[✎] Inventaire après rupture (Daniel Handler)

Titre: Inventaire après rupture
Auteur: Daniel Handler

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 362 pages
Prix: 18,50 €

« Je t’explique pourquoi nous avons rompu, Ed ; toute la vérité sur ce qui s’est passé. La vérité, c’est que je t’aimais trop. »

« Dans un instant, tu entendras un ‘paf’ « . Ainsi commence la lettre de Min. Le « paf », c’est le bruit du carton qu’elle laisse devant la porte d’Ed. Dans ce carton plusieurs objets, et la lettre de Min.

Une lettre qui raconte pourquoi elle l’a quitté. Une lettre qui commente chacun de ces objets, et évoque tous les petits et grands moments de leur histoire d’amour.
Comment Min, cinéphile passionnée, et Ed, capitaine de l’équipe de basket, se sont séduits, à une soirée, contre toute attente.
Comment ils se sont lancés dans le projet improbable d’organiser une fête pour une ancienne star de cinéma. Comment ils se sont aimés.

Et comment un jour, la vérité a éclaté, menant Mina à son implacable décision…

Cher Ed,

Dans un instant, tu vas entendre un bang. A ta porte de devant, celle où personne ne passe. Et ça la fera trembler, parce que c’est du lourd, ce que je vais y déposer. Un petit clingeding en plus du bang, et Joan va lever les yeux de sa casserole. Elle jettera un coup d’œil à ce qu’elle touille, bien embêtée, parce que si elle va ouvrir ça risque de passer par-dessus. Je vois d’ici son reflet se renfrogner sur sa sauce où le truc qu’elle cuisine. Mais elle ira voir. Elle ira et verra. Pas toi qui ira, Ed, pas de danger. Toi, tu es dans ta chambre, je parie, tout seul et en sueur. Tu devrais prendre ta douche, mais tu es là sur ton lit, le cœur brisé, je l’espère bien et donc c’est ta sœur qui va aller ouvrir alors qu’il est pour toi, le bang. Tu ne l’entendras même pas, si ça se trouve, tu ne sauras même pas ce qui vient d’être balancé à ta porte. Tu ne comprendras même pas pourquoi c’est arrivé.

   Le titre m’a fait sourire, le résumé aurait (j’ai bien dit aurait) pu me rappeler des souvenirs… je me suis dit pourquoi pas, ça à l’air sympa…

C’est donc pleine de motivation que j’ai commencé la lecture de ce livre, histoire de passer un bon moment lecture détente (et j’en avais bien besoin).

Que dire du livre en tant qu’objet? Le côté rose girly, très exagéré, ne m’a pas séduite du tout. Je n’aurais certainement pas choisi ce livre d’après cette couverture, en tous cas.

Le style de l’auteur… est-il nécessaire de vous préciser qu’il est relativement simple, voire un  peu trop simpliste, même.

Le rythme est bon (merci les courts chapitres et les illustrations) mais malheureusement, cela ne fait pas tout.

Une chose que j’ai adoré dans le livre cependant… (c’est bien de dire ce qui ne m’a pas plu, mais je tiens à souligné ce qui m’a vraiment plu)… les émotions qui passent à merveille… par exemple, dès le début du livre (voir les premières lignes), on sent toute la rancœur, voire la colère, qui habite Min… mais aussi tristesse, amour, douleur, déception, tendresse… c’est communiqué de manière très parlante… j’ai aimé cela. Tout cela nous est décrit et livré avec une touchante authenticité.

L’histoire est assez banale en soi… une rencontre, une histoire d’amour, des méandres amoureux, et finalement une rupture. Rien de bien transcendantal, quoi…

Je ne sais pas si l’on peut  vraiment parler d’intrigue, puisqu’on sait comment l’histoire se termine. On va juste retrouver leur histoire au travers de ces différents objets. Ça donne un côté amusant qui égaie un peu le livre. Donc ce principe, j’ai aimé… L’idée de la boite à souvenirs était une très bonne idée.

Certes, il y a de l’humour malgré tout, mais à la fin, le livre devient malgré tout un peu long… ça tire en longueur, et justement, comme il n’y a pas vraiment d’intrigue, c’est malgré tout très plat et à force, je me suis ennuyée…

Les nombreuses illustrations apportent un peu de punch à l’histoire, de la couleur, mais je trouve qu’il y en a beaucoup trop … mais cela n’engage que moi, bien entendu…

Les personnages… Il y a Min, et Ed. Ils sont super clichés, ce qui m’a bien dérangé… genre ces couples que tout oppose, qui sont tellement différents qu’on se demande ce qui a bien pu les pousser  à être ensemble. (vous l’aurez compris, je déteste les clichés)

En dehors de ça, pas grand-chose à dire… c’est vraiment un livre que je qualifierais de livre pour ado juste après une rupture pour lui redonner le sourire… ou pour quelqu’un qui a vraiment envie d’un livre qui ne demande pas de réflexion et de suivre une histoire compliquée…

 

Au final je reste très mitigée sur ce roman… est-ce trop « fleur bleue » ou trop jeunesse pour moi, je ne sais pas…

Le début du livre, voire la moitié, m’a plus et m’a enchantée, mais ensuite, j’ai trouvé que cela tirait en longueur et que cela devenait barbant.

Clairette’, x-livres-passion-x, Belledenuit, Gr3nouille2010, Crunches, Radicale, thib

      

[✎] Hercule, attention travaux (Emmanuel Trédez)

Titre: Hercule, attention travaux
Auteur: Emmanuel Trédez

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 154 pages
Prix: 4,95 €

  Ce n’est pas tous les jours facile d’être un héros… de la cour d’école !

Hercule a un prénom qui rime avec « ridicule », et il le sait bien ! Alors, pour se faire des amis dans sa nouvelle école, il est prêt à tout. Même à réaliser les douze travaux que le héros dont il porte le nom a menés avant lui ! Mais où trouver une ydre, un dragon, un chien à trois têtes , Pas facile d’être un héros !

Jeudi 15 septembre.

Je m’appelle Hercule et je suis nouveau à l’école Théo-Jasmin. C’est dur d’être nouveau.  Dans ma classe, personne  ne m’adresse la parole, sinon pour se moquer de moi, de mes pantalons trop courts, et surtout de mon prénom.

–          Ridicule, Hercule !

A chaque récré, j’entends le même refrain. Ici, c’est la  loi des rimes: Hercule est ridicule, de même que Blaise est à l’aise et Max relax. Qu’est ce que je déteste mon prénom. Ah ! Si seulement je pouvais m’appeler Raoul, comme mon cousin, ce serait cool ! Mais mes parents en ont décidé autrement.

Je dois avouer que la quatrième de couverture de ce livre m’a beaucoup plu. J’ai trouvé ça très amusant, et ce la a aiguisé ma curiosité quant aux épreuves que les enfants allaient pouvoir inventer 🙂

 

Point de vue style… l’écriture est très simple (je sais, on est dans un livre jeunesse), bien adaptée aux jeunes lecteurs.

La mise en page est d’ailleurs bien adaptée aussi, puisque c’est écrit en assez grand pour que l’enfant puisse aisément lire tout seul.

De même, le livre est magnifiquement illustré de petits dessins très sympathiques qui accompagnent l’histoire tout au long du récit.

 

L’histoire est géniale ! Cela m’a replongé dans mon enfance, au temps où les autres peuvent se montrer cruels, où l’on découvre les bandes de copains, les petits défis, les premiers amours d’enfants, …

 

Hercule, c’est un petit garçon comme les autres, qui essaie juste de se faire accepter dans sa nouvelle école, par ses petits camarades de classe qui ont l’humour grinçant et les jeux de mots faciles. Son prénom ne l’aide pas à s’intégrer, mais heureusement, un livre va l’y aider… (Pourtant, si on lui avait dit qu’il aimerait un livre, il vous aurait rigolé au nez)…

« En fin d’après midi, j’ai terminé la lecture des Douze Travaux d’Hercule. J’ai adoré ! Mais pas question de m’en vanter auprès de mes parents: je les connais,  ils seraient capables de me faire lire aussitôt un autre livre. « 

Tout est fait pour que chaque enfant puisse s’identifier à un personnage, même si pour cela, on entre parfois un peu trop dans les clichés… (Les enfants n’y seront sans doute pas sensibles, mais moi oui…)

Bien sûr, l’humour est omniprésent… et je suis certaine que les petits lecteurs se régaleront…

 

L’intérêt de ce livre est également que cela revisite et explique la mythologie et plus particulièrement les 12 travaux d’Hercule aux enfants de manière ludique… ce qui permet de  joindre l’utile et agréable, et de les intéresser de manière simple et amusante à quelque chose qui parfois, peut les rebuter…

Je me suis régalée avec ce livre. Il est bourré d’humour, très agréable à lire après une journée fatigante.

Merci Samia pour la découverte 🙂

petit-lips, Naminé

  

[✎] Le fils de Picasso (Marie Sellier)

Titre: Le fils de Picasso
Auteur: Marie SELLIER

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 155 pages
Prix: 4,66 €

1955, Etats-Unis. Après la disparition de sa mère dans un accident d’avion, Pablo, 14 ans, se retrouve seul avec sa grand-mère. Celle-ci découvre dans les affaires de sa fille une lettre qui la convainc que Picasso est le père de Pablo. Elle décide alors d’emmener Pablo en France, ou le peintre s’est installé. Par l’intermédiaire d’amis communs, Pablo va pouvoir approcher le maître et découvrir qui est son véritable père.

Je suis un garçon mélancolique.

Je l’ai toujours été. Même avant l’accident. C’est Téa qui le disait. Ça la faisait rire. Elle répétait : « Mais enfin, Pablo, ne sois pas si mélancolique ! ».

Elle avait une façon bien à elle de le prononcer, ce mot, en détachant syllabe avec gourmandise, comme si elle épluchait un lychee, un mangoustan ou n’importe quel autre fruit exotique, Téa Elle les aimait autant que les mots, qu’elle choisissait pour leur sonorité. Pur leur couleur aussi. Elle avait toute une théorie là-dessus. Par exemple, « mélancolique » était jaune – d’un jaune anis tirant sr le vert -, tandis que « précipitamment » était rouge sombre et « inutile » bleu très pâle. Ou peut-être vert jade… je ne sais plus.

Au début, je dois avouer que le livre ne me tentait pas du tout… ni le titre, ni la couverture, ni la quatrième de couverture ne me tentaient.

Mais je n’aime pas rester sur une impression… j’ai donc entamé la lecture de ce livre en mettant de côté mes a priori.

 

Point de vue du style…

Très agréable à lire… Une narration à la première personne qui nous embarque dès les premières lignes, nous permettant d’accrocher aux émotions du narrateur, parfois même un peu trop.

Une plume agréable qui glisse sous le regard du lecteur malgré un vocabulaire et un style relativement riches pour ce genre de livres (à savoir, jeunesse). On est loin des livres niais et je dois avouer que c’est une manière très agréable d’apprendre en s’amusant.

 Les lieux et les personnages sont décrits de manière tellement criante de vérité qu’on s’y croirait… tout est tellement bien exposé, ça en devient fascinant.

 

L’histoire en elle-même est très touchante… Outre le fait de retracer la biographie de Picasso par petites touches, elle retrace le passé le présent du narrateur dans une douceur, une simplicité et une émotion exceptionnelles…

Même si elle n’a rien de rebondissant et de spectaculaire, elle accroche le lecteur pour ne plus le lâcher.

 

On en apprend donc plus sur Picasso, sur Pablo, sur sa Mère, sur la France de l’après guerre…

Pablo est très touchant… son histoire est triste en soi (la perte de sa mère, l’absence d’un père, ..) et sa recherche d’identité est troublante.

 

Je me dois de tirer un grand chapeau  à l’auteure, car elle a réussi à me faire apprécier un côté historique et biographique qui, en d’autres circonstances, me rebute au plus haut point. Le livre nous permet aussi d’avoir un autre regard sur le travail du peintre et ses œuvres, ce qui est sans nul doute super enrichissant pour les enfants et pourra, sans nul doute, aiguiser leur curiosité.

On sent toute la recherche et l’attention portée à l’histoire, où fiction et réalité se mélangent pour un vrai régal littéraire où parfois, on ne sait plus ce qui est vrai ou pas.

Un régal… Une petite pépite vraiment surprenante.

J’ai vu que l’auteur avait abordé d’autres personnalités telles que De Vinci ou Van Gogh, j’espère réussir à convaincre mes bibliothécaires de se les procurer, car ce sont pour moi des indispensables à avoir en rayon jeunesse…

 

[✎] La vérité vraie sur les dinosaures (Alan Snow)

Titre: La vérité vraie sur les dinosaures

Auteur: Alan Snow

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 28 pages
Prix: 13,90 €

Vous êtes-vous déjà demandé ce que mangeaient les dinosaures  au petit-déjeuner ? Ou si vous auriez pu en battre un à la course ? La réponse à toutes ces questions dans ce bestiaire délirant !

Rien que la couverture a tout pour attirer l’œil des plus petits… C’est d’ailleurs quelque chose qui est dommage… vu que le livre s’adresse aux 6 ans…

Ce livre se veut à la fois simple et éducatif… Il aborde plein de sujets depuis la théorie de l’évolution à l’étymologie (origine des mots) mais expliquer cela aux enfants n’est pas chose facile…

Point de vue des explications… Je ne suis pas convaincue du tout… Je ne pense pas que les enfants en retiendront voire y comprendront grand-chose…

Oui, il y a bien des petites infos par ci par là, mais est-ce que cela vraiment assimilé par les enfants? Je ne crois pas… mais cela leur donnera sans doute l’occasion de pouvoir poser plein de questions aux parents et donner des pistes à explorer avec l’enfant.

Malgré tout, à cela s’ajoute une touche d’humour, notamment par les petites blagues se glissant dans les informations pour rendre le livre ludique.

Les illustrations  sont assez sympa, même si je les trouve un peu trop niaises pour des enfants de 6 ans.

Je pense vraiment que ce livre est bancal… entre les dessins trop peu avancés et des explications vraiment en vrac et mal conçues pour cette tranche d’âges, impossible de le laisser entre les mains d’un enfant de 6 ans seul car il n’y comprendra rien et n’en retiendra rien… c’est vraiment dommage. Dans l’état les explications s’adressent plutôt aux 8 ou 9 ans.

En attendant, l’accompagnement des parents est pour moi indispensable pour tout réexpliquer aux enfants par d’autres mots et donner des compléments d’informations.

Un coup dans l’eau, car à cet âge là, les enfants ont besoin malgré tout d’un peu d’indépendance dans leurs lectures… (même si ils posent des questions après coup)

  En conclusion? De l’humour, de la dérision, mais des illustrations trop simples et des explications brouillon et trop compliquées pour ces enfants.

Aux enfants de 8 ou 9 ans, … avant cela, ils ne retiendront pas grand chose…

[✎] Never Sky

Titre: Never Sky
Auteur: Veronica Rossi

Genre: Sci Fi / Dystopie / YA

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 384 pages
Prix:16,50 €

Les mondes les ont tenus séparés.
Le destin les a réunis.
Aria a vécu toute sa vie dans le dôme de protection de la Contemplation. Son monde entier a été confiné à ces lieux, elle n’a jamais pensé à rêver de ce qui se trouve au-delà de ces portes. Alors, quand sa mère disparait, Aria sait que ses chances de survivre dans ce désert à l’extérieur assez longtemps pour la retrouver sont minces. Aria rencontre ensuite un étranger nommé Perry qui est aussi à la recherche de quelqu’un. C’est aussi un sauvage mais il pourrait être son meilleur espoir de rester en vie. S’ils peuvent survivre, ils sont le meilleur espoir de l’un l’autre pour trouver des réponses.

Par delà  l’enceinte de la Capsule, ils appelaient ce monde l’Usine de la Mort. On pouvait y mourir de mille et une façons. Aria n’aurait jamais cru s’en approcher d’aussi près.

Elle se mordit les lèvres en contemplant la lourde porte métallique qui se dressait devant elle. Un écran numérique affichait en lettres rouges fluo : AGRICULTURE 6 – DEFENSE D’ENTRER;

AG6 n’était rien d’autre qu’un dôme de maintenance, se dit Aria. Des dizaines d’autres dômes alimentaient Rêverie en nourriture, en eau, en oxygène.. tout ce dont une cité sous cloche avait besoin. Une récente tempête avait endommagé AG6 mais apparemment les dégats n’étaient pas importants. Apparemment.

Déjà, parce que j’ai eu la chance de le recevoir… oui bon… Et puis je dois dire que l’histoire me plaisait beaucoup. A vrai dire, à une ou deux exceptions près, toutes les dystopies de chez Nathan de ces derniers mois m’ont beaucoup plus car ils me permettaient de bien m’évader, et celui-ci était donc dans ma wishlist pour septembre… (même si finalement, j’ai pu le découvrir un peu plus tôt)…

Ahhhhh faut que je vous le dise : Un gros coup de cœur… oui, encore, mais ces derniers temps, j’ai beaucoup de très belles surprises littéraires, et  cela me ravit.

Le style est agréable, recherché, pas niais du tout comme on peut le retrouver parfois dans des livres Young Adult.

 Une narration à la troisième personne mais oscillant tour à tour autour du point de vue de Aria et celui de Peregrine (Perry), permettant de s’immerger dans cette histoire sous deux facettes différentes… D’un côté, je me dis que l’histoire y aurait gagné à être racontée à la première personne, mais d’un autre côté, la troisième personne permet d’aborder un point de vue plus large que celui du seul personnage narrateur.. donc c’est un mal pour un bien… Au moins, on a une vision globale de tout ce qui se passe, et on n’est pas confiné à un seul point de vue.

 

D’ailleurs, en parlant de personnages, ce que j’ai aimé, c’est qu’on ne se retrouve pas avec un panel hallucinant de personnages différents, il n’y en a qu’une petite poignée qui sont importants (5 ou 6 je dirais) et ça permet de mieux les suivre, mieux les apprécier…

Parmi eux, donc, Aria, que j’ai beaucoup appréciée. Même si au départ, je l’ai trouvée un peu « molle », craintive et relativement effacée, j’ai trouvé que l’évolution du personnage est intéressante et sympathique, la rendant plus attachante à la fin qu’au début… On en apprend plus sur sa vie passée en même temps qu’elle, on s’y attache, on l’apprécie de plus en plus, on la voir « grandir » à bien  des points de vue. C’est bien plaisant.

 

Point de vue de l’histoire, je me suis laissée complètement emportée… magique 🙂

Les rebondissements sont assez spectaculaires, même si parfois, on peut retrouver certaines longueurs (mais pas ennuyeuses, c’est ce qui est bien…)

Une fois le livre commencé, je dois vous avouer que je n’ai pu le lacher qu’une fois refermé… (à part une petite pause pour aller voir la maman d’une amie une petite demie-heure, mais sinon…à peine rentrée, à peine replongée dedans… )

J’étais complètement dedans, et n’ai pas vu le temps passer… en une après midi et soirée, zou, c’était lu… (pour peu, je l’aurais presque trouvé trop court tant je me plaisait dans cet univers particulier et atypique)

 

L’univers mis en place est, dans un premier temps, assez complexe et difficile à comprendre…  J’ai relu certains passages plusieurs fois pour être certaine de bien tout comprendre, et pour me familiariser d’avantage  aux termes utilisés par l’auteur dans son univers…

Il faut un peu de temps pour bien tout assimiler, mais une fois que c’est fait, on peut en profiter pleinement. On est à mi-chemin entre le monde sur-réaliste et le monde post-apocalypse, je dirais… mais les deux se marient très bien…

Il se divise en deux mondes bien distincts, un où tout se passe relativement, et un en totale opposition au premier ou presque (bon, c’est résumé de manière très abrupte, mais je n’ai pas envie de trop vous en dire, de trop entrer dans le détail et vous spoiler ou gâcher la découverte).

Il n’y a pas de grandes descriptions, cela reste assez vague même si on en sait largement assez pour tout nous représenter sans aucun soucis. L’univers est vraiment fascinant.

 

Arrivée à la fin du roman, certaines de mes  questions n’ont pas encore trouvé réponse, mais si tel était le cas, pas besoin d’un second tome, donc ça tombe bien, je dirais…

Le livre laisse également une atmosphère propice à la réflexion, ce que j’aime dans ces dystopie…

 

Le seul point négatif? Il faut attendre longtemps pour la sortie du tome deux, attendu pour 2013…

Un roman surprenant, hallucinant, riche en mystères et en découvertes.

Aux fans de Divergents, ou de dystopies en général… A  ceux qui aiment les ambiances post-apocalyptiques, qui aiment quand les univers rencontrés sont semblables à nul autres…

Tiboux, LiliFlower66, Mycoton32, karline05, Dehlicate, Belledenuit

     

[✎] Les filles au chocolat, tome 3 : Coeur Mandarine

Titre: Les filles au chocolat, tome 3 : Coeur Mandarine
Auteur: Cathy Cassidy

Genre:  Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 300
Prix : 14,50 €

Summer, 12 ans, voit son rêve d’être danseuse devenir réalité : elle est sélectionnée pour les examens d’entrée dans une prestigieuse école de danse ! Mais, pour elle qui a l’habitude d’être la soeur parfaite aux yeux de sa jumelle Skye, la pression monte. Et ni sa grand-mère, aux commandes de la famille pendant que Paddy et sa mère sont en lune de miel, ni sa grande soeur Honey, en pleine crise d’ado, ne se rendent compte que Summer est envahie par le stress. Le seul qui y prête attention, c’est son ami Alfie…

Un coup de coeur de plus pour cette merveilleuse saga…

Est-il encore nécessaire de vous parler des magnifiques couvertures de cette saga? Oui? Alors on y va… De la même veine que les deux précédentes, je trouve que celle-ci apporte le petit plus de par les couleurs magnifiques qui donnent une sensation de chaleur, de soleil, d’été, quoi 🙂 donc elle est on ne peut plus dans l’ère du temps vu la période de l’année… elle apporte à elle seule la contrepartie du temps pourri que l’on a pour l’instant, malgré tout 🙂

Bien que faisant partie d’une saga, il faut savoir que les différents tomes peuvent être lus indépendamment les uns des autres. Ceci dit, je trouverais dommage de risquer de passer à côté d’une de ces merveilles…

Car oui, qu’on se le dise, ce tome m’a plus tout autant que les précédents 🙂

De plus, le fait de les avoir tous lus permet d’avoir une vue d’ensemble, et de voir les personnages sous un autre jour d’un tome à l’autre…

Ici, on retrouve Summer, jeune fille touchante et émouvante… Dans le second tome, elle apparaissait comme une personne parfaite, pour qui tout est facile, que tout réussit… Dans ce tome, on voit l’envers du décor. Elle a tendance à se renfermer sur elle-même, face à ses problèmes, et finalement, cela lui joue des tours, car cela la ronge.

Elle n’a qu’une passion, une obsession: celle de la danse… elle est prête à tout pour que sa passion devienne plus que ça, et pour ça, n’hésite pas à risquer sa santé.

A force, je trouve qu’elle est beaucoup plus mature que son âge, on a l’impression qu’elle a grandit un peu trop vite, qu’elle met de côté sa vie d’enfant/d’adolescente pour atteindre son but ultime. Sa détermination fait parfois peur à voir.

« Je ne me nourris plus que de feuilles de salade et de quartiers de pomme, mais la sensation de faim a presque disparu. Je me sens plus légère et pleine d’énergie. Je passe mes journées à l’école de danse. Le travail finit toujours par payer. Il faut juste garder la foi. »

Ce que j’aime dans ces livres, c’est que au-delà de la simple histoire d’adolescentes, on y aborde des thèmes plus sérieux, qui dont réfléchir: l’amour, l’amitié, la famille, l’anorexie, …

Cela donne un côté très authentique au livre, et les rend d’autant plus intéressant.

Le style de l’auteur est fidèle à lui-même… Simple, entraînant (une fois le livre commencé, on a tellement envie de savoir comment cela va se terminer qu’on ne le lâche plus), adapté pour les jeunes filles, mais plaisant pour les adultes aussi… Oui, on est dans de la lecture jeunesse, mais pas « que »… Parce que sous les allures de livre léger pour adolescentes, il y a bien plus que ça, un livre poignant, qui peut aider les jeunes ados à ne pas tomber dans le même cercle infernal que Summer.

Plus je lis cette saga, et plus je suis sous le charme… A chaque tome, je me dis « c’est le meilleur de la série que j’ai eu la chance de lire« … jusqu’au suivant.

Point de vue des petites recettes à la fin de chaque livre, je craque complètement, car la plupart sont à base de fruits, cette fois 🙂 tout en restant gourmande, bien entendu 🙂

En conclusion: encore une superbe lecture, très émouvante une fois encore, peut-être parce que cela touche à quelque chose d’encore plus personnel que les autres tomes, je trouve.

Je remercie Samia, des éditions Nathan, pour ce petit moment de bonheur livresque.

ce livre me fait grimper de 300 pages pour atteindre mon objectif de 3000 pour ce mois de juillet… 🙂

Ceux de HanaPouletta, MyaRosa, Soleya,

      

[✎] Zoé tout court, tome 7 : Vive la mariée

Titre: Zoé tout court, tome 7 : Vive la mariée
Auteur: CM Harper

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 256 pages
Prix: 9 €

Augustine Dupré se marie ! Malgré sa joie, Zoé ne peut cacher qu’elle est déçue: ce n’est pas elle qui distribuera les fleurs le grand jour. Mais elle a tout de même envie d’offrir un superbe cadeau de mariage à sa voisine qu’elle aime tant. Et pour ça, elle doit imaginer tout un stratagème qui comprendra un chat, un chien, des croquettes, un petit frère qui aime les crackers… et beaucoup de fleurs !

  Un livre sympa, mais trop jeunesse à mon gout…

J’ai été très surprise de découvrir ce livre dans ma BAL. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, mais d’emblée, j’ai trouvé la couverture assez sympa pour un livre destin aux petites filles…

Le format et la présentation générale du livre sont d’ailleurs très sympas également, ça donne un côté entraînant qui donne envie d’ouvrir le livre.

 L’histoire en elle-même est simple, mais l’humour qui y est présent rend vraiment ce livre très sympathique…

Les personnages sont hauts en couleurs: Zoé, vraiment amusante comme petite fille, bien que très extravagante pour son âge, sa maman, les amis de Zoé, Mimi, Alex, Sammy… sur qui elle peut compter quand elle en a besoin…

« Un truc pas facile, c’est de dire non à un ami.Il faut choisir les bons mots pour ne pas lui faire de peine. »

Le style est adapté pour les  enfants de 9 ou 10 ans, est bien écrit et entrainant, ce qui  permet de contrecarrer le fait que le nombre de pages puisse « effrayer » un peu les enfants. Par contre, je pense qu’il s’adresse exclusivement à un public féminin 🙂

Le livre, tout du long, est mis en dessins par des illustrations sympathiques, qui mettent un peu de vie dans le livre si tant est qu’il en ait besoin. La typographie variée rend le livre très dynamique et rend le livre plus attirant pour l’œil.

Les dialogues sont génialement réalisés, et le langage utilisé est bien enfantin et entraînant… on croirait entendre Zoé parler 🙂

« Quand quelqu’un vous montre une photo de son « presque-mari », normalement, on doit faire des compliments. C’est très impoli de ne pas dire un truc gentil. Même moi, je le sais. »

A côté de ça, il faut reconnaître qu’on est dans un livre relativement niais, qui est vraiment ciblé, et qui plaira difficilement aux adultes (contrairement à d’autres livres jeunesse)…

Bref, lecture sympathique, que je recommande pour les petites filles, mais qui en dehors de ça, ne m’a pas emportée plus que ça…

Par contre, je vais le faire passer à une amie pour sa fille à qui il plaira à coup sûr…

  

[✎] Opération Trio, Tome 10 : Le trésor du pirate

Titre: Opération Trio, Tome 10 : Le trésor du pirate
Auteur: Marc CANTIN

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 96 pages
Prix: 5 €

Le trio, envoyé au 18ème siècle aux Bahamas, doit numériser un vase qui appartenait à un pirate. Mathis, Mina et Robin se lancent dans une véritable chasse au trésor ! Mais d’autres pirates convoitent le même objet qu’eux… dont la terrible Anne Bonny, flibustière sans scrupule qui fait trembler les hommes ! Entre les adolescents et la pirate, une course s’engage…

  Ahhh je prends vraiment goût à cette petite saga 🙂

Me voici pour vous parler du dixième tome de cette saga de Opération trio, qui reprend les aventures de Mathis, Robin et Mina qui, avec l’aide de Rose, l’intelligence artificielle, voyagent dans le temps.

Pour rappel, ils ne peuvent rester qu’un court laps de temps dans chaque époque, de peur d’y rester définitivement bloqués.

Pour rappel, même s’ils ont un certain fil conducteur de l’un à l’autre, les livres peuvent se lire indépendamment les uns des autres, et donc, dans l’ordre que l’on veut… chaque tome nous embarquant dans un nouveau voyage dans le temps à la découverte d’une nouvelle époque.

Cette fois-ci, on se retrouve en 1720, où nos jeunes héros doivent retrouver le vase  de Barbe Noire, sur l’ile de Highborne aux Bahamas…

J’ai aimé ce tome, où il y a rebondissements, action, un peu d’humour… très sympa pour les petits loups…

Etant donné que les périodes visitées sont toujours différentes, la série ne s’essouffle pas, et cela fait voyager les enfants tant au travers de la géo que l’histoire. Un moyen intéressant, et ludique, de les intéresser à ces matières qui en rebutent beaucoup généralement, moi la première.

Il est difficile de parler de cette série sans se répéter, puisque le style de l’auteur reste fidèle à lui-même, les personnages aussi, et vu que le livre est assez court, même vous en dire peu, c’est risquer de vous spoiler complètement sur l’histoire, ce qui serait dommage.

En tous cas, si vous avez des enfants de 8 ans ou presque (à mon avis, 7 ans, c’est bon aussi), je vous conseille cette saga …

Merci aux éditions Nathan et Samia

Crunches

  

[✎] Opération trio, tome 09 : Terribles Vikings

Titre: Opération trio, tome 09 : Terribles Vikings
Auteur: Marc Cantin

Genre: Jeunesse, Aventure

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 96 pages
Prix: 5 €

Mina, Mathis et Robin doivent numériser le drakkar d’un chef viking. Ils atterrissent dans un village où les habitants vivent sous la menace de ces terribles guerriers. Mais lorsque les trois adolescents tentent de mener leur mission à bien, ils sont capturés ! Comment échapper aux Vikings? Le GTS pourra peut-être les aider à paraître plus terribles encore que leurs adversaires…

   Ahh je me suis beaucoup amuse à la lecture de ce tome 🙂

Après la petite déception ressentie lors de la lecture du huitième tome, j’ai eu envie de ne pas rester sur une note négative, et ai tenté le coup avec le suivant…

Ce tome est bien différent du précédent…

Il se passe en l’an 802, dans le village d’Unelles, en France,  où nos héros ont pour mission de retrouver le drakkar d’Olaf le Rouge..

Mais les vickings, ce ne sont pas des marrants… ce qui fait que nos trois amis arrivent dans un univers terriblement dangereux et violent surtout.

Ce que j’apprécie dans le style de l’auteur, c’est que même si le livre est destiné aux enfants, l’écriture n’est pas nunuche, le vocabulaire est choisi avec soin, pour enrichir celui de l’enfant tout en lui restant très accessible pour lui pouvoir le lire seul.

Le rythme du livre est bon, l’histoire est attrayante, les petites illustrations sont toutes aussi sympathiques… Trio gagnant pour notre trio d’aventuriers modernes.

J’ai donc retrouvé les personnages du tome précédent avec grand plaisir, avec une petite préférence pour Mina. Quant à Rose, la sorte d’intelligence artificielle, je me suis vraiment demandé si elle allait tenir le coup jusque la fin de l’histoire, la pauvre.

L’avantage de cette série est également le fait qu’on peut très bien les lire indépendamment les uns des autres, et dans l’ordre que l’on veut…

Finalement, je suis contente d’avoir tenté un second tome de cette série pour enfants, qui se révèle vraiment intéressante pour les petits loups.

Merci aux éditions Nathan pour cette découverte 🙂

  

[✎] Théodore et ses 13 fantômes, tome 4 : Pacôme, le fantôme qui adore les câlins

Titre:  Théodore et ses 13 fantômes, tome 4 : Pacôme, le fantôme qui adore les câlins
Auteur: Claude CARRE

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 96 pages
Prix: 4,71 €

De tous les fantômes de Théo, Pacôme est de loin le plus affectueux, mais aussi le plus collant. Sans arrêt, il voudrait qu’on lui fasse des bisous. Or les autres n’ont pas toujours le temps, et Pacôme en souffre ! Aussi, lorsqu’il disparaît soudain, Théodore s’interroge. Est-il parti de son plein gré ou a-t-il été enlevé ? Théo, aidé des ses plus proches amis, et de ses neuf fantômes restants, va tout mettre en œuvre pour le retrouver…

Encore un merveilleux tome…

Après avoir lu le tome 3, j’ai de suite enchaîné avec le tome 4… (ça tombait à pique, puisque ce mois de juin est sous le thème des chiffres pour le challenge Lire en thème).

Et je dois dire que j’étais très impatiente de pouvoir découvrir le quatrième opus, car j’avais hâte de découvrir ce qu’il allait pouvoir advenir de Pacôme, le fantôme qui adore les câlins… que voulez-vous, c’est mon côté bisounours qui prend le dessus quand je lis ce genre d’histoires.

Ici, finies les vacances… les cours ont repris pour Théodore et ses amis… même si pour eux, la rentrée va prendre une tournure assez particulière: Pacôme a disparu !

Il faut reconnaître que Pacôme est de loin le plus attendrissant des fantômes: toujours en quête de câlins, il adore qu’on lui gratte le ventre, qu’on le chatouille dans le dos ou le caresse sous le menton 🙂 Alors une boule de tendresse pareille qui disparait, cela laisse un vide, et Théodore est très inquiet, et il n’est pas le seul… Il va donc essayer de le retrouver, aidé de ses autres fantômes.

Mais Lola et Maxime, les amis de toujours de Théodore, vont également l’aider dans cette tâche… Je suis assez contente qu’ils l’assistent à présent. Et on sent que cela rassure Théodore de savoir qu’il peut compter sur ses fidèles amis, et de ne plus devoir leur mentir ou leur sembler complètement disjoncté à parler « tout seul ».

J’ai trouvé Théodore beaucoup plus touchant dans ce tome, car on sent combien il s’inquiète pour Pacôme, et combien il aime ses fantômes de tout son cœur.

Dans ce tome, Théodore fait aussi un pas en avant dans son apprentissage, notamment par rapport à la mort de ses grands-parents, sujet généralement tabou dans sa famille. J’espère sincèrement que ce sujet continuera à être approfondi dans les autres tomes, car des questions (une en particulier) sont soulevées, et j’aimerais savoir le fin mot de l’histoire… L’auteur sait ménager le suspense pour les petits comme pour les grands, finalement…

Dans un style toujours aussi agréable à lire, et des illustrations toujours aussi superbes, Claude Carré nous embarque dans une nouvelle aventure de Théodore et ses fantômes… C’est frais, divertissant, attendrissant.

Le vocabulaire est adapté aux enfants à qui le livre est destiné, les dessins ne manqueront pas de leur attirer l’œil…

Je pense que ces livres peuvent être lus soit seuls par l’enfant, soit en compagnie des parents, selon l’objectif recherché (la simple détente/lecture, ou la réflexion sur des sujets sous-jacents, tels que le fait, dans ce tome ci, de ne pas s’enfuir, disparaître soudainement, sans prévenir personne, pour ne pas que la famille s’inquiète, par exemple)…

Ces petits livres pour enfants sont de vraies petites pépites, des concentrés d’humour, de douceur, de tendresse, d’amour et d’amitié…

En bref: encore un tome qui me comble de plaisir livresque pour ces petites pauses lectures enfantines… Si vous n’avez pas encore fait la connaissance de Théo et ses amis, n’hésitez pas à vous lancer…

Un livre de plus dans le cadre du challenge Lire en thème, avec le thème des chiffres.Il tombait à pique de les lire…

Un nouveau livre pour le challenge de Crouton, également… Petit à petit, je grapille les pages 🙂

    

[✎] Théodore et ses 13 fantômes, tome 3: Servâne, la fantômesse qui prédit les catastrophe

Titre:  Théodore et ses 13 fantômes, tome 3: Servâne, la fantômesse qui prédit les catastrophe
Auteur: Claude CARRE

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 112 pages
Prix: 4,71 €

Il est temps de trouver une solution pour Servâne, toujours en avance sur son temps ! En effet, ses prédictions souvent vraies, sont aussi très floues, et pas toujours facile à interpréter. Elle se sent en décalage avec Théodore et ses dix autres fantômes. Pourtant, grâce à l’une de ses prémonitions, Théo va avoir l’occasion d’être un héros en évitant un accident… juste à temps ! Mais ses copains commencent à trouver son attitude très bizarre. Doit-il préserver le secret de l’existence de ses 11 fantômes ?

Toujours aussi fan de cette petite série pour enfants 🙂

Même si chaque petit livre peut se lire indépendamment les uns des autres, il est préférable malgré tout de les lire dans l’ordre, car il y a parfois des petits « rappels » qui sont faits des tomes précédents, comme le début du livre qui fait référence à la fin du tome précédent…

« – … Au secours ! AU SECOURS !!!

J’avais beau appeler, personne ne venait, tout le monde s’en fichait. Pourtant ils étaient nombreux penchés sur moi, à me regarder, à tourner les pages, sans se rendre compte que j’étais prisonnier du livre. Je leur faisais de grands signes, je mettais mes mains en porte-voix pour hurler:

– Ho-ho !  Je suis là ! »

On retrouve Théodore et ses amis le dernier jour d’école, la vieille des grandes vacances… Et on sent qu’il en a vraiment besoin ! Pas évident pour lui de concilier sa vie d’élève avec des fantômes en permanence sur son dos… Du coup, on a l’impression, au début, qu’il leur porte moins d’attention,

 Servâne est un personnage attachant, car on sent que sa particularité, son « don » (elle prévoit les catastrophes), lui pèse beaucoup et la stresse énormément… du coup, on a beaucoup de compassion pour elle.

« De deux minutes, ou cinq minutes, ou plusieurs heures… ça varie. Elle-même ne le sait pas. Elle a un problème avec le temps, c’est tout ce qu’on sait. Il y a des accidents de naissance chez les humains, eh bien il y a aussi des accidents de naissance fantômes. Elle a été mal réglée. Comme certains absorbent mal le fer ou fixent mal le calcium, Servâne ne fixe pas le temps. »

Il y a une chose aussi, point de vue des personnages, que j’ai beaucoup apprécié dans ce tome: l’implication un peu plus présente de Lola et Maxime que par rapport aux deux premiers tomes.

Car ici, au travers de ce problème de fantômes, il y a aussi le thème de l’amitié, de la confiance, qui est abordé. Et c’est bien amené pour apprendre aux enfants la différence entre un simple copain et un véritable ami.

 Ces petits livres sont vraiment bien pour les enfants, car il y a, outre l’histoire de fantômes, des préoccupations de leur âge: l’école, les copains, … afin que les enfants s’y retrouvent, puissent s’identifier et s’impliquer dans l’histoire.

 Je dois avouer que j’ai toujours un petit pincement au cœur quand Théodore parvient à « caser » un de ses fantômes, c’est un peu comme un ami qui s’en va, et je ne peux m’empêcher de me dire qu’à la fin, il va se sentir rudement seul…

En bref, encore une superbe aventure de Théodore, que je vous recommande chaleureusement…

Ce livre entre dans le cadre du challenge Lire en thème #2 sous le thème des chiffres.

Je participe également au challenge 1 mois, 1000 pages, organisé par Crouton… Bon, ça n’avance pas beaucoup, mais c’est toujours ça 🙂

        CITRIQ

[✎] Samuel, tome 7 : Dans la toile

Titre: Samuel, tome 7 : Dans la toile
Auteur: Hubert Ben Kemoun & Thomas Ehrestmann

Genre: Jeunesse, épouvante

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 48 pages
Prix: 5,60 €

Oncle Julius a rapporté de son dernier voyage un cocon d’araignée très rare. Celle-ci ne se réveille que tous les 30 ans. Mais si elle avait décidé de se réveiller plus tôt que prévu?

Un petit livre génial !

A peine ce livre reçu que je n’avais qu’une hâte: le commencer… Pourtant, ceux qui me connaissent le savent, je suis une trouillarde pour tout ce qui est araignées, même dans les livres, mais pourtant, ce livre m’a attirée de suite…

Il s’inscrit dans la collection des aventures de Samuel, un petit garçon qui a la chance d’avoir un oncle qui voyage tout le temps et a le chic pour  lui faire vivre les aventures les plus folles un peu par procuration…

Par exemple, dans ce tome, c’est d’un cocon d’araignée géante, supposé éclore dans 30 ans, que le pire va arriver… cela laisse présager quelques péripéties

L’histoire est géniale, est vraiment faite pour accrocher le jeune lecteur… mais par contre, j’ai trouvé que le vocabulaire utilisé était un peu compliqué, par moment, pour le petit lecteur de 7 ans (Je ne suis pas certaine que des mots comme « se délecter », « vorace », « la saint GlinGlin », soient à la portée d’un enfant de 7 ans qui lit seul… maintenant je peux me tromper) à moins qu’il ne lise pas seul, mais à cet âge là, je pense que l’indépendance de lecture commence à prendre le pas…

A chaque page, de belles illustrations en couleurs accompagnent l’enfant dans sa lecture, dans des traits simples, mais agréables à la vue. Ce que j’ai particulièrement aimé dans ces illustrations, ce sont les émotions de Samuel et son copain qui sont vraiment bien expressives, bien rendues sur les dessins. Cela rajoute un peu de frisson en cours de lecture 🙂

Sans compter qu’au final, il y a la petite morale qui permet à l’enfant de ressortir de cette lecture avec quelque chose à réfléchir, une leçon à retenir… Ce qui est important dans les livres jeunesse, selon moi…

Le gros défaut du livre, je trouve: quand le jeune héros parle de l’oncle Julius, par moment, Samuel se contente de l’appeler « Julius ».. ça m’a un peu choqué tant de familiarité d’un enfant pour son oncle… je suis peut-être vieux jeu…

Mais en dehors de ça, ce livre est une petite merveille pour qui aime frissonner en douceur… et a horreur des araignées 🙂 Ce n’est pas ce livre qui fera passer ma phobie en tous cas…

Je  remercie les éditions Nathan pour cette découverte 🙂

petit-lips, Crunches, Lady K

  

[✎] Azami : Le coeur en deux

Titre: Azami, le coeur en deux
Auteur: Marc Cantin & Isabel Cantin

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 214 pages
Prix: 7,00 €

De Kaïdo à Paris, un voyage qui va changer la vie d’Azami.
Azami vit depuis toujours avec sa grand-mère un peu sorcière au pied du mont Kaïdo. Et voilà que son père lui propose de l’emmener en vacances à Paris ! Pour la jeune Japonaise, c’est le choc des cultures. Ses habits d’enfant sage forment un drôle de contraste avec les cheveux verts de Myo, l’adolescente qui l’accueille. En plus, Myo se montre détestable avec elle. Son petit ami Joan, en revanche, est bien charmant…

Des personnages attachants, une histoire toute douce mais forte, … cela fait un parfait mélange pour un bon moment lecture. Ce livre est un véritable coup de cœur, il a su me toucher et m’émouvoir… j’ai adoré.

« Ne pas perdre patience, même si cela semble impossible, c’est déjà faire preuve de patience « 

 Ce petit livre m’intriguait beaucoup…

Déjà, la couverture est vraiment belle, je la trouve douce, apaisante, et elle a ce je ne sais quoi de coloré et lumineux qui m’attire beaucoup… Elle apporte une vague de zenitude en la regardant… D’ailleurs, même en ayant fini la lecture, j’ai laissé le livre sur la table du salon quelques temps, juste pour la beauté de la vision qui s’offre à sa vue.

Vu la taille du livre, vous vous doutez bien que l’histoire n’est pas super développée. Mais pourtant, tout est là pour que l’on puisse en profiter pleinement, l’essentiel est donné.

On est dans un récit très doux, très posé, très émotionnel…

Il n’y a pas de grands rebondissements, pas de grosses surprises, mais de l’émotion à pleines pages, des coups au cœur à chaque seconde, et beaucoup de choses qui font réfléchir.

 L’humour est également présent dans ce court roman, mais avec une subtilité toute particulière. C’est surtout la grand-mère de Azami qui apporte cette véritable touche de fraicheur, telle une brise légère au milieu d’une vague de chaleur oppressante.

Azami est un personnage super attachant. C’est une jeune fille à l’éducation stricte, élevée dans la tradition japonaise. D’un côté, sage et disciplinée, de l’autre, aventurière moderne… car qu’on se le dise, décider de partir à des milliers de kilomètres de chez soi, sur un autre continent, et devoir se confronter une toute autre culture que la sienne, c’est assez flippant. Mais malgré tout, il lui tiendra à cœur de rester fidèle à elle-même…  Vous vous en doutez, les choses ne vont pas se faire sans peine.

 Car elle va devoir avant tout se confronter à Myo, jeune fille de son âge, mais tellement différente d’elle… Car c’est bien là le thème principal de ce livre, les différences…

Ici, au départ, on parle principalement des différences culturelles, mais c’est valable pour toute différence quelles qu’elles soient. Et c’est ce qui fait sa richesse.

Il pousse vraiment le lecteur à la réflexion, je pense qu’on ne peut pas sortir de cette lecture en fermant le livre et se disant simplement « je passe au suivant », sans laisser une trace dans l’esprit pour plus tard ou pour tout de suite, mais pour s’interroger sur cette notion de différence, d’acceptation, d’adaptation et de difficultés relationnelles.

J’ai aimé découvrir un peu plus la culture japonaise au travers de ce roman. Certes, on a l’impression que tout ce qui nous est montré de là bas est « tout beau tout rose », contrairement à « chez nous », mais en dehors de ça, il faut reconnaître qu’au travers les nombreux reportages que j’ai déjà pu voir, c’est l’idée générale qui en ressort toujours.

J’ai aimé aussi la mise en avant de la croyance des esprits dans la culture japonaise, où ils sont beaucoup plus présents et importants que chez nous. Et c’est un aspect de cette culture que j’aimerais vraiment approfondir par d’autres lectures.

En conclusion, je dirais que si ce livre vous tente un tant soit peu, mais que vous hésitez encore, lâchez prise et laissez vous tenter par cette histoire passionnante et pleine d’émotion.

Je remercie les éditions Nathan pour cette découverte. Chacune de leur parution, c’est comme un petit rayon de soleil à mes yeux, c’est de l’émerveillement pur, et ce livre ne déroge pas  à la règle. Je vous le conseille.

Archessia, Choukette, Joanskingdom, karline05, manie,  Mélo, petit-lips, ptitelfe,  Radicale,   SeregaTiboux

 

[✎] Opération trio, tome 08 : Prophéties en Grèce

Titre: Opération trio, tome 08 : Prophéties en Grèce
Auteur: Marc Cantin

Genre: Jeunesse, aventure

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 96 pages
Prix: 5 €

L’ordinateur Rose a envoyé Mina, Mathis et Robin dans la Grèce antique pour numériser un objet appartenant à une prophétesse chargée d’entrer en contact avec les dieux. Si les enfants parviennent à pénétrer aisément dans le temple, ils découvrent un garde bien inhabituel qui les empêche d’en sortir: une oie! Heureusement, ils peuvent compter sur l’astuce de Mina pour les sortir de ce mauvais pas…

   Pas entièrement convaincue par ce premier tome, même si le principe du livre est très intéressant, les personnages attachants, mais je l’ai trouvé un peu trop irréaliste.

Je ne connaissais pas du tout cette série de livre, donc je suis partie avec un petit désavantage: je ne connaissais pas du tout nos trois héros, et donc, je ne savais pas à quoi m’attendre.

Je trouve le concept très sympa, ces jeunes, Mina, Mathias et Robin (qui est persuadé d’être aidé par les astres, croit dur comme fer à son horoscope), qui peuvent voyager dans le temps grâce à une machine, mais ne pouvant rester qu’un court laps de temps dans chaque époque.

Par contre, je suis un peu déçue: je trouve que l’histoire en elle-même est un peu trop invraisemblable, ce qui fait que j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à l’histoire, ou aux personnages. Mais je me dis que pour les enfants, c’est justement ce côté totalement hallucinant qui devrait leur plaire…

Je ne sais pas si les autres tomes de la saga sont aussi « irréalistes », je le verrai bien avec les deux autres tomes que j’ai à la maison.

En dehors de ça, le livre est très bien écrit, il se lit facilement, il y a plein d’action, de rebondissements, peut-être même un peu trop à mon gout pour le peu de temps que dure l’histoire…

Le thème du voyage en Grèce Antique, des prophéties, de la communication avec les Dieux, etc… par contre, cela m’a bien plu. J’ai trouvé ça bien amené et intéressant pour les petits loups… et pour moi 🙂

Et le côté « morale » à la fin de l’histoire, je trouve ça chouette… C’est important à mes yeux dans les livres pour enfants.

En conclusion, je ne suis pas entièrement convaincue par cette saga, pour l’instant… Non pas qu’elle m’ait déplu, mais elle ne fait as partie de mes préférées des  éditions Nathan… J’attends de lire la suite pour voir si on reste sur la tendance ou si c’était juste pour ce tome-ci.

Je remercie SAmia des éditions Nathan pour l’envoi de ce livre… j’ai hâte malgré tout de découvrir la suite, pour ne pas rester sur cette impression mitigée…

 

[✎] Time Riders, tome 2 : Le Jour du prédateur

Titre: Time Riders, tome 2 : Le Jour du prédateur
Auteur: Alex Scarrow

Genre: Fantastique

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 444 pages
Prix: 15,50 €

Ne jouez pas avec le temps…

Liam aurait dû mourir en mer en 1912. Maddy aurait dû mourir d’un accident d’avion en 2010. Sal aurait dû mourir dans un incendie en 2026. Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne détruisent l’Histoire.
Suite à une erreur de Maddy, Liam se retrouve bloqué 65 millions d’années en arrière, sur le terrain de chasse de dinosaures plus féroces les uns que les autres. Le garçon doit trouver un moyen de contacter Maddy et Sal au plus vite, s’il veut éviter d’être mis en pièces. Mais ne risque-t-il pas s’endommager l’Histoire et de créer une nouvelle – et terrifiante – réalité ?

Ce livre est vraiment génial: des personnages attachants, une histoire originale et prenante, de l’humour présent à petite dose pour dédramatiser le tout… j’adore !

Ahhh ce livre, qu’est ce que je l’attendais, et en attendais… Quand j’ai découvert le premier tome, j’étais sous le charme… et donc, il était plus que vital pour moi de lire la suite (bon, j’exagère un peu, mais j’étais très très impatiente de savoir la suite des aventures)…

 Rien que la couverture est une merveille à elle seule: elle est superbe, et est vraiment alléchante… Entre les couleurs et les petits détails, elle est vraiment réalisée avec soin et attention… tout y est pensé…

Point de vue du style, l’auteur est fidèle à lui-même… ça se lit facilement, ça se lit intensément, et presque sans s’en rendre compte. Une plume agréable, qui nous emmène dès le départ dans l’univers particulier du livre.

Ce qui est passionnant, c’est que contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas « encore une histoire de voyage dans le temps« … car souvent, les suites s’essoufflent parce qu’il est difficile de se renouveler, de trouver de quoi accrocher le lecteur, mais ici, Alex Scarrow y parvient sans peine…

Comment? En nous projetant dans un monde passé, très passé, la préhistoire… ce qui est ma foi assez orignal, peu usité je pense (du moins de ce que j’ai pu lire, je n’ai pas le souvenir d’un autre livre alliant voyage dans le temps et dinosaures), et donc ça captive dès le départ. En tous cas, je n’avais jamais rien lu de comparable, et je trouve que l’auteur s’en sort de main de maître…

Car au-delà de l’aspect fantastique, je trouve que tout se tient, qu’il y a un vrai travail de recherche afin de nous livrer une histoire la plus crédible possible, et j’ai vraiment adoré ça…

Ajoutez à cela une action omniprésente, où le lecteur n’a pas le temps de dire ouf, de s’ennuyer, ou de se laisser détourner du livre. Le rythme est intense, imposant, enivrant…

Les rebondissements et les révélations sont bien présentes, et c’est un bonheur que de suivre l’aventure, car jusqu’au bout, je me suis demandée comment les personnages allaient faire pour s’en sortir, car ils étaient vraiment mal partis.

Je reste toujours sur mon coup de cœur pour Liam, qui est vraiment le personnage que je préfère dans cette saga (Titanic addict? Je ne sais pas, mais il est celui que je trouve le plus touchant et le plus intéressant)… D’ailleurs j’ai adoré les petites situations assez amusantes que l’on peut rencontrer entre lui et Becks, la nouvelle auxiliaire de mission…

 En dehors de ça, un peu dommage que les personnages ne soient pas un tant soit peu plus exploités, plus approfondis, mais honnêtement, comme c’est l’action qui est prédominante sur les personnages, cela ne gène pas du tout la lecture (en tous cas, ça ne m’a pas dérangé outre mesure, …)

Bref vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre ! et j’ai hâte de pouvoir lire la suite (bon, je sais , il faut attendre … mais on peut rêver, non? )

Si vous n’avez pas encore découvert cette saga, je vous la conseille vraiment, elle vaut le détour.

Merci à Samia, des éditions Nathan, pour cette lecture qui m’a enchantée…