[Lecture] Abandonnée par les siens (Catherine Barneron)

Catherine a été une enfant martyre dès l’âge de sept ans.
Battue, exploitée, abusée par sa mère et son beau-père, elle doit la vie sauve à son placement en foyer. Ayant échappé à l’enfer familial, puis à un terrible séjour dans l’institution du Patriarche, elle est parvenue à fonder une famille. Mais, le 2 mai 2000, c’est le drame…
Comment se reconstruire après des années de prison ?
Comment affronter le regard des autres et, surtout, celui de ses enfants ?
Avec une sincérité et une énergie vitale bouleversantes, Catherine Barneron raconte les épreuves qu’elle a traversées et la possibilité du bonheur, malgré les blessures

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J’aime beaucoup découvrir ce genre d’ouvrages… , j’ai toujours trouvé ça enrichissant, et fait appréhender les choses différemment et de se dire que, finalement, nos petits tracas de tous les jours sont bien peu de choses.

J’avais déjà lu le premier tome de ce livre, Et pourtant, tu étais ma maman, qui est sorti également aux éditions de l’Archipel. Et dans ce « premier tome », si je puis dire, l’auteure nous racontait son enfance… De son placement chez son parrain et sa marraine, le retour de sa mère dans sa vie, les années d’humiliation, de torture, de maltraitance physique et mentale.

J’avais apprécié la lecture de ce premier tome pourtant très dur, mais pourtant, j’ai eu un peu plus de mal à lire ce second tome,… non pas par rapport à l’ouvrage lui-même, mais par rapport à mon état d’esprit.
Le fait que l’auteure ait le même prénom que moi y joue peut-être aussi… ça donne davantage l’impression de s’identifier à la personne … surtout que certains passages ont résonné en moi.

Ce qui m’a beaucoup touché, c’est la manière dont ses anciennes relations, malsaines, anormales, ont pu affecter sa vision d’elle-même et la vision qu’elle a d’une relation amoureuse.

« Le soir où nous faisons l’amour pour la première fois, je fais ce que tous les hommes ont toujours exigé de moi : je me baisse pour lui pratiquer une fellation. Il me redresse et me serre dans ses bras. — Non, Cathy, murmure-t-il, ce n’est pas ça, l’amour. Je vais te montrer. Avec cet homme, je vis enfin une relation normale. »

On ne s’en rend pas toujours compte, mais notre passé nous conditionne de telle manière qu’on en vient à croire que le « négatif vécu» , c’est la normalité des choses. On attrape des habitudes qui ne devraient pas être…
Du coup, quand on se retrouve dans une relation saine,… on ne comprend pas toujours ce qui se passe, on se dit « mais non, c’est pas normal puisque cela n’a jamais été comme ça par le passé », alors qu’en fait, … si. Et je peux vous dire que quand on rencontre cette personne extraordinaire qui a la patience de vous accompagner dans l’apprentissage de cette « normalité », ça vaut tout l’or du monde. 

Et c’est ce que j’aime dans ce genre de livres, et dans celui-ci en particulier : on ne fait pas que le lire « bêtement »… on part aussi partiellement en introspection, on réfléchit,… ce genre de témoignages de vie nous apporte toujours quelque chose, d’une manière ou d’une autre.

L’auteure nous raconte aussi comment elle est devenue maman, et comment ce « nouveau rôle » lui a fait réaliser d’autant plus à quel point ce qu’elle a vécu étant enfant n’était pas normal… et que ce n’était pas de sa faute surtout.

« En contemplant Bob blotti contre ma poitrine, ses doigts minuscules abandonnés sur ma main, je pense à ce que m’a infligé ma mère. Mon incompréhension est totale. Comment peut-on haïr un enfant que l’on a porté et mis au monde ? C’est inconcevable. Ces gens-là sont anormaux. »

Je trouve qu’il faut un courage extraordinaire pour dire de donner naissance à un ou plusieurs enfants quand on a subi le pire soi-même étant enfant. Avoir le courage de se dire que oui, on a vécu des atrocités, mais que le monde n’est peut-être pas si pourri que ça dans sa globalité. Avoir le courage de donner naissance à de petits êtres qui hériteront de ce monde, car pour être honnête, quand je vois le monde actuel… cela m’interroge beaucoup sur l’avenir que l’on propose réellement à la nouvelle génération… Cela me fait peur pour ces jeunes qui doivent assumer bien malgré eux le monde de demain…

Il y a eu un autre passage que j’ai beaucoup aimé et qui m’a interpellée

« Durant des années, j’ai eu honte de mon malheur et me suis sentie coupable. J’avais certainement fait quelque chose pour mériter ces épreuves et si je me faisais pardonner, ma mère m’aimerait enfin. Toute ma vie, j’ai essayé de me rapprocher d’elle, jusqu’au jour où mon fils m’a dit : « Arrête, maman, tu n’as jamais eu de mère, n’essaie pas de t’en inventer une. » Il a raison. »

Misère, cette fichue culpabilité
C’est tellement « humain»  de se sentir coupable du mal qu’on a pu nous faire. Se dire que si certaines personnes ont mal agit avec nous, c’est forcément qu’on le méritait, qu’on est responsable de notre malheur. Sauf que comme le fils de l’auteure lui a fait comprendre, au final, ce n’est pas elle le problème, ce n’est pas elle la responsable. Ceux qui ont un comportement déplacé, ce sont eux qui sont responsables de ce qu’ils font subir aux autres, le problème vient d’eux, si je puis dire, même s’ils essaient de faire croire le contraire. Et ça, il faut parfois beaucoup de temps, d’amour et de travail sur soi pour s’en rendre compte.

Dans le cadre de l’histoire personnelle de l’auteure, mais misère qu’est ce que tout au long de sa vie, sa mère a pu lui prouver encore et encore à quel point elle est néfaste. Je ne comprendrai jamais cela.

« Vers l’indépendance Bob est âgé de trois ou quatre mois lorsque je reçois un courrier. En le lisant, tout mon corps se met à trembler. C’est une lettre de la DDASS. Une enquête est ouverte afin de s’assurer que je m’occupe de mon fils. On leur a signalé des négligences, mon bébé serait laissé sans surveillance et mal nourri. Je sais que rien de tout cela n’est vrai, mais je suis terrifiée à l’idée qu’on puisse m’enlever mon bébé, le seul être au monde qui compte pour moi. En larmes, je cours chez Lola. »

A lire tout ce que la mère de l’auteure a pu lui en faire voir tout au long de sa vie… punaise il faut tellement de force et de courage pour passer au travers de tout ça…

Si l’on n’est pas capable de s’occuper et d’aimer son ou ses enfants, on n’en fait pas… Déjà que je me dis souvent que mettre un enfant au monde dans les conditions actuelles, c’est limite égoïste vu le monde qu’on va leur laisser et tous les combats qu’ils auront à mener sans n’avoir rien demandé à personne, mais si en plus, les parents, ceux qui sont supposés leur donner l’amour et les « armes » nécessaires pour grandir et s’épanouir, ne sont pas capable d’assumer leur rôle… à quoi bon ?

Vous l’aurez compris, ce livre nous propose une histoire vraiment émouvante, touchante, dure à lire mais pourtant ne tombant pas dans le larmoiement. C’est raconté avec justesse et dignité.

Je vous conseille donc la lecture de ce livre si les témoignages, les histoires de vie, vous intéressent.

Le livre sur le site de la maison d’édition
Le livre sur Amazon

[Lecture] Le cadeau, de Sebastian Fitzek

Il est des cadeaux qu’on préférerait ne jamais recevoir…
Arrêté à un feu à Berlin, Milan Berg aperçoit sur le siège arrière d’une voiture une ado terrorisée qui plaque une feuille de papier contre la vitre. Un appel au secours ? Milan ne peut en être certain : il est analphabète. Mais il sent que la jeune fille est en danger de mort.
Lorsqu’il décide de partir à sa recherche, une odyssée terrifiante commence pour lui. Accompagné d’Andra, sa petite amie, Milan est contraint de retourner sur l’île de son enfance. Là, il va découvrir des pans entiers de son passé qu’il avait oubliés…
Une cruelle prise de conscience s’impose alors : la vérité est parfois trop horrible pour qu’on puisse continuer à vivre avec elle – et l’ignorance est souvent le plus beau des cadeaux…

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Editions L’archipel
Lu en partenariat avec la maison d’édition via Netgalley
Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ★

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Ahhhhh Sebastian Fitzek…
À mes yeux, il s’apparente à mon Stephen King du Thriller 🙂 Il parvient toujours à m’embarquer dans ses histoires, pour mon plus grand plaisir…
Du coup quand j’ai vu ce roman dans les sorties de l’Archipel, je n’ai pas hésité une seule seconde.

Aujourd’hui, je vous parle donc de son dernier opus, Le cadeau.

Je dois bien vous dire que le début m’a fait assez peur… et pas dans le bon sens du terme… On fait la connaissance de Milan dans le milieu carcéral, et pas de la meilleure manière qui soit.

« Il était nu et quelqu’un était en train de le déchirer en deux. Ce n’était pas une impression. Ça arrivait ici et maintenant, sur le carrelage de la vieille buanderie de la prison, juste à côté du sèche-linge industriel. Milan s’entendit pousser un grognement qui n’avait rien d’humain. Sans la chaussette fourrée dans sa bouche, il aurait hurlé à en réveiller tout le bâtiment. Non que ça eût changé quoi que ce soit. Le petit groupe avait payé assez cher pour pouvoir passer la nuit avec le nouveau. »

Je vous avoue que l’idée que tout le livre se passe dans ce décor ne m’emballait pas trop… mais fort heureusement, ce ne fut pas le cas, on en sort très vite pour passer dans le passé de Milan et voir ce qui l’a conduit là… ouf.

On découvre très vite que Milan est analphabète, ou plutôt souffre d’alexie (incapacité totale de lire quoi que ce soit, sans lien avec une incapacité physique).

Continuer à lire … « [Lecture] Le cadeau, de Sebastian Fitzek »

Le bonheur en cinq lettres de Pascale Perrier

« Maman est morte. Il y a un mois, tout allait bien. Quatre semaines ont suffi pour que clac, l’affaire soit réglée. Je suis devenue orpheline – le gros mot est lâché – ainsi que mon frère Gaspard, dix-sept hivers, et ma soeur Joséphine, dix-neuf printemps. Depuis que c’est arrivé, tout le monde s’applique à gommer le mot. Pourtant, de maman, il ne reste plus qu’un vase contenant une poudre blanche. Du blanc trop blanc, si vous voulez mon avis. » Chloé, 15 ans, va apprendre à vivre seule. Enfin seule, pas vraiment. Il y a Joséphine, la grande soeur, qui devient tutrice légale. Il y a aussi Gaspard, le frère, amoureux de jeux vidéo et d’opéra. Sans oublier le père, qui vit dans une hutte polynésienne avec sa nouvelle femme, ses quatre fils et ses lubies écologiques. Et enfin Marjolaine, la grande amie, avec sa famille parfaite (surtout si on n’y regarde pas de trop près)… Cinq années durant, au jour anniversaire de la disparition de sa mère, elle reçoit une lettre confiée à un notaire…

Le bonheur en cinq lettres de Pascale Perrier
Editions L’Archipel (Galapagos) – 2013 – 200 pages
Sur Amazon au format broché pour 15.95€, au format ebook pour 10.99€

 

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Je dois avouer que d’un premier abord, c’est le titre du livre qui m’a interpellée, je n’avais lu qu’une partie du résumé…

J’avais besoin d’une lecture à la fois simple, légère, qui m’enlèverait stress et frustrations 🙂 et qui m’aiderait surtout à me remettre de la déception du Journal d’Eleanore Druse… La chute ayant été brutale…

Finalement, le sujet n’était pas si anodin et si léger que ça, puisqu’il s’agit d’une jeune fille qui perd sa mère d’un cancer…je dois avouer que j’aurais peut être dû me renseigner un peu plus sur le livre avant de le commencer… je dois avouer que n’étant pas encore forcément remise du décès de papa, ce n’était peut-être pas l’idéal pour moi…

Bref.

Je vais cependant peut être paraître insensible aux yeux de certains – alors que c’est loin d’être le cas, que du contraire – mais j’ai trouvé le livre plat et sans intérêt… Je me suis ennuyée du début à la fin… Je m’attendais à des retournements de situation, un peu d’action, un minimum, quoi, mais non… Je n’ai donc pas été convaincue du tout, j’ai trouvé ça trop simple et trop « nunuche ».

Pour vous dire, je n’ai même pas accroché aux personnages… aucun d’entre eux ne m’a réellement émue ou touchée… j’ai lu l’histoire, mais sans plus, rien ne m’a happée ou interpellée. Ça a d’ailleurs mis beaucoup de distance entre le livre et moi, le fait de ne pas accrocher aux personnages..

Peut- être suis-je trop âgée pour ce récit ?

Quoi qu’il en soit, le livre manque vraiment de profondeur à mon goût, même les émotions (surtout les émotions ?) sont survolées, et c’est vraiment dommage…

Le « seul » point positif que j’ai trouvé à ce livre, c’est le fait que malgré le thème sérieux de la maladie et du décès, il y a des touches d’humour présentes dans le récit, qui le dédramatisent et rendent la lecture plus facile et moins sérieuse.

Comme vous l’aurez compris, je n’ai pas tant que ça apprécié la lecture. Je ne dis pas que c’est un mauvais livre, mais il n’est clairement pas fait pour moi…

Au final, mon avis général…

 2 sur 5

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

 

[✎] Séquestrée (Stevens, Chevy)

Genre : Thriller, Drame
Nombre de pages : 335 pages

Maison d’édition : L’Archipel
Année d’édition : 2011

Ce dimanche-là, Annie, agent immobilier de 32 ans, avait prévu de vendre une maison grâce à une journée portes ouvertes. Mais son dernier client, un homme qui prétend s’appeler David, la fait monter de force dans sa camionnette. Annie vient d’être enlevée. Son ravisseur l’emmène au cœur de la forêt et l’emprisonne dans une cabane. Son calvaire va commencer…

Ahh ce livre.. je l’avais déjà repéré depuis un petit temps, sans jamais trouver le temps pour l’intercaler dans mes lectures, puis finalement, la tentation a été plus forte que la raison… et je l’ai entamé…

Que dire, si ce n’est que moins de 24h plus tard, je l’avais déjà terminé, à mon grand regret… car il faut le dire, j’ai été directement embarquée dans l’histoire, et impossible pour moi de lâcher le livre avant la fin…

Rien que la couverture m’avait emballée, je ne saurais dire pour quoi, mais ces contrastes de couleurs, tout ça, ça me faisait envie et cela su, à l’aide du résumé, aiguiser ma curiosité déjà forte…

Le style narratif est vraiment intéressant… Une narration à la première personne… divisée entre la vue quotidienne d’une part de l’enfermement, de toute la durée de la captivité, et d’autre part son « après », la reprise d’une vie qui se voudrait être normale mais qui ne le sera plus jamais…

Un style à la fois touchant et fracassant…

Et le lecteur dans tout cela ? L’auteur s’adresse à lui comme s’il était le psy, comme si nous étions directement impliqués dans l’histoire, … du coup, on s’accroche, on compatit, on souffre et on réalise la détresse d’Annie…

D’ailleurs, parlons-en d’Annie… Au début du roman, quand elle nous raconte sa manière d’être, on la sent sûre d’elle, déterminée… puis au fil du temps, on la découvre écorchée vive, endurcie, mais tout autant déterminée au final. Elle nous raconte son calvaire sans détour, et cela touche en plein dans le mil. On ressent sa terreur, ses craintes, et la lourdeur des souvenirs…

On peut facilement compatir avec la Annie du « pendant ».. Celle qui à force de ne voir que son tyran, finissait pourtant par ne plus pouvoir s’en passer…

« Tout en le haïssant, je n’en pouvais plus de son absence. C’est dire à quel point j’étais devenue dépendante de lui. »

Ce que j’ai aimé, c’est que sans être lourd de description, on a malgré tout eu, vu le huis clos, une bonne représentation du lieu de séquestration… pour peu, on aurait pu en dessiner les plan avec exactitude… les descriptions étaient disséminées ça et là, au fil des pages, pour nous permettre de découvrir cette cabane en même temps qu’Annie, finalement… Ce qui nous rapprochait encore d’elle, de plus en plus…

Et que dire de la fin… Elle est terrible, étonnante, terrifiante même… Elle a l’effet d’une bombe qui bouleverse tout sur son passage.

J’ai beau chercher, je ne trouve rien de négatif à dire sur ce livre… rien ne m’a déplu… Le thème de l’enlèvement et de la séquestration est ici revu et abordé de manière originale, surprenante, explosive… Une vraie réussite qui prend aux tripes tout au long du roman, et ne laisse pas le lecteur indemne, …

Ce livre est vraiment bouleversant. Une fois refermé, une fois la dernière page tournée, il m’a été impossible d’en commencer un autre dans la foulée… Plus d’une fois, il m’a retourné le cœur et l’âme, et je sais que je le relirai de temps en temps, juste pour le plaisir de retrouver cette histoire pourtant terrible.

 

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[✎] Ne les crois pas

·•·oO Ca parle de quoi? Oo·•·´`·.·´`
Ils te diront que le suis morte ! Yann May, célèbre psychologue berlinois, est au téléphone avec Leoni, sa fiancée. La liaison est mauvaise, hachée. Toutefois, il l’entend dire: « Ne les crois pas. Quoi qu’ils te disent, ne les crois pas…  » Alors qu’il est encore en ligne, un policier sonne et lui annonce la mort accidentelle de Leoni, une heure plus tôt… Quoi qu’ils te disent… Huit mois ont passé. Ira Samin, une psychologue de la police, a décidé d’en finir. Mais, alors qu’elle s’apprête à passer à l’acte, un de ses collègues vient la chercher pour l’emmener dans une station de radio. Un forcené s’est retranché dans un studio et menace d’abattre un à un ses otages. … ne les crois uni ! Ira est chargée de mener les négociations. Bien vite, elle comprend que Yann a tenté ce coup de poker pour retrouver Leoni, qu’il refuse de croire morte. Et il est vrai que certains de ses arguments sont troublants…

·•·oO Et j’en pense quoi? Oo·•·´`·.·´`
J’ai découvert Sebastian Fitzek par son roman « Thérapie » que j’avais adoré… Je me suis donc laissée tenter par « Ne les crois pas » avec les mêmes attentes…. et j’ai été un tant soit peu déçue…

Le roman « Ne les crois pas » est un très bon roman, ça je ne peux pas dire le contraire… 

L’auteur a la plume très agréable, il écrit d’une manière naturelle ce qui la rend plaisante pour le lecteur. 
On se laisse emporter dans l’action, et il est clair que dès que l’on commence le livre, on ne peut plus l’arrêter tant on a envie de savoir ce qui est réellement arrivé à Leoni… 
L’histoire est construite avec soin, les évènements s’enchaînent de manière logique bien que parfois surprenante… Sebastian Fitzek amène bien les évènements, sait alimenter le suspens et tenir son lecteur en haleine… tout pour un faire un bon écrivain de thriller… 

Après tous ces compliments, quel est le HIC me direz-vous? Je m’attendais à trop peut-être… dans son précédent roman, j’avais été envoûtée par le côté terriblement psychologique de l’histoire, et je n’ai pas retrouvé le même attrait ici…
Certes, on entre dans la tête des personnages, on découvre leurs sentiments, leur psychologie, mais… ce n’est pas pareil… 

Je crois que si ce roman avait été le premier de l’auteur que j’avais eu entre les mains, j’aurais pu l’apprécier à 100%… car pris comme tel, il est parfait… 

·•·oO En bref?  Oo·•·´`·.·´`
Il n’y a pas à en douter, je vous conseille ce roman les yeux fermés… si vous aimez les thrillers, bien entendu… 
Si possible, lisez-le juste avant « Thérapie », sauf si vous arrivez à vous défaire des autres livres d’un auteur à chaque lecture…