[✎] Regardez-moi (Gudule)

Genre : Jeunesse
Nombre de pages : 100

Maison d’édition : Flammarion
Année d’édition : 2011

« Ils m’ont choisie, moi Gina ! Je n’arrive pas à y croire… Sur je ne sais pas combien d’adolescents, c’est moi qu’ils ont retenue. Je vais devenir hypercélèbre : je vais être filmée vingt-quatre heures sur vingt-quatre par la chaîne Socio-Life, pendant trois mois. Quand on a, comme moi, envie de devenir actrices on ne peut pas laisser passer une chance pareille ! »

Ça y est ! Ils m’ont choisie, moi ! Je n’arrive pas encore à y croire…

Sur je ne sais combien d’adolescents, plusieurs milliers, sans doute, plusieurs dizaines de milliers, même, c’est ma candidature qu’ils ont retenue. Pourquoi ? Mystère. En toute honnêteté, je n’ai rien d’exceptionnel. Nom : Gina Lorrain. Âge : quatorze ans et demi. Taille : moyenne. Corpulence : moyenne. Niveau d’études : moyen (bonne en français, mauvaise en maths, passable dans les autres matières). Signes distinctifs : boutons d’acné sur le front, cheveux châtains mi-longs, yeux noisette. Plutôt mignonne – d’après mon copain Loud, en tout cas – mais je n’ai rien d’une star. Est-ce justement mon côté « banal » qui a motivé le choix de Socio-life ? Je ne vois pas d’autre explication…

N’empêche, j’en suis toute retournée. Dans deux semaines, ma vie va changer. Je vais devenir hypercélèbre. J’ai l’impression de vivre un rêve…

En fait, je ne réalise pas encore vraiment. Et, à mon avis, mes parents non plus : ils sont complètement dépassés par les événements !

Quand j’ai répondu à l’annonce, c’était comme une sorte de jeu. Ni eux ni moi n’avons pensé une seule seconde que je gagnerais. Ça paraissait tellement invraisemblable !

Je vais rapidement résumer l’aventure, elle en vaut la peine. Ça me permettra de me rappeler les détails, plus tard. D’ailleurs, c’est pour cette raison que je commence mon journal. Si tout se passe bien, il se peut même qu’un jour je le publie. Je l’intitulerai : Les Carnets intimes d’une future vedette et ce sera un best-seller…

Non, là, je délire.

Quoique…

C’est au départ la couverture qui a attiré mon regard, et je ne saurais pas dire pourquoi, car elle n’a rien d’extraordinaire en soi… mais elle accroche bien l’oeil…

Le style est assez simple en soi… on est vraiment dans un livre pour ado, voire pré-ado… des phrases simples, du vocabulaire encore plus simple… on est vraiment dans un registre bien adapté à sa cible…

La narration se fait à la première personne par Gina elle-même, et par les entrées qu’elle fait dans son journal intime.

Ce qui m’a le plus dérangé, c’est l’absence flagrante de négation dans les dialogues… je n’ai pas trouvé ça si naturel que ça, et ça me posait problème à  la lecture…

L’histoire a du mal à démarrer quand même, je trouve… oui, on voit les préparatifs de l’émission, le stress qui précède, mais bof, quoi, rien de bien trépidant…

Il y a parfois des petites incohérences, je trouve, notamment point de vue de la ligne temporelle, où les heures, par exemple, ne coïncident pas dans les titres et le contenu des chapitres, mais bon, c’est du détail, me direz-vous… (mais qui m’a sauté aux yeux).

Les personnages sont assez bâclés, en général… à part sur Gina, on n’apprend pas grand chose sur les autres…

Gina, ado avide de devenir actrice, très égocentrique… On ressent fort son manque de maturité, sa naïveté sans borne, son égoïsme… et sa volonté d’être au centre de toutes les attentions. Autant vous dire qu’elle va vite déchanter… Heureusement, elle va malgré tout mûrir au fil de l’histoire…

« Je faisais semblant d’être moi, et du coup, je ne me ressemblais plus ».

Ce livre montre bien les dangers et les dessous des télé-réalités. Il exprime bien à quel point cela peut changer les gens, les stresser tellement qu’ils ne soient plus vraiment eux… et surtout, à quel point ils peuvent se prendre la grosse tête en un quart de seconde et devenir imbuvables.

Car personnellement, le personnage de Gina, je l’ai détesté dans sa manière d’être… mais en dehors de ça, je ne pouvais pas m’empêcher de la plaindre, même si finalement, elle avait cherché et voulu ce qui lui arrivait…

« Marrant comme on change de manière d’être, quand on sait qu’on est vu par tout le monde ».

Un livre qui se lit très très vite (j’ai mis moins de trois heures pour le lire, finalement), qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, qui est un peu amusant mais aurait pû être beaucoup plus travaillé.

en dehors de ça, il est très intéressant sur la manière dont il aborde les ralituy-show, et rien que pour ça, je suis contente de l’avoir lu… il m’aura fait passé un bon moment de détente pour un dimanche matin tout en douceur…

Je dois avouer que je suis un peu déçue malgré tout… et je trouve que l’auteure excelle bien mieux dans  le domaine de l’épouvante…

Par contre, je pense sincèrement que dans l’époque « life-show » où l’on se trouve en ce moment, où ce genre d’émission fleurit sur toutes les chaînes et fait rêver pas mal d’ados, ce livre pourrait leur ouvrir les yeux sur le fait qu’il  ne faut pas se fier aux apparences, que la réalité est toute autre, et qu’il y a pas mal « d’effets secondaires » pas très agréables…

Logo Livraddict   

[✎] Wake, tome 1 (Lisa McMann)

https://i0.wp.com/www.livraddict.com/covers/79/79157/mincouv8754218.png

Genre : Fantastique, YA
Nombre de pages : 210 pages

Maison d’édition : La Martinière
Année d’édition : 2012

Quand les autres s’endorment et plongent dans leurs rêves, le cauchemar de Janie commence.

De quoi sont faits nos rêves ? Que se passerait-il si quelqu’un pouvait entrer dans ces histoires folles qui agitent nos nuits ?
Depuis qu’elle a cinq ans, Janie Hannagan porte un lourd secret : quand les autres s’endorment près d’elle, elle perd connaissance pour être entraînée dans leurs songes. Témoin de leurs terreurs nocturnes, elle voudrait les aider mais comment faire ? Elle est là, au coeur de leur intimité la plus profonde, mais ils ne semblent pas la voir… Et quand elle se réveille, il ne lui reste qu’une sensation de gêne coupable qu’elle ne peut partager avec personne.
En se confiant à Cabel, Janie croit trouver l’âme soeur et espère sortir de sa solitude. Mais ses rêves, à lui, se révèlent si troubles et inquiétants… A-t-elle fait le bon choix en choisissant ce garçon-là ?

9 décembre 2005. 12 h 55

Elle s’appelle Janie Hannagan. À l’intérieur de la bibliothèque, son livre de maths lui glisse des mains. Elle s’agrippe à la table. Tout devient noir et silencieux. Elle soupire, pose sa tête sur la table, essaie de se redresser, en vain. C’est la fatigue, la faim. Elle n’a pas le temps pour un nouveau rêve.

Et ensuite…

Elle est assise dans les gradins du stade, clignant des yeux sous les lumières, muette parmi les hurlements de la foule.

Elle observe les gens autour d’elle – élèves, parents – pour localiser le rêveur. Elle peut sentir sa peur, mais où est-il ? Puis elle regarde le terrain de football, le trouve et roule des yeux.

C’est Lucky Drake. Sans aucun doute. Après tout, c’est le seul joueur à être nu sur le terrain.

Personne n’a l’air de s’en soucier. Sauf lui. Le ballon est intercepté, les équipes entrent en collision, mais Luke se couvre le corps de ses mains et saute d’un pied sur l’autre, paniqué. Les doigts de Janie picotent et s’engourdissent.

Suppliant, Luke regarde Janie tandis que le ballon se déplace vers lui : une balle au ralenti.

— Aide-moi, dit-il.

Je ne vous le cache pas, ce livre m’a tenté avant même sa sortie…

La fille superficielle point de vue livresque que je suis avait déjà été charmée par la couverture, aussi simple que particulièrement intrigante (je trouve), et le résumé avait fait le reste…

Aussi, quand je l’ai remporté à un concours, il ne m’a pas fallut très longtemps pour le sortir de ma PAL et me glisser dans ses pages…

Et au final? Un avis en demi-teinte… Je pense que ce livre a un potentiel énorme, mais qu’il a été super mal exploité.

 

Le style de l’auteur est sympa, mêmes’il faut reconnaître qu’il est extrêmement « jeunesse »… là, je pense que pour un publie d’une dizaine d’années, ce serait parfait…

Cependant, il fait bien passer les émotions, on vit vraiment l’histoire en même temps que Janie, de ce côté là, rien à redire… c’est d’ailleurs là ce que j’ai préféré dans le livre…

Mais par contre, je ne comprends pas du tout la « mise en forme » de l’histoire… Tous ces courts « chapitres », mis les uns après les autres, qui n’ont eu pour effet que me donner une impression d’histoire décousue, brouillon, comme si l’auteur avait noté sur des post-it les idées générales de chaque partie, mais qu’elle les avait rassemblés en vrac, en quatrième vitesse, pressée par le temps et les délais, sans prendre de la peine de les retravailler pour en faire quelque chose d’abouti. C’est vraiment dommage… car au demeurant, avec le thème, le fil conducteur et les personnes, il y avait vraiment de quoi faire !

C’est vraiment cette manière de présenter les choses qui m’a déplu  car du coup, je n’ai pas accroché à l’histoire comme j’aurais dû, comme je l’aurais aimé, d’ailleurs. Car rien n’est expliqué, rien n’est approfondi, rien n’est détaillé..

 

Point de vue des personnages, là aussi, quelque chose m’a dérangé… Le personnage central de l’histoire, c’est Janie… Une jeune fille assez solitaire, à la vie pas évidente, rendue encore plus pénible par ce « don » qui tire plus sur la malédiction qui fait que dès que quelqu’un s’endort trop près d’elle, elle se retrouve happée dans son cauchemar… Je dois avouer que je ne m’imagine pas vivre la même choses… On comprend assez vite qu’elle n’est pas simple spectatrice des rêves des autres, mais qu’elle va pouvoir y intervenir d’une manière ou d’une autre… c’était vraiment le point fort du livre… si cela avait été plus abouti.

C’est une jeune fille assez fragile que l’on a devant soi au début, et on la voit un peu s’endurcir… et se sociabiliser un minimum 🙂

Par contre, ce que je ne comprends vraiment pas, c’est pourquoi l’auteur a tant voulu qu’elle se fasse voler la vedette par Cabel… alors, pour qu’il n’y ait pas de méprise, j’adore le personnage de Cabel, le genre intriguant, fascinant, bref, tout ce que j’aime, mais je trouve dommage qu’il passe de manière si soudaine de personnage secondaire à personnage central de l’histoire…

J’aurais aimé en savoir plus sur d’autres personnages, telle que cette vieille dame qui aura une forte influence dans la vie de Janie, mais dont on ne nous dit pas grand chose, finalement…

 

De plus, parfois, les réactions des gens « normaux » sont complètement démesurées, ou absurdes… bref, même si on est dans un livre « fantastique », il est supposé trouver sa place dans « notre monde », mais il y a tellement d’incohérences

Je lirai très certainement la suite, mais sans en attendre grand chose, au final… Juste par curiosité quant à la suite de l’histoire… mais je ne me jetterai pas dessus, en tous cas.

Logo Livraddict    

[✎] Isthmes (Thomas Priel)

https://i0.wp.com/www.livraddict.com/covers/90/90386/mincouv43143900.jpg

Genre : Policier
Nombre de pages : 400 pages

Maison d’édition : Persée
Année d’édition : 2011

Isthmes est une fiction qui retrace le parcours criminel de Victor, 33 ans, être tourmenté, en quête perpétuelle de son identité.

Son père a délaissé puis abandonné sa mère quelques années auparavant. Cette dernière, dut, au terme de sa vie, être hospitalisée en raison de troubles bipolaires. Elle décédera finalement des suites d’une tumeur au cerveau non décelée.
C’est ainsi que Victor va commencer à échafauder un plan pour assassiner successivement les quatre personnes qu’il pense être la cause des maux endurés par sa mère et par lui aussi.
L’enquête, menée par le capitaine Marc Blancourt et sa coéquipière, Léa Caminade, du SRPJ de Bordeaux, conduira les deux policiers des berges de la Garonne jusqu’aux rives du Rhin, dans une course-poursuite dans laquelle chaque minute est comptée…

Je dois dire que je ne savais pas trop à quoi m’attendre en ouvrant ce livre… J’ai déjà lu pas mal de livres policiers ce qui fait que je suis souvent plus critiques sur ceux que je lis à présent, car j’ai besoin d’être éblouie… surprise…

Et c’est exactement ce que ce livre a fait…

 

Le style de l’auteur est  vraiment agréable à lire, on avance dans le roman sans s’en rendre compte, les pages se tournent, on est happé par l’histoire… elle tient le lecteur en haleine…

La plume de l’auteur a ceci d’extraordinaire qu’elle est à la fois simple et recherchée. Les mots sont choisis avec soin, dans un vocabulaire adapté, et amené en phrases agréables à la lecture sans être trop simplistes.

 

L’histoire est riche de sens, et même s’il n’y a pas plein de  rebondissements comme on peut en trouver dans certains thrillers, elle nous mène malgré tout par le bout du nez. On en arrive à avoir ce côté alliant curiosité et impatience pour voir comment le personnage va évoluer, comment il va avancer dans son cheminement…

Le personnage principal, c’est Victor. Ce que j’ai aimé, c’est qu’il est vraiment bien pensé, bien travaillé, bien appréhendé… On en apprend plus sur lui à chaque page, on le découvre sous toutes ses facettes, on le connait presque mieux que lui-même…

Et je dois dire que c’est ce qui fait la force de ce roman: la manière dont Victor fonctionne, dont il voit les choses… le côté psychologique est exploité à merveille.

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’au final, on a pitié de lui et on lui trouverait presque des excuses, mais au fil du roman, on en arrive presque à le comprendre, à lui trouver des circonstances atténuantes.

 

De par cette richesse apportée par ce personnage, l’histoire prend un sens tout particulier, … elle va bien au-delà du simple livre policier. D’ailleurs, je trouve que l’histoire en elle-même est presque secondaire… (oui, je sais, cela paraît bizarre, mais je n’arrive pas à l’exprimer autrement).

Je suis désolée longueur réduite de cette chronique, mais j’ai eu la « bonne » idée de traîner à faire ma chronique étant en week end chez mes parents, et entre temps, je n’ai pas noté mes idées et ressentis… donc certaines choses me sont sorties de la tête…

Vous l’aurez compris, je ne regrette nullement la découverte de ce livre. Je ne sais pas si l’auteur à d’autres romans à son actif, mais si c’est le cas, j’espère qu’ils sont de la même trempe…

Logo Livraddict

[✎] Parle-moi ! (Sarah Mlynowski)

Genre : Fantastique, YA
Nombre de pages : 354 pages

Maison d’édition : Albin Michel
Année d’édition : 2012

Devorah Banks a dix-sept ans et tout va mal : le beau Brian vient de la quitter… Pour couronner le tout, elle fait tomber son portable dans une fontaine ! Ce qui, bizarrement, n’empêche pas le téléphone de sonner… et c’est le choc lorsque Devorah entend une voix bien familière au bout du fil : la sienne ! Une version d’elle-même plus jeune de quatre ans, qui n’a pas encore connu ses déboires et aurait bien besoin de ses conseils.
Devorah se retrouve soudain devant une chance inespérée : tout recommencer… autrement !

Je suis censée aller rendre la montre de Bryan chez Nordstrom et rentrer ensuite à la maison. Mais en fait, je traîne près de la fontaine circul.aire de la galerie marchande de Stonybrook, et je regarde fixement la vitrine de l’institut Bronzage et Beauté, qui montre la photo d’une femme sans aucune ride avec le slogan : Remontez le temps.

Bonne idée. Si je pouvais remonter le temps, je dirais pas mal de choses à celle que j’étais. Par exemple :

En CE2, ne pas laisser Karin Ferris te couper la frange. Ton ancienne copine n’a rien d’une styliste. Elle va la couper trop court sans le faire exprès. Et pas droit. Tu seras obligée de mettre des barrettes vertes qui vont te donner la migraine jusqu’à la fin de l’année.

En CM2, ne pas mettre de guimauve dans le grille-pain, même si ça te paraît être une idée géniale. Croustillant et moelleux, miam ! Non. En gonflant, l’extrémité d’une des guimauves touche la résistance et le grille-pain prend feu. Et pour le restant de tes jours, la famille au complet racontera à qui veut l’entendre comment tu as failli mettre le feu à la maison.

En seconde, ne pas laisser ton appareil dentaire dans une serviette en papier à la cafétéria. Sauf si tu tiens à farfouiller dans trois poubelles pleines de spaghettis et de viande hachée pour le retrouver.

En décembre dernier, ne pas acheter le jean Dolly que tu aimes en taille 34 en croyant qu’il va se distendre. Ça n’arrive jamais.

Il y a quinze jours, ne pas LUI acheter une montre en argent comme cadeau surprise de fin d’études, parce que tu passeras la totalité du jour de congé de la fête des terminales à faire la queue au centre commercial pour aller la rendre. Ce qui m’amène au point le plus important.

Bryan.

Si je pouvais remonter dans le temps, le conseil primordial que je me donnerais serait le suivant : ne jamais tomber amoureuse de Bryan.

J’avais envie de lire ce livre depuis bien longtemps, même si je n’en attendais pas grand-chose au départ, je ne sais pas pourquoi…

Je me suis dit que c’était encore un livre pour ado « comme les autres », mais qu’entre deux thrillers, ça pourrait être sympa pour passer un bon moment de détente…

Et au final, ce livre est un vrai coup de coeur… un comme il est rare que l’on en aie… Ceux comme on aimerait avoir plus souvent…

La couverture est toute simple, mais pourtant terriblement jolie je trouve. Elle apporte un je ne sais quoi vraiment plaisant, tout en douceur et en harmonie…

 

Le style de l’auteur est assez simple sans être trop ado nunuche, il est frais, entraînant, et fait vraiment passer l’histoire auprès du lecteur… il l’embarque dans l’aventure pour ne plus le lâcher. Ce que j’aime, c’est que l’alternance des points de vue entre la Devi de seconde et celle de terminale apportent une dynamique intéressante et font que l’on n’a pas le temps de s’ennuyer…

Il y a à la fois beaucoup d’humour et d’émotions dans ce livre… le style de l’auteur fait passer l’un et l’autre à merveille…

 

Le personnage de Devi est vraiment original… elle a un côté très attachant, difficile à expliquer car elle n’est finalement qu’une ado comme les autres, avec ses déboires avec ses parents et ses peines de coeur.

On peut noter clairement la différence de maturité entre les deux « moi » de Devi… on ne peut que remarquer l’évolution de ce personnage…

Par contre, Ivy, la Devi plus âgée, m’a franchement exaspérée à un moment, avec sa manière de vouloir tout diriger, et d’être franchement désagréable… j’ai trouvé qu’elle n’avait aucun sens de la juste mesure… même si je pouvais comprendre ses motivations. On sent qu’elle veut sa revanche sur la vie, sur toute la souffrance dont elle a pu être « victime »…

 

L’histoire en elle-même est à la fois originale et amusante… Qui n’a jamais rêvé de pouvoir parler à celui ou celle qu’il/elle était quelques années plus tôt pour la conseiller et éviter de refaire les mêmes erreurs? Franchement, ce serait assez tentant, non? Le problème, c’est que changer les erreurs du passé, en théorie, c’est bien, mais ceux qui ont vu le film « l’effet papillon » le savent, un tout petit changement dans le passé peut engendrer de gros changements dans le présent, et pas toujours comme on le souhaiterait… Ce livre en est aussi la bonne illustration…

Tout du long de l’histoire, il y a des remises en questions… pas seulement dans le chef du personnage, mais aussi chez le lecteur… Il est poussé à réfléchir, à s’auto-analyser, presque, à s’interroger… j’ai vraiment adoré…

Je suis passée du rire aux larmes dans ce livre, et sans nul doute, je m’en souviendrai longtemps… probablement chaque fois que je me dirai « si j’avais su, je n’aurais pas agit comme ça… »

Si je devais résumer ce livre en quelques mots, je dirais que c’est un concentré de douceur, de tendresse, d’émotions, et d’un soupçon de fantastique…

Et si je devais n’en garder qu’une phrase?

« Ce n’est pas parce qu’une relation n’est pas éternelle qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécue. »

J’ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune organisée par DEX dans ce sujet sur Livraddict.

Radicale, Laura, Plumeline,

Logo Livraddict   

Pas de suite à ce livre…

Mais par contre, il y a d’autres livres de l’auteur qui me tente bien… c’est plus dans le registre chick-lit…

[✎] Divergent, tome 2 : Insurgent (Veronica Roth)

Genre : SCi-Fi, YA
Nombre de pages : 463 pages

Maison d’édition : Nathan
Année d’édition : 2012

Abandonnant une ville à feu et à sang, Tris est en fuite. Grâce à ses facultés de Divergente, elle a réussi àéchapper au programme des Érudits qui a manipulé et lancé les soldats Audacieux à l’assaut des Altruistes. En trois jours, Tris a perdu sa faction, ses amis, ses parents. Pourtant, elle n’a pas le droit de baisser les bras. Elle seule peut se dresser face aux Érudits. Avec son frère Caleb et son petit ami Tobias, elle doit trouver des alliés parmi les autres factions, les Fraternels et les Sincères. Mais ceux-ci se montrent méfiants. Or les combats ont repris, et le temps presse

Attention, risque de Spoilers si vous n’avez pas lu le premier tome…

Haaaaaaa depuis que j’avais fini le premier tome (dont vous trouverez la chronique ici) je n’avais qu’une seule hâte… découvrir ce second tome…

Il y a eu beaucoup de bruit autour de la couverture de ce roman… Alors personnellement, celle-ci ne me dérange absolument pas, et à vrai dire, je préfère même presque celle-ci, plus sobre, plus sombre, plus intrigante… (même si je reste sous le charme de la première…)

Je suis partie avec quelques appréhensions… en effet, le premier opus avait tellement mis la barre haute que  je me suis demandée comment le second tome pourrait être à la hauteur…

 Et au final?

Je dois dire que si le premier tome avait été un coup de cœur, le second tome l’est tout autant…

Le style est fidèle à celui du premier. Un style franc, qui percute, accroche, et sait mettre les bons mots au bon endroit pour toucher le lecteur, soit en l’émouvant, voire en lui serrant la gorge de stress, ou en le révoltant carrément. On ne peut pas rester insensible et « calme » en lisant ce livre,  il prend vraiment aux tripes.  Ce que j’ai aimé, c’est qu’il y a un juste milieu entre les dialogues, les descriptions, les scènes d’action… le tout s’enchaine et s’entremêle de manière régulière et savamment pensée.

 

L’histoire du second tome reprend directement là où le premier s’était arrêté… (donc si vous n’avez pas lu le premier, n’attaquez pas le second de suite… l’un ne va pas sans l’autre). On retrouve le chaos laissé en place, et on retrouve aussi nos héros comme on les avait laissés. J’ai trouvé ça vraiment agréable, car cela permet de rentrer directement dans le vif du sujet,  sans impression de déjà vu, de longueur ou d’ennui…

On est dans l’action, dans les rebondissements, dans l’intensif, …

Je reste une inconditionnelle de l’univers mis en place dans le premier tome que je retrouve avec grand plaisir dans ce second tome.

Tris est assez ambigüe. Elle est à la fois toujours aussi forte, mais les résultantes des évènements passés l’ont marquée, ces souvenirs l’assaillent, et la rendent également un peu plus fragile, plus vulnérable. Mais malgré tout, elle met un point d’honneur à se relever, aller de l’avant, et ne pas perdre son combat de  vue. J’aime beaucoup son caractère.

Quatre aussi a toujours su ravir la lectrice que je suis…Il a su, dans ce tome, rester fidèle à lui-même… et j’aime ça… Il est vraiment complémentaire à Tris, en tous points. J’ai aimé le fait que l’on en apprenne bien plus ici sur son passé… cela m’avait un peu manqué dans le premier tome, j’étais un  peu restée sur ma faim…

Et encore une fois, la fin est surprenante, on ne la voit pas venir, et elle présage de « belles » choses à venir. Le troisième tome me tarde déjà…

Un second tome qui arrive largement à la hauteur du premier,  qui est sa digne continuité, et j’ai hâte (oui, déjà) de voir la suite arriver… c’est frustrant de devoir attendre… mais ce sera l’occasion de pouvoir relire les deux premiers tomes avant la sortie du troisième 🙂

Vous l’aurez compris, cette saga me rend dingue… je ne peux que vous la conseiller :p

Logo Livraddict

[✎] Prémonition (Graham, Heather)

Genre : Thriller fantastique
Nombre de pages : 425 pages

Maison d’édition : Harlequin Best Sellers
Année d’édition : 2010

Le cri enfle dans la nuit.
Un cri de terreur, presque inhumain. Dans son cauchemar, Toni voit la victime. Elle sent sa peur, voit l’homme brandir son couteau… La petite Toni a neuf ans lorsqu’elle se jure d’annihiler à tout jamais cet effrayant pouvoir qui la plonge chaque fois dans l’horreur d’un crime qu’elle voit se dérouler sous ses yeux. Des années durant, elle tient bon. Mais l’enfer recommence le jour où, avec ses amis, elle décide de louer un vieux château écossais afin d’y faire revivre d’anciennes légendes.
Car, au cœur des Highlands, on ne réveille pas impunément les fantômes. Assaillie par de nouvelles images sanglantes, Toni sent que la mort rôde autour d’elle. Comme pour confirmer ses craintes, une femme est bientôt portée disparue. Une femme qu’elle se met à  » voir  » en rêve… Toni n’a plus le choix. Elle doit accepter ses étranges dons prémonitoires, et prendre tous les risques pour découvrir le meurtrier, y compris celui d’aller jusqu’au bout de la fascination mêlée d’effroi que lui inspire Bruce MacNiall, l’actuel héritier du château.

Le cri jaillit et se répercuta dans la nuit — un cri au timbre glaçant, le cri inimitable d’un enfant véritablement terrifié.
Les parents se ruèrent dans la chambre, prêts à combattre les forces qui avaient provoqué une telle terreur chez leur fille.
Mais ils ne trouvèrent rien. Rien que leur petite de neuf ans debout sur son lit, les poings serrés, le corps raide. Elle hurlait toujours, et ses cris perçants faisaient penser au grincement des ongles sur le tableau noir.
Les parents regardèrent autour d’eux, éperdus.
— Chérie, chérie !
La mère s’approcha et tenta vainement de l’étreindre. Le père fit de même, tout en l’appelant par son nom. Puis il la prit par les épaules et la secoua. Mais l’enfant ne les voyait toujours pas.
Finalement, elle s’effondra. D’un seul coup, elle tomba au milieu du lit, telle une masse.
Les parents échangèrent un regard, et la mère prit l’enfant dans ses bras et la serra contre elle.
— Chérie, pour l’amour du ciel, chérie…
La petite ouvrit de grands yeux bleus comme un ciel d’été, des yeux pleins d’innocence. Son visage encadré d’un halo de cheveux blond pâle s’éclaira d’un sourire endormi, comme si de rien n’était, comme si les cris terrifiants n’avaient jamais franchi la barrière de ses lèvres.
— Tu as fait un cauchemar? demanda sa mère avec anxiété.
L’enfant fronça les sourcils.
— Non, répondit-elle dans un chuchotement.
Son regard bleu s’assombrit, et elle se mit à trembler. La mère secoua la tête.

J’ai commencé cette lecture dans le cadre d’un book club sur un forum, et je dois dire que ce titre me tentait beaucoup par son résumé… je le trouvais vraiment attirant…

Et au final, j’ai eu beaucoup de mal à avancer dans ma lecture… beaucoup trop de choses m’ont dérangée, ou m’ont manqué.

Point de vue du style, il est en soi assez agréable. Des phrases simples, sans fioritures, qui donnent une certaine fluidité au récit. En cela, c’est agréable…

Par contre, il y a tout au long du récit des aller-retours entre le présent et le passé (avec des vues sur la vie de l’ancêtre de Bruce), et cela, je n’ai vraiment pas aimé. J’ai trouvé que cela ne servait à rien, ralentissait beaucoup le récit, et était vraiment inutile et barbant.

Par moment, j’ai trouvé aussi que le côté « romance« , même de manière déguisée , prenait parfois beaucoup trop le pas sur l’histoire, l’action et le suspense, je trouve ça dommage, car je fond de l’histoire avait un réel potentiel, pourtant.

Point de vue des personnages, … Ils sont présentés de manière à ce que l’on en aie un portrait global, mais on ne peut pas vraiment dire qu’ils soient vraiment travaillés avec soin…

Toni, c’est un personnage qui m’a beaucoup plu. En apparence, elle arbore un côté fort, sûr d’elle, parfois agressive (la meilleure défense étant l’attaque), mais cela  cache une très grande fragilité et des blessures du passé assez conséquentes.

J’ai beaucoup aimé le prologue, où on la découvre enfant… j’aurais vraiment aimé que ce passage soit plus conséquent, car c’est à mes yeux le plus agréable du livre…

Laird MacNeill ne m’a pas trop accroché  par contre. Même si c’est un personnage intéressant, et important dans le livre, je n’en retiens finalement pas grand chose…

Les personnages sont assez plats et peu travaillés malheureusement ce qui explique sans doute la difficulté que j’ai éprouvée à m’y attacher réellement et du coup ils n’arrivaient pas non plus à me transporter dans leur histoire.

 

J’ai eu vraiment beaucoup de mal à voir où l’histoire voulait en arriver, où tout cela nous menait et cela m’ennuyait beaucoup… J’aime pouvoir me faire un aperçu mental du livre et là, pas moyen. Cela restait dans le flou, dans le décousu… bref,  plus j’avançais dans le livre, et plus cela mettait de la distance entre les personnages, l’histoire et moi.

On assiste à trois « enquêtes » ou énigmes de front… d’une part, l’escroquerie dont Toni et ses amis ont été victimes, d’autre part, un tueur en série qui sévit dans la région, et enfin le lien entre l’histoire (inventée) de Toni qui se révèle criante de vérité et les visions qui y sont liées… Le tout, c’est un peu trop pour une seule histoire, je trouve..

Ça partait dans tous les sens, on ne voyait pas toujours le lien entre des évènements pourtant visiblement en rapport les uns avec les autres… À d’autres moments j’avais vraiment l’impression que l’on tournait en rond…

Un livre où le potentiel était bon, mais au final décevant… trop de choses inutiles au détriment de ce qui était plaisant…

Logo Livraddict  

[✎] Charley Davidson, tome 1 : Première Tombe sur la droite (Darynda Jones)

Genre : Bit-lit
Nombre de pages : 415 pages

Maison d’édition : Milady
Année d’édition : 2012

Charley Davidson est détective privée et faucheuse. Son boulot consiste à convaincre les morts « d’aller vers la lumière ». Mais ce n’est pas toujours si simple : parfois Charley doit les aider à accomplir quelque chose avant qu’ils acceptent de s’en aller, comme retrouver l’assassin de ces trois avocats. Ce qui ne serait pas un problème si Charley ne passait pas son temps à faire des rêves érotiques provoqués par une entité qui la suit depuis toujours… Or, il se pourrait que l’homme de ses rêves ne soit pas mort. Il pourrait même être tout à fait autre chose…

 

Depuis un mois, je faisais toujours le même rêve : un ténébreux inconnu surgissait de la fumée et des ombres pour jouer au docteur avec moi. Je commençais à me demander si l’exposition répétée à des hallucinations nocturnes se concluant par des orgasmes dévastateurs pouvait avoir des effets secondaires à long terme. Non, vraiment, j’étais inquiète. Peut-on mourir de plaisir extrême ? Bonjour le dilemme : devais-je consulter ou payer ma tournée ?

Cette nuit-là n’y faisait pas exception. Je rêvais avec délices de deux mains habiles, d’une bouche chaude et de l’ingénieuse utilisation d’une culotte bavaroise quand deux forces distinctes tentèrent de m’en sortir. Je fis de mon mieux pour résister, mais elles étaient sacrement insistantes, ces forces extérieures. D’abord, une sensation de froid remonta le long de ma cheville, et cette caresse glacée suffit à me tirer en sursaut de mon rêve chaud bouillant. Je frissonnai et donnai un coup de pied, refusant de répondre à cette convocation. Puis, je rentrai ma jambe sous les plis épais de ma couette Bugs Bunny.

Deuxièmement, une mélodie douce mais insistante se faisait entendre à la périphérie de mon subconscient, comme une chanson familière dont je ne retrouvais pas le nom. An bout d’un moment, je compris qu’il s’agissait de la sonnerie « chant de grillons » de mon nouveau téléphone.

Je poussai un gros soupir en entrouvrant les yeux, juste assez pour regarder les chiffres luisants sur ma table de nuit. Quatre heures trente du mat’. Quel genre de sadique appelle un autre être humain à 4 h 30 du mat’ ?

Quelqu’un se racla la gorge au pied de mon lit. Je me tournai donc vers le mec mort qui se tenait à cet endroit, puis baissai les paupières et lui demandai d’une voix éraillée :

Pourquoi  j’avais choisi ce livre? A force d’en avoir entendu parler (je voyais des commentaires positifs sur facebook, mais n’avais lu aucune chronique…), je voulais absolument tenter le coup… tant qu’à faire, autant ne pas mourir idiote, et je me suis dit que pour une fois, aller me lancer dans de la bit-lit, ça ne me ferait pas de tord pour sortir de mes sentiers battus littéraires…  Malgré tout, j’avais quelques réticences… à voir la couverture,  je me suis dit « oh non, encore un livre pseudo-fantastique qui va être axé sur le sexe…  » bref, je n’étais pas plus emballée que ça malgré tout.

  Alors, je dois dire que je n’attendais pas grand-chose de ce livre… je me suis dit « encore une histoire comme beaucoup d’autres« , un peu à l’instar des romans bit-lit de chez Milady qui, pour la plupart, ne me tentent pas du tout… (non, ne me huez pas, chacun ses goûts… et perso, la confrérie de la dague noire ou autres du genre, cela ne m’attire pas…)

Mais au final, je dois dire que Charley Davidson a su me charmer… pire… c’est devenu un véritable coup de cœur. Et encore, coup de cœur, c’est bien peu par rapport à mon ressenti sur ce livre… (si si)

Le style est absolument génial… il est entraînant, amusant, et une fois qu’il vous a embarqué, il ne vous laisse plus partir… A la fois léger et familier, il allie à merveille l’humour, le fantasme, le suspense et l’émotionnel

L’histoire en elle-même est également très addictive… Dès le départ, le ton est donné… il y a des rebondissements à gogo, plein d’évènements qu’on ne voit pas arriver et qui donnent une toute autre tournure au récit, et le tout s’imbrique à merveille. J’étais franchement en manque dès que je devais lâcher ce livre, car rien n’y fait, je voulais savoir la suite à tout prix.

On est embarqué dans un histoire de triple meurtre, liant à cela le fantastique avec l’apparition de fantômes, et d’un mystérieux mâle en chaleur qui met Charley dans tous ses états… mais dans ses rêves…(au sens propre du terme…)

Souvent, dans les premiers tomes, on nous matraque d’infos pour nous planter le décor, et de ce fait, cela délaisse souvent l’histoire à proprement parler… Ici, il n’en est rien… tout est amené de main de maître…

 

Vous l’aurez sans doute compris, les personnages ne sont à nuls autres pareils

Charley est une héroïne hors du commun… Elle est détective privé, et aide régulièrement son oncle dans ses enquêtes… Jusque là, rien d’anormal ou de particulier me direz vous…MAIS…  Elle a un don particulier, celui de voir les morts (et même de les toucher)… et de les aider à passer de l’autre côté (littéralement, en passant à travers elle)… ça, c’est son côté faucheuse…  (Mélinda Gordon, sort de ce corps… oui, bon, à part ce don et l’aide apportée dans les enquêtes, il faut reconnaître que ces deux femmes n’ont rien en commun…)… mais par contre, elle a un caractère inouï, du jamais vu… Elle n’a pas sa langue dans sa poche, et son humour est tout simplement jouissif ! Elle a la réplique cinglante, en toutes circonstances… J’ai aimé aussi le fait que malgré tout, on nous montre ses faiblesses et on n’en fait pas une super héroïne bien sous tous rapports qui n’a limite aucun défaut… Non, on a ici une femme à part entière, avec ses qualités et ses défauts

J’ai adoré son côté « je vis en permanence avec des fantômes, mais je le vis bien« , instaurant des règles dans son propre appart pour permettre à chacun de cohabiter avec un certain respect de l’intimité…

Et que dire de  l’homme de ses rêves… (le beau mâle en chaleur, c’est lui)… le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il sait comment faire monter la température dans une pièce… mais malgré tout, j’ai aimé que contrairement à d’autres saga bit-lit, l’aspect « appétit sexuel accru » ne soit pas prédominant…

J’ai adoré aussi le personnage de Cookie, que j’ai trouvé très attendrissante. Sa voisine et meilleure amie, toujours là pour lui prêter main forte, pour prendre soin d’elle, pour veiller à ce que tout se passe bien… elle est vraiment géniale… j’espère la voir encore plus présente dans le second tome.

Garett, par contre, m’a agacé à un point, mais à un point… Je l’ai trouvé bien trop sûr de lui, arrogant, énervant, et tous les qualificatifs qui s’y rapportent…

Vous l’aurez compris, je lirai la suite au plus vite 🙂 car Charley me manque déjà…

Et si vous avez aimé Queen Betsy, vous adorerez Charley 😉

Désolée pour la longueur de cette chronique, je crois que je me suis légèrement laissée emporter… oups.

Ce livre entre dans le cadre du challenge de chez Malorie, et c’est ici ma seconde lecture pour ce challenge…
Avec ces fantômes, ce livre entre en plein dans le thème..

Il entre aussi dans le cadre de mon challenge « Lire en thème« , pour ce mois où le thème est les livres coups de coeur que l’on conseille vraiment à placer sous le sapin…

Jamestine, Mycoton, Thalyssa, Jess, Galleane, AgatheK, Yumiko, …

Logo Livraddict

Le tome 2 est déjà sorti… et j’ai bien hâte de le lire…

Charley, détective privée et faucheuse, et Cookie, sa meilleure amie/réceptionniste, se lancent à la recherche d’une jeune femme, disparue depuis le meurtre d’une camarade de lycée. Pendant ce temps, Reyes – le fils de Satan ! – est sorti de son corps physique pour hanter Charley afin d’empêcher des démons de s’emparer de la jeune femme et d’accéder au ciel par son biais. Mais Charley pourra-t-elle supporter ses nuits ardentes avec Reyes et ses journées à cent à l’heure sur la piste d’une femme disparue ?

[✎] Time Riders, tome 3 : Code Apocalypse (Alex Scarrow)

Genre : aventure, fantastique, YA
Nombre de pages : 455 pages

Maison d’édition : Nathan
Année d’édition : 2012

Liam aurait dû mourir en mer en 1912. Maddy aurait dû mourir d’un accident d’avion en 2010. Sal aurait dû mourir dans un incendie en 2026. Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne détruisent l’Histoire.

La Découverte d’un manuscrit codé va les plonger dans une époque troublée celle du règne de Richard Coeur de Lion. Les Time Riders parviendront-ils à sauver le royaume d’Angleterre ?

Vous vous en doutez, j’avais une impatience grandissante et non dissimulée pour la lecture de ce troisième  tome de la saga Time Riders…

Vous retrouverez sur le blog mes chroniques du tome 1 (qui avait été un coup de cœur absolu), et celle du tome 2.

Et puis, au final, je dois avouer que ce troisième tome m’a un peu moins emballée… Je ne dis pas que je n’ai pas aimé, attention, mais pas autant et de la même manière que je n’aurais espéré… j’ai eu tendance à trouver des longueurs et à m’ennuyer… ce sont des choses qui arrivent… Le fond reste ici beaucoup plus intéressant que la forme.

Point de vue du style d’écriture, on reste dans la lignée des deux livres précédents (je ne vais pas vous refaire le même discours, si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à aller lire mes deux premières chroniques)…

Ça se lit toujours aussi vite,  de manière toujours aussi agréable grâce à la plume de l’auteur.

Point de vue de l’histoire aussi, d’ailleurs, on reste dans le même schéma… même si les évènements diffèrent d’un livre à l’autre, ils s’enchaînent d’une manière totalement similaire, ce qui est un peu lassant… J’aurais peut-être (sûrement) aimé plus de rebondissements, plus de surprises, moins de choses « téléphonées » et hyper prévisibles… Oui, les lieux et époques ont changé, mais à part ça, … on retrouve trop souvent exactement les mêmes éléments… et à cause de cela, je me suis franchement ennuyée.

Pourtant, les nombreux aller-retours dans le temps auraient dû donner un bon rythme à l’histoire, comme c’était le cas dans les deux tome précédents, mais ici, ils avaient plutôt tendance à être beaucoup trop nombreux, et à casser le rythme de lecture, à perdre un peu le lecteur et le faire se détacher un peu plus chaque fois de l’histoire… en tous cas, c’est  ainsi que je l’ai ressenti à la lecture.

Malgré tout, le suspense et l’intrigue restent présents, et ça, c’est toujours aussi agréable, …

Les personnages,… sympas mais sans plus, je n’ai pas réussi à m’attacher plus à eux qu’à l’histoire, malheureusement… On n’a pas le temps d’apprendre à bien les connaître (je ne parle pas des personnages historiques ou des personnages récurrents dans la saga, mais bien de ceux de passage)

Quant à Bob, Becks ou Liam, je trouve que même si l’on voit une certaine évolution en eux, ils ont tendance à stagner un peu, à ne plus être aussi « présents », à avoir moins de prestance, de charisme et d’importance aux yeux de l’auteur… un peu comme si tout ce qu’il avait à dire sur eux a été fait dans les précédents tomes, et que du coup, il peut les laisser un peu sur le bord de la route et leur apporter moins de soin…

Le gros point positif de ce livre, comme des deux précédents, d’ailleurs, c’est par contre le décor, le soin apporté  aux éléments de l’histoire, et le travail de recherche de titan que l’on perçoit derrière. L’ambiance de l’époque est merveilleusement retranscrite et communiquée au lecteur, de sorte que l’on s’y croirait, … je pouvais sans peine m’imaginer les scènes, lieux comme personnages d’ailleurs, et c’est ce que j’aime plus que tout dans la plume de Alex Scarrow. Les personnages « historiques » aussi sont très bien travaillés et nous sont présentés de manière réaliste, cohérente, et attirante. Pas de manière scolaire, mais de manière humaine…

Un livre assez redondant sur la forme par rapport à ses prédécesseurs de la saga, ce qui est dommage… cela provoque un certain ennui, car on n’a l’impression de relire la même chose, même si l’époque est différente.

Les personnages aussi s’essoufflent, on a l’impression que l’auteur n’a plus grand-chose à nous dire sur Bob, Becks ou Liam

C’est un peu dommage car sur le fond, cette série est très prometteuse.

Logo Livraddict

La suite est prévue pour le 7 février 2013…

Liam aurait dû mourir en mer en 1912, Maddy d’un accident d’avion en 2010, Sal dans un incendie en 2026. Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne détruisent l’Histoire.
Or un nouveau bouleversement survient dans le cours du temps : Abraham Lincoln disparaît subitement de l’Histoire ! Maddy, Liam et Sal doivent le retrouver de toute urgence, car, en son absence, la Guerre de Sécession ne s’est jamais achevée !

[✎] Carole, je vais te tuer (Franck Linol)

Genre : Drame, Contemporain
Nombre de pages : 276 pages

Maison d’édition : Geste
Année d’édition : 2012

Alors qu’ils filaient de longs jours heureux dans la maison de leurs rêves, Carole annonce subitement à Alex qu’elle le quitte. La violence et l’immédiateté de cette rupture plongent Alex dans une rage folle. S’amorce alors une descente aux enfers dans laquelle ce jeune professeur d’université n’envisage plus qu’une seule issue à l’insupportable souffrance qui le submerge : tuer Carole, celle avec qui il avait fait tant de projets, celle qu’il a toujours admirée, celle qu’il a tant aimée. Toute l’histoire converge alors vers une seule interrogation : Alex mettra-t-il à exécution son projet ? Jusqu’où va l’entraîner cette fièvre meurtrière ? Dans ce roman noir, Franck Linol dévoile une nouvelle facette de son écriture et délaisse pour un temps l’inspecteur Dumontel et la série « Meurtres en Limousin » pour explorer les méandres de l’âme humaine et analyser le basculement d’un homme ordinaire dans l’inhumanité.

J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babélio.

Point de vue présentation du livre (c’est un détail, mais qui, pour moi, a de l’importance), j’ai aimé le fait que même si c’était un livre au format « poche », ce n’était pas écrit trop petit… C’était bien espacé, et mine de rien, cela rend la lecture bien plus agréable…

Le style de l’auteur, je n’ai rien de particulier à dire dessus… rien ne m’a particulièrement frappé. Il était agréable, arrivait à nous plonger dans l’histoire sans difficultés… Il fait usage de mots simples, et de phrases pas trop longues. C’est très facile à lire…

Cependant, il y avait des aller-retours entre le passé et le présent qui m’ont parfois un peu perturbée, je n’ai pas toujours tout suivi, ou parfois, je ne voyais tout simplement pas l’utilité de certains passages.

Ce qui m’a le plus plu dans ce livre, c’est l’aspect psychologique hautement présent… Il est effrayant de voir où la détresse humaine peut mener, … La folie qui s’installe peu à peu dans la vie d’un homme, et rien ne peut finalement l’arrêter.

Concernant l’histoire… On se dit au départ qu’il s’agit, finalement, d’une banale histoire, d’un simple drame de couple brisé, de la folie d’un homme éperdument  amoureux qui se retrouve privé bien malgré lui de la personne qu’il aime le plus au monde, sa femme…

Puis, vers la moitié du livre, on a un rebondissement qui fait écarquiller les yeux,  qui va avoir l’effet d’une bombe dans le récit… a partir de ce moment, tout va changer…

Pour vous parler un peu des personnages…

Alex, c’est le mari, malheureux comme les pierres, et prêt à tout pour  reconquérir sa femme… il ne peut s’imaginer sa vie sans elle, et est vraiment convaincu qu’en faisant chacun quelques efforts, ils pourraient reprendre la vie commune.

« Alex, je ne t’aime plus… » Ces mots résonnaient dans sa tête comme un écho qui n’en finit plus. Quand on est capable d’articuler cette phrase définitive, sans appel, c’est qu’il ne reste plus rien. La phrase la plus terrible qu’il soit possible d’entendre, et pourtant ces mots mis bout à bout sont fades, inodores et quelconques. Il aurait préféré qu’on lui dise : « Alex, tu vas mourir. »

Carole, sa femme, est un personnage qui d’un premier abord, semble être une femme brisée par son couple, mais qui finalement, au fil des pages, a su se rendre détestable à mes yeux… le genre de femme que je ne voudrais surtout pas être… Elle joue sans vergogne avec les émotions et les sentiments de son mari…

Il y est aussi question de Max, le meilleur ami de Alex, qui est toujours là pour lui… et qui finalement va réserver au lecteur de « belles » surprises…

Un livre qui m’aura réservé de belles surprises… Une histoire qui prend le lecteur au dépourvu, des personnages travaillés avec soin, au psychologique vraiment surprenant, qui ne laissent pas le lecteur en reste…

un livre que je vous conseille vivement…

Logo Livraddict   

[✎] L’automne meurtrier (Andrea Ellison)

Genre : Thriller
Nombre de pages : 440 pages

Maison d’édition : Harlequin (collection Mosaïc)
Année d’édition : 2012

Par une sombre soirée d’octobre, le lieutenant Taylor Jackson est appelée sur plusieurs scènes de crime dans un quartier chic de Nashville. Sur place, elle découvre les corps san s vie de 7 adolescents, marqués de symboles occultes. Une vision d’horreur qui obsède Taylor, partagée entre colère et angoisse à l’idée que le tueur puisse frapper de nouveau. Elle doit agir vite, très vite. Mais aussi avec prudence, car le meurtrier est manifestement aussi incontrôlable qu’imprévisible. Or Taylor a beau se concentrer de toutes ses forces sur le peu d’indices dont elle dispose- les dessins mystiques laissés sur les corps des victimes-, l’enquête piétine. Déterminée, elle plonge alors dans les ténèbres de la macabre affaire. Au risque de voir son équilibre menacé, malgré le soutien que lui apporte John Baldwin, le brillant profileur du FBI avec qui elle est fiancée. Car Taylor le sait : c’est le prix à payer pour comprendre comment un être machiavélique, animé d’une rage débridée, en arrive à commettre de telles atrocités. Et pour trouver le tueur, elle devra d’abord s’en approcher…

Nashville, Tennessee, 31 octobre
15 h 30

Taylor Jackson se tenait au garde-à-vous, les mains dans le dos ; les manches de son uniforme bleu des grands jours lui grattaient les poignets. Elle aurait voulu être partout sauf ici, plantée sur le devant de la scène. Sa réhabilitation aurait pu se résumer à une simple reconnaissance informelle de son retour en grâce. Mais le chef de police n’avait rien voulu entendre. Alors qu’elle avait juste demandé à récupérer son grade, il avait insisté pour la décorer. Et très publiquement, qui plus est. Son délégué syndical était ravi et avait retiré, avec son accord, la plainte qu’elle avait déposée contre les services de police de Nashville après avoir été rétrogradée sans motif. Taylor n’était pas mécontente de sa victoire, bien sûr. Son grade de lieutenant lui tenait à cœur. Et elle se réjouissait que ses épreuves aient pris fin. Mais elle aurait préféré se passer de la pompe et du décorum.

Je dois avouer que la quatrième de couverture a su aiguiser ma curiosité comme jamais…

J’adore halloween, j’aime tout ce qui tourne autour de l’occulte, et je suis fan des thrillers… que demander de plus?

Ah, si, je sais… une histoire de tueur en série… donc tous les éléments étaient rassemblés pour me faire passer un merveilleux moment de lecture….

 

Le style d’écriture de l’auteur est vraiment plaisant… on voit que l’auteur connait son public, sait ce qu’il recherche, et elle met tout en oeuvre pour le charmer comme i les doit au travers d’un thriller à la fois simple dans sa forme, et prenant et lourd dans le fond… c’est un savant mélange qui accroche bien et lui réussit à merveille.  Chaque page voit l’horreur de la situation se renforcer, faisant planer sur l’histoire et la ville un voile de mystère et de doutes et de suspense.

Il faut savoir que ce roman s’inscrit, dans sa version originale, dans la saga du détective Taylor Jackson, dont il est le cinquième opus. De ce fait, il y a parfois des choses la concernant qui sont abordées comme un « clin d’œil », mais qui en fait fait état de quelque chose qui s’est passé dans un autre livre. Mais je vous rassure, cela ne gène en rien la lecture du livre, la compréhension de l’histoire et l’attachement au personnage… car les choses essentielles nous sont expliquées et « ramenées à l’esprit » malgré tout.

Par contre, je n’ai pas trop vu « l’intérêt » des évènements qui tournent autour de Baldwin, à mon avis, la suite va certainement arriver dans un prochain roman de la saga, et c’est une de mes petites déceptions… car j’ai tendance à préférer les « vrais » one shot en matière de thrillers… donc là, j’ai un petit goût d’inachevé

A part ça, les personnages sont intéressants, bien construits, et on s’y attache sans peine… c’est ce qui fait le succès de genre de livres, le fait que l’on puisse ainsi facilement s’attacher aux personnages, les comprendre, et vivre l’histoire à travers eux…

Par contre, ils ne laissent pas un souvenir impérissable…

Le rythme de ce livre est assez lent… mais sans tirer en longueur. Disons que l’on a bien le temps d’assimiler les infos que l’on reçoit, d’échafauder des théories, etc… Cependant, j’ai mis un peu de temps (un quart du livre, à peu près) pour rentrer correctement dans le récit. Mais une fois que ce fut fait, la lecture en est devenue plus intense. Et là, difficile de lâcher le récit, j’en ai presque raté ma gare tant j’étais absorbée par l’histoire…

Le thème est assez sombre, presque graveleux, et cela instaure donc une ambiance assez pesante, que j’ai beaucoup appréciée. Les sciences occultes, sorcellerie, culture gothique, vampirisme, Wicca, et tout ce qui tourne sur ces thèmes est abordé d’une manière à la fois crédible et sceptique, c’est un peu difficile à expliquer, mais quoi qu’il en soit, j’ai vraiment adoré…  c’est vraiment un univers où j’aime laisser vagabonder mon esprit, et donc, j’étais dans mon élément…

Je dois avouer que je n’avais pas envie de le voir se terminer… j’en demandais encore… et il m’a été difficile de commencer un autre livre dans la foulée, j’ai préféré attendre le lendemain..

Un roman fascinant que je vous conseille vivement…

J’ai vraiment envie de découvrir d’autres livres de  cette auteur, qui a su me conquérir avec cet ouvrage.

Ce livre entre dans le cadre du challenge « Un challenge trop mortel« , de chez Malorie… puisque l’on y parle de sorcières et sorcellerie, Wicca, tout ça…

Logo Livraddict

[✎] Les Menteuses, tome 2 : Secrets (Sara Shepard)

Genre : Chick Lit, Thriller
Nombre de pages : 350 pages

Maison d’édition : Fleuve noir
Année d’édition : 2008

Salut les filles. c’est encore moi ! Vous avez vraiment cru que vous seriez débarrassées de moi aussi facilement ? Eh bien détrompez-vous, enterrement ou pas, je n’en ai pas encore fini avec vous. Je commence même à prendre goût à ce petit jeu. Il faut dire que vous me facilitez la vie. Dis donc Spencer, c’est pas joli joli de piquer le petit ami de ta soeur ! Pas plus que de sortir avec son prof d’anglais, hein Aria ? Remarque, y’a pire quand on est une fille de bonne famille comme Emily : par exemple faire les yeux doux à sa jolie voisine. Et toi, pauvre Hanna, tu crois vraiment que je n’ai pas remarqué ta fixette sur ton passé de boulimique ? Et puis surtout, il y a toujours la grande Affaire, la seule, l’unique, j’ai nommé l’Affaire Jenna. Oh, vous devenez toutes blanches ! Sans blague. Vous ne pensiez quand même pas que j’allais oublier ? Ce serait mal me connaître. – A Une nouvelle série pour les fans de Gossip Girl ! Un mélange de Desperate Housewives et Souviens-toi l’été dernier : le frisson assuré dans une ambiance très girly.

Comment tout a commencé
Vous voyez ce garçon qui habite à quelques maisons de la vôtre et qui est la personne la plus flippante du monde? Quand vous êtes sur le pas de votre porte, en train d’embrasser votre petit ami pour lui dire bonne nuit, vous l’apercevez parfois de l’autre côté de la rue, simplement planté là, les bras ballants. Quand vous échangez des potins avec vos meilleures amies, il apparaît comme par enchantement – mais pas forcément par hasard. C’est le chat noir qui semble savoir à l’avance quelle route vous comptez prendre. S’il passe en vélo devant chez vous, vous pensez : Je vais louper mon contrôle de sciences nat. S’il vous regarde de travers, surveillez vos arrières.
Toutes les villes ont leur garçon-chat noir. A Rosewood, il s’appelle Toby Cavanaugh.
Je crois qu’il lui faudrait plus de blush. (Spencer Hastings recula légèrement pour examiner son amie Emily Fields.) Je vois encore ses taches de rousseur.
J’ai du fond de teint Clinique pour les camoufler.
Alison DiLaurentis se leva d’un bond et se précipita vers sa trousse de toilette en velours bleu.
Emily se regarda dans le miroir posé sur la table basse du salon d’Ali. Elle pencha la tête d’un côté, puis de l’autre, et avança ses lèvres roses en une moue boudeuse.

J’adoooore… Tout dans ce livre est plaisir :  le suspense, l’humour, les personnages… quand on arrive à la fin, on n’a qu’une hâte… découvrir le tome suivant!

Ah la la, j’étais super contente de pouvoir lire la suite des aventures de nos 4 compères, à savoir Aria, Emily, Hanna et Spencer.

La plume de Sara Shepard est toujours aussi agréable, et plus j’avance dans la saga des menteuses, et plus je suis accro. Cela allie avec merveille l’humour, le suspense, l’émotion, etc…

« Salut les filles… C’est encore moi !
Vous avez vraiment cru que vous seriez débarassées de moi aussi facilement ?
Eh bien détrompez-vous, enterrement ou pas, je n’en ai pas encore fini avec vous. Je commence même à prendre goût à ce petit jeu… Il faut dire que vous me facilitez la vie. Dis donc Spencer, c’est pas joli-joli de piquer le petit ami de ta soeur ! Pas plus que de sortir avec son prof d’anglais, hein Aria ? Remarque, y a pire quand on est une fille de bonne famille comme Emily : par exemple faire les yeux doux à sa jolie voisine. Et toi, pauvre Hanna, tu crois que tu peux cacher ta fixette sur ton passé de boulimique ?
Et puis surtout, il y a toujours la grande Affaire, la seule, l’unique, j’ai nommé l’Affaire Jenna… Oh, vous devenez toutes blanches ! Sans blague… Vous ne pensiez quand même pas que j’allais oublier ? Ce serait mal me connaître… »

Parce que le livre, c’est ça… une bonne dose de ragots, à la Gossip Girl, dans une ambiance girly et adolescente,  mais aussi une grande part de mystère entre celui qui plane sur la mort d’Alison, de qui est ce mystérieux « -A- » qui leur envoie des messages, etc un peu à la manière de « Souviens-toi l’été dernier »… Ajoutez à ça un aspect un peu « Big brother« , dans le sens où ce mystérieux A sait tout sur tout, quasi dans la seconde… quand on y pense, ça fait peur…

Ce second tome est un peu plus basé sur le passé que le précédent, à savoir que l’on y découvre plus en détail cette fameuse « Affaire Jenna » et ce qui l’entoure, l’implication de chacune – y compris Alison – etc… C’est d’ailleurs là la réponse à beaucoup de questions restées en suspend à la fin du premier tome.

On y voit aussi les relations amoureuses des unes et des autres prendre un tout autre chemin, pour des raisons diverses et variées, mais sans en devenir nian-nian…

Mon personnage préféré reste Aria, je ne sais pas pourquoi, mais que ce soit dans la série télé ou dans la saga livresque, elle reste mon coup de cœur. Je trouve qu’il se dégage beaucoup plus de sensibilité, d’authenticité et de « je ne sais quoi » d’elle que de ses copines.

Le style du livre est très agréable, ça se lit facilement… Le découpage en chapitre court mène le lecteur par le bout du nez. Un chapitre met en avant une fille différente, avec ses petits secrets, ses travers, mais la relie aux autres malgré tout. Et plus que tout, il nous pousse à nous poser plein de questions, faire nos propres déductions, …

Je dois avouer que j’ai beaucoup de mal à vous parler de ce livre alors que je l’ai adoré, mais j’ai vraiment très peur de trop vous en dire, car le livre est fait de révélations, secrets, etc… et je ne voudrais pas vous gâcher ça.

Quoi qu’il en soit, cette saga est très addictive, car la fin du premier tome incitait déjà pas mal à la lecture du second, et à la fin du second, la tentation est grande pour le troisième 🙂

 Lu dans le cadre du challenge « je vide ma bibiothèque »

Il y a encore plusieurs livres parus dans cette saga, et sauf erreur de ma part, on en est au huitième… de bonnes heures de lecture en perspective…

Si vous n’avez pas encore découvert la série « Pretty Little Liars », n’hésitez pas à vous lancer… vous verrez c’est très addictif 🙂

[✎] Te revoir un jour (Sarah Dessen)

Genre : Romance, Jeunesse
Nombre de pages : 479 pages

Maison d’édition : Pocket Jeunesse
Année d’édition : 2012

Après le divorce de ses parents, une adolescente choisit de vivre avec soin père, que sa nouvelle profession amène à voyager partout dans le pays. Au gré de cette existence itinérante, dans chaque ville où ils séjournent, la jeune fille s’invente une nouvelle identité… Mais au fond, qui est-elle vraiment ?

La table était poisseuse, mon verre n’était pas net, on poireautait depuis dix minutes sans avoir vu la moindre serveuse, mais je connaissais déjà le verdict de papa. Rien de tel que l’expérience pour vous instruire.

– Il y a beaucoup de potentiel ici, c’est moi qui te le dis, déclara donc papa en regardant autour de lui.

Le menu indiquait que le Luna Blu était « un restaurant italien à l’esprit contemporain servant une bonne cuisine traditionnelle ». Eh bien, un petit quart d’heure après notre arrivée dans les lieux, c’était à se demander si cette cuisine traditionnelle était aussi bonne que ça. D’une, il était 12 h 30, on était en semaine et deux tables seulement, dont la nôtre, étaient occupées. De deux, je venais de remarquer un millimètre de poussière sur le ficus en plastique qui faisait la déco, à côté de notre table. Mais mon père était condamné à l’optimisme. Pas le choix, c’était son boulot.

J’observai la salle à mon tour tandis que papa parcourait le menu, sourcils froncés. Il aurait eu besoin de lunettes, mais il avait cessé d’en porter après en avoir perdu trois paires d’affilée. Maintenant, il se contentait de plisser les yeux. Chez n’importe qui d’autre, ces mimiques auraient été marrantes, limite bizarres. Pas chez papa. Ça ajoutait à son charme.

– Il y a des calmars et du guacamole, annonça papa en se dégageant le visage (ses cheveux lui tombaient tout le temps sur les yeux). C’est une première ! On commande les deux ?

– Super. J’ai la dalle !

Une serveuse, bottes Ugg et minijupe, passa devant notre table sans daigner nous regarder.

Papa la suivit des yeux, avant de reporter son attention sur moi. Je suis sûre qu’il se demandait si j’étais fâchée contre lui. Il se posait sans cesse cette question au cours de nos vadrouilles. Mais ça allait bien. Vraiment bien. Évidemment, c’est parfois crispant de boucler son sac et de reprendre la route vers une nouvelle ville. D’un autre côté, tout dépend de la façon dont vous regardez la situation. Pensez vie dévastée façon tremblement de terre, et c’est mort : vous êtes mort. Mais si vous voyez ledit séisme comme une chance de vous réinventer et de recommencer de zéro et du bon pied, vous avez tout bon.

On était à Lakeview. Au début du mois de janvier. J’étais en devenir : qui allais-je bien pouvoir être, cette fois ?

Je dois avouer qu’à force de voir Galléane en parler, elle a réussi à réveiller ma curiosité… Pourtant, je  suis loin d’aimer les livres romances en général (exceptions faites de certains Milady sortis dernièrement) et que j’ai tendance à trouver la romance jeunesse vraiment très nian-nian…

Mais au vu des avis de Galléane et ses très bons conseils littéraires, je me suis lancée…

Ce livre est vraiment génial… un concentré de douceur et d’émotions… j’ai vraiment adoré… un véritable coup de cœur…

 Pourtant, au tout début, j’ai trouvé que cela se répétait un peu.. (trop d’importance donnée, par exemple, aux piètres talents de cuisinière de sa mère, et c’était répété un peu trop souvent à mon goût)…

Mais à part ça, que du bonheur…

C’est le genre de livre qu’on commence en se disant que ça sera un livre léger, que l’on pourra lire petit à petit le soir avant de s’endormir, et on se laisse prendre au jeu, on n’arrive pas à poser le livre tant on a envie de connaître la suite et on finit par ne dormir qu’une fois le livre terminé, à trois heures du mat’…

La plume de Sarah Dessen est très … attachante… douce, fluide, très agréable à lire, elle entraîne irrémédiablement le lecteur dans l’univers du livre. Elle parvient, d’un même coup, allier la douceur au doux suspense des rêves enfouis, des espoirs secrets, et des doutes en tous genres.

 La romance est bel et bien présente, mais pas à outrance comme on pourrait le croire. L’accent est mis davantage sur le personnage principal que sur la romance…

 Bien entendu, on voit facilement le dénouement de l’histoire, mais peu importe, ce n’est pas le plus important, car le chemin pour y arriver est vraiment magnifique.

Des personnages se dégage une très belle authenticité. C’est ce qui les rend crédibles, touchants et donne une telle dimension au roman.

 Mclean est vraiment attachante.. On ressent son malaise, son mal-être (Ses rapports avec sa mère sont conflictuels, et ceux avec son père sont assez particuliers… ), mais on voit aussi sa formidable évolution qu’elle subit pendant l’histoire, telle la chrysalide qui devient un magnifique papillon.

  » C’est drôle d’arriver très loin des buts qu’on s’était fixés mais de découvrir qu’on ne pouvait pas tomber mieux. »

Au départ, elle prend plaisir à s’inventer une vie à chaque nouveau déménagement, et au fur et à mesure qu’elle se cherche, elle finit par se voir telle qu’elle est. Alors qu’elle apparaît comme forte au départ, on la découvre plus fragile et sensible qu’il n’y paraît.

La plume de l’auteure fait qu’on peut sans problème se mettre à la place de Mclean, et comprendre ses agissements, ses ressentis, ses doutes, ses peurs, ses espoirs et ses sentiments. C’est ce qui fait que j’ai adoré lire ce livre… Car les personnages principaux sont profonds,  les personnages secondaires un peu moins, ils ont plutôt tendance à être légers, amusants et distrayants. Le tout fait un très bon ensemble…

C’est le premier livre de Sarah Dessen que je lisais, mais ce ne sera certainement pas le dernier…

Un énorme coup de cœur que je dois à Galléane, que je remercie de m’avoir fait découvrir une auteure vers laquelle je ne me serais sans doute pas tournée spontanément.

Je vous conseille  vraiment d’en faire la découverte également…

Logo Livraddict

[✎] Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas (Tahereh Mafi)

Titre: Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas
Auteur: Tahereh Mafi

Genre: Fantastique, YA

Maison d’édition: Michel Lafon
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 373 pages
Prix: 16,95  €

 “Ne me touche pas” je lui murmure. Je mens mais ne lui dis pas. J’aimerai qu’il me touche mais ne lui dirais jamais. Des choses arrivent quand on me touche. Des choses étranges. De mauvaises choses. Des choses mortelles.
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse pour un accident. Un crime. 264 jours sans parler ni toucher personne. Jusqu’au moment où un gardien vient partager sa cellule. Derrière sa nouvelle apparence, elle le reconnaît : c’est Adam, celui qu’elle aime en secret depuis toujours.

Je suis enfermée depuis 264 jours.

Je n’ai rien d’autre qu’un petit carnet, un stylo cassé et les chiffres dans ma tête pour me tenir compagnie. 1 fenêtre. 4 murs. 13 mètres carrés. 26 lettres d’un alphabet, que je n’ai pas prononcées depuis 264 jours d’isolement.

6 336 heures écoulées depuis que j’ai touché un autre être humain.

– Tu vas avoir quelqu’un pour partager ta cellule chambre, m’ont-ils dit.

On espère que tu vas pourrir sur place. Pour ta bonne conduite, m’ont-ils dit.

Encore quelqu’un de cinglé comme toi. Fini l’isolement, m’ont-ils dit.

Ce sont les sous-fifres du Rétablissement. La résolution qui était censée aider notre société moribonde. Les mêmes qui m’ont arrachée à mes parents et enfermée dans un asile pour un truc que je ne contrôle pas. Tout le monde se fiche de savoir que c’était un accident. Que j’avais pas l’intention de le faire. Que j’ignorais ce dont j’étais capable.

J’ai aucune idée de l’endroit où je me trouve.

Je sais seulement qu’on m’a transportée dans un fourgon blanc et qu’on a mis 6 heures et 37 minutes pour arriver ici. Je sais que j’étais menottée. Que j’étais attachée à mon fauteuil. Je sais que mes parents ne se sont pas donné la peine de me dire au revoir. Je sais que j’ai pas pleuré quand on m’a emmenée.

Je sais que le ciel s’écroule chaque jour.

Ahhhh ce livre me faisait de l’œil, vous ne pouvez pas savoir à quel point… Déjà, je suis en amour total devant la couverture.. les couleurs sont superbes, l’illustration magnifique… rien qu’à elle seule, elle m’invitait à la lecture (je ne sais pas si les couvertures vous font, en général , ce genre d’effet 😉 )

D’ailleurs, je pense que vu le peu que nous dit le résumé, la couverture fait tout le travail de tentation  🙂

C’est pourquoi quand Camille a proposé ce livre en partenariat, je n’ai pas hésité une seule seconde… (Merci à elle, car je ne regrette nullement la découverte, même si on est loin du coup de coeur)

Le style de l’auteur est assez simple, je n’y ai trouvé rien d’exceptionnel, mais cela fait bien son effet à la lecture.. c’est très plaisant, très addictif, et c’est bien là ce que l’on recherche dans ce genre de livres. La narration à la première personne aide bien à ce que l’on ne puisse pas lâcher le livre avant son terme…

L’histoire commence assez lentement, pourtant, je ne sais pas si c’est voulu ou pas… certes, il faut laisser le temps à l’univers de l’auteur de se mettre en place, mais c’est limite quand même, je trouve… Le décor de l’histoire, au début du livre, est relativement clos et donne une impression d’enfermement et d’étouffement… cela met en place une ambiance pesante que j’ai beaucoup appréciée.

Juliette est un personnage assez particulier. J’ai eu énormément de mal à la cerner. Au début, j’ai cru que cela allait mettre une certaine distance entre le livre et moi, car un livre où je n’accroche pas de suite à l’héroïne, c’est généralement mauvais signe, mais là, bizarrement, ce fut l’effet inverse… J’avais encore plus envie de continuer pour en apprendre plus sur elle pour apprendre à mieux la connaître et la comprendre… au final, je la trouve vraiment touchante et attachante… comme quoi il ne faut pas rester sur une première impression 🙂

D’ailleurs, l’histoire en elle-même est également assez floue, façonnée de manière, je trouve, à perdre un peu le lecteur dans les méandres de l’histoire et des interrogations. On n’a pas toujours toutes les infos au moment où on aimerait les avoir, ou parfois, on ne les a jamais… Du coup, on se demande parfois d’où on vient et où on va, mais après, on est pris dans le tourbillon de l’histoire, et c’est assez sympa… et au final, tout finit par s’éclairer, et là, c’est le bonheur livresque.

J’ai beaucoup aimé aussi le personnage de James, qui m’a émue par son caractère et sa manière d’être… j’aurais aimé le voir un peu plus présent.

Ce que j’ai aimé? Le panel impressionnant d’émotions par lesquelles on passe durant la lecture… Elles transparaissent à merveille au travers du texte, et c’est ainsi que l’on passe un excellent moment lecture…

Vous l’aurez compris, ce n’est pas un coup de cœur, mais un livre très sympa malgré tout…

Et j’ai aussi beaucoup aimé le fait que le méchant soit un VRAI méchant… celui qui fait peur, qui met mal à l’aise, qui dérange… Ca me ravit car trop souvent, dans les livres de young adult, je trouve les méchants trop gentillets…

Il est vraiment difficile de vous parler de ce livre sans trop vous en dire, car je n’ai pas envie de vous spoiler non plus…

Bref, un livre sympa, qui n’est pas LA dystopie de l’année, mais qui reste agréable et à découvrir 🙂

Logo Livraddict

[✎] Beyonders, tome 2 : Le vent de la révolte (Brandon Mull)

Titre: Beyonders, tome 2 : Le vent de la révolte
Auteur: Brandon Mull

Genre: Fantasy, YA

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 573 pages
Prix: 16,50 €

 De retour chez lui, Jason Walker ne pense qu’à retourner dans le monde de Lyrian. Non seulement il détient une information capitale pour l’avenir de la rébellion contre le cruel sorcier Maldor, mais il veut aussi sauver son amie Rachel. Bravant tous les dangers, il devra rassembler ses anciens compagnons et combattre de nouveaux ennemis. Le vent de la révolte souffle sur Lyrian…

Je dois avouer que ma chronique sera très courte, car je n’ai pas accroché du tout à ce second tome… mais je n’arrive pas vraiment à déterminer pourquoi…

Je peux juste vous dire que la lecture m’a semblé interminable, et que j’étais donc heureuse d’enfin arriver au bout…

Je dois reconnaître que je suis un peu moins branchée Fantasy, et que c’est ce qui explique peut-être cela… De plus, je n’avais guère de souvenirs de ma lecture du premier tome… cela ne m’avait visiblement pas marqué plus que cela. Alors, malgré tout, même si je ne me souvenais pas dans la seconde d’un personnage ou un lieu évoqué dans le premier tome, heureusement, cela me revenait assez vite grâce au contexte… ouf…

On retrouve l’univers fantastique mis en place dans le premier tome, et les nombreuses descriptions qui font tout pour qu’on se le représente au mieux. Et de ce point de vue, je dois dire que c’est bien réussi.. c’est sans doute ce que je préfère dans le livre, l’environnement de l’histoire… J’ai l’impression, d’ailleurs, que la plupart des efforts de l’auteur se sont concentrés sur ce point, plus que sur les personnages.

Le style est relativement agréable, pourtant, tout comme dans le premier tome… le style est léger, simple, très jeunesse malgré tout, il faut dire…

On retrouve Jason, à qui il arrivera, vous vous en doutez, plein d’aventures, voire de mésaventures… j’ai trouvé le tout assez irréaliste, trop peu probable, et c’est ce qui a mis énormément de distance entre le livre et moi, et du coup, pas moyen de me concentrer sur l’histoire, pas moyen de m’attacher aux personnages, et pas moyen d’avancer avec plaisir dans le récit.

Jason, je l’ai trouvé mou, passif, à la personnalité quasi inexistante dans ce tome… je l’ai trouvé beaucoup trop « transparent », c’est vraiment dommage pour lui, car il était plus présent et plus « important » dans le premier tome… je ne comprends pas vraiment ce revirement de situation.

Il y a de nombreux retentissements, ce qui donne un bon rythme au livre si on y accroche… il y a beaucoup d’action, pas mal d’humour aussi, ce qui est souvent le cas dans les livres plus axés jeunesse… même si je trouve que cela n’y a pas toujours sa place, et surtout pas de cette manière (je l’ai trouvé un peu fade). Mais l’un dans l’autre, je me suis ennuyée…

Bref tout comme son prédécesseur, ce second tome ne me laissera pas un souvenir impérissable, et je pense sincèrement que je ne lirai pas le troisième tome… Quand on sait le temps que l’auteur a mis à peaufiner cette saga, cela me désole un peu pour lui…

En tous cas, elle ne fait certainement pas partie de mes saga préférées, elle se rapproche plutôt du bas de la liste, malheureusement.

[✎] Miroir, le reflet tueur (Olivier Roques)

Titre: Miroir, le reflet tueur
Auteur: Olivier Roques

Genre: Thriller/Epouvante

Maison d’édition: Persée
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 109 pages
Prix:12 €

Ce jour-là, en visitant la demeure des Pridonard, l’agent immobilier chargé de la mettre en vente ne soupçonne pas que le miroir dans le grenier va tragiquement faire basculer son destin. Le commissaire Frulome, lui, n’a plus qu’à compter les cadavres qu’un esprit maléfique sème dans la ville et tâcher de mettre fin à cette vengeance destructrice…

Par un beau début d’après-midi ensoleillé du sud-ouest, la superbe voiture noire rutile en lançant des éclats métallisés sur la route ombragée  qui traverse une forêt de pins. A son volant, un homme à la physionomie grave d’environ 30 ans, brun , vêtu d’un costume cravate bleu sombre.

Cet homme, un agent immobilier travaillant pour une grande agence locale, vient inspecter une demeure mise à la vente après la mort de son propriétaire, Monsieur Bernard Pridonard, survenue quelques mois auparavant.

c’est une superbe villa avec étage, dotée d’une terrasse immense et d’un grand jardin, très bien situé dans les landes, où règnent calme et l’harmonie.

Le titre et le résumé présageaient beaucoup de choses au sujet de ce livre: du fantastique, du suspense, et de l’horreur…

Commençons dans le vif du sujet: je ne sais pas si c’était voulu par l’auteur, mais j’ai trouvé que le tout avait été abordé d’une manière très « cliché », et très – voire trop – humoristique… Personnellement, cela m’a beaucoup dérangée, car d’une part, je ne m’attendais pas du tout à ce genre de style au vu de la quatrième de couverture, mais en plus, je trouve que cela n’avait pas du tout sa place dans l’histoire… c’est vraiment dommage, car ça m’a un peu gâché la lecture…

Parmi ces clichés? « Un truc gluant et verdâtre qui sort du miroir« … ça m’a juste fait penser à Ghostbusters, et à cette chose verte et dégoulinante que l’on y retrouvait… ou encore, des meurtres commis à mi-chemin entre Jason Voorhees et Freddy Kruegger… Certes, l’auteur s’est peut-être inspiré de classiques du genres et a de bonnes références, mais c’est malgré tout « trop »…

En dehors de ça, il faut reconnaître que le style de l’auteur est très agréable, très entraînant – même si l’on est loin du turn-over effréné… mais malgré tout, le livre se lit rapidement, deux heures en ce qui me concerne.

Les tournures de phrases ou onomatopées utilisées enlèvent, malheureusement, parfois un peu de poids au tragique de la situation, voire de l’histoire.

Par contre, gros point positif dans le style de l’auteur: j’ai adoré la manière qu’i la de décrire les lieux… il donne suffisamment de détails pour que l’on puisse sans peine se représenter les lieux et les visualiser, et tout cela sans tomber dans le barbant…

Par rapport  à l’histoire en elle-même… je n’ai pas été entièrement convaincue non plus… En effet, je trouve que le fait que l’on sache dès le départ, qui est l’esprit maléfique, cela casse un peu l’ambiance… Le lecteur n’a même pas l’occasion de se faire ses propres idées, ses propres anticipations échafauder ses propres théories, tout lui tombe tout cuit sous les yeux… ça gâche le plaisir, vous ne trouvez pas?

De même, parfois, les personnages sont un peu en adéquation avec la situation, comme le fils du défunt, qui comprend un peu trop  vite à mon goût, et surtout, accepte cet état de choses de manière vraiment trop rapide ! C’est très peu crédible

En ce qui concerne les personnages… Je dois dire que l’on n’a pas vraiment le temps de s’y attacher, de les connaître, de les apprécier ou les détester… On les rencontre, et cinq pages plus loin, ils meurent… (bon, là, c’est moi qui tombe dans l’exagération et les clichés, mais c’est grosso modo une bonne manière de voir les choses)…

Le personnage le plus présent dans l’histoire est encore le défunt…

Mais vous l’aurez compris (et c’est compréhensible au vu du nombre de pages du livre), les personnages ne sont pas du tout développés, on n’apprend pas grand-chose sur eux, ils font partie du décor et on ne doit pas s’en préoccuper plus que ça, visiblement.

Bref beaucoup de choses qui sont hautement déconcertantes et décevantes pour le lecteur… On s’attend clairement à autre chose…

Si je devais faire une comparaison cinématographique (vous savez à quel point j’adore ça) disons que c’est un peu, pour moi, comme se mettre devant la télé pour regarder « The Grudge » et se retrouver devant la version parodiée par « Scary Movie »… Il y a un peu de suspense, il y a des meurtres, il y a du fantastique, mais pas abordés de la manière dont on aurait aimé les trouver.

Beaucoup trop de clichés pour une histoire qui aurait pu être abordée de manière toute différente pour accroître l’aspect fantastique et intriguant…

Un livre sympa à lire si on sait à l’avance qu’il n’y a pas vraiment l’horreur espérée au vu de la quatrième…

J’aimerais beaucoup (re)découvrir cet auteur dans un autre livre, peut-être un autre registre ou un récit plus conséquent.. car sa plume est malgré tout très plaisante.

Je suis sûre que ce livre plairait aux novices de l’épouvante, ceux qui aimeraient se lancer doucement dans le « fantastique/horreur » sans arriver trop vite dans quelque chose d’insoutenable et terrible…

Merci aux éditions Persée pour la découverte…