur, trop simple… Et j’ai été ravie de voir que cela n’était pas le cas. Oui, le style est simple, oui, l’intrigue est un peu moins précise que dans un thriller plus « adulte », mais en dehors de ça, c’est un régal à lire.

Les descriptifs sont criants de vérité, on a l’impression de reconnaître les lieux, les personnages, et ils apportent un vrai plus au roman. Elles mettent bien en avant aussi le côté psychologique du roman, ce qui n’est pas pour me déplaire.

J’ai trouvé le personnage central, fils d’un serial killer, assez déroutant et attachant à la fois. On le sens poursuivi par son passé et son héritage qu’il traîne bien malgré lui, mais que pourtant il revendique presque pour mener à bien son existence.
J’ai aimé suivre son cheminement, son existence, au long de cette aventure. On apprend aussi au fur et à mesure son passé, ce qui n’est pas rien. Pour moi ce personnage est vraiment une des grandes forces du roman.

A côté de ça, il y a d’autres personnages dans son entourage, bien entendu, qui ont une place de choix dnas le déroulement de l’histoire, mais ils m’ont beaucoup moins touchée… Même si Howie, son meilleur ami, est vraiment pas mal également 🙂

En résumé, une bonne énigme, un personnage central haut en couleurs, une plume agréable = un roman à découvrir sans tarder si ce n’est déjà fait…

 

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[Horreur] Monstres de Christopher Pike

Mary, ma meilleure amie, est en prison. Elle a surgi lors d’une fête avec un fusil chargé. Elle a tué deux personnes et a tenté de tirer sur Jim Kline, son petit ami. J’étais là, j’ai tout vu. J’ai pensé qu’elle était devenue complètement cinglée. Ce sont des choses qui arrivent… Je suis allée la voir en prison, pour essayer de comprendre. Ce qu’elle m’a révélé est tellement dingue que je n’y ai pas cru une seconde. Personne n’y aurait cru, d’ailleurs ! Seulement depuis, j’ai fait des découvertes. Des découvertes si atroces, si inimaginables, que j’ai l’impression que c’est moi qui suis en train de devenir folle…

ce que j'en ense

4 - une excellente lecture J’ai été agréablement surprise par cette lecture…
Au départ, je me suis dit que ce serait juste un petit livre qui se lirait vite, me permettant de faire un break entre deux lectures plus conséquentes, puis finalement, ce fut une très bonne découverte que je ne regrette nullement…

Le fond de l’histoire, c’est quand une adolescente décide de débarquer dans une fête organisée par son petit copain et commence à tirer sur une pompom girl et son petit copain… Et là, tout va s’enchaîner, et je dois dire que j’ai vraiment eu un moment lecture des plus agréables.

Les personnages sont survolés, mais je dirais que ce n’est pas le plus important. On est ici dans l’intrigue, le fantastique, le fait de percer le mystère sur cette fusillade et les raisons qui ont poussé cette ado à s’en prendre à ses camarades.

Mary, la meurtrière, est persuadée d’avoir une bonne raison d’avoir fait ça, et alors que tout le monde pense que ce n’était qu’un coup de folie de sa part, elle essaie de persuader sa meilleure amie Angela qu’il n’en est rien…

L’écriture n’a rien de savant, mais ell n’est pas trop niaise non plus. Il y a pas mal de dialogues, et une narration à la première personne qui permettent de rythmer et accrocher facilement à l’histoire. Pour le coup, c’est réussi, car une fois commencé, je ne l’ai plus lâché avant la fin…

Si je devais comparer cette lecture à quelque chose de plus connu, je vous dirais sans hésiter X-files, car on est là exactement dans le même genre d’histoires, mais version simplifiée pour les ados.

 

d'autes l'ont lu

     

 

 

[Jeunesse] La Terre, mes fesses et autres choses dodues de Carolyn Mackler

LE GROS problème de Virginia, c’est ses fesses. Elle les trouve trop rondes, trop dodues !. Et il n’y a pas qu’elle ! Dans cette famille, où la règle est d’être beau, mince, sportif, intelligent, (presque) Parfait… elle détonne. Virginia serait plutôt une ado ordinaire, tendance complexée, qui aime regarder les séries télé affalée sur le canapé, en se goinfrant de chips. Jusqu’au jour où… l’impensable se produit : un simple coup de fil va changer sa vie et l’aider à s’accepter telle qu’elle est.

 

ce que j'en ense

4 - une excellente lecture J’ai commencé cette lecture un peu sans conviction, ou du moins, sans en attendre grand chose. En peu en panne de lecture, je cherchais une lecture simple, facile, sans prise de tête, qui se lisait vite, histoire d’essayer de remettre le pied à l’étrier.

Et puis finalement, ce livre aura été une découverte géniale…

On fait la connaissance de Virginia, ado mal dans sa peau à cause de ses rondeurs. A cause de ça, elle a un peu tendance à se renfermer sur elle-même, surtout qu’elle est issue d’une famille où le physique a une grande importance, entre sa mère, ex-ronde, qui à présent fait une fixation sur le poids de ses enfants, surtout celui de Virginia, et son père qui lui est du genre à adorer les « files de fer »…

Au travers de ce livre, on va suivre le quotidien de cette ado et de tout ce qui fait sa vie, de ses problèmes de poids, ses amours naissantes, ses amitiés pas toujours faciles, l’évolution du regard qu’elle pose sur elle, et bien entendu, les déboires de sa famille, pour compléter le tableau.

Au final, ce livre qui m’avait attiré par son aspect léger, ne l’est pas tant que ça. Il m’a replongé en plein dans mon adolescence, car je me suis beaucoup reconnue en Virginia (point de vue des rondeurs, des critiques entendues, des doutes face à la limite entre l’amour et l’amitié, les amitiés à distance, tout ça), ce qui fait que d’emblée, je me suis sentie proche d’elle et ai accroché à l’histoire et à Virginia. Impossible pour moi de lâcher le livre sans connaître l’issue de l’histoire, je ne vous dis pas la nuit blanche que j’ai passée, le lendemain matin le réveil fut dur 🙂

L’écriture est vraiment agréable, et glisse sous le regard. Tout se tient, on est dans l’émotion, dans le vécu, dans le sentiment… et j’ai aimé ça.

Les personnages, outre Virginia, sont également attachants et chacun a sa place et son impact dans la vie de Virginia, rien n’est laissé au hasard.

Alors certes, c’est un livre jeunesse, mais que je conseillerais à tous âges… Une découverte qui sous des apparences légères et futiles est pleine de petites leçons de vie, de conseils pour les ados mal dans leur peau, d’émotions en pagaille

A lire absolument…

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[Témoignage] Lorsque grossesse devient tristesse de Nadia Pinet

Encore aujourd’hui, la perte d’un enfant est un sujet tabou. Peu de personnes veulent en parler, du moins publiquement. Face à un tel drame, on est pourtant en droit de se demander si telle ou telle réaction ou état d’esprit sont normaux, exagérés, vains ou essentiels. Le livre Grossesse et Tristesse vient enfin à la rescousse de tous ceux et celles qui se posent cette question. En effet, ce volume regroupe une impressionnante série de témoignages de femmes qui ont vécu la perte de un ou de plusieurs enfants. Des fausses couches jusqu’au décès après quelquesannées de vie, ces textes sans prétention et écrits simplement démontrent une sincérité toute naturelle. À travers chaque témoignage chargé d’émotions se profile l’évolution des étapes du deuil, jusqu’au retour au bonheur qui est malgré tout possible. Grossesse et tristesse est désormais un point de repère plein d’espoir pour les parents ayant perdu leur enfant. Car ces femmes qui témoignent sans rien cacher sont désormais de beaux exemples de courage et prouvent qu’il est possible de s’en sortir. En passant par Sabrina, qui a fait plusieurs fausses couches, jusqu’à Fanny, qui a perdu sa fille dans son ventre la journée où elle se rendait à l’hôpital pour accoucher. Sans compter Lucie,dont le fils est décédé à la suite d’une trisomie 21 et de malformations cardiaques. Toutes ces mamans, et bien d’autres, sont passées par de terribles étapes pour arriver à s’en sortir et on ne peut qu’être touché par ces histoires où la personnalité de chaque femme est habilement mise en valeur. Ce livre, où on sent spontanément l’émotion, le chagrin et la difficulté à passer au travers, pourra aider autant les personnes qui ont vécu ce type d’expérience tragique que celles qui font partie de leur entourage.

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4 - un tourbillon d'émotions Vous l’aurez compris, en ce moment, les témoignages de vie récoltent toutes mes faveurs. Ce sont des lectures qui me tentent beaucoup en ce moment, je ne sais pas m’expliquer pourquoi…

Dès que j’ai vu ce livre, j’ai su que je devais le lire… une force irrésistible m’y a poussée, même si   dès le départ je me doutais bien que cette lecture serait très douloureuse et pénible pour moi.

Et cela n’a pas manqué, j’ai passé tout le livre mouchoir à la main, à fondre en larmes à chaque page.

Pour beaucoup, la grossesse représente des instants de bonheur, de joie, d’attente de l’enfant à naître, un nouveau départ dans la vie…
Mais l’on oublie trop souvent que pour d’autres, c’est surtout un combat… un combat pour donner la vie, un combat pour permettre à cette vie nouvelle de tenir bon, ou tout simplement, un combat pour survivre après le drame…

Fausses couches, maladies, accidents, on ne sait jamais de quoi demain est fait, et un événement qui se voudrait être l’un des plus beaux de la vie se transforme en drame… et parfois, le sort s’acharne.

Les histoires de ces femmes sont tour à tour des messages de tristesse, de deuil, mais dans certains cas, heureusement, aussi d’espoir. La vie est une chose incontrôlable, elle nous prend parfois ce que nous avons de plus cher, sans que l’on puisse l’expliquer, puis de manière toute aussi soudaine nous apporte un cadeau que l’on n’attendait plus.

Pour certaines de ces femmes, ce fut le cas, pour d’autres pas, mais une chose est certaine, rien ne surpasse la douleur de la perte d’un enfant, voire de plusieurs, et il faut une force inouïe pour reprendre le dessus… je n’aime pas trop l’expression « reprendre le cours normal de sa vie » que l’on entend si souvent.

Elles nous ouvrent leur coeur avec une simplicité et une authenticité qui est tout à leur honneur, car se livrer de la sorte sur un sujet si sensible n’est pas chose facile. Merci à ces femmes pour leur courage…

Une chose que j’ai également beaucoup apprécié dans ce livre: à la fin, un message qui s’adresse à la famille, ,aux amis, aux collègues, voire aux médecins… comme l’auteure le dit si bien, souvent, on ne sait pas quoi face à une mère en détresse et en souffrance, et à ce moment là, les mots qui sortent sont souvent sont maladroits, et font parfois plus mal… ces mots du genre « tu verras, ça va passer », ou « la douleur va s’atténuer », … tous ces mots qu’une mère qui vient de perdre son enfant n’a pas envie d’entendre.
Dans ces là, il vaut mieux parfois ne rien dire, mais avoir les gestes qui aident, …
c’est pourquoi ce livre s’adresse à tous, car personne n’est à l’abris que ce soit de vivre le deuil, ou d’avoir dans son entourage une personne qui le vit.

Une lecture extrêmement difficile et emplie d’émotions que je vous conseille… mais si comme moi, vous avez le coeur sensible face à la grossesse, préparez les mouchoirs…

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[Horreur] Docteur Sleep, de Stephen King

Avec Docteur Sleep, Stephen King revient sur les personnages et le territoire de l’un de ses romans précédents, « Shining, l’enfant lumière ».
Doctor Sleep présente Dan Torrance (l’enfant de Shining), désormais adulte, et Abra Stone, petite fille de 12 ans qu’il doit protéger les « True Knot ». Guidés par Rose the Hat, ces voyageurs quasi-immortels traversent le pays pour se nourrir de l’énergie psychique (qu’ils nomment « vapeur ») des enfants possédant le don du « Shining ».
Dan tente depuis des années de fuir l’héritage de son père Jack et s’est installé dans le New Hampshire, travaillant dans une maison de retraite où ses dons apportent du réconfort aux mourants. C’est ainsi qu’il devient « Doctor Sleep ».
Mais après sa rencontre avec Abra Stone, une guerre épique entre le bien et le mal débute.

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4 - une excellente lecture

Ahhhhhhhh il y avait longtemps que je n’avais plus lu un Stephen King, mais là… ce livre rattrape tout et fait oublier cette attente.

Je dois avouer qu’en règle générale, les longues descriptions, voire trop de descriptions tout court, cela m’ennuie, je zappe les pages, etc.. mais bizarrement avec Stephen King, dans ce livre, c’est passé comme une lettre à la poste… J’ai adoré les descriptions qui m’ont permis de bien me représenter les scènes et les personnages, et ce fut juste un moment de pur délice.

J’ai vraiment eu du mal à lâcher le livre… On est tellement facilement embarqué dans l’histoire que l’on oublie tout autour de soi 🙂

Même si ce livre est la digne suite de Shining, l’ambiance y est toute différente. On y retrouve quelques personnages « Clés », Danny le premier, mais on est dans un univers malgré tout bien différent, mais tout autant attractif.

Au départ, par contre, j’ai été un peu décontenancée par Danny… je me suis dit que vu son passif, il n’aurait pas suivi les traces de son père, puis le retrouver alcoolique, ça m’a un peu « déçue »…
On fait aussi la connaissance d’Abra,  très particulière et très très attachante.

Je reste convaincue, plus que jamais, que ses personnages sont une des grandes forces de l’auteur. Il y met tellement de soin, d’attention et de détails qu’ils en sont réalistes et qu’on s’y attarde forcément. En tous cas, c’est en grande partie ce qui me conquis à chaque fois dans ses romans…

J’avoue ne pas oser trop en dire sur l’histoire, car je me laisserais vite emporter et risquerais de trop vous en dévoiler, et ce serait vraiment dommage.

Mais comme toujours, Stephen King sait ravir ses lecteurs en leur offrant une histoire passionnante, vibrante, qui tient la route de A à Z et où tout est lié… et jusqu’au dernier moment, on se fait surprendre et prendre au jeu des révélations.

A ceux qui se demandent s’il est indispensable de lire Shining avant de lire Doctor Sleep… Je dirais que dans l’absolu, l’histoire bien qu’étant le devenir du petit Danny de Shining, n’a rien à voir, donc non…
Par contre, comme on y retrouve certains personnages de Shining, si vous êtes « puriste » je vous conseille de le faire quand même…

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[YA] Reboot, tome 1 de Amy Tintera (2014)

178. C’est le chiffre tatoué sur mon bras. C’est le nombre de minutes durant lesquelles je suis restée morte. Je suis une Reboot. Tuée par un virus foudroyant, ressuscitée sous une format quasi surhumaine. Je ne sens plus la douleur, ni les émotions. 178 minutes de mort clinique ont fait de moi un robot, un soldat. J’obéis aux ordres, je traque, je tue. On me confie les nouveaux Reboots. S’ils échouent, ils meurent. ça ne me fait rien, je suis Wren 178. Je suis restée sans vie pendant 178 minutes. Pourtant, depuis que j’ai rencontré Callum, un Reboot 22, je ne me suis jamais sentie aussi vivante.

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5 - Un li vre génial à partager avec les amisJe crois que dèsq ue j’ai lu le résumé de ce livre, il est devenu une véritable obsession pour moi…  Je ne pensais plus qu’à une chose: pouvoir le découvrir au plus vite…
Au final, je ne parlerai pas de coup de coeur pour ce livre, mais je dois dire qu’il s’en est fallut de peu…

J’ai eu un vrai coup de coeur pour le personnage de Wren… Je l’ai trouvée, sous ses allures de dure, très attendrissante, très touchante, et j’ai ressenti beaucoup de peine pour elle…

Le personnage de Callum n’est pas mal non plus dans le genre, même s’il a eu au départ tendance à un peu trop m’énerver par son côté un peu sûr de lui… Je n’arrêtais pas de penser qu’il ferait mieux de faire profil bas… Mais mon opinion sur lui a peu à peu changé, mais pas totalement 🙂

Concernant l’histoire, le résumé m’a fait me poser pas mal de questions, je ne savais pas trop où tout cela allait me mener et m’emmener surtout, et je crois que c’est ce qui a de plus en plus attisé ma curiosité et mon envie de le découvrir… Je me posais plein de questions sur cette fonction de « reboot », et essayait de m’imaginer quelque peu en fonction de ce que j’avais pu découvrir dans d’autres livres ou films, mais au final, on était bien loin de tout ce à quoi j’avais pu m’attendre… que du bonheur.

On entre dans l’histoire dès les premières pages, et chacune, une fois entamée, est un appel à lire la suite. Le fil conducteur est très bien mené, les idées apportées au livres sont peu ordinaires et très bien exploitées… un sans faute .

L’écriture est dynamique et les descriptions, bien que présentes suffisamment pour planter le décor, ne sont pas lourdes et ennuyeuses (et vous savez que sur les descriptions, pourtant, je m’ennuie vite 😀)
Il n’y a pas de temps morts, on va de révélation en rebondissement, et c’est ce qui tient le lecteur en haleine…

Généralement, les premiers tomes se contentent de faire les présentations, de poser les bases pour la suite de la saga, mais ici, il n’en est rien.. Le livre a son lot d’action, d’évolution, et c’est juste un pur bonheur à lire…

Je n’ai plus qu’une hâte: pouvoir découvrir la suite 🙂

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[Horreur] Nuits de terreur de Keith RA Decandido

1836. Darkness Falls, petit port du Kansas : Matilda Dixon, sans travail et sans réelle vie sociale depuis la disparition tragique de son époux, comble sa solitude en offrant aux enfants qui perdent leurs dents de délicieuses pâtisseries. Mais l’aura mystérieuse de cette femme lui attire la méfiance et le ressentiment des « bonnes gens ». Lorsque deux de ses protégés disparaissent, elle est, sans autre forme de procès, accusée et lynchée par la foule. A tort… 2002. Kyle Walsh vit dans la peur, une peur qui ne l’a jamais quitté depuis qu’il a dû s’enfuir, enfant, de Darkness Falls. Il est le seul à connaître la vérité – à savoir que l’esprit de Matilda Dixon est de retour pour accomplir sa vengeance. Le moment est venu pour lui de se confronter à son passé s’il veut être en mesure de sauver son amie, Caitlin, et le petit frère de celle-ci, avant que la « Fée des dents » ne frappe à nouveau…

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 3 - Une lecture bien agréable

J’ai choisi ce livre parce que le titre me disait quelque chose,… et le résumé aussi… et pour cause: j’avais déjà vu le film du même nom…

Mais je ne me souvenais plus avec précision de toute l’histoire, donc je me suis dit, pourquoi pas… J’ai toujours adoré l’épouvante, et c’était l’occasion de m’y replonger en douceur.

J’ai donc commencé ma lecture, et j’ai été très surprise: le livre reprend exactement le déroulement du film, je ne vais pas dire au mot près, mais presque… je me suis donc renseignée, et j’ai vu que ce n’était pas le film qui avait été adapté du livre, mais l’inverse… d’où les similitudes plus que présente…

Donc je vous préviens tout de suite, si vous avez déjà vu le film, vous risquez d’avoir vraiment une impression de déjà vu dérangeante, et de vous ennuyer.

En dehors de ça, on a une ambiance pesante, oppressante, et ça j’ai aimé.

On se retrouve face à deux histoires en parallèle: celle de Matilda, une femme qui vivait à Darkness Fall vers 1836, qui fut lynchée et brûlée vive pour un meurtre d’enfant qu’elle n’avait finalement pas commis, et l’histoire de Kyle, et de Mike, en 2002, qui souffrent tous deux de terribles terreurs nocturnes.

Commence alors une « chasse à l’homme » pour trouver qui est en train de commettre des meurtres particulièrement sanglants et horribles dans Darkness Fall, et tout porte à croire que ce serait Kyle le responsable… mais c’est bien connu, les apparences sont souvent trompeuses…

Ce livre réinvente avec merveille le mythe de la petite souris, dans une version vraiment horrible qui m’a vraiment bien plu.

Si vous aimez les films d’épouvante, je vous conseille de lire ce livre et d’ensuite regarder le film dans la foulée. Je pense que les images et effets du film apportent beaucoup à l’ambiance générale, mais  le livre fait un bon début 🙂

Par contre, si vous êtes lecteur confirmé d’épouvante ou si vous avez déjà vu le film, je pense que vous vous ennuierez un peu…

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[Témoignage] Moi, femme battue (Isabelle Fromont)

Moi, femme battue
Isabelle Fromont

Editions Alphée (2010)
190 pages

Pendant sept ans, Isabelle Fromont a connu l’enfer de la violence conjugale. Quand elle se marie, elle croit tutoyer le bonheur mais elle va, hélas, très vite déchanter. Elle découvre avec horreur la passion maladive manifestée par son conjoint. Pendant ces années, elle va endurer la tyrannie, les coups répétés et meurtriers de celui qu’elle avait rêvé en prince charmant. Sept années de malheurs ponctuées de viols à répétition, de perte d’identité, d’éloignement de ses proches qu’elle revisite dans la douleur des plaies couturées. Témoignage coup de poing, brut de décoffrage sur l’une des souffrances le plus souvent cachées par les victimes elles-mêmes. Mais en même temps, formidable message d’espoir pour toutes ces compagnes d’infortune dont elle se veut aujourd’hui la porte-parole.

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4 - un tourbillon d'émotionsSincèrement, je ne pense pas que l’on puisse « juger » un témoignage tel que celui-ci…

Pas de style de l’auteur… elle nous parle juste avec les mots du coeur, sans essayer d’en faire trop, sans essayer d’appitoyer plus que de raison, juste nous relater les faits comme elle les a vécu avec sincérité et simplicité…

Dans ce livre,on ressent bien entendu sa souffrance, mais aussi sa hargne de s’en sortir et l’espoir d’une meilleure vie.

Il ouvre aussi les yeux sur la dure réalité… celle que les collègues, amis, voisins, ne voient pas toujours tout, ou certains ne veulent pas voir ou se mêler… mais que parfois, il suffit d’un petit déclencheur pour oser dire stop et aller de l’avant, prendre sa vie en main et se reconstruire.

Si seulement ce témognage, comme d’autres du genre, pouvait donner la force et l’espoir nécessaire aux femmes encore violentées de dire « ça suffit », de prendre espoir en des jours meilleurs et se « battre » (ironie de ce mot qui est à la fois leur horreur et leur porte de sortie) pour s’en sortir et sauver leur vie…

Bien entendu, ce genre de livre laisse des traces, mais le contraire serait étonnant.

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