Titre: La promesse de l’anneau
Auteur: Olivier de Lagauserie
Genre: Historique, aventure, religieux
Maison d’édition: Salvator
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 384 pages
Prix: 21 €
En l’an de grâce 1311, le pape Clément V convoque un concile à Vienne, en France, afin d’en finir avec les Templiers, ces fameux moines-soldats qui gênent le pouvoir du roi Philippe Le Bel. L’enjeu est clair : « La condamnation et l’éradication des hérétiques de l’ordre du Temple. »
En cette époque de fer et de feu où la vie d’un homme ne vaut pas un sou, Mgr Pierre de Cahuzac, évêque de Lectoure, fin et sage lettré, accompagné par le jeune clerc Guilhem, se rend au concile. Ils appartiennent tous deux à une mystérieuse communauté. Leur périple dans les provinces françaises les mène à travers des villages décimés par la peste, ils croisent ermites et bandits de grand chemin, font face à d’obscurs complots ourdis par ceux qui cherchent à violer leur secret.
Au cours de leur épopée, Guilhem est initié au secret des reliques de Myriam. Disciple de Jésus de Nazareth au ier siècle, elle fut la première à Le voir après sa résurrection. Selon la rumeur, le détenteur des reliques deviendrait le chef légitime de l’Église universelle et de la France. Or le lieu où elles reposent depuis des siècles est révélé à Guilhem. Qu’en fera-t-il ? Au terme de son initiation spirituelle et du chemin personnel qu’il choisira, un horizon neuf et insoupçonné se découvrira devant lui…
Un roman historique d’initiation et d’aventure qui est à la fois une épopée romanesque historiquement juste et une subtile entrée dans la spiritualité chrétienne.
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Une histoire merveilleusement travaillée, très recherchée et bien amenée.
Un aspect religieux malheureusement un peu trop prononcé pour moi, ce qui m’a un peu distancée par rapport aux personnages et certaines « références ».
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Ce roman me laisse un peu en demi-teinte…
Je dois d’ailleurs reconnaître que spontanément, je ne me serais sans doute pas tournée vers un tel roman… Mais je ne regrette vraiment pas d’avoir été contactée par la maison d’édition pour le découvrir… C’est l’un des aspects des SP que j’aime beaucoup la possibilité de découvrir des ouvrages qui sortent de mes habitudes livresques.
Ce qui m’a un peu plus « refroidie », c’est l’aspect religieux trop omniprésent, à l’extrême, je dirais, où j’ai un peu moins accroché ayant moi-même d’autres croyances que celles évoquées dans le livre… et donc par moment, cela m’a un peu dérangée…
Mais bien évidemment, cela n’engage que moi et est un point de vue totalement subjectif… Et je reste convaincue qu’il plaira à bon nombre de personnes et qu’il mérite d’être lu !
C’est sans doute aussi cet aspect religieux omniprésent qui explique peut-être que je n’aie pas réussi à m’attacher aux personnages, également, car j’ai gardé, malgré moi, une certaine distance face au roman. Ce que je regrette vraiment, car au-delà de ça, le livre est vraiment très intéressant.
En effet, l’histoire en elle-même, la quête spirituelle qui est présente dans le roman, est très bien amenée, dans un style agréable et cohérent, qui nous fait voyager dans le temps et l’espace.
Ce que j’ai aimé, c’est que l’on ressent que le livre n’a pas été écrit « au hasard », on sent la recherche et le travail qu’il y a derrière l’écriture de ce livre, et qui lui donne toute sa crédibilité et sa cohérence au récit. On a face à nous de nombreuses références historiques et religieuses, qui embarquent d’autant plus le lecteur.
Par contre,il faut reconnaître que les informations qui y sont glissées sont parfois d’un niveau théologique trop élevé pour une personne qui n’y connait pas grand chose… Il y a clairement des passages où j’ai été complètement larguée… Mais il faut dire que malgré mes 5 ans en école catholique, j’avais déjà d’autres convictions qui font que je n’ai sans doute pas le « bagage » nécessaire pour lire et apprécier pleinement ce roman.
Le style de l’auteur a ceci d’agréable que les faits et les lieux sont tellement bien décrits que l’on a l’impression d’y avoir soi-même été, soi-même vécu…
« Une servante vint réveiller le vieil homme. Seuls un petit brasero et une maigre torche donnaient un peu de lumière dans cette sombre caverne où les ombres dansaient sur les murs de la roche calcaire. Cette grotte avait été creusée de main d’homme, et une douzaine de personnes tout au plus pouvaient s’y réunir. Par l’entrée, on voyait la lune dont le reflet scintillait sur les flots. Le bruit des vagues au loin brisait le silence des lieux. «
Le découpage en courts chapitres est agréable, permettant d’une part de donner du rythme au roman, mais également de bien séparer les différentes scènes. Chaque chapitre est introduit par un texte religieux illustrant en partie le chapitre qui va suivre, et invitant le lecteur à l’introspection et la pensée.
Même sans être croyante, je me suis sentie impliquée dans le roman…
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Comment je ressors de cette lecture? Dans un sens apaisée, sereine… D’un autre côté, ce livre pousse à la réflexion sur des sujets tels que la tolérance, la perte de certes valeurs essentielles, etc… ce qui, au-delà de toute croyance, restent des choses qui concernent tout un chacun peu importe les convictions.
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Merci aux éditions Salvator pour leur confiance et pour m’avoir permis de découvrir ce roman.
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Chronique d’Avalon,
Titre VF :
Je ressors de cette lecture agréablement surprise, j’ai aimé m’y plonger et découvrir l’histoire de ce couple et ce bien au-delà de mes espérances.

L’inavouable secret de Clara
Elisabeth Bourgois
Editions Salvator
230 pages
18,50€

J’ai été agréablement surprise quand Vincent, des
Point de vue du style, il faut savoir que ce livre est, à mes yeux, un peu particulier. En effet, j’ai l’habitude de lire ce genre de livres, mais en tant que témoignage… hors ici, il s’agit d’un roman, une histoire « inventée », même si elle touche à un thème terriblement sensible et malheureusement courant…
Je ne vais pas trop vous en dire sur l’histoire en elle-même, ou plutôt je vais essayer… j’ai tellement aimé ce livre qu’il m’est difficile de trouver les mots juste pour vous donner envie de le découvrir sans vous le raconter de A à Z…

une sensibilité qui irradie tout du long du roman
…
Elisabeth Bourgois est née le 10 août 1950 au «Moulin Blanc» à Templeuve, village situé près de Lille dans le Nord de la France. Elle est la troisième d’une famille de 8 enfants (6 filles et 2 garçons), dont le père Jean Gadenne était tanneur.
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