[✎] Samuel, tome 7 : Dans la toile

Titre: Samuel, tome 7 : Dans la toile
Auteur: Hubert Ben Kemoun & Thomas Ehrestmann

Genre: Jeunesse, épouvante

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 48 pages
Prix: 5,60 €

Oncle Julius a rapporté de son dernier voyage un cocon d’araignée très rare. Celle-ci ne se réveille que tous les 30 ans. Mais si elle avait décidé de se réveiller plus tôt que prévu?

Un petit livre génial !

A peine ce livre reçu que je n’avais qu’une hâte: le commencer… Pourtant, ceux qui me connaissent le savent, je suis une trouillarde pour tout ce qui est araignées, même dans les livres, mais pourtant, ce livre m’a attirée de suite…

Il s’inscrit dans la collection des aventures de Samuel, un petit garçon qui a la chance d’avoir un oncle qui voyage tout le temps et a le chic pour  lui faire vivre les aventures les plus folles un peu par procuration…

Par exemple, dans ce tome, c’est d’un cocon d’araignée géante, supposé éclore dans 30 ans, que le pire va arriver… cela laisse présager quelques péripéties

L’histoire est géniale, est vraiment faite pour accrocher le jeune lecteur… mais par contre, j’ai trouvé que le vocabulaire utilisé était un peu compliqué, par moment, pour le petit lecteur de 7 ans (Je ne suis pas certaine que des mots comme « se délecter », « vorace », « la saint GlinGlin », soient à la portée d’un enfant de 7 ans qui lit seul… maintenant je peux me tromper) à moins qu’il ne lise pas seul, mais à cet âge là, je pense que l’indépendance de lecture commence à prendre le pas…

A chaque page, de belles illustrations en couleurs accompagnent l’enfant dans sa lecture, dans des traits simples, mais agréables à la vue. Ce que j’ai particulièrement aimé dans ces illustrations, ce sont les émotions de Samuel et son copain qui sont vraiment bien expressives, bien rendues sur les dessins. Cela rajoute un peu de frisson en cours de lecture 🙂

Sans compter qu’au final, il y a la petite morale qui permet à l’enfant de ressortir de cette lecture avec quelque chose à réfléchir, une leçon à retenir… Ce qui est important dans les livres jeunesse, selon moi…

Le gros défaut du livre, je trouve: quand le jeune héros parle de l’oncle Julius, par moment, Samuel se contente de l’appeler « Julius ».. ça m’a un peu choqué tant de familiarité d’un enfant pour son oncle… je suis peut-être vieux jeu…

Mais en dehors de ça, ce livre est une petite merveille pour qui aime frissonner en douceur… et a horreur des araignées 🙂 Ce n’est pas ce livre qui fera passer ma phobie en tous cas…

Je  remercie les éditions Nathan pour cette découverte 🙂

petit-lips, Crunches, Lady K

  

[✎] Azami : Le coeur en deux

Titre: Azami, le coeur en deux
Auteur: Marc Cantin & Isabel Cantin

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 214 pages
Prix: 7,00 €

De Kaïdo à Paris, un voyage qui va changer la vie d’Azami.
Azami vit depuis toujours avec sa grand-mère un peu sorcière au pied du mont Kaïdo. Et voilà que son père lui propose de l’emmener en vacances à Paris ! Pour la jeune Japonaise, c’est le choc des cultures. Ses habits d’enfant sage forment un drôle de contraste avec les cheveux verts de Myo, l’adolescente qui l’accueille. En plus, Myo se montre détestable avec elle. Son petit ami Joan, en revanche, est bien charmant…

Des personnages attachants, une histoire toute douce mais forte, … cela fait un parfait mélange pour un bon moment lecture. Ce livre est un véritable coup de cœur, il a su me toucher et m’émouvoir… j’ai adoré.

« Ne pas perdre patience, même si cela semble impossible, c’est déjà faire preuve de patience « 

 Ce petit livre m’intriguait beaucoup…

Déjà, la couverture est vraiment belle, je la trouve douce, apaisante, et elle a ce je ne sais quoi de coloré et lumineux qui m’attire beaucoup… Elle apporte une vague de zenitude en la regardant… D’ailleurs, même en ayant fini la lecture, j’ai laissé le livre sur la table du salon quelques temps, juste pour la beauté de la vision qui s’offre à sa vue.

Vu la taille du livre, vous vous doutez bien que l’histoire n’est pas super développée. Mais pourtant, tout est là pour que l’on puisse en profiter pleinement, l’essentiel est donné.

On est dans un récit très doux, très posé, très émotionnel…

Il n’y a pas de grands rebondissements, pas de grosses surprises, mais de l’émotion à pleines pages, des coups au cœur à chaque seconde, et beaucoup de choses qui font réfléchir.

 L’humour est également présent dans ce court roman, mais avec une subtilité toute particulière. C’est surtout la grand-mère de Azami qui apporte cette véritable touche de fraicheur, telle une brise légère au milieu d’une vague de chaleur oppressante.

Azami est un personnage super attachant. C’est une jeune fille à l’éducation stricte, élevée dans la tradition japonaise. D’un côté, sage et disciplinée, de l’autre, aventurière moderne… car qu’on se le dise, décider de partir à des milliers de kilomètres de chez soi, sur un autre continent, et devoir se confronter une toute autre culture que la sienne, c’est assez flippant. Mais malgré tout, il lui tiendra à cœur de rester fidèle à elle-même…  Vous vous en doutez, les choses ne vont pas se faire sans peine.

 Car elle va devoir avant tout se confronter à Myo, jeune fille de son âge, mais tellement différente d’elle… Car c’est bien là le thème principal de ce livre, les différences…

Ici, au départ, on parle principalement des différences culturelles, mais c’est valable pour toute différence quelles qu’elles soient. Et c’est ce qui fait sa richesse.

Il pousse vraiment le lecteur à la réflexion, je pense qu’on ne peut pas sortir de cette lecture en fermant le livre et se disant simplement « je passe au suivant », sans laisser une trace dans l’esprit pour plus tard ou pour tout de suite, mais pour s’interroger sur cette notion de différence, d’acceptation, d’adaptation et de difficultés relationnelles.

J’ai aimé découvrir un peu plus la culture japonaise au travers de ce roman. Certes, on a l’impression que tout ce qui nous est montré de là bas est « tout beau tout rose », contrairement à « chez nous », mais en dehors de ça, il faut reconnaître qu’au travers les nombreux reportages que j’ai déjà pu voir, c’est l’idée générale qui en ressort toujours.

J’ai aimé aussi la mise en avant de la croyance des esprits dans la culture japonaise, où ils sont beaucoup plus présents et importants que chez nous. Et c’est un aspect de cette culture que j’aimerais vraiment approfondir par d’autres lectures.

En conclusion, je dirais que si ce livre vous tente un tant soit peu, mais que vous hésitez encore, lâchez prise et laissez vous tenter par cette histoire passionnante et pleine d’émotion.

Je remercie les éditions Nathan pour cette découverte. Chacune de leur parution, c’est comme un petit rayon de soleil à mes yeux, c’est de l’émerveillement pur, et ce livre ne déroge pas  à la règle. Je vous le conseille.

Archessia, Choukette, Joanskingdom, karline05, manie,  Mélo, petit-lips, ptitelfe,  Radicale,   SeregaTiboux

 

[✎] Elles étaient jeunes et belles

Elles étaient jeunes et belles
Karen ROSE

Genre: Thriller romance

Maison d’édition: Harlequin (Mosaïc)
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 592 pages
Prix: 18,73 €

Jeunes, belles et brunes. Nuit après nuit, des lycéennes disparaissent de leur chambre. L’un après l’autre, leur corps est retrouvé quelques jours plus tard, sans vie…
Révolté par l’horreur de ces meurtres qui terrorisent Raleigh, en Caroline du Nord, l’agent spécial Steven Thatcher n’a plus qu’un but : mettre le tueur en série sous les verrous. Hélas, celui-ci a méticuleusement effacé tous les indices, l’enquête piétine. Jusqu’à ce que la ravissante Jenna, un des professeurs de son fils aîné Brad, ne commence à recevoir d’inquiétantes et sombres menaces. De crainte qu’elle ne soit la prochaine cible du tueur, Steven se jure de la protéger. Car comme toutes les victimes de l’assassin, Jenna est jeune, belle et brune…

  Une très bonne intrigue, une romance agréable et pas trop imposante.. dommage qu’il y ait eu deux points qui m’aient déçue: un lent démarrage et un triangle amoureux … mais une très bonne lecture !

Pour ne rien vous cacher, je crois que c’est LE livre qui me tentait le plus dans toutes les sorties de ce mois de juin !

Par contre, je dois vous avouer autre chose… si le côté thriller et l’enquête m’intriguaient beaucoup, le côté romance me faisait un peu peur, car j’avais peur que justement, le côté romantique l’emporte sur le suspense… eh bien pas du tout, le tout est savamment dosé, et cela apporte un autre regard sur l’histoire.

La plume est assez intéressante. Le livre se lit facilement, mais les choses ne sont pas juste survolées… Mais malgré le nombre de pages imposant, il ne m’a pas fallu un temps interminable pour le lire. Le rythme de l’histoire n’y est pas pour rien non plus.

 Le fil conducteur du livre est des plus captivants…

Par contre, il faut reconnaître que le livre est, selon moi, un peu lent à démarrer… il m’a fallut entre un cinquième et un quart du livre pour vraiment rentrer dans l’histoire, mais une fois dedans, je n’avais qu’une hâte: avoir le fin mot de l’histoire, avancer encore et encore dans l’histoire… D’ailleurs, j’ai quasi passé une nuit blanche dessus… Je ne vous dis pas la tête le lendemain matin !

 Ces jeunes filles qui disparaissent de manière étrange, il n’en faut pas plus pour être sur les traces d’un tueur en série (et vous me connaissez, les tueurs en série et moi, c’est une véritable histoire d’amour)…

Ce que j’ai aimé, c’est que jusqu’à la fin, le suspense reste intacte, ou alors, c’est que j’ai vraiment perdu de mon flair en matière de thriller 🙂

Concernant les personnages… Au départ, j’ai été un peu déroutée… En effet, j’ai été très étonnée de la romance entre Steven Thatcher (imparfait, réaliste, intelligent, intègre, compatissant mais un peu angoissé à l’extrême) et Jenna Marshall (intelligente, talentueuse, belle, indépendante)… Pourtant, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a quand même commis pas mal d’erreurs au départ vis-à-vis de la belle… Les débuts ont donc été des plus houleux… mais faire avec le passé et le présent de chacun n’est pas chose facile… (mais je ne vais pas tout vous dire, non plus 😉 )

Ce que j’ai aimé aussi, c’est que pour une fois, les personnages secondaires ne sont pas laissés pour compte… en effet, ils sont intéressants, construits et tout… ce qui est bien agréable et ajoute une autre profondeur à l’histoire.

Par contre, je n’ai pas apprécié le côté triangle amoureux (je ne vous dit pas avec qui, à vous de le découvrir) qui, certes, apporte un nouvel éclairage à l’affaire, mais il m’a malgré tout déplu. Que voulez vous, j’ai une certaine aversion pour les triangles amoureux, on ne se refait pas.

Donc à part le triangle amoureux et la lenteur du début, j’ai adoré ma lecture, et ne regrette vraiment pas cette découverte. Un tout grand merci aux éditions Harlequin !

Si vous aimez les livres à l’action intensive, au suspense grandissant, où les pages se tournent sans compter, avec une petite histoire d’amour incluse, vous ne pourrez qu’aimer ce livre. Je vous le conseille fortement.

Si j’ai bien compris, ce livre s’inscrit dans une saga des aventures de cet inspecteur… Si le premier est de la même plume, j’ai hâte de le découvrir.

J’en profite également pour ajouter ce livre dans le challenge 1 mois, 1000 pages pour ce mois de juin, qui me fait faire un bon en avant…

[✎] Opération trio, tome 08 : Prophéties en Grèce

Titre: Opération trio, tome 08 : Prophéties en Grèce
Auteur: Marc Cantin

Genre: Jeunesse, aventure

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 96 pages
Prix: 5 €

L’ordinateur Rose a envoyé Mina, Mathis et Robin dans la Grèce antique pour numériser un objet appartenant à une prophétesse chargée d’entrer en contact avec les dieux. Si les enfants parviennent à pénétrer aisément dans le temple, ils découvrent un garde bien inhabituel qui les empêche d’en sortir: une oie! Heureusement, ils peuvent compter sur l’astuce de Mina pour les sortir de ce mauvais pas…

   Pas entièrement convaincue par ce premier tome, même si le principe du livre est très intéressant, les personnages attachants, mais je l’ai trouvé un peu trop irréaliste.

Je ne connaissais pas du tout cette série de livre, donc je suis partie avec un petit désavantage: je ne connaissais pas du tout nos trois héros, et donc, je ne savais pas à quoi m’attendre.

Je trouve le concept très sympa, ces jeunes, Mina, Mathias et Robin (qui est persuadé d’être aidé par les astres, croit dur comme fer à son horoscope), qui peuvent voyager dans le temps grâce à une machine, mais ne pouvant rester qu’un court laps de temps dans chaque époque.

Par contre, je suis un peu déçue: je trouve que l’histoire en elle-même est un peu trop invraisemblable, ce qui fait que j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à l’histoire, ou aux personnages. Mais je me dis que pour les enfants, c’est justement ce côté totalement hallucinant qui devrait leur plaire…

Je ne sais pas si les autres tomes de la saga sont aussi « irréalistes », je le verrai bien avec les deux autres tomes que j’ai à la maison.

En dehors de ça, le livre est très bien écrit, il se lit facilement, il y a plein d’action, de rebondissements, peut-être même un peu trop à mon gout pour le peu de temps que dure l’histoire…

Le thème du voyage en Grèce Antique, des prophéties, de la communication avec les Dieux, etc… par contre, cela m’a bien plu. J’ai trouvé ça bien amené et intéressant pour les petits loups… et pour moi 🙂

Et le côté « morale » à la fin de l’histoire, je trouve ça chouette… C’est important à mes yeux dans les livres pour enfants.

En conclusion, je ne suis pas entièrement convaincue par cette saga, pour l’instant… Non pas qu’elle m’ait déplu, mais elle ne fait as partie de mes préférées des  éditions Nathan… J’attends de lire la suite pour voir si on reste sur la tendance ou si c’était juste pour ce tome-ci.

Je remercie SAmia des éditions Nathan pour l’envoi de ce livre… j’ai hâte malgré tout de découvrir la suite, pour ne pas rester sur cette impression mitigée…

 

[✎] Le parfum du thé glacé

Titre: Le parfum du thé glacé
Auteur: Emilie Richards

Genre: romance

Maison d’édition: Harlequin / Mosaïc
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 528 pages
Prix: 19,90 €

Alors qu’une tempête menace les rivages coralliens de la presqu’île de Happiness Key, cinq femmes vont mettre à l’épreuve leur amitié et, en chemin, découvrir l’amour.La vie amoureuse de Tracy Deloche, ancienne jet-setteuse, traverse une sérieuse zone de turbulences… Mais heureusement pour elle, elle a le soutien complice de quatre de ses amies, qui louent les petits pavillons qu’elle possède en bord de mer. Il y a la pétulante Wanda, toujours prête à rire, qui régale tout le monde de ses pâtisseries décadentes. Mais aussi Janya, la jeune et superbe Indienne qui, malgré un mariage arrangé compliqué, rêve de devenir mère. Ainsi qu’Alice, la courageuse Alice, qui élève seule sa petite-fille bientôt adolescente. Sans oublier Maggie, l’ex-policière et discrète fille de Wanda, dont la vie sentimentale chaotique n’a rien à envier à celle de Tracy.
Et tandis qu’histoires d’amour et de famille s’enchevêtrent avec tumulte, une tempête tropicale se prépare, rabattant en rafales secrets et surprises vers les rives de Happiness Key. Pour les cinq amies, c’est l’occasion de découvrir qu’elles ont plus que jamais besoin les unes des autres…

Vous pourrez lire un extrait du livre ici

   Un pur moment de bonheur livresque, tout en douceur, tout en émotion, tout en simplicité et en décontraction…

Des personnages hyper attachants, une histoire calme, mais agréable… Une belle découverte.

Quand j’ai té contactée pour découvrir cette nouvelle collection des éditions Harlequin, j’étais aux anges.  En effet, depuis que je me suis penchée d’un peu plus près sur cette maison d’édition et la large gamme de ses collections, je suis sous le charme. Donc il était tout naturel pour moi d’avoir envie de découvrir cette nouvelle collection appelée Mosaïc.

En ce qui concerne le livre « Le parfum du thé glacé », le titre m’a immédiatement emballée… Il fait rêver, penser aux vacances, bref, parfait pour contrer la grisaille actuelle du temps…

La couverture ne m’a pas laissée en reste, puisqu’elle reste bien dans le même ton, dans la même optique: elle invite à la détente, au voyage, à l’évasion…

Puis, j’ai ouvert le livre, et me suis régalée…

Le style est frais, agréable, facile à lire, … Il se lit rapidement, presque sans que l’on ne s’en rende compte… Les 500 pages passées m’ont fait un peu peur au départ, puis finalement, en trois « séances de lectures » de plus ou moins deux heures, elles étaient lues…

Le seul bémol: même s’il est tout à fait possible de lire ce roman « tout seul », j’étais étonnée de voir qu’il y avait pas mal de références à des évènements qui, annoncés comme ils le sont, devraient nous êtres familiers. Hors, ce n’était en rien le cas, du coup, j’ai fait quelques petites recherches…

Et en fait, en y regardant de plus près sur le site de l’éditeur, il apparaît que ce roman est le troisième d’une trilogie, ce qui explique cela… maintenant, il faut savoir que si on n’a pas lu les deux précédents, cela n’entache en rien la lecture agréable de ce troisième tome… les histoires sont malgré tout assez distantes, donc à part pour les quelques références faites, cela ne vous empêchera pas de profiter au mieux de la lecture.

Par contre, ce roman se savoure… il n’y a pas de rythme effréné, ou haletant, pas de gros rebondissements qui changent le cours de l’histoire… non, rien de tout ça, mais une histoire qui coule au goutte à goutte comme échappée d’un sablier, dans un style tendre, doux, amusant, pour que l’on puisse en profiter en toute simplicité, … et c’est ce qui fait sa force.

Le petit côté « enquête » vient mettre un peu d’action, mais sans pousser le lecteur dans un état de stresse ou de tension… On est là pour se détendre, pas pour s’inquiéter…

Les personnages, je les ai adoré… on découvre les 5 amies, d’âge mûr, qui sont à la fois étonnantes et attachantes. Elles ont toutes leur caractère propre, leur vision de la vie et des émotions, et ce sont ces différences qui font qu’elles s’entendent, se rapprochent, et s’entendent si bien, au fil des petits aléas de la vie. Elles allient toutes une force de caractère et une fragilité cachée, ce qui donne un beau panel d’émotions. On arrive facilement à s’attacher à elles, et s’identifier à l’une d’elles en fonction de notre propre caractère.

Même si le nombre de page peut en effrayer certaines, ne vous fiez pas aux apparences, il n’y a pas de longueurs dans ce livre, et il se  lit plus facilement et rapidement qu’il n’y paraît. Il est parfait pour emporter avec soi en vacances, que ce soit au bord de la plage ou dans le jardin sur son transat…

 

Je remercie les éditions Harlequin pour cette découverte. N’hésitez pas à aller visiter le site de cette nouvelle collection Mosaïc.

 

[✎] Time Riders, tome 2 : Le Jour du prédateur

Titre: Time Riders, tome 2 : Le Jour du prédateur
Auteur: Alex Scarrow

Genre: Fantastique

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 444 pages
Prix: 15,50 €

Ne jouez pas avec le temps…

Liam aurait dû mourir en mer en 1912. Maddy aurait dû mourir d’un accident d’avion en 2010. Sal aurait dû mourir dans un incendie en 2026. Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne détruisent l’Histoire.
Suite à une erreur de Maddy, Liam se retrouve bloqué 65 millions d’années en arrière, sur le terrain de chasse de dinosaures plus féroces les uns que les autres. Le garçon doit trouver un moyen de contacter Maddy et Sal au plus vite, s’il veut éviter d’être mis en pièces. Mais ne risque-t-il pas s’endommager l’Histoire et de créer une nouvelle – et terrifiante – réalité ?

Ce livre est vraiment génial: des personnages attachants, une histoire originale et prenante, de l’humour présent à petite dose pour dédramatiser le tout… j’adore !

Ahhh ce livre, qu’est ce que je l’attendais, et en attendais… Quand j’ai découvert le premier tome, j’étais sous le charme… et donc, il était plus que vital pour moi de lire la suite (bon, j’exagère un peu, mais j’étais très très impatiente de savoir la suite des aventures)…

 Rien que la couverture est une merveille à elle seule: elle est superbe, et est vraiment alléchante… Entre les couleurs et les petits détails, elle est vraiment réalisée avec soin et attention… tout y est pensé…

Point de vue du style, l’auteur est fidèle à lui-même… ça se lit facilement, ça se lit intensément, et presque sans s’en rendre compte. Une plume agréable, qui nous emmène dès le départ dans l’univers particulier du livre.

Ce qui est passionnant, c’est que contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas « encore une histoire de voyage dans le temps« … car souvent, les suites s’essoufflent parce qu’il est difficile de se renouveler, de trouver de quoi accrocher le lecteur, mais ici, Alex Scarrow y parvient sans peine…

Comment? En nous projetant dans un monde passé, très passé, la préhistoire… ce qui est ma foi assez orignal, peu usité je pense (du moins de ce que j’ai pu lire, je n’ai pas le souvenir d’un autre livre alliant voyage dans le temps et dinosaures), et donc ça captive dès le départ. En tous cas, je n’avais jamais rien lu de comparable, et je trouve que l’auteur s’en sort de main de maître…

Car au-delà de l’aspect fantastique, je trouve que tout se tient, qu’il y a un vrai travail de recherche afin de nous livrer une histoire la plus crédible possible, et j’ai vraiment adoré ça…

Ajoutez à cela une action omniprésente, où le lecteur n’a pas le temps de dire ouf, de s’ennuyer, ou de se laisser détourner du livre. Le rythme est intense, imposant, enivrant…

Les rebondissements et les révélations sont bien présentes, et c’est un bonheur que de suivre l’aventure, car jusqu’au bout, je me suis demandée comment les personnages allaient faire pour s’en sortir, car ils étaient vraiment mal partis.

Je reste toujours sur mon coup de cœur pour Liam, qui est vraiment le personnage que je préfère dans cette saga (Titanic addict? Je ne sais pas, mais il est celui que je trouve le plus touchant et le plus intéressant)… D’ailleurs j’ai adoré les petites situations assez amusantes que l’on peut rencontrer entre lui et Becks, la nouvelle auxiliaire de mission…

 En dehors de ça, un peu dommage que les personnages ne soient pas un tant soit peu plus exploités, plus approfondis, mais honnêtement, comme c’est l’action qui est prédominante sur les personnages, cela ne gène pas du tout la lecture (en tous cas, ça ne m’a pas dérangé outre mesure, …)

Bref vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre ! et j’ai hâte de pouvoir lire la suite (bon, je sais , il faut attendre … mais on peut rêver, non? )

Si vous n’avez pas encore découvert cette saga, je vous la conseille vraiment, elle vaut le détour.

Merci à Samia, des éditions Nathan, pour cette lecture qui m’a enchantée…

 

[✎] Organes à tous les coups

Titre: Organes à tous les coups
Auteur: Denis Almercery

Genre: Thriller

Maison d’édition: Scrinéo
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 300
Prix: 19,00 €

Après avoir déjoué l’opération Goliath, Arno Fugiers revient, plus fort, plus beau et plus intelligent que jamais !

Une fois encore, il se retrouve embarqué, malgré lui dans une aventure dans laquelle il devra déjouer les plans macabres de réseaux criminels internationaux. Pour quelle raison ces mexicains avec lesquels il a eu le malheur de jouer au poker ne le lâchent-ils pas d »une semelle ? Avec une équipe de choc constituée de Gino, le mafieux sicilien plein de ressources, d’Anna, agent secret espagnol « rejeton issu d »une nuit d’amour trop arrosée entre Obélix et une pelleteuse Caterpillar », et la charmante commandant Moreau, agent de la DGSE (Fugiers aurait-il trouvé plus forte tête que lui ?), notre superhéros va-t-il réussir à déjouer tous les pièges que lui tendent les truands ?

  Je dois avouer que je ne suis pas très réceptive à l’humour dans les thrillers…

D’une plume agréable, facile à lire, l’auteur nous emporte dans son univers. Oui mais…

Le style de l’auteur a ceci de surprenant qu’il manie la langue française de manière assez particulière… jeux de mots, métaphores, humour sont présents, savamment dosés, pour apporter au lecture une décontraction inhabituelle dans les thrillers.

A la lecture c’était agréable, mais cela enlève une partie du tragique que j’aime trouver dans les thrillers, c’est un peu dommage. Pour moi, un thriller doit rester inquiétant, sombre, tragique à la rigueur, mais l’humour n’y a que peu sa place si je veux pouvoir m’y investir correctement et apprécier l’histoire à sa juste valeur, et ce ne fut pas le cas ici, malheureusement.

D’ailleurs, l’histoire est un peu simple aussi… On dénoue rapidement le fil de l’intrigue, on sait dès le départ discerner avec certitude qui sont les bons ou les méchants, et tout se déroule donc sans grandes surprises. Les choses se déroulent de manière fluide, un peu trop peut-être, car les rebondissements ont malgré tout parut assez fades.

 Le personnage principal, Arno Fugiers, est assez particulier… Il cumule les addictions en tous genres… l’alcool, la drogue dure, les femmes de petite vertu, etc… Il a son caractère de personne qui n’aime pas se laisser marcher sur les pieds ou diriger. On est loin du héros vertueux, mais on tombe malgré tout dans les clichés.

« David venait de me décevoir. Je n’aimais pas cette façon de lâcher ses hommes quand ils étaient dans le bourbier. J’avais été élevé au biberon de la solidarité, des unités qui avançaient main dans la main, et des frères d’armes pour qui on était prêt à mourir. Les méthodes d’anguille de David et de son ministre me gonflaient sérieusement, je n’avais pas l’habitude qu’on se serve de moi comme ça. Viel pouvait toujours se brosser pour que je l’appelle, c’était fini. Sur la première marche du podium de mes défauts, la rancune trônait depuis toujours. »

Il a un côté malgré tout très rustre auquel je n’ai pas accroché du tout.

 Le gros point positif de ce roman, pour moi, c’est son environnement. En effet, le roman se situe dans l’environnement parisien, et les lieux nous sont bien décrits, ce qui fait qu’on peut sans peine se les représenter, surtout si on a déjà visité la ville… c’est vraiment un aspect que j’ai adoré, car j’aime déjà beaucoup cette ville au départ, et donc ce fut un plaisir de la redécouvrir de la sorte.

Un  autre petit plus… qui devient à la mode aux éditions Scrinéo et que j’apprécie, c’est le petit dossier documentaire, à la fin du roman, qui nous présente les sources, références, et d’autres informations qui sont, je trouve, effrayantes de par leur véracité. Cela donne une authenticité à certains faits, et c’est vraiment surprenant.

Car c’est bien là l’attrait principal du livre: le trafic d’organes… Au départ, on se dit que ce n’est valable que dans certaines parties du monde, que ça ne se passera jamais chez nous, mais les documents de la fin exposent une autre version…

Le fond est très intéressant… la forme me plait beaucoup moins… c’est dommage, car le thème me plaisait bien.

Je pense qu’il plaira aux personnes pour qui l’humour dans le tragique n’est pas dérangeant…

Ce livre a été lu dans le cadre de l’évènement Masse Critique. Je remercie les éditions Scrinéo et Babélio pour cette découverte…

 

[✎] Lucky Harbor, tome 1 : Irrésistible

Titre: Lucky Harbor, tome 1 : Irrésistible
Auteur: Jill Shalvis

Genre: Romance

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 360 pages
Prix: 7,60 €

Maddie Moore a tout perdu ou presque : son mec, son job, et sa mère, Phoebe, qu’elle n’a jamais vraiment connue. Tout ce qu’il lui reste, c’est un ego en miettes, un goût prononcé pour les chips au vinaigre et un tiers de l’héritage que Phoebe a laissé à ses trois filles : un petit hôtel qui a vu des jours meilleurs, situé à Lucky Harbor. Alors que Tara et Chloe, ses deux demi-sœurs, ont hâte de vendre la propriété pour retourner à leur petite vie, Maddie se surprend à envisager un avenir dans cette petite ville située en bordure du Pacifique. La présence de l’irrésistible Jax, à qui elle a confié la rénovation de l’hôtel, y est sans doute pour quelque chose. En effet, celui-ci semble bien décidé à réveiller son cœur…

Des personnages attachants, une histoire où la romance est présente mais pas que, où la fraicheur et la douceur sont présentes pour accompagner la lecture. Je sens que je deviens accro 🙂

Second essai pour moi dans les nouveautés des éditions Milady, la romance…

Pour rappel, j’ai découvert cette nouvelle « gamme » par le titre « Les jeudis au parc« , qui fut une magnifique découverte…

Pour ce titre ci, la quatrième de couverture a immédiatement attiré mon attention… au-delà de la romance transparaissait l’humour, entre autres, ce qui m’a tout de suite plu… (je n’aime pas les histoire d’amour trop nian-nian… )

La plume de l’auteure est agréable. Facile à lire, elle permet de glisser entre les pages pour se laisser porter par l’histoire. Les scènes nous sont livrées de manière à ce que l’on se les représente bien, et c’est vraiment agréable.

Le lieu où l’histoire est située est fait, lui aussi, pour nous mettre en conditions: une ville comme on en rêverait, en bord de mer, … voilà qui est romantique à souhait, même si c’est un peu cliché… (à la rigueur, pour ce type de romans, je me fiche des clichés)…

J’ai aimé le fait que chaque début de chapitre soit ponctué d’une petite citation… je ne résiste pas à vous en mettre quelques unes, celles que j’ai préférées..

* Au moment où vous pensez avoir touché le fond, quelqu’un vous balancera une pelle pour que vous continuiez à creuser…

* Le bonheur, c’est une question d’état d’esprit.

 Point de vue des personnages: bien qu’ils soient attachants, je n’ai pas réussi à m’identifier à l’un d’eux, par contre…

Maddie, personnage central du roman, est très attachante. Elle a un passé pas facile, semé d’embuches, de coups dur… on la prendrait (presque) en pitié tant on sent qu’elle en a bavé. Elle a de superbes qualités humaines qui transparaissent  tout au long du roman: une générosité sans compter, une douceur et une tendresse formidables, une gentillesse parfois « trop » même… elle est malgré tout forte et pleine de bonne volonté là où d’autres auraient baissé les bras depuis longtemps.

Puis il y a ses deux sœurs, Chloé et Tara, qui sont vraiment aux antipodes l’une de l’autres. Chloé est un vrai souffle d’air frais, à l’aspect sauvage et indomptable. Elle a la langue bien pendue, et ne se laisse pas faire. Tara, quant à elle, est plus sérieuse, plus réservée, plus renfermée.

Et que serait une romance sans le beau mâle de service, Jax, qui au-delà de son physique attrayant a beaucoup de qualité de cœur également… il a tout pour plaire. Il en serait presque un peu trop parfait, mais bon, c’est le but de ces romans, non, nous faire rêver en nous présentant l’homme idéal?

Toujours dans les clichés, je trouve que l’histoire se déroule un peu trop facilement, qu’ils tombent un peu trop vite amoureux, … quelques difficultés supplémentaires ne m’auraient pas dérangée… mais bon, ici, on est dans la romance, pas dans les drames… donc ça passe relativement bien malgré tout. La fin est courue d’avance, mais quelle importance? Je pense que le but de ces romans est plus la détente que de créer le suspense et la surprise chez le lecteur… on vise l’émotion, et de ce point de vue, c’est réussi…

 Avant de vous laisser, il y a un extrait que j’ai envie de partager avec vous. (Chapitre 22, p 279)

JCBuilder: En plein boulot?
J’M le tricot: En pleine détente.
JCBuilder: je peux t’aider?
J’M le tricot: Tu peux… En me racontant quelque chose sur toi. Ton plus beau souvenir d’enfance, la plus grosse honte de ta vie, ce qui te motive dans la vie. N’importe quoi.
JCBuilder: Une glace mangée sur la grande roue, le jour où j’ai encastré mon premier camion dans la boite aux lettres de Lucille, profiter de l’instant présent. A toi.
J’M le tricot: Des marshmallows grillés autour d’un feu de camp sur un tournage avec mon père, chaque seconde de notre toute première rencontre, savoir que tout peut toujours s’arranger.
JCBuilder: Tout?
J’M le tricot: La vie. Tu as une recette de vie à me donner?
JCBuilder: Le courage?

J’aime ce passage, je ne saurais pas vous dire pourquoi… si ce  n’est la recette de vie, cette recette du bonheur tant convoité. Je crois qu’à la même question, j’aurais répondu garder l’espoir…

Honnêtement, je ne pensais pas accrocher à ce point à ce type de romans. La romance n’était pas vraiment ma tasse de thé, mais cette nouvelle collection Milady me plait vraiment beaucoup.

Un roman que je vous conseille pour lézarder au soleil cet été… Idéal pour se détendre et rêvasser…

Merci à Aurélia, des éditions Milady, pour cette découverte 🙂

 

[✎] Le pacte boréal

Titre: Le pacte boréal
Auteur: Anna Jansson

Genre: Policier

Maison d’édition: Le livre de poche
Année d’édition:2012
Nombre de pages: 333 pages
Prix: 6,60 €

Dans les derniers jours de l’année, alors que le froid et la neige submergent la côte, la petite ville suédoise de Kronköping est soudain plongée dans la terreur. Des inconnus assassinés sont retrouvés pendus ou mutilés selon des méthodes qui rappellent les pires châtiments de la mythologie viking. Une secte serait-elle à l’oeuvre ? Pourquoi aurait-elle exécuté ces hommes et ces femmes sans histoires ? Ou bien s’agirait-il d’un tueur solitaire imprégné des traditions nordiques les plus sanglantes ?
La belle Maria Wern fait partie de l’équipe de policiers chargée de mener l’enquête. Elle va devoir sacrifier ses vacances de Noël pour comprendre au plus vite ce que cachent les signes étranges que les tueurs laissent sur les lieux de leurs crimes. Et si par malheur elle n’y parvenait pas, il ne fait aucun doute que les prochains sacrifices seront bien pires encore…

   Une histoire sans grands rebondissements, mais renforcée par l’aspect mythologique. Des personnages un peu plat, et une intrigue facilement décousue. Malgré tout, j’ai pris plaisir à aller au bout de cette lecture.

D’un premier coup d’œil, la couverture m’a déjà attirée… je l’ai trouvé tellement belle, inquiétante, … elle met bien dans l’ambiance qui ressortira du livre. Pour ceux qui ont vu l’autre édition francophone de ce roman, vous comprendrez que je préfère largement celle-ci qui, au moins, est en adéquation avec le roman.

J’ai aimé l’environnement créé par l’auteure. Kronköping, ville côtière, est assez bien décrite pour sembler tout ce qu’il y a de plus réelle… Sauf erreur de ma part, cette ville n’existe pourtant pas réellement, mais pourtant, on a l’impression que l’auteur y a passé son enfance, qu’elle en connaît tous les coins et recoins, et qu’elle nous la décrit de mémoire.

Les premières lignes, qui mettent une belle ambiance en scène je trouve…

Le 22 décembre

Les flocons de neige dansaient dans la lumière froide du crépuscule. Avec allégresse, ils tombaient vers le sol en virevoltant et se laissaient absorber par la terre humide. Le ciel gris noir semblait planer de manière menaçante au-dessus de la cime des arbres. L’obscurité entre les sapins était compacte. Lampe de poche à la main, Hartman, l’inspecteur de la criminelle, se frayait un chemin en direction des bruits de coups étouffés qui se faisaient entendre quelque part devant eux. Il était suivi de près par Edvin, un vieil homme vêtu d’un pantalon bleu, d’une casquette et d’un manteau de cuir râpé, à la respiration laborieuse et à la démarche mal assurée. Il tenait encore son chien mort dans ses bras. Il répétait le nom de l’animal dans un chuchotement tandis qu’il caressait de la main la fourrure blanche maculée de sang. L’agent de police Maria Wern marchait à côté du vieil homme, un bras autour de ses épaules osseuses. Sa longue tresse blonde lui cinglait le dos lorsqu’elle enjambait des pierres saillantes ou des racines sinueuses. Le cône de lumière projeté par la lampe de poche s’insinuait entre les arbres en direction du bruit qui allait en s’intensifiant et sonnait creux. Les branches nues des feuillus se détachaient contre la faible luminosité du ciel. Le vent semblait les faire s’enrouler sur elles-mêmes. Entre chien et loup, un dégradé de teintes grises avait succédé aux couleurs du crépuscule.

Le personnage central, à savoir Maria Wern,  est relativement classique et cliché… Une femme, mère de famille, normale, quoi, qui se donne à fond dans son travail de flic pour prouver qu’elle y a sa place… face à un patron macho qui ne lui facilite pas toujours les choses. J’ai cependant aimé le fait qu’on la découvre à mener sa vie de famille (pas toujours facile entre son époux, sa fille  Linda, sa belle-mère, … une vie normale, quoi) et sa vie de femme flic, milieu relativement masculin, macho et sans répit. J’ai aimé ce côté très humain, très « femme » qui lui est donné. Je trouve que les livres où les policiers nous sont montrés avec le côté vie privée en prime sont tellement rares, qui plus est lorsqu’il s’agit de femmes…

Elle se retrouve face à un crime épouvantable, mis en scène de manière rituelle viking, qui même si au départ ne semblait la mener nulle part, l’emmène finalement sur les trace d’un autre crime commis une dizaine d’années auparavant.

Mise à part cela, malheureusement, les autres personnages manquent totalement de profondeur, de relief.. C’est un petit peu dommage… Je crois que les travailler un peu plus en précision aurait été très bénéfique au roman…

J’ai aimé le côté découverte de la mythologie scandinave, car c’est quelque chose (la mythologie) qui m’a toujours intéressée, et amenée de cette manière, c’est encore plus prenant, je trouve… Cela renforce le côté plausible de l’histoire, ça le place dans l’histoire d’un pays, d’une région, et j’aime ça

J’ai aimé le style simple, épuré et sans fioriture de l’auteure. L’accent est mis sur l’histoire, pas sur des détails sans importance, et c’est ce qui fait qu’on suit ce livre avec passion… L’intrigue en elle-même est relativement classique, mais mise en scène de manière tellement intéressante qu’elle en devient très addictive. Même si on découvre très vite la logique qui guide le récit, même si très tôt, on se dit qu’on a découvert qui est le meurtrier, le livre n’en perd pas son intérêt, il reste dans la course.

Un livre sympathique, même si l’aspect mythologie est plus agréable que l’histoire en elle-même…

Je remercie Livraddict et les éditions Le livre de poche pour ce partenariat..

Ce livre est le second que je lis dans le cadre du challenge « je vide ma bibliothèque », organisé par Ayma…

Et dans le cadre du challenge de Crouton « 1 mois – 1000 pages » il fait également grimper mon compteur de 333 pages, ce qui me mène à …

 

[✎] Maeve Regan, tome 1 : Rage de Dents

Titre: Maeve Regan, tome 1 : Rage de Dents
Auteur: Marika Gallman

Genre: Bit-Lit

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 397 pages
Prix:  7,60 €

Avant, ma vie était simple : l’université si j’en avais envie, les hommes quand j’en avais envie. Et je n’avais aucun problème qu’un barman ne puisse m’aider à résoudre.
Mais là, depuis un moment, rien ne va plus.
Le type sexy qui me draguait a rendu son déjeuner quand on a voulu concrétiser.
J’ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l’a pas très bien pris. Lui non plus, d’ailleurs.
Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars.
Et tout ça, c’était avant qu’une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu’un colosse me kidnappe.
Quand je vous dis que ce n’est pas ma semaine…

  Un livre très sympa, un très bon début de saga qui me donne vraiment envie de la continuer !

Il faut déjà savoir que je lis rarement de la bit-lit, car je trouve qu’on en voit tellement à toutes les sauces, en ce moment, qu’on ne sait plus où donner de la tête et que j’avais peur d’être déçue.

Cependant, quand on m’a proposé de découvrir cette nouvelle saga de chez Milady, j’ai accepté, tout simplement parce que la quatrième de couverture m’a plu. J’ai aimé le côté humoristique qui y est mis en avant, je trouve, et qui se démarque ainsi donc un peu des autres sagas…

Le style de l’auteur est très agréable… cohérent, travaillé… Je trouve que l’auteure s’y prend de main de maître pour mettre les bases solides en place pour la suite de la saga.

Un univers très bien construit, bien décrit, que l’on parvient sans mal à s’imaginer et donc, dans lequel on rentre dès le départ. Ce qui pour moi est essentiel dans ce genre de livres.

Les descriptions qui y sont faites le sont à bon escient, et pas juste là pour combler un vide. Elles sont faites de manière à bien exposer les faits et les personnages, et à aucun moment, elles ne m’ont ennuyée, à aucun moment, je n’ai eu de sensation de longueur.

J’ai été également surprise de la manière dont l’auteure aborde les émotions ressenties et parvient à nous les faire passer.

A côté de ça, l’histoire en elle-même est un peu décevante… (j’ai dit un peu, ne vous en faites pas)  Elle est sympathique, j’ai aimé la découvrir, mais je trouve qu’elle ne se sort pas spécialement du lot. Parfois, j’ai trouvé que cela manquait un peu d’action, que certaines scènes auraient pu être un peu plus travaillées.

Par contre, j’ai trouvé les personnages relativement recherchés aussi. Ils sont originaux, bien présentés, on parvient facilement à les apprécier.

Le personnage de Maeve… j’ai aimé son originalité et son punch.. Au premier regard, on pourrait la prendre pour une étudiante comme les autres: la semaine, elle va en cours, le week end, elle adore sortir avec ses amis, elle a une vie amoureuse tumultueuse comme tous les jeunes de son âge… Son soucis? Elle a une terrible colère en elle, qui surgit comme ça, sans prévenir, et lui fait faire des choses horribles. Bref, une vie d’apparence normal, jusqu’à ce que sa vie prenne un tournant tout particulier, mais ça, je ne vais pas tout vous dire, …

Elle a un sens de la répartie hors du commun, n’a pas la langue dans sa poche, et est vraiment cynique. Et j’ai adoré ça…

« – Tu plaides pas ta cause, là, lui dis-je. Donne-moi une bonne raison de ne pas vouloir qu’il te broie le cou.

Il me toisa avec un regard des plus charmeurs.

– Déjà, me broyer le cou ne me tuera pas, ma jolie, répondit-il d’une manière mutine. Et ensuite, c’est parce que, mort, je ne pourrais pas te faire toutes les choses que tu rêves que je te fasse.

La gifle était partie avant même qu’il n’ait fini sa phrase. J’étais bien consciente du fait qu’il n’avait probablement rien senti – ce n’était rien comparé à ce qu’il s’était ramassé tout à l’heure – et que j’étais la seule à m’être fait mal. Mais c’était pour la forme.

– Du caractère, j’aime, dit-il en se caressant la joue amoureusement.

Je le jaugeai un moment, puis lui fis un grand sourire.

– Tu sais quoi? Tue-le, lâchai-je alors en m’adressant à l’Indien sans quitter Lukas des yeux. Un vampire mort de plus ou de moins ne va plus changer la déco de mon salon à ce stade. « 

Je n’ai pas beaucoup de points de comparaison en matière de bit-lit et de personnages masculins, mais j’ai également trouvé Lukas assez surprenant… à la fois un côté macho, et un côté plus « doux ». J’ai aimé lire la tenson palpable qu’il y a entre Maeve et lui.

Par contre, ce que j’ai franchement aimé, c’est qu’il n’y a pas de scènes de « sexe pour le sexe »… c’est un côté de la bit-lit que je déteste en général, et donc, je suis ravie que Marika Gallman ne soit pas tombée dans ce piège facile qui m’aurait profondément rebutée.

L’un dans l’autre, j’ai trouvé ce premier tome bien sympathique, et vais garder cette saga à l’œil, car elle mérite qu’on s’y intéresse. Et puis, je me dis que le premier tome est souvent moins « actif » que le second, car il faut le temps de mettre tout l’univers en place.

Une chose est certaine, si c’est pour découvrir ce genre de livre, je veux bien me réconcilier avec la Bit-lit plus souvent 🙂

Merci à Aurélia, des éditions Milady, pour m’avoir donné l’opportunité de découvrir ce livre. Il est loin de ce que je lis habituellement, mais je suis vraiment ravie de ne pas être passée à côté.

   

[☀] Livre voyageur – Les filles au chocolat, tome 1 : Cœur Cerise

Coucou les petits loups,

Il y a une quinzaine de jours, j’ai eu la drôle de surprise de recevoir en SP un livre que j’avais déjà reçu une première fois, des Editions Nathan, et l’adorable attachée de presse qu’est Samia a accepté que je puisse faire profiter un/une autre blogueur/euse de cet exemplaire en double…

Mais voilà, … je me disais, pourquoi n’en faire profiter qu’une seule personne? C’est pourquoi j’ai donc décidé de lancer le livre en livre voyageur et ainsi, je l’espère, vous donner envie de découvrir et suivre cette saga vraiment géniale qu’est celle des Filles au chocolat…

C’est donc le premier tome que je propose de faire voyager…

Comment ça marche?

* Vous vous inscrivez, et je fais la liste des escales chez les personnes désireuses de participer… (pour ce premier livre, je limite à 6 personnes)

* J’envoie le livre à la première personne de la liste…

* Le 1er destinataire, à la fin de la lecture, envoie le livre au second lecteur. Et ainsi de suite jusqu’au dernier de la liste… Je vous enverrai l’adresse par email.

* Et à la fin, il revient chez moi… avec plein de souvenirs et de péripéties à me raconter…

Les conditions:

Je vous rassure, je ne demande rien de drastique… mais que ce soit par respect pour l’éditeur et les autres participants, ainsi que pour être certaine que tout se passe bien, des petites règles s’imposent malgré tout…

* Je n’accepte que les blogo-lecteurs que je connais et/ou côtoie régulièrement… C’est le premier livre que je lâche « dans la nature », je préfère rester prudente…

 * Si vous vous inscrivez pour participer à ce livre voyageur, vous vous engagez:

– à me prévenir dès la réception du livre, ainsi que dès que vous le renvoyez à la personne suivante…  afin qu’à tout moment je sache où se trouve le livre…

à lire le livre, et à le chroniquer sur votre blog dans un délai de 1 mois (le livre n’est pas très long, facile à lire, ce n’est pas la mer à boire je pense…). N’oubliez pas non plus de me communiquer, par mail ou sous cet article, le lien vers votre chronique…

à envoyer le livre au suivant dans la liste maximum 1 mois après que vous l’ayez reçu… (Je suppose qu’il n’est pas nécessaire de le préciser, mais je le fais quand même… l’envoi du livre se fait dans un emballage adéquat, qui le protège un minimum, et suffisamment affranchi. )

* Je prends grand soin de mes livres, je vous demande à en faire de même… Donc merci d’utiliser un marque-page plutôt que de plier la page pour marquer l’endroit où vous interrompez votre lecture, évitez les taches de gras, de chocolat, de café ou autre substance indéterminée…)

* Il y a un « petit plus » que j’aimerais vous demander… mais qui n’est en rien obligatoire…
J’adore, quand j’ouvre un livre, y voir soit une petite phrase de la personne qui me l’a offert, ou ce genre de choses, car cela me met toujours des souvenirs plein la tête, et j’aime ça…

Alors ici, si vous avez envie, je vous invite, lors de son passage chez vous, sur les pages blanches du début ou de la fin du livre, sur un post-it, le marque-page que vous avez utilisé (s’il a le verso non imprimé), une carte postale (même publicitaire) etc… de laisser une petite trace de son escale chez vous… le passage qui vous a plu, votre citation préférée, ou juste un petit mot sympa… N’oubliez pas de signer de votre pseudo et/ou prénom ! (et SVP si le/les précédentes personnes qui ont hébergé le livre ont mis un petit mot sur un support  autre que le livre en lui-même, veillez à laisser ces supports dans le livre pour qu’ils parviennent à destination une fois de retour chez moi à la fin de son périple)

Cela vous intéresse que le livre fasse escale chez vous? Rien de plus simple… 

Envoyez-moi un mail à mon adresse (hylyirio.books@gmail.com), avec comme sujet « Livre voyageur – Inscription » et les renseignements suivants:

– Pseudo sur la blogosphère (et éventuellement le(s) site(s) d’où on se connait)

– Nom et adresse (url) de votre blog

– Vos Coordonnées postales complètes (nom, prénom, adresse, pays)

– Acceptez-vous les envois vers l’étranger (Belgique si vous êtes de France, France si vous êtes de Belgique) ?

– Avez-vous une période dans les semaines/mois qui suivent où vous serez indisponible pour réceptionner/lire/renvoyer le livre?

Les escales prévues:

Isa1977 (Tribulations d’une lectrice)– Livre arrivé à bon port le 4 juin
Martine/Tortue (De tortues en aiguilles)
Marinette (Les lectures de Marinette)
Ayma (L’art en vrac)

(en attente d’email)

[✎] Intuitions, tome 3 : Infini

Titre: Intuitions, tome 3 : infini
Auteur: Rachel Ward

Genre: Fantastique, YA

Maison d’édition: Michel Lafon
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 283 pages
Prix: 16,20 €

Depuis sa naissance, Adam voit, comme sa mère Jem, des numéros flotter au-dessus des personnes qu’il croise. Il s’agit de la date de leur mort. Et bientôt, sa fille Mia montre qu’elle possède un bien plus terrible don…
2029, après l’apocalypse. Le chaos règne sur le monde, et les villes sont désertées. Adam et Sarah sont harcelés à cause de leurs pouvoirs hors normes. Dans les alentours de Londres, différents clans tentent d’imposer leur loi. Ils emprisonnent arbitrairement la population, qui croit pourtant trouver dans les quartiers qu’ils contrôlent une protection contre le désordre ambiant.
Mais dans la tumulte, Adam et Sarah luttent pour protéger leur bien le plus précieux : leur fille Mia. Car si Adam peut deviner quand la vie s’arrête, et Sarah dessiner l’avenir, Mia semble posséder des facultés plus puissantes. L’enfant extraordinaire devient difficile à cacher, et rapidement, les bandits s’en prennent à elle…
Adam et Sarah réussiront-ils à l’extirper de leurs griffes ? Et si, derrière Mia, se jouait le destin du monde ?

  Ce livre est un vrai coup de coeur.  On y retrouve avec plaisir les personnages attachants, et Mia, véritable rayon de soleil…

L’émotion et le suspense sont au rendez-vous… tout y est pour un moment de pur bonheur livresque…

Oh la la, j’attendais ce troisième et dernier tome avec une grande impatience, car les deux précédents m’avaient ravie !

 Le style me ravit toujours autant… j’aime la plume de l’auteur, sa facilité à nous faire passer tous les sentiments de l’âme humaine…

L’alternance des narrateurs y apporte beaucoup également, car cela permet, tout en ayant un point de vue très personnel et intime, d’avoir un point de vue global et moins étriqué qu’avec un narrateur unique… c’est quelque chose qui me plait vraiment dans ces romans.

Pour l’histoire, j’ai souvent vu des trilogies s’essouffler, retomber, et la magie d’intuitions, c’est qu’il n’en est rien. Ce troisième tome est spectaculaire, innovant, magnifiquement trouvé.

Tout au long de l’aventure, j’ai eu l’impression de le vivre avec eux, j’ai ressenti les émotions, bonnes ou mauvaises, des personnages… c’est ce que j’aime dans un livre, quand il me transporte à ce point avec lui!

On entre dès le départ dans le vif du sujet, c’est pourquoi il est plus que préférable d’avoir lu les deux premiers tomes, sinon, vous ne comprendrez pas grand-chose.

L’atmosphère est ici beaucoup plus lourde, inquiétante… on ne se contente plus de les voir « vivre » avec leurs dons respectifs, mais de se débattre avec des personnes aux intentions douteuses qui veulent les exploiter et qui sont prêtes à tout pour cela.

Le suspense ne cesse d’augmenter, la tension est de plus en plus palpable, elle prend le lecteur à la gorge et par le cœur. Quand on entre dans l’histoire, il est impossible de pouvoir le lâcher, car chaque chapitre en appelle un autre, chaque page nous pousse à lire la suivante, …

 Les personnages sont toujours aussi intéressants…

J’ai découvert avec émerveillement la petite Mia… Cette gamine est à la fois touchante, adorable, intrigante… On ne peut que la prendre en sympathie, je trouve, et s’inquiéter pour elle au vu de toutes les choses qu’elle voit et pourrait voir.

Pour Adam et Sarah, on les retrouve fidèle à eux-mêmes: forts, impressionnants, au caractère bien trempé.

 Quoi que l’on a pu ici trouver une Sarah beaucoup plus craintive et effrayée en apparence, mais que sa fille et l’amour qui les unit rend beaucoup plus forte. Le lien qui les unit est magnifique… on les sent très proches, presque ne faisant qu’un. Malgré le fait qu’elle soit très jeune pour être mère, Sarah fait preuve d’une maturité parfaite quand il s’agit de sa fille.

Adam, il est toujours aussi « à cran » et sur les nerfs, imprévisible et ça le rend parfois difficile à cerner. Mais d’un autre côté, vu ce qu’il voit tous les jours, c’est un peu compréhensible… Par contre, je l’ai trouvé assez « égoïste » dans ce tome ci… un peu trop égocentrique et laissant souvent peu de considération pour ceux qui sont sa famille. Ça m’a un peu déçu de lui… même si cela s’améliorait vers la fin du roman.

S’il y a une chose que je regrette? Que ce dernier tome soit aussi court… c’est passé beaucoup trop vite ! J’en aurais redemandé 🙂

Surtout que tout du long, on n’a pas le temps de dire ouf, l’action et les rebondissements s’enchainent les uns après les autres, on ne s’ennuie pas une seule seconde… et j’ai été très triste, voire déçue, de voir la fin arriver.

Une autre  chose qui aurait pu être un peu plus développée: ce qui se passe exactement entre le chaos et cet univers post-apocalyptique qui nous est présenté. Qu’est devenu le gouvernement? Comment en est-on arrivé là? Comment font les survivants pour s’en sortir? Où trouvent-ils nourriture? Abri? Combien sont-ils exactement? Qu’adviendra-t-il de l’avenir? Je ne sais pas si ce « manque » est voulu, mais cela m’a laissé plein de questions. Bien entendu, cela ne gâche pas la lecture, mais attise ma curiosité.

Ce troisième tome promettait d’être époustouflant, et je dois dire que je n’ai pas été déçue, loin de là… Ce tome se détache des deux autres, nous proposant quelque chose d’innovant et de spectaculaire. Cette saga m’aura éblouie de plus en plus au fil des tomes…

Une chose est certaine : si vous n’avez pas encore découvert cette saga, n’hésitez pas une seule seconde. En ce qui me concerne, il est plus que certain qu’elle fera partie de ces livres que j’aurai plaisir à relire 🙂

Je me suis souvent demandée, en cours de lecture de cette saga, comment je réagirais avec un don aussi maudit… voir les catastrophes, la mort des gens, quelle horreur… Ce n’est pas sans me rappeler la série télé (et le livre) « dead zone », de Stephen King… Comment continuer à avancer en ne voyant que malheur et catastrophe?

Et pour prendre « l’autre côté de la chose », comment réagirais-je  si  je connaissais à l’avance la date de ma mort? Vivrais-je ma vie différemment? Je pense que oui, que j’en profiterais davantage, que je ne perdrais plus une seule seconde.

Je remercie Camille, des éditions Michel Lafon, pour cette découverte.

 

[✎] Les filles au chocolat, tome 2 : Coeur guimauve

Titre: Les filles au chocolat, tome 2 : Coeur guimauve
Auteur: Cathy Cassidy

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 295 pages
Prix: 14,50 €

Skye et Summer Tanberry sont des jumelles identiques, et Skye aime sa soeur Summer plus que quiconque au monde. Elles font tout ensemble; mais récemment, Skye a eu envie d’être aussi cool que sa soeur. C’est l’histoire de sa vie. Et quand son ami Alfie lui avoue être tombé amoureux non pas d’elle mais de Summer, cela la blesse.
Skye veut avoir sa propre personnalité, mais avec une jumelle aussi cool, comment peut elle faire?
Est ce que Skye réussira à sortir de l’ombre de sa soeur et a trouver sa propre manière de briller?

Un second tome encore mieux que le premier… un énooorme coup de coeur au goût de chocolat…

Après le coup de cœur que j’ai eu pour le premier tome, j’avais vraiment hâte de pouvoir découvrir la suite. Ahhh je suis ravie d’avoir eu la chance de découvrir ce second tome de la saga « les filles au chocolat »…

Déjà, la couverture me fait toujours autant rêver… Elle est vraiment superbe… Girly, gourmande, colorée… géniale, quoi… Rien qu’à la regarder, on a envie de se pelotonner dans un bon fauteuil, enveloppée dans une couverture toute douce, une tasse de chocolat chaud et un paquet de marshmallows, à portée de  main…

Dans ce tome, on fait la connaissance plus approfondie de Skye, rêveuse, fan de vintage, romantique, et très, voire trop, sensible… (là, je me reconnais complètement en elle, mais en moins jeune)… Elle a beaucoup de mal à trouver sa place dans la famille, et surtout vis-à-vis de Summer sa sœur jumelle, à l’ombre de qui elle a l’impression de vivre. J’ai vraiment adoré ce personnage, et je pense que c’est la fille de la famille à laquelle je m’identifie le plus… J’ai eu un peu l’impression de Skye n’était pas née à la bonne époque, elle non plus… C’est vraiment un personnage touchant.

J’ai aimé son amour pour l’histoire, pour le passé, pour les fringues vintages, … C’est vraiment une jeune fille attachante. Je l’ai également trouvée relativement mature pour son âge

Ce tome abordera donc des thèmes très d’actualité pour les jeunes filles: l‘amour, l’amitié, l’acceptation de soi, la manière de trouver sa place dans la famille, à l’école, … Ils sont amenés d’une manière très douce et accrocheuse.

Il apportera aussi son lot d’émotion avec la recherche du passé, les rêves de Skye, etc… j’ai vraiment aimé ça.

Le style d’écriture est frais, amusant et émouvant… on y ressent  une certaine douceur, plein de tendresse et d’amour… Les choses nous sont contées avec une plume relativement poétique, fluide, légère… un peu moment de plaisir… Il est aussi doux et sucré qu’un marshmallow dans la bouche…

Ce qui est bien c’est que pour découvrir ce second tome, même si la lecture du premier est préférable, elle n’est pas obligatoire… « L’intrigue » du livre étant centrée sur une jeune fille différente pour chaque tome, ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres.

Je ressors donc, une fois de plus, comblée par cette lecture divertissante et terriblement sympathique.

Un tout grand merci à Samia, des éditions Nathan, pour cette magnifique découverte !

 

[✎] Fog

Titre: Fog
Auteur: James Herbert

Genre: Epouvante

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2009
Nombre de pages: 288 pages
Prix: 6,10 €

Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui s’échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d’emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées d’Angleterre…

L’histoire de fond est plaisante, mais le côté brouillon m’a un peu fait perdre le fil de l’histoire, à un moment. Sans compter que je n’ai pas eu l’occasion de m’attacher au moindre personnage…

Par contre, je voulais de l’horreur et du frisson, j’ai été servie 🙂

Qu’est ce que ce livre me démangeait depuis un petit temps ! Je suis contente d’avoir enfin pu le lire, mais par contre la déception est un peu au rendez-vous…

J’ai eu beaucoup de mal à avancer dans ma lecture, j’avais un peu l’impression de faire du sur place…

Bien que le style de l’auteur soit agréable à la lecture dans la phrasé, il faut reconnaître qu’il y a un côté « brouillon » qui m’a fortement embêtée, pour ne pas dire dérangée… On passe d’un personnage à l’autre sans démarcation réelle, d’un lieu à l’autre de la même manière, bref, je me suis sentie un peu perdue, et c’est ce qui m’a un peu ralentie dans ma lecture…

Par contre, ce que j’ai adoré, c’est que le style est direct, percutant…On est dans de l’horreur pure et on ne fait pas dans le détail…

« Les vaches galopaient autour de lui, les yeux exorbités, une bave écumeuse à la bouche. Elles le piétinaient l’une après l’autre, l’abattaient d’un coup de tête lorsqu’il tentait encore de se relever, s’enhardirent enfin à le mordre ; les doigts dont il voulut se protéger le visage furent successivement arrachés. Le hurlement qu’il poussa se noya dans un affreux gargouillis : un choc lui avait brisé la mâchoire et le sang ruisselait dans sa gorge. »

Point de vue de l’histoire, j’ai aimé son côté sombre, inquiétant, qui dès le départ nous met bien dans l’ambiance…

« Une sorte de brume qui s’élevait lentement en de molles ondulations, une brume jaunâtre autant qu’il pouvait en juger dans la pénombre. Apparemment, elle gagnait toute la crevasse, progressait jusqu’à atteindre sa poitrine. La fillette qui en était déjà baignée se mit à tousser et releva la tête ; ses plaintes redoublèrent à la vue de la brume. Holman la souleva de façon qu’elle ait la tête à hauteur de son épaule. L’odeur alors parvint à ses narines. Légèrement acide, désagréable sans être agressive. Il se remit à genoux, cherchant à l’identifier. Une odeur de gaz ? C’était peu vraisemblable, puisque le gaz est généralement incolore, au contraire de cette substance qui ressemblait à… à un brouillard, au fameux fog anglais précisément. Et qui avait du corps, et un ton jaunâtre, une odeur ténue mais indiscutable. Vapeur prisonnière depuis des siècles des entrailles de la terre, que l’explosion amenait enfin à la surface ? »

On a droit à des scènes limites choquantes, presque gores, mais malgré tout ce n’est pas « que cela », on reste dans un livre où il y a autre chose derrière le sanguinaire.

Un bon point, c’est que même si les descriptions sont détaillées et intéressantes, elles ne sont pas interminables et ennuyeuses comme celles que l’on peut parfois retrouver dans certains romans… James Herbert a bien compris que le but n’est pas d’endormir son lecteur, mais de lui en mettre « plein la vue », voir parfois plus que le lecteur n’en voudrait (enfin, dans mon cas j’ai aimé ça, mais âmes sensibles s’abstenir).

Pour les personnages, c’est une autre histoire, … Le côté brouillon et les nombreux personnages font que je n’ai pas réussi à m’attacher à l’un d’entre eux, et qu’ils ne m’ont pas spécialement marquée… L’histoire est prédominante sur les personnages. Puisque tout au long du livre, on suivra d’autres personnages, d’autres lieux, au gré de la progression de cet étrange nuage jaunâtre aux effets ravageurs et désastreux pour tout qui entre en contact avec lui..

Pourtant, même s’ils sont variés et un peu « insignifiants », les personnages ont leurs particularités, sont « typés », pas inédits, mais crédibles et bien intégrés au récit.

Bref, un avis en demi-teinte… le côté horreur bien présent, pour ça, la réussite est au rendez-vous, dommage pour le reste.

Je l’ai lu dans le cadre de deux challenges:

Je vide ma bibliothèque… il était temps que je m’y mette pour ce challenge… donc premier livre ce qui mène mon avancée à 1/25…

Lire en thème, sur le thème du frisson… et je peux vous dire qu’en terme de frissons, j’en ai eu à la pelle…

 

[✎] Les jeudis au parc

Titre: Les jeudis au parc
Auteur: Hilary Boyd

Genre: Romance

Maison d’édition: Milady
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 358 pages
Prix: 7,60 €

Jeanie va bientôt fêter ses soixante ans. Elle mène une vie tranquille, entre sa petite boutique d’alimentation bio et les jeudis au parc avec Ellie, son adorable petite-fille. Elle serait parfaitement épanouie si son mari, George, n’était pas devenu, avec les années, un étranger plaisant mais distant. Lorsque celui-ci décide de quitter Londres pour la campagne, Jeanie sent qu’il est temps de prendre son destin en main. Et il se peut que Ray, cet homme charmant qu’elle a rencontré au parc, soit justement l’allié qu’il lui faut pour trouver la force de se rebeller.

Un livre magnifique… il va bien au delà de la simple romance, il fait réfléchir… Une belle découverte.

Alors, il faut savoir que ce livre est le premier livre de romance pure que je lis… Généralement, ils ne m’attirent pas du tout, et là, je dois remercier les éditions Milady et plus particulièrement Aurélia pour avoir réussi à me faire aimer ça et en redemander ! Le pari n’était pas gagné d’avance, mais il est brillamment réussi… j’ai dévoré ce livre en très peu de temps, et étais presque triste d’en voir la fin déjà arrivée.

Point de vue présentation du livre… Je suis en amour devant la couverture, j’aime tout en elle.. les couleurs, le graphisme, … c’est une invitation à la lecture à elle toute seule…

Le grand point positif, également, de cette collection Vendôme, c’est qu’elle s’adresse, dans la logique, à un public sensiblement plus âgé que les autres collections, et tout à été pensé en ce sens: la police d’écriture est plus grande que d’habitude, ce qui est, il faut bien le dire, génial. N’ayant pas une très bonne vue, ma passion pour les collections Milady m’a valut de nombreuses migraines… Ici, pas de soucis, c’est plus grand, plus lisible, génial quoi…

Le style de l’auteur est également très agréable. On sent que l’on s’adresse à un public d’âge mûr, car il est adapté, et le vocabulaire l’est aussi… ressent une écriture mature, une plume recherchée, et très agréable. Je me suis sentie directement embarquée dans l’histoire, et j’ai aimé ça…

L’histoire est très prenante, et elle se lit vite. A chaque page, je n’avais qu’une hâte: celle de savoir la suite sans attendre.

Le récit est passionnant et émouvant. Il nous est livré avec toute la délicatesse possible pour l’apprécier.

Point de  vue des personnages, s’il y en a bien un d’attachant, c’est celui de Jeanie. Dès le départ, on ressent sa détresse, la solitude qu’elle ressent dans son couple, et on la comprend,… Je dois avouer qu’au départ, je me suis demandée comment elle ne s’était pas secouée un peu plus tôt, et puis, finalement, je me suis dit que si j’avais été à sa place, j’aurais sans doute fait comme elle et serait restée toutes ces années avec George, malgré tout. L’amour ne s’explique pas…

J’ai malgré tout ressenti un soulagement quand elle a arrêté de s’effacer systématiquement pour le bonheur des autres, et a appris à penser à elle, à son bonheur…

George, quant à lui, est le genre d’homme détestable…Il ne pense qu’à lui, à ce que lui veut, … Il pense qu’il peut diriger la vie de sa femme comme bon lui semble, qu’elle n’a qu’à se plier à ses exigences, et qu’il est seul apte à prendre des décisions. Il est également persuadé que la vie s’arrête à 60 ans… que l’on n’est plus bons à rien, et qu’il faut arrêter de vouloir avoir une vie normale après cet âge.

Un autre point grandement positif: au-delà de la simple romance, ce livre est, à mes yeux, une merveilleuse leçon de vie, une belle preuve de féminisme, et que le fait que la vie ne s’arrête pas avec le poids des années. Dans une société parfois encore un peu trop rigide vis-à-vis des codes en la matière, où l’âge semble avoir une importance pour tout, ce livre brise les tabous et démontre que la vie, elle est faite de ce que l’on veut en faire, et ce quelque soit l’âge. Qu’une femme est capable de diriger sa vie sans être sous la coupe de son époux. Que ce n’est pas parce que l’on a quelques rides aux coins des yeux que la vie est finie et que l’on n’a plus le droit au bonheur comme on l’entend.

Puis il y a Ray… l’homme que Jeanie va rencontrer. La seule chose qui m’a dérangée, c’est le fait qu’il y ait eu quelque chose entre eux alors que Jeanie est mariée… Avoir droit au bonheur à tout âge est une chose, devenir adultère en est une autre. Mais cela, c’est lié à mes convictions et cela n’enlève rien à l’attrait du roman. C’est juste qu’au début, j’ai eu beaucoup de mal à m’y faire. C’est pourtant lui qui lui ouvrira les yeux, et qui l’aidera à ouvrir son cœur également.

Une chose qui m’a un peu surprise, et je ne sais pas si c’est lié au fait que ce soit destiné à un tout autre public, mais il s’agit d’un one shot, et non d’une saga… Je dois avouer que cela m’a fait plaisir, car au moins, pour une fois, j’ai directement la fin de l’histoire sans être frustrée de ne pas avoir la suite sous la main…

Une grande réussite donc pour ce roman d’une des nouvelles collections romances de chez Milady. Franchement, si vous n’avez pas encore sauté le pas, n’hésitez pas… Et ne vous fiez pas aux apparences, car même s’il s’adresse aux quadragénaires avant tout, je suis certaine qu’il ne manquera pas de toucher des femmes de tous âges.