Epiée – Michael Robotham

Titre : Epiée
Auteur : Michael Robotham
Maison d’édition : JC Lattès
Sortie : 10 mai 2017
# de pages : 420 pages
Genre : Policier

Marnie Logan a souvent la sensation d’être épiée. Comme une sensation diffuse : un souffle sur sa nuque, une ombre au coin de l’œil, et voilà que son existence se fige.
Son mari Daniel a disparu depuis plus d’un an. Toujours déprimée et désespérée, elle décide de demander l’aide du psychologue Joe O’Loughlin.Alors que Joe s’interroge sur la répugnance de Marnie à évoquer son passé, celle-ci découvre un livre rempli de photos et de témoignages d’anciens amis, collègues et professeurs, que Daniel lui préparait pour son anniversaire. Ce cadeau était censé célébrer sa vie, mais il raconte une toute autre histoire…

Mon avis: Une déception... Il manque cruellement d'action et de suspense.

Ce que j’en pense?

Pour être honnête avec vous, je suis passée complètement à coté de ce roman… Pourtant, le résumé avait réussi à attiser ma curiosité, mais mon enthousiasme est retombé comme un soufflé.

Au final, je n’ai fait que survoler l’histoire, à aucun moment elle n’a vraiment réussi à me happer.

Le style m’a paru froid, impersonnel, et je ne me suis pas sentie impliqué pour un sou…

Les choses sont hyper longues à se mettre en place. Il faut attendre quasi le quart du livre, et encore, je suis gentille, pour que les choses commencent à bouger un peu… Et au vu de ce qu’on m’avait dit de l’auteur, je m’attendais franchement à du plus percutant.

Ce que j’ai aimé, par contre, ce sont les petits chapitres mis en place d’un autre point de vue, un peu à la manière d’un journal de bord tenu par « on ne sait qui »…

« Je suis la figure la plus importante de la vie de Marnie, pourtant elle ne le sait pas encore. Je suis la personne coupée par le bord de la photographie, l’ombre au coin de ses yeux qui s’évanouit chaque fois qu’elle tourne la tête. Je suis le fantôme qui danse derrière ses paupières fermées et les ténèbres qui vacillent quand elle cligne des yeux. Je suis son champion anonyme, son héros sans blason, le chef d’orchestre de sa symphonie. Je suis celui qui l’épie. »

J’ai trouvé ce point de vue assez intéressant, ça apportait un petit souffle au roman.

Point de vue des personnages… je n’ai ressenti aucune empathie pour Marnie, alors que généralement, je me serais identifiée sans soucis, mais là, rien… Au mieux, elle me laissait indifférente, au pire, elle m’exaspérait complètement…

Pourtant, la pauvre, elle n’a pas eu une vie facile : depuis que son conjoint a disparu voici un an, elle enchaîne les galères financières : elle n’a pas accès à ses comptes, comme il n’est pas déclaré mort, elle n’a pas droit à l’assurance-vie, les personnes à qui Daniel doit de l’argent se retournent sur elle… Au point qu’elle doit mettre sa fierté de côté pour subvenir comme elle peut aux besoins de sa famille.

Au fil du roman, on apprendra d’autres pans de sa personnalité au travers des témoignages des gens qui l’ont connue par le passé. Mine de rien, elle a pas mal de choses à cacher malgré tout. Et ce sont ces petites choses que l’on apprend sur elle qui m’ont donné envie de poursuivre la lecture. Elle est loin d’avoir laissé un bon souvenir derrière elle, et elle ne comprend pas trop pourquoi d’ailleurs.

Ce que j’ai trouvé étonnant, c’est que l’enquête de base, ça aurait quand même dû être la disparition de son mari, puisqu’on ne sait rien de ce qu’il est advenu de lui… (certains ont bien une petite idée…) et pourtant, j’ai trouvé que c’était un peu trop relégué au second plan…

C’était mon premier roman de l’auteur, mais du coup, je ne sais pas si j’en tenterai un autre, du moins pas dans l’immédiat.

Bref, vous l’aurez compris, je me suis ennuyée, j’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand chose, et même point de vue psychologique, c’était loin de ce à quoi je m’attendais.

Le personnage de Marnie est travaillé en profondeur, mais j’aurais aimé qu’il en soit de même pour son mari… j’aurais aimé que le livre s’axe un peu plus autour de sa disparition. Il me manquait un petit quelque chose…

Le rythme très lent n’a pas aidé dans l’appréciation de ce roman.. c’est dommage.

Lu en partenariat avec la maison d’édition via Netgalley

Les Mystères d’Avebury de Robert Goddard

Titre : Les Mystères d’Avebury
Auteur : Robert Goddard
Maison d’édition : Sonatine
Sortie : 11 Mai 2017
# de pages : 480 pages
Genre : Thriller

Lu en partenariat numérique via Netgalley

Été 1981. Alors qu’il attend à la terrasse d’un café, David Umber est témoin d’un fait divers qui va bouleverser son existence. Trois jeunes enfants qui se promenaient avec leur baby-sitter sont victimes d’une terrible agression. Un homme kidnappe Tasmin, deux ans, et s’enfuit à bord de son van. Alors qu’elle essaye de s’interposer, la petite Miranda, sept ans, est percutée par le véhicule. Tout se passe en quelques secondes. David, comme les deux autres témoins de la scène, n’a pas le temps de réagir. À peine peuvent-ils donner une vague description de l’agresseur.
Printemps 2004. Prague. Après une histoire d’amour avortée avec la baby-sitter des enfants, David a tout quitté pour refaire sa vie. Il est contacté par l’inspecteur-chef Sharp, chargé à l’époque de l’enquête. Sharp lui demande de l’accompagner en Angleterre pour essayer de faire enfin toute la lumière sur la disparition de Tasmin. Littéralement hantés par cette affaire, les deux hommes reprennent un à un tous les faits. Bientôt de nouvelles questions se posent sur la configuration des lieux, sur la présence des témoins, sur la personnalité des victimes. Le drame cache en réalité encore bien des secrets.
Ne voit-on jamais que ce que l’on a envie de voir ? Dans les histoires d’amour comme de meurtre, la réalité est souvent bien différente de ce que l’on aimerait qu’elle soit. Le maître du thriller britannique tisse ici une intrigue passionnante où les rebondissements se succèdent sans répit jusqu’à la résolution finale.

Mon avis: Un roman beaucoup trop lent à mon goût...

Ce que j’en pense?

Le résumé de ce livre m’a immédiatement attirée.. une histoire de disparition d’enfant à la mode Cold case… c’était assez tentant… Mais le livre n’a pas vraiment répondu à mes attentes, c’est dommage.

Déjà, j’ai trouvé le style un peu lourd, peu spontané, … ça rend l’histoire un peu « pénible » dans le sens que ça la rend, à mes yeux, beaucoup moins fluide.
Il m’a fallut quelques dizaines de pages pour m’y habituer…

J’aimais assez l’idée du cold case repris des années plus tard, étant fan de la série télé… mais j’ai trouvé que la manière d’amener les choses était un peu brutale… un peu trop rapide à mon goût… mais soit.

Revenir sur les lieux du passé, revoir les personnes liées au drame, … ça a eu un côté assez oppressant, car tous les souvenirs remontent à la surface… C’est vraiment ce qui m’a donné envie d’aller plus loin dans ma lecture.

L’auteur a eu le don pour brouiller les pistes, ça, il faut le reconnaître…

Point de vue des personnages… La psychologie des personnages est relativement bien travaillée, pour la plupart… Pour certains, j’aurais aimé que ce soit un peu plus mis en avant. Mais on va dire que c’était quand même assez bien mis en place.

Tous les personnages ont leur importance dans le récit, chacun a bien sa place. Ils sont bien intégrés dans l’histoire.

Par contre, je n’ai pas réussi à m’attacher à l’un d’entre eux.. à part Sally « par procuration », sur ce qu’on a appris sur elle en cours d’histoire.
David Umber, témoin de l’enlèvement et accessoirement ancien conjoint de Sally, est assez intéressant également dans le sens où il met en avant le côté historique de l’histoire.

Le gros point négatif du livre, selon moi, c’est la lenteur des événements… On est plus dans du policier que du thriller, et du coup, ça se traîne un peu, je trouve. Il y a bien un rebondissement par-ci par-là, mais rien de vraiment addictif et transcendant pour moi…

C’est ce qui fait que cette lecture a été une déception pour moi, car j’aime quand l’auteur ne nous laisse aucun répit…
Ici, c’est plutôt une lente mise en place continue, un enchaînement modéré au fil de l’investigation…
Donc du coup, c’est ce qui a fait que je me suis un peu ennuyée.

Je dirais que si vous cherchez un roman avec un peu d’intrigue mais assez calme, avec un petit côté « historique », recherches… ce roman est fait pour vous…

Lu dans le cadre des RDV et challenges suivants: 

Lu en partenariat avec la maison d’édition via Netgalley

Digitale, tome 1 de Sarah Wagon

Titre : Digitale, tome 1
Auteur : Sarah Wagon
Maison d’édition : Editions 12-21
Sortie : 20 Août 2015
# de pages : 245 pages
Genre : Jeunesse, Sci-fi

Jade, 20 ans, travaille pour le centre de reboot qui traite les membres de la société dont la puce électronique contrôlant les émotions ne fonctionne plus. L’un des patients, Sacha Fleery, résiste à toutes les tentatives de réinitialisation. A son contact, malgré elle, Jade échappe au contrôle de sa puce et redécouvre ses émotions.

Mon avis: ça ne l'a pas fait du tout :( rien d'innovant ou d'attachant.

 

Ce que j’en pense?

J’ai eu beaucoup de mal à faire cette chronique, car je n’ai pas aimé du tout cette lecture…
Alors, ok, on est loin de mes habitudes de lecture, aussi… mais je n’ai pas réussi à accrocher, ni à l’histoire, ni aux personnages…

On est donc dans un monde où les gens ont des puces qui annihilent leurs émotions, qui leur dicte quoi penser, quoi ressentir… et pour ça, on les « formate » en les amenant dans le centre de Transfert.

« Quand on arrive au centre de Transfert, on est terrorisés. Des hommes en tunique blanche nous accueillent, nous poussent comme du bétail. Bientôt, le troupeau se disperse dans la cour : les filles d’un côté, les garçons de l’autre. À côté de moi, une petite sanglote. Une poupée de chiffon se balance dans sa main ; dans quelques instants, on va la lui retirer. J’ai envie de la consoler mais je ne peux pas. Cela pourrait compromettre mon avenir. »

On y fait la rencontre de Jade, qui y est amenée plus tôt que les autres ados, … généralement, ils y sont amenés vers 13 ans, mais pour elle, ce fut plus tôt, à 10 ans… par ce qu’elle représente un risque, celui de ne pas être aussi « formatable » que les autres parce que sa mère était déficiente, c’est à dire que la puce n’a pas fonctionné correctement sur elle…

On la retrouve ensuite 10 ans plus tard…. elle a 20 ans et est « guérisseuse », dans le centre de reboot, c’est à dire là où on tente de soigner les déficients dont la puce ne contrôle plus les émotions. Si le reboot ne fonctionne pas, ils seront éliminés.
Et c’est là qu’elle rencontrera Sacha, un déficient récidiviste.

Voilà, le décor est planté…

Mais ça ne l’a pas fait du tout… J’ai trouvé des choses incohérentes, des choses qui pour moi n’allaient pas avec l’univers mis en place, je ne sais pas l’expliquer…
Je pense également que l’univers est très mal exploité, dans le sens où c’est hyper centré sur l’action menée par les personnages, mais qu’il n’y a pas assez de développement de l’univers en tant que tel… il est laissé complètement de côté, au final, hors pour moi, il est important de développer les univers quand on est dans de la dystopie.

J’aurais aimé que les personnages soient plus développés, car là, on voir ce qui leur arrive à un moment de leur vie, et c’est « tout »,… j’aurais aimé en apprendre plus sur eux, sur comment ils étaient avant, comment ils vivaient les choses avant, etc…

A côté de ça, j’ai trouvé le style trop immature, trop jeunesse, je ne lui ai trouvé aucun intérêt…
Les débuts sont très très lents, et ça, vous le savez, c’est quelque chose que je n’aime pas du tout… et malheureusement, j’ai trouvé que les lenteurs et le manque d’action réelle perduraient au fil du livre.
J’ai hésité, à un moment, à arrêter ma lecture, mais je me suis dit qu’il était peut-être plus intéressant par la suite… mais non, rien n’y a fait…

Bref, un livre que je ne conseillerais pas trop…

Lu dans le cadre des RDV et challenges suivants: 

Normal(e) de Lisa Williamson

Titre : Normal(e)
Auteur : Lisa Williamson
Maison d’édition : Editions Hachette
Sortie : 29 mars 2017
# de pages : 350
Genre : jeunesse

« Je ne suis pas gay. Je suis juste une fille hétéro coincée dans un corps de mec. »

À 8 ans, David Piper a déclaré devant sa classe : « Je veux être une fille ». Six ans plus tard, il reste le mouton noir de son école. Tout le monde le croit gay, mais au fond de lui, il est simplement une fille dans un corps de garçon.
Leo Denton vient d’arriver au lycée. Il se fait passer pour un dur inaccessible. Pourtant, il cache lui aussi un secret… Il n’est pas né Leo Denton. Il est une fille devenue un garçon.
À compter du jour où Leo prend la défense de David, une amitié naît. Au cœur des tourments adolescents, une question revient sans cesse : qui sont-ils réellement ? David et Leo refusent de se conformer aux étiquettes qu’on leur a collées. Confrontés au regard des autres, auront-ils le courage et la force de se réaliser ?

Mon avis: une belle lecture malgré des débuts difficiles

 

Ce que j’en pense?

Je dois vous avouer que le résumé m’a donné énormément envie de découvrir ce livre… C’est un sujet qui m’intéresse beaucoup, dans le sens où l’injustice, les discriminations, j’ai ça en horreur, et donc c’est le genre de thème auquel je suis très sensible.

« Un après-midi, alors que j’avais huit ans, la maîtresse nous a dit d’écrire ce que nous voulions devenir une fois plus grands. Mlle Box a fait le tour de la classe pour demander à chacun de se lever et de partager ce qu’il ou elle avait écrit. Zachary Olsen voulait jouer en Première Ligue. Lexi Taylor rêvait de brûler les planches. Harry Beaumont se voyait Premier Ministre. Simon Allen espérait devenir Harry Potter, à tel point qu’il s’était gravé un éclair sur le front à coups de ciseaux le trimestre précédent. Moi, je ne voulais rien de tout ça. Voilà ce que j’avais écrit :   Je veux être une fille. »

C’est donc un livre jeunesse, qui se veut raconté par des jeunes pour les jeunes, … et j’ai trouvé le style tellement peu adapté… On y retrouve des expressions telles que « je vais payer ma pitance », pour dire qu’il va payer son déjeuner, par exemple… ou « elle me claque la bise », « me fait risette », … j’ai franchement trouvé ça un peu trop lourd.

Ça sonne faux, et c’est vraiment dommage… car il y avait une belle idée d’exploitation du thème, mais que le style annihile complètement.

J’ai trouvé aussi qu’on tournait beaucoup trop autour du pot, un peu comme pour éviter de dire ce qu’il y avait à dire…. C’est dommage car je pense qu’au moment où le livre commençait à prendre sens, je pense que beaucoup auront déjà abandonné la lecture par ennui.

Le livre aborde tant le fait de s’accepter, de se trouver, mais aussi de la difficile annonce à la famille… les craintes, les « attentes » de la famille, etc…

« J’avale ma salive. La voilà, l’occasion pour moi de tout déballer. Cinq petits mots : Je. Veux. Être. Une. Fille. Une phrase qui refuse de sortir. Elle reste désespérément coincée dans ma gorge, où elle me réduit au silence. Parce que la confidence que maman essaie de me soutirer n’est pas celle à laquelle elle s’est préparée. Parce que maman s’attend à ce que je lui dise que je suis gay.
Sauf qu’elle et papa ont tout interprété de travers, exactement comme Leo à la cantine l’autre jour. Parce que je ne suis pas gay. Je suis juste une fille hétéro coincée dans un corps de mec. Mais comment leur annoncer ça ? »

En dehors de ça, heureusement, il y a du positif :
le thème est d’actualité, et est assez bien abordé pour les jeunes de manière à ce que chaque transgenre puisse s’y retrouver (je ne vous dis pas pourquoi ou comment pour ne pas vous spoiler l’histoire).

Les personnages de David et Léo, les deux  « centraux » du roman, sont hyper attachants, on ne peut pas ne pas les apprécier, je trouve.

D’ailleurs, je ne vous cache pas que je n’ai pas pu retenir quelques larmes…

En bref, c’est un livre que je pourrais vous conseiller malgré tout rien que pour le thème abordé, mais il faut vous accrocher pour la première moitié du livre car heureusement, la suite vaut la peine…

 

 Lu en partenariat avec la maison d’édition via Netgalley

Little girl gone – Alexandra Burt

Titre : Little girl gone
Auteur : Alexandra Burt
Trad. de l’anglais (États-Unis) par Santiago Artozqui

Maison d’édition : Denoël
Sortie : 13/04/2017
# de pages : 432
Genre : Thriller

Quand elle se réveille ce matin-là, Estelle, comme tous les jours, se rend dans la chambre de sa petite fille de sept mois pour lui donner son biberon. Effarée, elle découvre un berceau vide, une chambre vide : plus aucun vêtement, plus de jouets. Comme si son bébé n’avait jamais existé. Estelle, sous l’emprise d’une dépression post-partum très sévère, met plusieurs jours à signaler la disparition. Très vite, la jeune mère devient le suspect numéro un aux yeux de la police, des médias et de son mari…
Abandonnée de tous, elle s’accroche à un espoir fou : celui de retrouver son enfant.

Mon avis: Un sans faute, j'ai adoré!

 

Ce que j’en pense?coup-de-coeur

​Comment vous dire que pour moi, ce livre a été à la hauteur de mes attentes…
J’ai adoré cette histoire.

Bon, vous me direz, le livre part avec un sérieux avantage vu le thème du livre… Estelle, jeune maman, a un accident de voiture. Elle est mise dans un coma artificelle, et quand elle se réveille, elle ne se souvient ni de l’accident, ni de ce qui s’est passé juste avant… Les médecins soupçonnent même une tentative de suicide vu ses blessures. Puis, elle se souvient : sa fille a disparu…. sauf que pour tout le monde, elle est coupable…

Voilà, le décor est planté 🙂

On fait des aller retour entre après l’enlèvement et les débuts de l’histoire d’amour et l’accouchement, les débuts de maternité… j’aime beaucoup ce schéma narratif qui m’a vraiment tenue en haleine…

Des le départ elle a été une mère très anxieuse et pas très à l’aise avec sa fille…
Elle était sous traitement pour dépression, et avait un comportement des plus singuliers… allant même jusqu’à s’imaginer que le démon habitait sa fille et que c’est pour ça que sa fille ne l’aimait pas et pleurait beaucoup en sa compagnie.Vous voyez un peu le personnage…
Malgré tout ça, j’avoue avoir eu une grande pitié pour elle… car tout au long du roman, même si on est dans la confusion totale sur sa culpabilité, elle m’a touchée, … j’ai vraiment vécu cette histoire au travers de ses yeux, ceux d’une femme perdue, en pleins doutes…

On touche aussi au milieu de la psychiatrie, des asiles, et ça, j’aime beaucoup… On se retrouve face à un médecin spécialiste de la mémoire, pour faire remonter à la surface ses souvenirs perdus.

On va donc suivre, petit à petit, sa quête de vérité, son cheminement pour retrouver la mémoire, … et savoir ce qu’il est advenu de la petite Mia, que l’on n’a toujours pas retrouvé.
J’ai ressenti beaucoup de tristesse pour Estelle, car pire que la disparition de sa fille, se dire qu’elle est très certainement à l’origine, qu’est ce que ça m’a pincé le cœur. Les émotions sont admirablement bien transmises par l’auteur, on les ressent, elles sont palpables…

Tout au long du récit, l’auteur nous mène exactement où il veut…. le puzzle des jours et des mois qui ont précédé la disparition se met petit à petit en place, et bien évidemment, on s’échafaude le scénario parfait.
Ce livre est vraiment très addictif et si je ne bossais pas le lendemain je pense que je n’aurais pas été me coucher pour connaître la suite directement…

J’ai adoré voir les techniques mises en place pour recouvrer la mémoire, je suppose que l’auteur a dû faire des recherches pour étayer son sujet, et j’ai aimé suivre cette évolution… au moins le psychologique est hyper présent et c’est juste ce que j’ai adoré.

Donc vous l’aurez compris, pour moi, ce livre rassemble tout ce qui, pour moi, fait un bon livre : un personnage principal attachant, une intrigue prenante, un suspense grandissant, … le combo gagnant 🙂

Par contre, pour être honnête, je ne trouve pas que le résumé de la quatrième de couverture soit adapté au roman,… il aurait pu être bien plus aguicheur…

Livre lu en partenariat avec la maison d'édition. Retrouvez la fiche du livre ici.

​Asylum : Inside the Pauper Lunatic Asylums, de Mark Davis

Titre :​ Asylum : Inside the Pauper Lunatic Asylums
Auteur : Mark Davis
Maison d’édition : Amberley
Sortie : 16 juillet 2014
# de pages : 160 pages
Genre : Beaux livres / photographie

With the advent of care in the community for the mentally afflicted, the self-contained villages for the apparently insane have now been consigned to the history books. These once bustling Victorian institutions were commonly known in the nineteenth and early twentieth centuries as the county asylum or the pauper lunatic asylum , and were an accepted and essential part of society for nearly two centuries. It is difficult to believe that, in 1914, there were 102 such asylums, accommodating over 100,000 patients, the majority of whom lived their entire lives under care and treatment. In 2014, with the exception of those that have already been demolished, these buildings now lie empty and derelict, or have been converted for contemporary living. Through this photographic book, we journey into the inner sanctum of a world of lost dreams, where hope was more often than not unwillingly traded for an uncomfortable acceptance.

Mon avis: Un livre magnifique qui vaut le détour.

 

Ce que j’en pense?coup-de-coeur

Ce n’est pas le genre de livres dont je vous parle d’habitude, et je trouve ça bien dommage, car ils gagnent à être connus autant que les romans, et je vous parle ici des « beaux livres »…
Celui-ci est en anglais, mais je peux vous garantir qu’à force de ne plus le pratiquer,mon anglais en a pris un coup,et ce livre m’est pourtant très accessible…

J’ai toujours été attirée par les asiles « des anciens temps », un peu comme dans shutter island… sombres, anciens, rustiques…
Où rien qu’à voir la bâtisse, on s’imagine mille et une histoires et les personnes qui ont dû y être enfermés….
Je ne sais pas pourquoi, mais j’y trouve grand intérêt.

Passionnée de photographie également, et d’urbex en particulier, je n’ai pas le bonheur de pouvoir en faire pour l’instant, raison de santé et de mobilité, mais c’est quelque chose que je trouve magnifique… comme les cimetières d’ailleurs…
Pour ceux qui ne connaissent pas, l’URBEX donc URBban EXploration, l’exploration de lieux abandonnés, tout simplement.
Ce sont des lieux remplis d’histoire, qui nous racontent leur passé, les vies qui les ont habités autrefois, et je trouve ça très inspirant et intéressant…

Du coup, pour en revenir au livre, quoi de plus normal que d’adorer un livre de photos prises dans des asiles abandonnés… Pour moi, c’est donc le livre parfait.

Les photos sont magnifiques, à coté de chacune, on nous raconte l’histoire du bâtiment, ce qu’il abritait ou le type de patients, dans quelles circonstances il a été fermé et pourquoi…
Ce ne sont pas de grands textes de quelques pages, il n’y a que quelques lignes sur chacun, mais juste assez pour que l’on puisse le découvrir, libre à nous de faire des recherches plus approfondies sur le net après si l’un d’entre eux nous a interpellé plus que les autres.

Certains sont curieusement bien préservés, d’autres pas du tout. C’est l’ennui avec l’urbex aussi, c’est que le temps fait son oeuvre, mais il y a aussi des explorateurs peu scrupuleux qui prennent leurs photos puis saccagent, ce qui est pourtant à l’encontre de l’esprit initial de l’urbex qui veut qu’on regarde mais ne touche à rien (on n’en porte rien, on ne déplace rien, on ne détruit rien)

Je trouve que c’est vraiment un livre magnifique, très bien fait, … et je tenais à vous en parler et partager quelques photos avec vous… Si vous cliquez sur les photos, vous pourrez les voir en grand format
Pour une question de droits d’auteurs, les photos ne sont pas nettes dans leur entièreté, mais si vous en désirez d’autres en privé, on pourra s’arranger…

After Anna – Alex Lake

Titre : Après Anna
Auteur : Alex LAKE
Maison d’édition : Pygmalion
Sortie : 8 février 2017
# de pages : 397
Genre : Thriller

Une petite fille de cinq ans disparaît à la sortie de son école. La police n’a aucun indice. Pas la moindre piste sérieuse. La presse s’empare du fait divers et ne recule devant rien. Ses parents, Julia et Brian, vivent l’épreuve la plus effroyable qui soit. Pourtant, une semaine après l’enlèvement, Anna leur est rendue, indemne. Sans aucun souvenir de la semaine qui vient de s’écouler. Mais pour Julia, le pire reste à venir.

Mon avis: Il est vraiment déroutant. Le côté thriller psychologique est rondement mené.

 

Le résumé de ce livre m’a immédiatement séduite… Les disparitions d’enfants, qu’est-ce que j’aime ça…
Du coup, j’ai eu très envie de le découvrir…

Une petite fille qui disparaît à la sortie de l’école, vous vous dites que c’est une histoire banale.. et certes, cet événement a déjà été vu et venu dans la littérature, mais là, il y a un bien plus que ça…

Sur la forme, déjà, une bonne idée : c’est un roman « à deux voix », d’un côté on suit les recherches avec Julia, et de l’autre, on voit en début de chapitre la version du ravisseur, comme une petite voix qui lui parle à l’oreille. J’ai adoré ce principe ! J’ai trouvé que cela venait enrichir l’histoire de petits détails percutants.

« Tu l’as repérée à la sortie de l’école, seule, cherchant des yeux un parent qui n’arrivait pas. Quel genre de personne faut-il être pour laisser une enfant de cinq ans dans cette situation ? Consternant, vraiment. Mais cela a bien fait tes affaires. Pas les siennes, et encore moins celles de ses pauvres parents, que le chagrin et la culpabilité vont bientôt frapper de plein fouet. Les tiennes. Personne n’a rien vu. Aucun doute là-dessus. »

Dès le départ, le résumé nous dit qu’Anna sera retrouvée au bout de 7 jours.. donc l’issue de l’enlèvement, on le connaît déjà, mais comme le dit la 4ème de couv, c’est après que le pire reste à venir.
Pendant la première moitié du livre, on va suivre les recherches avec la famille. Les recherches, la dégradation du couple de Julia, la culpabilité, la place des médias… Et on ne peut qu’avoir le coeur serré pour cette maman qui culpabilise de ne pas avoir été là à temps et qui espère tellement revoir sa fille.

« Et si elle avait disparu pour de bon ? Morte ? Vendue comme esclave ? Enfermée dans le sous-sol d’un fou ? Et si je ne la revoyais plus jamais ? »

Sa fille était son petit miracle, et elle y tenait plus qu’à tout le reste…

« Une fausse couche et une grossesse extra-utérine avaient laissé Julia incapable de porter d’autres enfants. Elle était sèche, comme l’avait si bien dit Edna une fois. Sèche. Un mot épouvantable que Julia détestait, mais tout à fait le genre d’Edna. Elle avait prétendu alors que c’était ce que les gens disaient à son époque, qu’elle n’avait pas eu l’intention de blesser sa belle-fille, mais Julia n’en croyait pas un mot. »

Pendant la seconde partie du livre, on verra l’après, là où « les choses sérieuses » commencent… car effectivement, tout n’est pas parfait dans le meilleur des mondes quand Anna revient dans sa famille.

Les personnages sont super attachants, j’ai vraiment eu beaucoup d’empathie pour Julia, cette mère totalement désemparée par la disparition de sa fille, et à juste titre.
De plus les réseaux sociaux sont aussi mis en avant dans ce livre, et comme c’est souvent le cas, tout le monde y va un peu de son petit commentaire, et ils ne sont pas tendres avec elle :

les gens comme ça devraient être stérilisés. #Julia Crowne #mereincompetente
Je ne peux pas avoir d’enfants. C’est un crime de laisser les gens comme elle en avoir #JuliaCrowne #mereincompetente
Cette salope résume tout ce qui ne va pas en Grande-Bretagne #JuliaCrowne #mereincompetente

L’histoire est bien ficelée, il y a des rebondissements juste quand il faut, comme il faut… Ils sont savamment dosés pour nous tenir en haleine et nous donner envie d’aller tourner quelques pages de plus, encore et encore 🙂

Quelques éléments étaient un peu prévisibles, mais l’histoire est tellement addictive qu’on s’en fiche. Car même si on se fait des hypothèse, il reste une grande part de flou malgré tout. Et la fin est juste waouw… on referme le livre avec les yeux écarquillés d’étonnement…

J’ai trouvé ce roman génial, ce n’est pas un coup de coeur parce que j’ai trouvé que passer la moitié du livre pour arriver à un événement qu’on connaît dès le départ, je trouve ça un peu dommage…

Mais je vous le conseille… il est vraiment déroutant. Le côté thriller psychologique est rondement mené et c’est un livre à ne pas rater.

La Maison de poupée – M.J. Arlidge

Titre : La Maison de poupée
Auteur : M.J. Arlidge
Maison d’édition : Les Escales
Sortie : mars 2017
# de pages : 284 pages
Genre : Thriller

Une jeune femme se réveille, désorientée. Elle n’est pas dans son lit mais dans une cave. Prisonnière d’un simulacre de chambre. La panique monte. Comment a-t-elle atterri là ?Pourquoi ?
Non loin de là, des promeneurs font une découverte macabre : le corps décomposé d’une femme. Sa disparition n’a jamais été signalée : sa famille recevait régulièrement de ses nouvelles via les réseaux sociaux et n’avait donc aucune raison de s’inquiéter. Quel assassin peut être assez pervers pour jouer ainsi avec les proches de ses victimes ?
La détective Helen Grace se lance sur la piste de ce meurtrier redoutable. Un prédateur vicieux et intelligent qui ne recule devant rien. Mais elle doit faire vite. Quelque part, une femme lutte pour sa survie…

Mon avis: Un flop. Trop de personnages, trop de flous.

 

Ce que j’en pense?

Le thème Lire en thème de ce mois d’avril était de lire un livre d’un auteur dont on a beaucoup entendu parler en bien, mais dont on n’avait encore rien lu, et pour ma part, j’ai choisi MJ Arlidge.
J’en ai beaucoup entendu les louanges par son livre Am Stram Gram.
De ce fait, quand j’ai eu l’occasion de découvrir La maison de poupée en service presse, je n’ai pas hésité, c’était l’occasion…

Malheureusement, ce fut un flop total…

Dans ma vidéo de présentation Lire en thème du mois du mois d’avril, je vous parlais justement du livre de Steve Mosby, Ceux qu’on aime, où le tueur en série s’en prend à des jeunes femmes, les séquestre, et envoie des mails à leur entourage pour que personne ne se doute de leur disparition…
Et ici, dans la maison de poupée, on se retrouve face à quoi ? Un tueur en série qui séquestre des jeunes femmes et envoie des mails et des tweets pour ne pas qu’on remarque leur disparition…
Voilà voilà, quoi…

« Après avoir convenu d’un rendez-vous avec sa mère pour officialiser la réconciliation familiale tant espérée, Ruby avait disparu sans prévenir. Dans un e-mail concis, elle avait donné son préavis à son propriétaire, puis elle avait annoncé à sa famille et ses amis qu’elle partait par un tweet laconique. Ceci de la part d’une jeune femme résolument sociable, une fille de la génération Twitter qui étalait sa vie au grand jour, partageant sur les réseaux sociaux ses moindres pensées, reproches ou inspirations. Plus suspect encore : depuis sa disparition, son téléphone était éteint. Que son portable soit HS si longtemps ne pouvait signifier que deux choses : ou elle ne souhaitait pas être retrouvée, ou le téléphone n’était plus en sa possession. »

Je ne l’ai pas trouvé entraînant du tout, le récit m’a semblé hyper plat, hyper mou, il n’y avait pas assez d’action, c’est dommage…

Je n’ai même pas réussi à m’attacher à Ruby, le personnage central, la jeune fille enlevée… Pourtant, dans ce genre de livre, il aurait été normal de ressentir un minimum d’empathie pour elle, mais là, rien… Ni empathie, ni sympathie… Aucune alchimie.

J’ai trouvé également que l’on passait beaucoup trop de temps sur l’histoire des enquêteurs par rapport à celle des victimes…
Alors certaines personnes trouveront ça très bien, mais personnellement, ça m’a ennuyée.
J’ai vraiment eu l’impression que l’histoire principale était reléguée au second plan, et j’ai trouvé ça tellement dommage.

Moi qui adore les livres où il y a plusieurs points de vue, j’ai trouvé qu’ici, ça partait vraiment dans tous les sens… au point qu’on a du mal à s’y retrouver, à rester concentrés sur l’essentiel.
Je confondais les personnages – beaucoup trop nombreux à mon goût – je perdais le fil de l’histoire… tout ce qui est vraiment rébarbatif pour moi…

Bref, une idée qui pour moi n’a rien de novateur, qui en plus est mal exploitée…
des personnages trop nombreux, trop présents pour certains par rapport à l’histoire… gros flop.

Lu dans le cadre des RDV et challenges suivants: 

La cave – Natasha Preston

Titre : La cave
Auteur : Natasha Preston
Maison d’édition : Hachette
Sortie : 19 avril 2017
# de pages : 397 pages
Genre : Thriller

Trèfle, un homme à la folie maniaque et meurtrière, séquestre Rose, Iris et Violette, trois filles, dans sa cave. Un jour, Summer croise la route de cet homme et ne rentre pas chez elle : il l’enferme dans sa cave et la rebaptise Lilas. Mais contrairement aux autres, Lilas ne compte pas accepter son sort jusqu’à faner.

Mon avis: Un huis clos qui tient en haleine, de bons personnages... parfait.

 

Ce que j’en pense?

Le résumé de ce livre m’a directement attirée… Les séquestrations, enlèvements, etc… C’est quelque chose que j’aime beaucoup…
Certains vous diront que c’est répétitif, du déjà vu, … mais justement, j’aime voir comment l’auteur va me surprendre…

Quand je vous ai présenté ce livre dans ma vidéo sur les sorties d’avril, je vous avais dit que j’espérais vraiment avoir une narration a deux voix… eh bien laissez-moi vous dire que c’était encore mieux que ça, c’était une narration à 3 voix : celle du ravisseur Trèfle, celle de summer/Lilas, et celle de son petit ami Lewis… et c’était juste génial, j’ai adoré…
Pour les thrillers dont une bonne partie de l’action se passe en huis-clos, comme c’est le cas ici dans la cave, j’adore avoir le point de vue intérieur et extérieur, ça donne une intensité vraiment pas mal au roman.

Je n’en attendais donc pas moins du roman, et la vision de Trèfle est assez intéressante… Car on voit son cheminement pendant l’enlèvement et la séquestration, mais on en apprend beaucoup aussi sur ses blessures profondes, sur ses craintes, sur ce qui l’a amené à faire ce qu’il fait… Le côté psychologique, pour un roman jeunesse, est assez bien travaillé, et du coup, ça rendrait presque le ravisseur sympathique à nos yeux… J’ai bien dit presque.

On entre assez rapidement dans le vif du sujet, et ça, j’ai aimé… je n’aime pas les longues présentations en début de roman, où on s’ennuie très vite….

Pourtant, malgré tout, les descriptions sont assez bien faites que pour que l’on puisse se repérer et se représenter les lieux…

« C ’était trop propre, trop bien rangé. J’ai remarqué qu’une forte odeur de citron me piquait les narines. Quatre vases étaient disposés bien en vue sur une desserte à côté d’une table de salle à manger : le premier contenait des roses, le deuxième des violettes et le troisième des iris. Le quatrième était vide. »

Point de vue du suspense, je l’ai trouvé assez bien mené pour du jeunesse, il y a des rebondissements juste quand il faut, et c’est ce qui est entraînant… L’histoire se passe quand même sur plusieurs mois, donc il y a bien le temps de s’en passer, des choses…
L’ambiance est pesante et stressante du début à la fin…
La fin est peut-être expédiée un peu trop vite à mon goût, par contre, mais ça ne m’a pas gâché le plaisir pour autant.
Je dois d’ailleurs vous avouer que la fin m’a fait verser ma petite larme…

Le petit plus ?

« Quand je suis arrivée à la porte, Kerri m’a attrapée par le bras. J’ai sursauté et mon cœur a repris son rythme normal quand mon cerveau a enregistré le visage de ma copine et pas celui du mec de Scream ou de Freddy Kruger. Ma réaction l’a fait rire. Ses yeux pétillaient de bonne humeur. »

J’adore quand il y a des références références à des films que j’adore… car oui, même pas honte, j’adore les Scream et les Griffes de la nuit, que je regarde assez régulièrement 🙂

En bref, une bonne ambiance, une triple narration qui a son utilité et fait de ce thriller un très bon roman, des personnages attachants, … surprenant de trouver autant de bonnes choses réunies dans un thriller jeunesse.

 

Là où se cache le diable ( Benjamin Guérif )

Titre : Là où se cache le diable
Auteur : Benjamin Guérif
Maison d’édition : Syros (Rat noir)
Sortie : 17 mai 2015
# de pages : 148
Genre : jeunesse

Adam est un adolescent solitaire. Ses parents viennent d’acheter une maison isolée en pleine campagne et, malgré la sinistre brume hivernale, il prend plaisir à explorer, après les cours, ce paysage à l’abandon. Un soir, il aperçoit une lueur qui vacille au-dessus du sol, comme un spectre. Adam n’a jamais eu peur des fantômes, il veut comprendre ce qu’il a vu. Seulement, la  » réalité  » est parfois plus étrange qu’on ne le croit…

Mon avis: 08/20. Trop de descriptions et manque d'action.

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La menace (S. K. Tremayne) (2017)

Titre : La menace
Auteur : S. K. Tremayne
Maison d’édition : Presses de la cité
Sortie : 02/03/2017
# de pages : 380 pages
Genre : thriller

Quand Rachel épouse David Kerthen, un bel et brillant avocat, sa vie prend enfin un sens. Loin de Londres et de ses années de célibat elle y gagne le grand amour, la richesse, un sublime manoir en Cornouailles et un beau-fils affectueux, Jamie. Une existence parfaite en apparence.
Mais la jeune femme déchante rapidement. Les lieux, hantés par l’ombre de Nina la première épouse de David, ressemblent à une sinistre prison. L’atmosphère devient étouffante le jour où Jamie commence à faire des prédictions dérangeantes. A-t-il sombré dans la folie? Et si la mort de Nina n’était pas un accident? Qu’est-il arrivé à Nina ? Que lui cache son mari? Tandis que la suspicion commence à ronger le couple, Jamie prédit à Rachel qu’elle mourra à Noël…

Mon avis: 12/20. Trop de descriptions à mon goût... c'est dommage.

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Alors voilà: Les 1001 vies des Urgences – Baptiste Beaulieu

couv16734083Titre : Alors voilà: Les 1001 vies des Urgences
Auteur : Baptiste Beaulieu
Maison d’édition : Fayard (ebook)
Sortie : 09 octobre 2013
# de pages : 312
Genre : témoignage / document

Baptiste Beaulieu est un jeune interne en médecine de vingt-sept ans, en stage dans le sud-ouest de la France. En novembre 2012, il crée le blog « Alors voilà ». Son but : réconcilier les soignants et les soignés en racontant, avec humour et sensibilité, l’incroyable réalité de l’hôpital. Le succès est immédiat et le blog compte, à ce jour, 2 millions de lecteurs. Ce blog est devenu un livre, riche en anecdotes inédites. Voilà le récit au quotidien d’un interne en médecine. Il fait des allers-retours entre son poste aux urgences et les soins palliatifs. Là, pendant sept jours, il décrit à une patiente en stade terminal (dans la Chambre 7), ce qui se passe sous les blouses et dans les couloirs. Pour la garder en vie le temps que son fils, bloqué dans un aéroport, puisse la rejoindre. Se nourrissant de situations vécues par lui ou par ses collègues, chirurgiens ou aides-soignants, Baptiste Beaulieu passe l’hôpital au scanner. Il peint les chefs autoritaires, les infirmières au grand coeur, les internes gaffeurs, les consultations qui s’enchaînent… Par ses histoires drolatiques, poignantes et tragiques, il restitue tout le petit théâtre de la Comédie humaine.

Ce livre est également sorti sous d’autres éditions :

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Mon avis: 14/20. Sympa, mais un peu brouillon à mon goût.

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Dix jours sans écrans – Sophie Rigal-Goulard

couv2112176Titre : Dix jours sans écrans
Auteur : Sophie Rigal-Goulard
Maison d’édition : Rageot
Sortie : 16 septembre 2016
# de pages : 160
Genre : Jeunesse

Ce matin, la maîtresse nous a proposé de relever un défi. Passer dix jours entiers sans écrans ! Pas de télé, pas de console, d’ordinateur, de tablette ou de téléphone emprunté à nos parents… J’ai éclaté de rire. C’est impossible, bien sûr.

Mon avis: 16/20. Un livre bien amené qui fait réfléchir les enfants.

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La Fille d’avant – JP Delaney 

couv51768126Titre : La Fille d’avant
Auteur : JP Delaney
Maison d’édition : Mazarine
Sortie : 8 Mars 2017
# de pages : 462
Genre : Thriller

C’est sans doute la chance de sa vie : Jane va pouvoir emménager dans une maison ultra-moderne dessinée par un architecte énigmatique… avant de découvrir que la locataire précédente, Emma, a connu une fin aussi mystérieuse que prématurée. À mesure que les retournements de situation prennent le lecteur au dépourvu, le passé d’Emma et le présent de Jane se trouvent inextricablement liés dans ce récit hitchcockien, saisissant et envoûtant, qui nous emmène dans les recoins les plus obscurs de l’obsession.

Mon avis: 20/20. Un thriller à l'ambiance écrasante et pesante. Un coup de coeur.

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Cet été-là (Lee Martin)

couv5942168Titre : Cet été-là
Auteur : Lee Martin
Maison d’édition : Sonatine
Sortie : 9 février 2017
# de pages : 320
Genre : Thriller

Tout ce qu’on a su de cette soirée-là, c’est que Katie Mackey, 9 ans, était partie à la bibliothèque pour rendre des livres et qu’elle n’était pas rentrée chez elle. Puis peu à peu cette disparition a bouleversé la vie bien tranquille de cette petite ville de l’Indiana, elle a fait la une des journaux nationaux, la police a mené l’enquête, recueilli des dizaines de témoignages, mais personne n’a jamais su ce qui était arrivé à Kathy. Que s’est-il réellement passé cet été là ? Trente ans après, quelques-uns des protagonistes se souviennent. Le frère de Katie, son professeur, la veuve d’un homme soupçonné du kidnapping, quelques voisins, tous prennent la parole, évoquent leurs souvenirs. Des secrets émergent, les langues se délient. Qui a dit la vérité, qui a menti, et aujourd’hui encore, qui manipule qui ? Avec ce magnifique roman polyphonique, littéralement habité par le désir et la perte, Lee Martin nous entraîne dans la résolution d’un crime à travers une exploration profonde et déchirante de la nature humaine.

Mon avis: 16/20. Un thriller prenant à l'ambiance malsaine.

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