[✎] Les Menteuses, tome 3 : Rumeurs Sara Shepard

Les Menteuses, tome 3 : Rumeurs
Sara Shepard
Editions Fleuve noir
308 pages

Salut les filles… eh oui, me revoilà, fidèle au poste ! Vous savez ce qu’on dit, les apparences sont parfois trompeuses. Vos ennemis ne sont pas forcément ceux que vous croyez. Vous vous demandez certainement à qui faire confiance alors. Question épineuse à laquelle je répondrais… personne ! Surtout après ce qui est arrivé à la pauvre Alison. D’ailleurs le coupable n’a toujours pas été retrouvé, me semble-t-il… Mais moi je vous connais mieux que personne, ça fait longtemps que je vous ai percées à jour et je sais que l’une de vous a des choses à se reprocher. Méfiez-vous, les rumeurs vont vite, et je ne vais pas pouvoir tenir ma langue très longtemps…Tant de secrets et de mensonges, c’en est trop pour moi ! Oh, bien entendu, inutile de prévenir la police, ça risque de me contrarier… et dans ces cas-là je n’arrive plus à me contrôler ! Je n’aimerais pas qu’il arrive malheur à de si jolies petites menteuses… Allez, sans rancune ! – A

ce que j'en ense

Ahh cette saga… j’en suis complètement accro…

Le bonheur avec cette série, c’est que quand on prend un tome, on retrouve les filles juste là où on les avait laissées.

On retrouve la même ambiance emplie de suspense (mais qui est A??), mais aussi d’insouciances d’ado, de préoccupations autres (l’homosexualité, l’adultère, le plagiat, le mensonge en général) qui sont également des thèmes abordés. Cela fait, à mes yeux, que le livre n’est pas superficiel au possible, car il y a des choses sérieuses qui en ressortent, des thèmes de la « vie de tous les jours », courants, qui arrivent souvent autour de nous, et qui nous poussent à nous demander « mais qu’est ce que j’aurais fait dans cette situation?« …

Ce que j’aime beaucoup, c’est que bien que la lecture des deux premiers tomes soit nécessaire pour lire le troisième, il y a de nombreux « rappels » en début de livres sur les faits, histoire que le lecteur puisse se resituer… Ce qui est super pratique quand, comme moi, on laisse plusieurs mois entre les lectures des différents tomes.

Alors que dans les deux premiers tomes, j’avais une nette préférence pour le personnage d’Aria, ici, ce n’est plus le cas du tout… Je ne sais pas pourquoi, mais elle m’a limite tapé sur les nerfs, je l’ai trouvée très égoïste, très égocentrique, et j’ai détesté ça.

Par contre, le personnage d’Hannah m’a beaucoup plu… Je trouve qu’elle évolue beaucoup au fil des tomes, et c’est très plaisant.

Pour le personnage d’Emily, sans vous dévoiler le pourquoi du comment, je peux juste vous dire que j’ai ressenti beaucoup de tristesse et de compassion pour elle…

Il n’y a pas à dire, j’aime les livres qui poussent dans les retranchements émotionnels… On ne se contente pas de les lire, on les vit…

Une chose que j’apprécie, c’est que les livres prennent pas mal de distance par rapport à la série télé (et inversement) ce qui fait que même si on est accro à la série télé et qu’on a vu les épisodes plusieurs fois, cela ne nous spoile pas la lecture des livres.

Et l’autre gros point positif de la saga? A chaque fois, on se dit « ça y est, j’ai trouvé qui est A, c’est sûr », et puis paf, non, rebondissement, et toutes les théories que l’on a pu élaborer s’effondrent… et j’aime ça, car ça fait cogiter, se poser plein de questions, et j’aime  j’aime j’aime…

Bref, vous l’aurez compris, gros coup de cœur pour ce tome encore, et je ne peux que vous conseiller de découvrir cette saga si vous ne la connaissez pas encore…

Bonne lecture à tous,

XoXo

Ce livre entre dans le challenge des 170 idées, avec l’idée 137, quelque chose en vie… bah oui, quoi de plus en vie que les 4 filles de la cover…??

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[✎] L’accro du shopping, tome 1 (audio book)

Editions VDB
Lu par Véronique Groux de Miéri
Durée : 553 min

Selon Rebecca Bloomwood, « si l’on pouvait porter des vêtements neufs tous les jours, la dépression nerveuse n’existerait plus ». Droguée au shopping, notre héroïne s’expose à un nombre de tracas aussi impressionnant que le montant du relevé de sa carte de crédit. Témoin de la riche correspondance qu’elle entretient avec son banquier… Comble de l’ironie: Beckie est journaliste à Réussir vos épargnes, où son travail consiste à expliquer à ses lecteurs comment gérer leur budget. Les dettes s’amoncellent… Un dernier shopping pour se remonter le moral ? Impossible, toutes ses cartes sont bloquées. De solutions empiriques en effroyables mensonges, c’est la panique. De quoi miner aussi son début d’histoire d’amour avec le séduisant homme d’affaires Luke Brandon. A ce stade, une issue heureuse ne tiendrait-elle pas du miracle ?

ce que j'en ense

Je dois dire que c’était ma première tentative avec un audiobook, et j’avais pas mal d’appréhensions au départ… J’avais peur de m’endormir, tout comme quand j’écoutais les « Raconte moi une histoire » de mon enfance…

Finalement, je me suis retrouvée face à une lectrice aux bonnes intonations, à la voix plaisante… c’était donc agréable… peut-être même trop, puisqu’au final, je me suis endormie dans le train en pleine « lecture », et que du coup, j’ai complètement perdu le fil du livre… et ai fini le livre en ressortant ma version papier…

Donc même si au départ, j’ai trouvé l’expérience de l’audiobook vraiment géniale, après coup, je me dis que ce n’est sans doute pas fait pour moi. Je ne pense pas réitérer l’expérience de si tôt, car perdre le cours de mes lectures, je n’aime pas trop ça 😦  avec un livre papier, on retrouve quand même beaucoup plus facilement sa page 🙂

Malgré tout, cela m’a fait redécouvrir l’accro du shopping d’une toute autre manière. Je me représentais vraiment bien les scènes, et c’était quelque chose que j’ai aimé…

Le style de Sophie Kinsella est frais, entraînant, tout est réuni pour nous faire passer un excellent moment de détente et de frivolité 🙂

J’ai retrouvé le personnage de Becky avec grand plaisir… bien entendu, on ne la présente plus, et ses frasques et excuses au shopping me font toujours autant rire…

Depuis des années, je fonctionne selon un cycle informel de shopping. Un peu similaire au système de rotation des cultures agricoles. Mais au lieu de blé-maïs-orge- jachère, le mien correspond à vêtements-maquillage-chaussures-vêtements (en général, je fais l’impasse sur la jachère.) Le shopping ressemble beaucoup à l’exploitation d’un champ. Il est indispensable de varier ses achats, sinon l’ennui vous gagne et le plaisir n’est plus au rendez-vous.

Elle a le chic pour faire des comparaisons des plus improbables, et on sent bien que le shopping, pour elle, c’est limite toute sa vie 🙂

J’ai l’impression d’avoir effectué le parcours du combattant. Je pense que le shopping devrait figurer dans les risques cardio-vasculaires. Mon coeur ne bat jamais aussi fort que lorsque je vois un panneau « soldé à 50 % ».

J’aime particulièrement sa manière de « faire des économies », en dépensant encore plus… et le manque de réalisme malgré tout sur sa volonté de changer…

« Je me sens transformée: j’ai l’impression d’avoir grandi, d’avoir mûri. Je démarre une nouvelle étape de ma vie, avec un autre regard sur le monde et des priorités différentes. Quand je repense à la Rebecca d’avant, à sa frivolité, j’ai envie de rire. La nouvelle Rebecca est plus sérieuse, plus pondérée. Beaucoup plus responsable. C’est comme si j’avais soudain recouvré la vue et que je distinguais ce qui est important de ce qui ne l’est pas. »

Même si je la trouve souvent agaçante par son comportement, ses mensonges, etc… j’aime beaucoup ce personnage, je la trouve malgré tout attendrissante, c’est difficile à expliquer…

Ses frasques m’ont fait passé un excellent moment lecture, et si  vous ne connaissez pas encore cette saga, je vous la conseille, c’est pétillant, bourré d’humour, de bonne humeur, et vraiment plus plaisant en livre qu’en film…

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[✎] Paraphilia (Saffina Desforges)

paraphilia

Le corps de Rebecca, dix ans, est retrouvé dans une rivière. L’inspecteur David Pitman, chargé de l’enquête, attribue rapidement d’autres victimes à son meurtrier, qui agit toujours selon le même mode opératoire : des fillettes enlevées près de chez elles sont retrouvées mortes dans les jours qui suivent, près ou dans un cours d’eau, agressées sexuellement puis étranglées. Aucun indice exploitable n’est retrouvé, seule une carte de visite est laissée dans le corps de la victime, et porte le nom du meurtrier : Oncle Tom. Alors que la chasse à l’homme commence, la mère de Rebecca décide elle aussi de mener l’enquête afin de comprendre ce qu’est la paraphilia, troubles psychosexuels dont fait partie la pédophilie. Elle va bientôt se retrouver au coeur d’une machination qui dépasse l’entendement…

ce que j'en ense

Il y avait très longtemps que j’avais envie de découvrir ce livre… Je ne sais pas pourquoi, mais dès sa sortie, je me suis focalisée dessus…

Du coup, dès que j’en ai eu l’occasion, je n’ai pas hésiter à le prendre et à le dévorer.

Le style est simple, mais qui encourage le lecteur dans sa lecture. La plume de l’auteur est très addictive, on est directement embarqué dans l’histoire, et après, difficile de refermer le livre.

J’ai tout aimé dans ce livre… La cohérence, la simplicité, et pourtant, une grande complexité dans l’histoire. Il y a là un très grand réalisme qui implique le lecteur, renforce les liens avec l’histoire et les personnages.

L’histoire engage une très grande compassion et empathie pour les familles des victimes.

Le thème des meurtres d’enfants est un sujet sensible qui m’interpelle toujours autant. Et je dois dire que ce livre l’aborde d’une main de maître. En effet, même si certains passages sont durs à lire car la pédophilie est un sujet hautement sensible, jamais l’auteur ne tombe dans l’exagération, dans le glauque. Il reste respectable, respectueux et réaliste malgré tout.

Le fait que ce soit inspiré de faits réels fait qu’on ne peut qu’accrocher à l’histoire, penser aux familles, essayer de se mettre à leur place et prendre position…

L’intrigue m’a complètement embarquée… j’ai aimé le côté « profilage », analyse du suspect, l’enquête… le tout nous plongeait directement dans la « réalité du terrain », et j’ai vraiment aimé cet aspect.

Le gros point positif est l’aspect totalement imprévisible du roman… A aucun moment, je ne me suis douée de qui était le méchant de l’histoire, qui était ce tueur d’enfants, et c’est ce qui fait que ce livre est si prenant.

De plus, l’auteur ne se contente pas de voir le point de vue des familles, cela va bien au-delà… On en apprend plus sur les motivations des pédophiles, même si cela ne permet pas d’excuser ou comprendre leurs actes. Rien n’est laissé au hasard, tout est approfondi, détaillé et étudié avec soin.

Point de vue des personnages, vous l’aurez compris, j’ai surtout ressenti de l’empathie pour les familles et pour les enfants… (Fatalement, je ne pourrais pas en avoir pour le violeur d’enfants, soyons réalistes… )

Ils ont tous leur propre personnalité, leurs propres force et faiblesse, leurs propres démons… ils sont bien travaillés, étudiés, approfondis de manière adéquate, et c’est vraiment fait de manière méticuleuse.

Par contre, ne pensez pas ressortir indemnes de cette lecture.
Elle pousse dans les retranchements de l’âme, fait se poser pas mal de questions, fait réfléchir sur les tréfonds sombres de l’âme humains dans certains cas, dans certaines dérivations…  On sent qu’il a dû y avoir un lourd travail derrière l’écriture de ce livre.

Je pense sincèrement que les personnes hyper sensibles à ce genre d’histoires auront peut-être du mal avec certains passages, mais en dehors de ça, je ne peux que vous conseiller ce livre. Ce récit à quatre mains est pour moi une vraie merveille que je vous recommande.

lectures communes challenges

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[✎] Ne réveillez pas le diable qui dort – John Verdon

Ne réveillez pas le diable qui dort John Verdon
Editions Grasset, 2013
528 pages

« Pendant dix ans, je me suis endormi dans la paix de ma justice et de mon message au monde. Forcez-moi à reprendre les armes et le prix sera terrible. Arrêtez ce que vous êtes en train de faire. Arrêtez tout de suite où il y aura à nouveau du sang, encore plus de sang. Vous êtes prévenus. Ne troublez pas ma paix. »

Dix ans après sa terrible série d’assassinats, le « Bon Berger » se réveille lorsqu’une journaliste entreprend une série documentaire pour tenter de percer le mystère de son « manifeste ». Pour tout le monde, l’affaire était classée…
Pour tout le monde, sauf pour l’ex-enquêteur vedette du New York Police Department, Dave Gurney, qui est persuadé que le FBI et ses profilers se sont trompés.
Menacé de toutes parts, abandonné par ses amis, Gurney sait qu’il doit affronter le plus terrible des prédateurs, un serial killer qui reprend du service…

part livraddict

ce que j'en ense

Il y avait pas mal de temps que j’avais envie de découvrir cet auteur, notamment avec son titre 658 qui m’attirait beaucoup… mais finalement, je n’avais jamais eu l’occasion de le lire, et quand j’ai vu le titre Ne réveillez pas le diable qui dort proposé en partenariat sur Livraddict, je n’ai pas hésité une seconde…

Il faut dire que le résumé est assez engageant, et la couverture fait le reste (j’ai toujours eu une attirance particulière pour les couvertures sombres, intrigantes).

Au départ, on peut se dire que c’est du banal, du déjà vu… Une histoire de tueur en série, une enquête menée par un vieux flic qui mène sa barque comme il le peut en essayant de se tenir debout malgré son passé tumultueux, ce qui le rend sombre, rabougri, et très pessimiste sur le monde qui l’entoure.

Pourtant, loin des idées préconçues, l’auteur nous amène dans son univers, qui bien qu’amenant des éléments qui peuvent sembler ordinaires, les abordent d’un nouveau point de vue et sous une plume magnifiquement orchestrée qui m’a complètement emballée.

Le style de l’auteur est bien prenant… Il sait manier la plume pour tenir le lecteur en haleine, jouer des mots pour créer l’illusion, et donner du fil à retordre aux méninges du lecteur…

J’ai trouvé les personnages assez bien travaillés, bien qu’ils n’aient rien d’extraordinaires en soi. L’important ici, c’est l’histoire plus que les personnages en eux-mêmes, et cela ne m’a nullement dérangé. Malgré tout, il est agréable de se retrouver face à des protagonistes qui ont une histoire, un passé, un « caractère », une vie tout simplement, et ne sont  pas juste des potiches placées là pour combler les espaces vides. Ils sont « humains », et ça permet de mieux se sentir concerné et impliqué dans l’histoire…

L’histoire, d’ailleurs, est bien menée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le suspense est présent à toutes les pages, et le lecteur s’en prend plein les yeux. On pense se faire une idée sur un personnage, être persuadé de son implication, puis paf, chamboulement, et tout ce que l’on a pu imaginer s’effondre, et le lecteur doit reprendre son cheminement dès le départ… et j’adore ça. Ca change de la lecture passive où on assiste à tout tout en sachant que « tout est couru d’avance », et  du coup, on prend plus de plaisir à la lecture, je trouve (je ne sais pas si l’effet est le même pour  vous)…

Bref, un très bon thriller où les apparences sont trompeuses, où les nerfs sont mis à rude épreuve, où la tension monte crescendo pour des heures passionnantes de lecture.

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[✎] Mots d’excuse : Les parents écrivent aux enseignants

Mots d’excuse : Les parents écrivent aux enseignants
Patrice ROMAIN
Editions Pocket
160 pages

Retards, absences, embrouilles entre élèves, difficultés scolaires, contestations de notes… autant d’occasions pour les parents d’écrire au maître de leurs « chères petites têtes blondes ». Patrice Romain a recueilli durant vingt ans ces perles, drôles, émouvantes, pleines de bonne ou de mauvaise foi.

Au-delà du sourire, ces billets sont également le reflet d’une société, de sa culture et des éternels quiproquos entre parents et enseignants.

ce que j'en ense

On ne peut pas vraiment parler d’une chronique, puisque ici, nul question de style, de personnages ou que sais-je… Mais malgré tout, je ne me voyais pas ne pas vous parler de ce livre, car j’ai adoré cette lecture…

J’ai toujours aimé ce genre de livre simple, distrayant, amusant, relaxant, et c’est vraiment le genre de lecture dont j’avais besoin…Il offre quelques heures de plaisir et de détente, et de bons fous-rires…

Ici, on retrouve la plume des parents qui pour différentes raisons, écrivent aux instituteurs de leurs enfants… d’absences à justifier en punitions qu’ils trouvent injustifiées, en passant par des menaces ou des incompréhensions des techniques d’enseignement, tout y passe…

Je vous mets quelques passages, et espère que vous apprécierez ce genre de petite distraction autant que moi..

Monsieur,
Vu son poid, Jordan ne mange pas de bonbon. Pourquoi il faut qui ramasse les papiers dans la cour ? Il est deux fois punis !
Merci d’avoir pitié de lui.

Madame,
Comme vous le savez sans doute, Eléonore, ma femme et moi sommes végétariens et ne faisons de mal à personne.
C’est pourquoi nous avons été choqués par votre idée d’apporter une sardine en classe afin de la disséquer pour montrer ses branchies.
Nous vous demandons instamment de ne pas obliger notre fille à assister à ce genre de scène de boucherie d’un autre temps (les médias s’en chargent malheureusement). Il ne nous semble d’ailleurs pas que cela soit au programme du primaire…

Madame
Iher soir j’ai eut une alctercation avec le père a Bryan. Je l’ai étandu par terre.
Fete attention car je veut pas que mon fils subit a lecole la vengence de bryan car il a les boule que sont père a mangé dur a cause de moi mais ses lui qui a cherché et sa y faut pas.
Merssi davance madame la maitresse.

Monsieur,
Il est arrivée une catastrophe a la maison hier soir : Julie est revenu de l’école avec des poux pleins la tête. Nous lui avons coupé les cheveus pour la soignée. C’est pour sa quelle porte un bonnet. Merci quelle le garde en classe passque comme sa sa évite quelle en ai d’autres et en plus elle a un peu la honte avec ses cheveus coupés.
Merci monsieur, on va sans sortir vous en faite pas.

Voilà, je vous laisse sur ces petits morceaux choisis, et vous souhaite une très bonne journée.

[✎] Vengeance Road (Rick Mofina)

vengeance road

Quand le corps d’une prostituée est retrouvé à moitié enterré dans le bois d’Ellicott Creek, non loin de Buffalo, Jack Gannon devine aussitôt que cette affaire pourrait donner à sa carrière de journaliste le sérieux coup de pouce dont elle a besoin : s’il parvient à obtenir des informations exclusives, peut-être pourra-t-il décrocher le poste dont il rêve dans un grand quotidien new-yorkais ? Son intérêt pour le meurtre d’Ellicott Creek grandit encore lorsqu’il apprend qu’une des amies de la victime, une ancienne prostituée, vient de disparaître sans laisser de traces. Dès lors, Jack en est sûr : les deux affaires sont liées. Et le tueur va de nouveau frapper.

ce que j'en ense

 Encore un thriller des éditions Harlequin Mosaïc qui m’a fait passé un moment lecture sympa, mais sans plus…

 Dans un style direct, franc, assez sec et fort, l’auteur mène le lecteur par le  bout du nez pour l’emmener là où il le désire…

Une chose que j’ai appréciée: il ne se confond pas en détails inutiles, il va droit à l’essentiel, sans s’encombrer de choses qui ne servent à rien.
On a juste ce qu’il faut pour servir à l’histoire, mais rien de plus… Par moment, je dois avouer que je me suis dit que quelques détails de plus auraient été bienvenus, mais avec le recul, je pense sincèrement que cela aurait apporté beaucoup de lourdeur au roman.

Par contre, l’auteur utilise beaucoup de répétitions en cours de roman, c’est dommage, il aurait pu y avoir un juste milieu…

Les chapitres courts rythment l’histoire, et séparent bien les différents éléments et les différentes scènes. Tout est fait pour que l’on s’y retrouve.

Ce qui est dommage, c’est que vers le milieu du livre, on a malgré tout l’impression que l’auteur s’essouffle un peu, et fait une pause pour repartir de plus belle par la suite.

L’histoire est bien menée, le mystère reste complet jusqu’à la fin et le « méchant » de l’histoire n’a pas l’air, tout au long du roman, de vouloir s’arrêter… Cela fait monter une pression de dingue, et tient bien le lecteur en haleine, pour le coup. Chaque meurtre rajoutant un poids supplémentaire sur le dos des enquêteurs…

L’histoire, bien que totalement romancée, est bien construite, crédible, et relativement réaliste dans les détails donnés.

Par rapport aux personnages, je suis un peu perplexe, par contre…

D’une part, le style direct de l’auteur fait qu’il ne perd pas de temps en descriptions, en « analyse », en psychologie… c’est un peu dommage, car j’aime apprendre à connaître les personnages, en savoir plus sur leur passé, sur leur caractère, sur leur manière d’être… ici, ce n’est pas vraiment le cas. Cela donne alors une impression de stéréotype, de banalité…

De plus, j’ai parfois l’impression qu’une fois qu’un personnage « a fait ce qu’il a à faire », il tombe directement dans l’oubli, il est laissé de côté. C’est dommage, car j’aime quand on peut voir évoluer les différents protagonistes tout au long du roman.

Aucun personnage n’a, du coup, retenu mon attention, aucun  ne m’a marqué, ni spécialement « plu »… Ils étaient là, tout simplement…

L’aspect psychologique totalement absent du roman m’a vraiment manqué, car avec un titre faisant référence à la vengeance, on aurait pu s’attendre (en tout cas, c’était mon cas) à un livre hautement psychologique, très « analytique » de la vengeance, et pas uniquement basé sur l’action pure et dure…

Ce roman me laisse donc une impression assez mitigée… le fond de l’histoire est sympa, mais je déplore l’aspect trop direct et raccourci de l’écriture de l’auteur. J’ai passé un bon moment lecture, certes, mais il ne me laissera pas un souvenir inoubliable.

Un livre idéal pour un dimanche lecture sans prise de tête…

encore quelques infos

lu en part avec la ME
Le lien vers la fiche du livre sur le site de la maison d’édition
Pour lire un extrait

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[✎] Creepshow

creepshow

5 contes à crever de rire et de frayeur ! En 1982, l’immense George Romero sortait sur les écrans ce long métrage culte, hommage aux mythiques Contes de la Crypte.

Puisée depuis de nombreuses années, hors de prix et très recherchée, l’adaptation BD se devait d’être rééditée ! C’est aujourd’hui chose faite dans une édition “vintage” qui ravira les nombreux collectionneurs de Wrightson (Frankenstein) mais aussi de Stephen King !

ce que j'en ense

La fan de Stephen King que je suis avait hâte de pouvoir lire ce comics que je cherchais depuis bien longtemps…

Et je ne regrette pas du tout ma lecture…

Je ne vais pas vous faire une revue par petite histoire, mais une chronique globale…

 **

Du point de vue de la forme, on retrouve vraiment bien l’esprit du comics américain, bien loin des BD européennes traditionnelles… le côté « souple » qui rappelle plus un magasine qu’une BD, qui accentue l’aspect éphémère des comics, je trouve. Ça met vraiment bien dans l’ambiance américaine 🙂 et j’adore ça. Du coup, je regrette vraiment de ne l’avoir que loué et de ne pas encore l’avoir trouvé « à l’achat » dans cette forme et à prix raisonnable… (rien n’y fait, la réédition cartonnée ne me plait pas)

Des illustrations qui sont à la fois brutes et directes, sans fioriture, sans détails inutiles…

Le dessin de Bernie Wrightson sont vraiment parfaits, ils collent bien à l’ambiance, au thème, ils sont vraiment à propos.

Ils nous plongent dans l’univers de Stephen King où les démons réels ou intérieurs côtoient le quotidien de manière si naturelle… ou pas 🙂

**

Image5Point de vue des histoires, si vous connaissez le film/la mini série, il n’y aura pas vraiment de surprises point de vue du contenu. En effet, il faut reconnaître que le comics est bien fidèle à l’original, et c’est d’ailleurs un grand plaisir d’avoir pu voir ces histoires sous la plume plutôt que par l’œil de la caméra…

On retrouve des histoires horrifiques à tendance amusante malgré tout, ce que j’adore chez l’auteur: même dans le tragique et l’épouvante, il parvient à nous étonner par des petites touches d’humour qui viennent ravie le lecteur.

Ma préférée est sans conteste la dernière, avec les cafards, « ça grouille de partout » … qui a donné autant de frissons à la phobique que je suis que ce que la version filmée n’avait fait…

J’aime aussi celle des amants maudits, « Un truc pour se marrer…  » que j’ai beaucoup appréciée, celle là, davantage sur le fond que sur la forme…

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[✎] La vérité sur Frankie (Tina Uebel)

la vérité sur frankieComment un homme peut-il entraîner trois jeunes gens à vivre dans la clandestinité pendant près de dix ans ? Inspiré par un fait divers réel, ce roman est une réflexion sur la perte des repères des individus sous influence.

Christoph, Judith et Emma sont étudiants. La vie s’offre à eux… jusqu’à ce que leur route croise celle du charismatique Frankie. Ensemble, ils passent un été de rêve. Un jour, Frankie confie à Christoph qu’il appartient aux services de l’anti-terrorisme. Il a besoin de son aide. Crédule, Christoph accepte une première mission. L’engrenage est en place. C’est bientôt au tour de Judith et d’Emma de se laisser convaincre et de s’imaginer traquées. Disparaître et faire aveuglément confiance à Frankie devient la seule solution. Commencent alors des années de cavale, mais aussi de sévices physiques et psychologiques.

Le véritable Frankie, qui s’est fait passer pour un agent du MI5 (Grande-Bretagne), a été condamné à la prison à perpétuité. La police pense que toutes ses victimes n’ont pas été retrouvées.

ce que j'en ense

J’ai découvert il y a peu la maison d’éditions , et c’est une belle découverte, car leurs romans sont à la vois sombres, choc, et franchement, j’adore ça…

Une chose qui m’a directement interpellée, c’est la couverture de leurs romans, et celle-ci n’y fait pas exception. Très chargée, mais où chaque détail a sa place, où chaque chose à son importance et ramène à l’histoire… elle intrigue, et donne envie d’aller plus loin, d’ouvrir le livre pour en savoir plus…

Le style de l’auteur est vraiment particulier… On alterne entre les visions de trois narrateurs différents: Christoph, Judith et Emma. Leur point de vue personnel nous est livré de manière très fascinante, sous forme d’enregistrements audio qui nous sont livrés et retranscrits, un peu comme si on les écoutait malgré tout…

Le style d’écriture m’a beaucoup plu, c’est selon moi la plus grande force du roman (en dehors de l’histoire de fond, bien entendu). Généralement, je ne suis pas spécialement attirée par les écritures « parlées », mais là, je trouve que cette façon de faire était très plaisante et apportait beaucoup au livre.

Cette alternance de narrateur apporte aussi un regard très critique sur l’histoire… car les différentes interprétations et les différentes visions des choses ne sont pas toujours similaires… Les infos des uns viennent parfois nous en dire plus sur ce que l’on a déjà appris, mais parfois, au contraire, démolir complètement la version précédente. Cela donne une bonne dynamique au roman, car le lecteur est malgré tout « actif » pour essayer de démêler le faux du vrai, voir qui a raison, qui a tord, et comment le tout s’est réellement passé.

Point de vue de l’histoire… tant le fond que la forme sont magistralement orchestrés. En effet, on a l’impression que l’on assiste à l’enregistrement d’une part, et par le témoignage, on n’a aucune peine à s’imaginer les évènements comme s’ils se déroulaient sous nos yeux. Tout y est criant de vérité, est très réaliste, et le principe de l’enregistrement renforce l’impression d’authenticité.

J’ai apprécié que malgré l’alternance narrative, la chronologie du récit soit respectée, ce qui fait que l’on n’est pas perdus dans l’histoire et que tout conserve une certaine logique…

Les personnages, on ne peut que s’y attacher… Tous sont crédibles, et on se sent proches d’eux par le fait qu’on a l’impression de converser avec eux. On apprend à les connaître, à  cerner leur personnalité (même si pas assez à mon goût, mais bon), et on compatit.

On fait aussi la connaissance de Frankie, bien sûr… Ce qui est surprenant, c’est qu’en soi, ce n’est finalement qu’un homme ordinaire, mais qui parvient à leur retourner le cerveau de manière vraiment effrayante… Car Christoph, Judith et Emma n’ont pas l’air spécialement débiles, je veux dire, ils ont l’air sensés, donc comment cet homme a –t-il pu ainsi les manipuler? Comment n’ont-ils pas ouvert les yeux plus tôt? Comment ont-il pu se laisser entraîner dans l’impensable sans réagir?

Ce qui rend le livre sombre et flippant à mes yeux, c’est que les protagonistes, qu’ils soient d’un côté ou de l’autre de la barrière,   sont des gens comme tout le monde, qu’ils pourraient être un de nos voisins, de nos amis, et que l’on ne se rendent compte de rien…

En conclusion, je dirais que ce roman intrigue, choque, interpelle et fait réfléchir. Contre toute attente, c’est un gros coup de cœur, je ne m’attendais pas à ça…

Je vous le conseille vivement, car il donne à réfléchir sur le pouvoir de manipulation et, à l’opposé, la facilité qu’ont certaines personnes à se laisser convaincre et pousser à faire n’importe quoi, à la manière des disciples d’un gourou…

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[✎] Voodoo land (Nick Stone)

Thriller

Edition: Folio (2013)
661 pages

En ce début des années 1980 à la veille de l’élection de Reagan, Miami, ville des touristes et des retraités, est une cité ravagée par la cocaïne et la corruption. L’inspecteur Max Mingus, blanc, cynique et sans scrupules, et son coéquipier, Joe Liston, noir et intègre, enquêtent sur une série de meurtres dans la communauté haïtienne. Tout commence lorsqu’ils doivent aller examiner le cadavre d’un homme dans la cage des singes du zoo de Miami.
La bouche et le nez du mort ont été cousus, il a une carte de tarot dans l’estomac…Mingus et Liston plongent dans la communauté haïtienne, un monde de magie noire, de sacrifices rituels et de sorcellerie vaudou, à la poursuite de l’énigmatique Salomon Boukman.

ce que j'en ense

Le titre a immédiatement attiré mon attention sur le livre. En effet, tout ce qui parle de vaudou, je ne sais pas pourquoi, ça me fascine… Je trouve les rituels tellement fascinants, les croyances qui vont autour de ces mythes tellement intriguants, que j’aime lire des choses qui s’y rapportent… (je vous rassure, je ne vais pas tester le vaudou pour les nuls 😀)

La couverture a aussi accentué l’intérêt que j’ai porté à ce livre, car je trouve l’illustration superbe… Cette photo est juste… waouw… du moins, c’est mon avis, je sais que tout le monde n’y sera pas aussi réceptif que moi .

Du coup, je l’ai reçu le samedi matin et l’après midi, je le commençais déjà et finalement, il était dévoré en quelques jours seulement… (oui, il est quand même assez conséquent, et j’ai eu un week end assez chargé :p)

Au départ, je me suis dit qu’avec le nombre impressionnant de pages, il était couru d’avance qu’il y ait des moments plats, des passages plus « vides »… puis finalement, je trouve que non, il y a une certaine constante dans l’évolution du livre qui fait qu’on ne s’ennuie ou ne se lasse pas, ce qui est un bon point. L’ouvrage repose d’avantage sur l’action que sur le mystère à proprement parler…

Le style de l’auteur est vraiment très entraînant, c’est pour ça que dès que j’avais un bout de temps de libre, je le sortais et lisait .  Malgré un récit dense, la lecture est très fluide, et se fiat emporter dans le tourbillon des pages. Je n’ai pas vu la fin arriver, j’ai été surprise d’avoir déjà tourné la dernière page. (Je pensais passer une semaine dessus, voir deux, mais non :p)

Point de vue des personnages… Max et Joe sont des flics de la vieille école, … J’ai l’impression qu’au début ils ont un peu de mal avec l’enquête car le vaudou, ce n’est malgré tout pas quelque chose d’anodin et d’habituel, et le crime est vraiment brutal et horrible…

J’ai aimé que l’on apprenne à connaître Max, son passé, sa relation avec Sandra, bref, on va en profondeur dans l’analyse de ce personnage, et j’ai vraiment vraiment vraiment apprécié, car ces derniers temps, je tombais souvent sur des personnages bâclés…

Tous les personnages sont heureusement crédibles, ce qui joue en faveur de l’histoire.

Je dois dire que dans l’ensemble j’ai beaucoup apprécié le fond de l’histoire, mais ce qui m’a vraiment dérangée, c’est l’opulence des clichés, des stéréotypes… Il n’y avait rien de surprenant, de « spectaculaire », et si on enlève tous ces clichés, ça tourne un peu court. J’aurais aimé en « apprendre plus ». Zombie, tarot et vaudou sont abordés de manière adéquate, mais malgré tout, il y a un goût de trop peu pour moi…

C’est dommage, car en dehors de ça, l’histoire est bien tournée, bien réfléchie et travaillée…

Un livre que je vous conseille malgré tout, surtout si vous n’avez pas souvent lu d’ouvrages autour du vaudou.

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[✎] Traqué, tome 1 ( Andrew Fukuda)

Sci-fi/Jeunesse

Edition: Michel Lafon (2013)
345 pages
Traduit par Benjamin Kuntzer

Gene est l’un des derniers humains sur Terre. Son seul moyen de survie : se faire passer pour l’un de ses prédateurs. Ne pas rire, ne pas transpirer, ne pas montrer qu’il est un « homiféré ». Cela fait dix-sept ans qu’il se fond parmi ceux qui n’hésiteraient pas à le tuer s’ils découvraient sa véritable nature.

Chaque décennie, le gouvernement organise un immense jeu où une poignée de privilégiés peuvent pister et dévorer les rares humains retenus en captivité pour l’évènement. Sélectionné pour traquer les siens, Gene ne peut commettre le moindre faux pas. D’autant qu’une mystérieuse fille éveille en lui des sentiments qu’il n’a pas le droit d’avoir. Des sentiments qui pourraient le trahir.

Gene a la rage de vivre… mais vaut-elle le prix de son humanité ?

ce que j'en ense

J’ai tellement passé un moment lecture à la fois agréable avec ce livre qui pourtant me laisse plein d’interrogations en tête que je ne sais pas par quoi commencer…

La couverture… c’est bien évidemment elle qui a attiré mon attention et a attisé ma curiosité envers l’histoire.

Je n’avais qu’une hâte, terminer mes lectures en cours pour pouvoir le commencer… mais bien évidemment, quand on commence à galérer sur sa lecture en cours, ça n’aide pas…

Bref, une fois le livre commencé, que du bonheur…

L’univers est très surprenant… Des êtres humains sauvages, livrés à des pulsions très « primaires » et ayant des habitudes un peu particulières, … des êtres humains « normaux », peu nombreux, voués à la disparition totale de leur espèce et laissés complètement en marge de la société et considérés comme des curiosités… Dès « règles de vie » imposées, tout pour réguler l’existence de tout un chacun… On se demande vraiment dans quel monde on est tombé. J’ai aimé le fait que ce soit un univers très innovant, très original, qui nous emmène hors des sentiers battus dans une atmosphère lourde, inquiétante, où le danger rode « à chaque coin de rue ». A chaque page que l’on tourne, on se demande où cela va nous mener et ce qui va nous tomber dessus.

Par rapport à l’histoire… on a beaucoup de mise en place dans ce tome, mais bizarrement, alors que généralement ce genre de choses me barbe assez vite, ici le style de l’auteur est tellement fluide que c’est passé comme une lettre à la poste… Je n’ai pas vu les pages se tourner, et ai été surprise d’être déjà arrivée à la fin de l’histoire.

De même, certains passages sont certes un peu prévisibles, mais ils sont parfaitement contrebalancés par l’action et les rebondissements. Par contre, parfois, je me suis demandée si les incohérences étaient voulues pour paumer le lecteur, ou si c’était des erreurs d’inattention.

Certains passages sont un peu plus « corsés » horrifiquement parlant, je trouve, avec des descriptions à la limite du gore, mais rien de bien « dramatique », donc je pense que tout le monde pourra lire ce livre.

Ce que j’ai trouvé dommage, c’est qu’on nous mette face à une situation, face au résultat d’un « phénomène évolutif », mais sans vraiment nous expliquer comment on en est arrivé là… Je suis une personne qui adore comprendre le pourquoi du comment, et là, ça m’a manqué, ça m’a un peu frustrée malgré tout… j’aurais aimé en savoir un peu plus sur « l’avant »…

J’espère franchement qu’il y aura des réponses à mes questions dans les prochains tomes, histoire de ne pas me retrouver en reste et de continuer à vivre cette frustration…

Gene m’a beaucoup laissée perplexe… j’ai trouvé qu’il n’avait pas des réactions « normales » pour un être humain… (à moins que ce ne soit moi qui ne soit pas normale, ça, c’est possible aussi :o) )Alors oui, vous me direz, vu l’ambiance générale du livre, c’est un peu compréhensible, mais quand même… Je trouve qu’il s’est laissé un peu trop atteindre par le comportement « des autres », et que c’est un peu perturbant pour la lectrice que je suis 🙂 Cependant, c’est un personnage que j’ai trouvé très bien conçu, et très attachant même si j’aurais aimé un point de vue plus « humain » malgré tout et moins « déteint ».

Maintenant, je n’ai qu’une hâte, c’est d’avoir la suite malgré tout, car je suis vraiment impatiente de la lire… C’est très addictif… et surtout j’aimerais une réponse à toutes mes questions…

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[✎] Girls, tome 1 : Conception (Jonathan Luna / Joshua Luna)

Girls, tome 1

Perdus en pleine campagne, les habitants de la petite bourgade américaine de Pennystown mènent une vie on ne peut plus tranquille.
Ethan Daniels y est un jeune homme réservé qui n’a jamais eu beaucoup de chance avec la gent feminine. Sa rencontre dramatique avec une étrange et belle jeune fille, muette et entièrement nue, va soudainement bouleverser le cours de sa vie…

ce que j'en ense

Je vous préviens tout de suite, cette chronique va être très très rapide, car je ne trouve pas trop quoi vous dire sur cette BD…

Au départ, ce qui m’a attirée, c’est la couverture que je trouvais (et trouve toujours) très jolie… Ma faiblesse me perdra, car c’est à mes yeux le seul point positif que j’ai pu trouver à cette BD…

Dans un premier temps, parlons des dessins… Pour ce que l’illustration de la cover m’a semblé belle, le reste des dessins, j’ai déchanté… Une horreur… Des dessins vraiment grossiers, pas toujours très nets et détaillés pour ne pas dire jamais…

 

Bref, pas de quoi casser trois pattes à un canard…

A côté de ça, on a de l’humour glauque, souvent mal placé, qui se voudrait drôle mais personnellement, cela ne m’a pas fait rire du tout…

Le personnage central est un jeune frustré sexuellement, qui ne pense qu’au sexe, et voit des allusions partout…

Sans parler de l’histoire, à laquelle je n’ai pas trouvé une once d’intérêt (je vous avais prévenus que je n’avais pas grand-chose de bien à dire sur cette BD)

 On se retrouve face à une mentalité à la « Américain pie » mais dans une version bien moins drôle et abordée de manière stupide, vulgaire et grossière

 Un conseil: passez votre chemin cette bd ne vaut pas vraiment la peine que l’on s y attarde selon moi.

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 (couleur bleue)  

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[✎] Passé à vif (Lisa Jackson)

passé à vif

En compagnie de Jon, son fils de quinze ans, Kate Summers mène une vie paisible à Hopewell, une petite ville de l’Oregon recouverte comme chaque année d’un manteau de neige. Une vie paisible en apparence seulement… car elle reste hantée par la peur : et si, un jour, quelqu’un venait lui réclamer cet enfant qui n’est pas le sien et qui ignore le secret de sa naissance ? D’autant que Jon lui a récemment confié faire des cauchemars qui le terrorisent, dans lesquels un homme qui prétend être son père essaie de le tuer… 
Aussi Kate est-elle envahie par la terreur quand elle s’aperçoit que l’inconnu qui vient d’emménager dans la maison voisine de la sienne essaie par tous les moyens d’entrer en relation avec Jon… Qui est cet homme séduisant et mystérieux qui semble dissimuler de lourds secrets ? Pourtant, ce que Kate ignore encore, c’est qu’elle et son fils sont déjà cernés par le mensonge et la trahison. Et surtout par des gens qui ne reculeront devant rien, pas même le meurtre, pour parvenir à leurs fins…

ce que j'en ense

J’ai eu l’occasion déjà de lire plusieurs livres de Lisa Jackson, et je dois avouer que celui-ci est le moins bon que j’aie lu… Attention, ça ne veut pas dire qu’il est mauvais, loin de là, mais je le met en bas de liste si je devais classer ses œuvres par appréciation personnelle…

Il faut dire que les précédents livres que j’ai lu d’elle ont été des coups de cœur, et que cela m’a peut-être influencée dans le sens où j’étais sans doute plus « exigeante » avec le roman

 Ce qui m’avait attirée dans le roman, c’était d’une part l’auteure, et d’autre part le résumé qui m’a de suite paru très intéressant.

Point de vue de l’histoire, je dois dire que l’ai trouvée assez prévisible… Très vite, on voit où l’auteure veut en venir, et du coup, ça casse un peu le rythme de lecture, je trouve. Tout se met très vite en place, et tout est tellement « logique » que cela rend tout trop évident.

Malgré tout, on veut avancer dans l’histoire, et on y prend goût… mais il manque le petit peps apporté par un suspense omniprésent… c’est dommage.

Le plus intriguant était surtout de savoir à quel moment les évènements que l’on s’attend à voir arriver allaient arriver… et ça que l’auteure joue un peu avec nos nerfs, en faisant traîner les choses… c’est ce qui fait que j’ai aimé aller jusqu’au bout de la lecture et y ai prit plaisir.

Le dernier tiers du livre est cependant celui qui m’a le plus plu, celui qui m’a semblé être le plus intéressant et le plus « construit ».

En dehors de ça, si vous me suivez régulièrement, vous le savez, les drames familiaux, les secrets enfouis, j’adore ça… 🙂 C’est pourquoi j’ai malgré tout trouvé mon compte dans cette lecture.

Les personnages sont assez plaisants, même s’ils sont assez « banals », … Ils n’ont rien d’extraordinaires, ce sont des gens comme on pourrait en rencontrer au coin de chaque rue, et c’est ce que j’aime dans les livres de Lisa Jackson. Car du coup, ils sont crédibles, on s’y attache, et on croit à leur histoire. Les personnages « côté gentil » sont vraiment agréables et j’ai aimé « aller à leur rencontre » au travers de ce livre, ils éveillent beaucoup de compassion.

J’ai beaucoup aimé Laura et Kate… Elles ont toutes les deux une relation qui m’a émue, et m’a beaucoup plu. Une belle relation entre sœurs.

Les Sullivan, par contre, sont tout le contraires… désagréables, aux antipodes de ce que l’on peut appeler une « gentille petite famille »… on les prend vite en grippe et cette impression ne m’a pas lâchée.

En résumé, je dirais que c’est un bon roman détente, … il n’est pas des plus extraordinaires, même si le fond est sympa… je pense vraiment que l’idée de base était géniale, mais n’a pas été exploitée assez en profondeur et en détail… 

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Le lien vers la fiche du livre sur le site de la maison d’édition
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[✎] Un très gros mensonge

un très gros mensonge

Imaginez une jeune femme, en pleine possession de ses facultés mentales, qui décide de faire un gros mensonge, histoire d’être un tout petit peu aimée… Imaginez ensuite que cette même jeune femme prenne un joli feutre rose, et trace une petite ligne rose sur son test de grossesse. Vous me suivez ? Pas tout à fait ? Laissez-moi vous expliquer… Dans un moment d’égarement total, Jane annonce à la Terre entière qu’elle est… enceinte ! Et c’est là que les ennuis commencent réellement pour elle : les collègues aux questions gênantes, les parents surprotecteurs, le petit ami bizarre, les maux de ventre imaginaires, les rêves de bébés géants, les envies de crème Chantilly… Emportée dans le tourbillon d’une vraie-fausse grossesse, Jane en arrive à bluffer tout le monde ! A ce stade de la folie, vous vous demandez comme moi si, à force de raconter des craques, Jane n’est pas devenue complètement dingue. Et surtout, comment elle va pouvoir sortir de ce gros, GROS mensonge .

ce que j'en ense

Il y a très très longtemps que j’avais envie de lire ce livre, sans jamais trouver le temps pour l’ouvrir… Donc là, j’en ai eu l’occasion et je ne le regrette vraiment pas…

Ce livre, c’est un gros coup de cœur

Dans un style frais, agréable, amusant et détonnant, l’auteur m’a ravie et conquise… J’ai adoré le récit à la première personne, vous me connaissez, c’est quelque chose dont je suis fan…

« Quoique… A la réflexion, ceci n’est peut-être pas la meilleure façon d’entamer mon récit. Reprenons »

Dès le début, ça met dans l’ambiance,  ça me plonge dans l’intimité de Jane, et c’est franchement plaisant.

Et ici, alors que l’héroïne s’adresse à « moi » avec son humour hors paire, je succombe totalement…

« Vous avez du mal à suivre ? Alors remontons un peu en arrière. (La régie ! Rembobinage rapide, s’il vous plaît !) »

Tout le livre est de cette veine… un doux mélange de folie, de mensonges, de sentiments confus, d’amitié aussi… le tout dosé de manière à rythmer le récit et emmener le lecteur dans un tourbillon qui fait qu’on n’a pas envie de lâcher le livre avant la fin, …

D’ailleurs, en parlant de fin… comment la décrire sans vous la raconter… Elle est époustouflante… Très honnêtement, je me suis imaginé 1001 fins possibles à ce roman en cours de lecture, mais certainement pas celle-là… je suis restée scotchée, et je me suis juste dit « Waouw, il me faut la suite« …

Je ne vais pas vous en dire plus sur l’histoire, le résumé en dresse un parfait portrait, et c’est du plaisir à l’état brut…

Le personnage de Jane est juste un phénomène à elle toute seule… Un brin égocentrique et égoïste, elle aime qu’on s’occupe d’elle, être le centre d’intérêt, … sans doute le reliquat de son éternelle compétition avec sa sœur… Elle se lance dans une histoire pas possible dont elle a du mal à se défaire, et elle déborde d’imagination pour mener son « projet » à terme. Elle est parfois franchement énervante, tant son comportement est inacceptable par moment… On a juste envie de filer des claques pour lui remettre les idées en place et lui dire « mais réveille toi, tu n’es pas le centre du monde »… En dehors de ça, je l’ai trouvée très attachante malgré tout, car elle a réussi à m’émouvoir et me surprendre.

David, c’est le meilleur ami que toutes les femmes (ou presque) rêvent d’avoir… homosexuel bien dans sa peau, heureux en amour, là pour ses amis… même quand Jane lui fait la misère… Il la soutient, l’accompagne dans son délire tout en essayant de la remettre dans le droit chemin, et il fait preuve d’une patience à toute épreuve avec elle… Il est l’exemple type de ce qui s’appelle accepté ses amis avec leurs qualités, mais surtout leurs défauts. Il est adorable, et il est vraiment mon personnage coup de cœur de ce roman…

Que dire de plus, si ce n’est que je vous conseille grandement ce roman… Il me tarde de découvrir la suite…

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[✎] Night School, tome 1

Night school, tome 1

Qui croire quand tout le monde vous ment ?

Allie Sheridan déteste son lycée. Son grand frère a disparu. Elle vient d’être arrêtée. Une énième fois. C’en est trop pour ses parents qui l’envoient dans un internat aux règles quasi militaire.
Contre toute attente, Allie s’y plaît. Elle se fait des amis et rencontre Carter, un garçon solitaire et ténébreux, aussi fascinant que difficile à apprivoiser…
Mais l’école privée Cimmeria n’a vraiment rien d’ordinaire. L’établissement est fréquenté par un fascinant mélange de surdoués, de rebelles et d’enfants de millionnaires. Plus étrange, certains élèves sont recrutés par le très discrète « Night School », dont les dangereuses activités et les rituels nocturnes demeurent un mystère pour qui n’y participe pas.
Allie en est convaincue : ses camarades, ses professeurs, et peut être même ses parents, lui cachent d’inavouables secrets. Elle devra vite choisi à qui se fier, et surtout qui aimer.

ce que j'en ense

Je dois dire que la lecture de ce livre me laisse un peu perplexe…

Dans un premier temps, il faut savoir que j’ai adoré ma lecture, et que sans aucun doute, je lirai la suite car l’auteure a su aiguiser ma curiosité… Mais malgré tout, je l’ai trouvé « plat »… Je vous expliquerai tout ça un peu plus loin…

Le style de l’auteur est vraiment génial… Il a le don de nous emporter dans l’histoire dès le départ, d’une plus aisée, simple, mais efficace. Elle manie avec brio le fait de laisser une grosse zone d’ombre sur le récit.

Ce qui m’a déçue? Le manque d’action… Alors oui, il y a eu des péripéties, des petits rebondissements, ça, je vous le concède, mais il n’y a pas eu LA grande révélation, LE gros chamboulement… ou du moins, je m’attendais à mieux… A moins qu’à force de lire des livres « de ce genre », je sois blasée… je ne sais pas trop… Mais en tous cas, le spectaculaire et l’incroyable m’a manqué… J’espère le trouver dans le prochain tome…

La fin est certes un peu plus « mouvementée », et ouvre plein de perspectives quant au second tome.

Maintenant, c’est peut être là la « technique » de l’auteure pour tenir son lecteur en haleine que de tout base sur le mystère plus que sur l’action… si c’est le cas, c’est réussi…

Point de vue des « décors »… je pense que j’aurais adoré être dans un environnement tel que celui de Cimmeria durant mon adolescence (la magie et les problèmes en moins, cela va sans dire)… Une espèce de manoir perdu au milieu de la nature… le rêve… Et ce qui ne gâche rien, c’est que le livre nous rend bien les lieux, à savoir que l’on a vraiment bien l’impression de s’y promener, de découvrir les lieux « en vrai »…

Les personnages nous sont présentés, dans un premier temps, assez rapidement, mais on apprend à les connaître tout au long de l’aventure.

J’ai adoré celui de Allie, car   elle est à la fois fragile sous son apparence forte, mais elle reste surtout fidèle à elle-même… Elle est clairement un ado à problème, d’ailleurs au départ, pour peu, on lui filerait une bonne claque pour lui remettre les idées en place… Alors oui, elle a des circonstances atténuantes vu le drame arrivé à sa famille (la disparition de son frère ainé), mais de là à virer ado rebelle et délinquante… Du coup, en dépit, ne sachant plus quoi faire, ses parents décident de l’envoyer à Cimmeria…

Même si au départ, elle est contre cet endroit « bizarre » où ses parents l’ont inscrite, je trouve qu’elle s’y fait drôlement vite quand même… Elle parvient assez bien, point de vue des filles, à voir qui sont celles à éviter… (pour les garçons, c’est une autre histoire, mais bon…). Même si elle reste méfiante et un tant soit peu sur ses gardes, elle prend rapidement ses marques.

Une fois dans son nouvel environnement, elle n’est plus vraiment celle qu’on nous dépeint au départ, et on se dit que finalement, la solution n’était pas compliquée pour qu’elle se sente bien… il fallait juste la mettre au bon endroit, dans un lieu « fait pour elle ». Elle parviendra même à décupler ses forces morales, pour ne pas se décourager devant la méchanceté de certaines, les évènements troublants, et les « abandons d’amitiés »…

J’ai détesté le personnage de Sylvain, son côté « je suis irrésistible mais tu ne le sais pas encore », ça m’a franchement exaspérée…

Carter, par contre, j’ai adoré ce personnage… le côté rebel, bad boy et considéré comme étant à éviter comme la peste… tout ce que j’aime… J’ai toujours eu de l’affection pour le côté « vilain petit canard », que voulez vous.

Les personnages ont un côté mystérieux prépondérant dans l’histoire, et l’auteure aime se jouer du lecteur en le faisant douter tantôt de l’un, tantôt de l’autre… J’ai adoré ça…

Ce n’est pas vraiment un coup de cœur, mais cela s’en rapproche grandement… J’ai longtemps hésité, c’est pourquoi je le mets à mi chemin entre le très bon livre et le coup de coeur…

Vivement le second tome pour aller plus en profondeur de ce que l’on a appris dans ce premier opus.

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[✎] Dans le ventre des mères (Marin Ledun)

dans le ventre des mères

Janvier 2008. Une explosion anéantit un village ardéchois. Dans un décor apocalyptique, les sauveteurs exhument un charnier. Les cadavres, véritables cobayes humains, ont subi des mutations génétiques. Une femme apparaît dans les décombres : Laure Dahan, 29 ans. Ses jours sont comptés. Son obsession : sa fille qu’elle n’a jamais connue. Elle doit la mettre à l’abri avant qu’il ne soit trop tard. Pour cela, elle est prête à tout et n’hésite pas à semer la désolation sur son passage. Les meurtres se succèdent, mystérieusement reliés, au fil de l’enquête du commandant Vincent Auger. De Grenoble à Berlin, de Zagreb à la Sicile, une course-poursuite s’engage entre Laure et Vincent. Quel rapport entre elle et les cobayes humains ? Dans un monde où s’effritent les frontières entre le bien et le mal, Vincent Auger devra choisir son camp.

ce que j'en ense

La première chose qui m’a interpellée dans ce livre, c’est sa couverture… Brutale, forte, atypique surtout, … La photo scindée de l’enfant sans visage, armé de surcroît  cela inquiète et intrigue.

Elle m’a attiré l’œil, et m’a incitée à aller voir plus loin…

Ce flou aussi présent renforce l’ambiance  limite glauque, ce qui correspond finalement bien au contenu du livre…

Je dois avouer que ma toute première impression concernant le livre, ça aurait été de ne pas le qualifier de polar mais de science fiction… car ce qu’on lit à l’air sorti tout droit de l’apocalypse et de l’imagination débordante de l’auteur… Mais au fur et à mesure qu’on avance dans le livre, on comprend l’enjeu, on suit l’enquête, et on se dit « finalement, oui, on voit où l’auteur voulait en venir avec son polar« .

 Le style de l’auteur est  vraiment agréable… il est percutant, direct… Les mots sont forts et agressifs parfois, mais bien à propos…

On est face à une narration à la troisième personne… Je dois dire que j’ai trouvé ça un peu dommage.. j’aurais aimé une alternance avec une narration à la première personne qui aurait renforcé le lien avec les personnages.

On entre directement dans le vif du sujet… l’action est présente dès les premières pages, pour donner le ton… Et à partir de ce moment là, on est dans le suspense total, doublé d’un doigt de « folie scientifique » sur fond de manipulations génétiques, d’horreur et de massacres.

L’histoire est très prenante… pour vous dire, généralement, au retour du boulot, sur un trajet d’1h10, je lis 10 minutes et m’assoupis… Là, j’ai commencé le livre sur le quai de la gare de départ, et n’en ai décroché qu’au moment de descendre du train… Pour peu, je ratais mon arrêt tant j’étais dans l’histoire. Elle est vraiment très addictive. Je n’ai pas constaté de longueurs, pas de temps mort, chaque chapitre apportant sa pierre à l’édifice dans l’ascension de l’histoire.

Point de vue des personnages, j’ai regretté de ne pas réussir à plus m’attacher à eux, ou à un en particulier. Je suis restée spectatrice de l’histoire sans m’impliquer avec eux…

Laure, on la découvre déterminée,  forte même si fragilisée par son état… un peu perdue. A la recherche de sa fille qu’elle n’a pas connue, elle est prête à tout risquer. Sa détermination n’a d’égal que dans l’amour qu’elle porte à sa fille malgré tout.

Vincent Auger est un individu complexe. Sa vie professionnelle lui tient à cœur et cette enquête l’écœure au vu de l’horreur devant laquelle il se trouve. En plus de ça, il se trouve dace à des difficultés dans sa vie personnelle, ce qui ne lui facilite pas les choses. Sa compagne est très « omniprésente », étouffante et maladivement dépendante. Ça ne l’aide pas. J’ai malgré mon manque « d’attachement » beaucoup apprécié ce personnage.

En conclusion, je dirais que ce roman est une étrange chose par le contexte, l’ambiance générale… Mais j’ai adoré ça. On est dans un polar hors du commun, dans une enquête addictive et vraiment bien  amenée.

Je remercie les éditions  de m’avoir permis de découvrir ce roman d’un auteur que je ne connaissais pas du tout, mais que j’ai hâte de découvrir dans d’autres ouvrages, pour le coup.

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