[✎] Le berceau vide

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
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Sylvie ne s’est absentée que cinq minutes et cela a suffi pour qu’on enlève son bébé. Avec le temps, les chances de le retrouver s’amenuisent mais il y a pire : Sylvie est soupçonnée, par le FBI et Peter, le père de la petite fille, de s’être débarrassée de son enfant. Une seule solution reste à Sylvie : mener sa propre enquête pour retrouver le bébé…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Waouw, ce livre est bouleversant…
Je ne m’attendais pas à ça quand j’en ai commencé la lecture, mais ce roman est tout simplement un thriller haletant…
Il m’est assez difficile de trouver les mots pour exprimer ce que j’ai ressenti, car j’ai tellement envie de vous en parler que je risque de spoiler l’histoire, … ce que je ne voudrais pas…
Voilà un petit point de présentation des différents personnages principaux… (c’est un bon début, non? )
Sylvie, jeune femme souvent en conflit avec elle-même, souffrant d’un trouble de l’attention depuis l’enfance. Son plus grand bonheur: la rencontre avec Peter, son futur mari, qui lui a donné sa plus grande joie sous les traits de Calli, sa fille. Très influençable et naïve, elle a du mal à faire le point sur ce qui est bien ou pas, et c’est ainsi qu’elle va laisser sa fille de quelques minutes seule à la maison le temps d’aller faire une course « parce que Peter lui a dit de ne pas toujours être sur le dos de leur fille », de la laisser parfois seule… C’est ce qu’elle a fait… une erreur dont elle paie les lourdes conséquences.
Peter, homme d’âge mur, toujours obnubilé par son travail, toujours en déplacement pour l’une ou l’autre affaire urgente. Attentionné envers Sylvie, il essaie peu à peu, depuis leur rencontre, de lui donner confiance en elle,… il tente de la défaire de l’emprise qu’à sa mère sur elle, et lui faire comprendre qu’elle est tout aussi capable que n’importe qui si elle se donne la peine de se concentrer.
Hannah, mère de Sylvie. C’est une femme très autoritaire et convaincue que sa fille n’arrivera à rien à cause de son trouble de l’attention. Elle a d’ailleurs tenté de convaincre sa fille qu’elle ferait une mauvaise mère et qu’il serait préférable qu’elle avorte.
L’inspecteur Martinson, premier policier chargé de l’enquête, qui verra ses soupçons se poser sur Sylvie… J’ai été « charmée » par ce personnage et son évolution au fur et à mesure de l’enquête…
Dolan, agent du FBI, terriblement antipathique qui ne fait rien au hasard. Il se base sur ses à priori, et c’est ce qui fait que pour lui, Sylvie a tout de la parfaite coupable, et il fera tout pour la faire craquer pour qu’elle avoue ce qu’elle a fait au bébé…
Le livre met donc en scène l’enlèvement (potentiel) d’un bébé… Celui de Sylvie et Peter, la petite Calida.
La personne qui a découvert l’enlèvement? Sylvie, sa mère, et dont le trouble de l’attention fait d’elle, aux yeux de tous, une mère indigne, incapable de s’occuper correctement de son enfant. Elle se retrouvera vite au centre de l’enquête comme suspecte, car tout le monde vient à penser qu’elle aurait pu se défaire de sa fille à cause de son trouble de l’attention, tout simplement parce qu’elle trouverait trop contraignant ou désintéressant de s’en occuper…
L’enquête qui sera menée mènera à certains points troublants, …
Ce roman m’a beaucoup touchée, il m’a souvent mis les larmes au bord des yeux, car je n’ai pu m’empêcher de prendre, malgré tout, le personnage de Sylvie en sympathie, de ressentir une certaine empathie vis-à-vis d’elle, et de ressentir toutes les émotions qu’elle peut ressentir en tant que jeune mère dont l’enfant a disparu.
J’ai trouvé le livre relativement simple à lire, les pages se tournaient sans grande difficulté, sans doute parce que je suis rentrée à 100% dans l’histoire, ce qui fait que tout s’est imbriqué de manière phénoménale… L’écriture est fluide, ce qui permet aussi de bien assimiler l’histoire au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête.
L’histoire en elle-même, autant que le dénouement, sont vraiment ingénieux… Je ne m’y attendais pas du tout… On y trouve une telle machination, à la limite du « démonique », terriblement bien ficelée, étudiée, appliquée…
Ce que j’ai également apprécié dans le livre, c’est que pour mettre le doute dans la tête du lecteur, tous les protagonistes (Sylvie, Hannah, Peter, …) vont à tour de rôle être mis sous le projecteur, considérés comme  suspects l’un après l’autre, mettant en avant des arguments troublants pour convaincre de la culpabilité de chacun et pousser le lecteur dans le doute.
·•●oO En bref?  Oo●•·
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Un livre captivant, qui se lit d’un trait…
Je vous le conseille vivement. C’est pour moi un thriller court mais qui vaut largement le détour…

[✎] Des blessures au pardon

La douleur causée par certaines blessures morale est souvent plustenace que celle causée par les blessures physiques, car elles sontsouvent plus ancrées en nous…
Le pardon, quant à lui, aide à aller de l’avant, mais n’est pas toujours évident à faire.

Une histoire profonde, émouvante, qui touche là où cela fait mal: en plein cœur.
Alors quand ce livre m’a été proposé, je l’ai tout de suite accepté, le résumé n’a pas mis longtemps à me convaincre…

« Irène est une adolescente blessée par la rigidité d’une éducationstricte. De sa relation avec sa mère naît un mélange de haine,d’incompréhension, de compassion et d’amour. Et quand elle croit neplus pouvoir atteindre le bout du tunnel, c’est souvent à travers deterribles épreuves que tout renaît. Seul, on n’est rien, on a besoindes autres pour exister car tout part de l’amour et tout nous ramène àl’amour.« 

J’ai franchement adoré la lecture de ce livre…

Le début du roman nous emmène dans les souvenirs de l’auteure, chez songrand-père… D’habitude, les descriptions et moi, cela fait deux, maisici, j’en aurais redemandé avec grand plaisir… Quel bonheur…
Ces descriptions, vouées à « planter le décor », m’ont fait voyager autravers de ces quelques pages… L’authenticité était telle qu’il nepouvait en être autrement, d’ailleurs.
Le style de l’auteure est frais, simple, agréable et dépaysant. ClairePascalin arrive sans peine à faire passer le message voulu, et à nousfaire partir à la découverte de son pays, ses croyances, son éducation…Les émotions sont, dans ce livre, à la limite du palpable…
« Pour lui, quelle que soit la tâche qui nous confiait, en aucun casnous ne devions refuser, pas question que ses enfants soient desfainéants. Nous devions être prêts à toute épreuve, car la vie ne faitpas cadeau. » (page 18)
Belle leçon donnée. Je pense que cette éducation se perd malheureusement…

L’œuvre est ponctuée de poèmes écris de la main de l’auteure, tout aulong de sa vie… ce qui rend ce livre encore plus authentique, encoreplus touchant…
De plus, cela amène une touche de fraîcheur, très agréable à la lecture…

Les dialogues sont dotés des répliques des parents en langue maternelle(traduites, bien entendu), c’est très dépaysant, et pour être honnête,personnellement, cela m’a donné encore plus l’occasion de m’y voir, deme plonger d’avantage dans l’univers privé, intime, de la narration…C’est se sentir d’avantage concerné par le récit que l’on est en trainde lire.

Je n’ai pu m’empêcher d’autre si triste pour cette fillette, … quand onest enfant, on a le droit au rêve, à sa vie d’enfant… j’ai eu unsentiment de dégoût pour cette prétendue mère qui l’en a privée.
Il y a un autre extrait qui m’a fortement touchée:
« Je compris que je symboliserais à tout jamais la voix de l’échec. Ellene croyait pas en moi, à ses yeux, je n’étais qu’une bonne à rien. Riende ce que je pouvais faire ne pouvait réjouir son cœur, je ne seraisjamais sa fierté. » (page 62)
Ce sentiment de ne jamais être à la hauteur aux yeux de sa mère est unedouleur morale des plus profondes qui marque toute une vie… Même aprèscoup, elle continue de poursuivre et de torturer l’esprit…

Il est difficile de parler de ce livre sans trop en dire… alors que lafin m’a touchée d’avantage, je ne peux malheureusement pas vous enparler.

Le point négatif que je ressortirais de ce livre, ce sont les tropnombreuses fautes d’orthographe, de grammaire, et de ponctuation… Carcertes, les personnes auto-éditées ne bénéficient pas nécessairement derelecteurs dans leur entourage, mais ici, les fautes étaient malgrétrès nombreuses… C’est vraiment très dommage (car il est question icide plus de 100 fautes sur un livre de 113 pages, ce qui n’est pasnégligeable).
D’ailleurs, ça a tellement perturbé ma première lecture de ce livre queje me suis obligée à le relire une seconde fois en essayant d’en fairetotalement abstraction, pour me concentrer sur l’histoire uniquement.

Je garde cependant un excellent souvenir de ma lecture, au travers d’unrécit troublant, émouvant, bouleversant… il me laisse dans le cœur unsentiment de tristesse et d’injustice… car personne ne devrait vivrepareilles douleurs venant de sa mère…
Merci au site « les agents littéraires » et à Claire Pascalin de m’avoirpermis de partager ce récit de vie en m’offrant la possibilité de lirece livre.

[✎] Sous les mains sanglantes

Editions J’ai Lu
Publié en 2011 ~ 509 pages

Un très bon roman, dans un style à la fois simple etsinueux, avec un gros zeste de psychologie …pour le plus grand plaisir desamateurs de bons thrillers…
Je partage avec vous la bande annonce du livre, pour ceux qui veulent 🙂
Le profileur Tony Hill, grièvement blessé par un patient del’hôpital psychiatrique, affronte, de son lit de douleur, la rapacité de sagarce de mère. Quant à Carol Jordan, elle doit élucider plusieurs meurtresayant pour point commun une liste de plantes vénéneuses. Parce que la premièrevictime est la vedette du football club de Bradfield, l’émotion du public frôlel’hystérie…
Ce que j’en ai pensé?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteure a le chicpour nous donner du suspens petit bout par petit bout, pour ne pas que l’on selasse durant la lecture… les indices nous sont transmis peu à peu, comme lesable qui s’écoule d’un sablier, lentement mais sûrement…
Non, seulement, on est dans un suspens de haut vol, mais deplus, l’aspect psychologique n’est pas en reste, ce qui est vraimentpassionnant.
On entre de manière très facile dans le roman, … que ce soitpar le style de l’auteure ou par les personnages, tout est fait pour que lelecteur se sente à l’aise au fur et à mesure de la lecture… tout est bienpensé, étudié, … 
Les différents chapitres alternent les narrateurs, ce quipermet de ne pas se « lasser », de ne pas avoir un sentiment deredondance ou de longueur… c’est une bonne chose, car le roman est malgré toutun peu tiré en longueur, mais le fait de voir les choses sous le regarde desdifférents personnages efface cette sensation…
Parlons-en, justement, des personnages… ils sont toutsimplement originaux… pittoresques même… mais ils n’en sont pas moins agréables…et leur originalité fait également un peu celle du roman. 
Certaines choses sont également faites, en cours de lecture,pour prendre le lecteur à son propre jeu, le faire douter, le faire sortir dessentiers battus, et lui faire constater que ce qu’il pensait comme établi estloin de l’être…
D’ailleurs, la fin est des plus étonnantes, mais je vouslaisse le plaisir de la découvrir par vous-mêmes.. mais fallait y penser 🙂
Cela complète à merveille l’histoire un peu sinueuse que lelecteur a pu découvrir tout au long du roman..
Par contre, à certains moment, l’auteure met certaines touches »d’humour » (ou du moins, des détails ) qui m’ont plus fait sourirequ’autre choses » dont je me serais bien passée… mais cela n’a pas plus queça entaché ma lecture, donc ça va.
Bref, un très bon roman, et je n’hésiterai pas à m’essayer àla lecture d’autres œuvres de cet auteure.
Un petit extrait?
« Ce soir-là, non contente d’être pleine, la lune subissait desurcroît une éclipse partielle. Les ombres laiteuses de la surface lunairevirèrent peu à peu au jaune sale, puis à l’orange foncé, tandis que la terrepassait entre elle et le soleil. Pour la plupart de ceux qui l’observaient,elle revêtait une mystérieuse beauté, suscitant respect et admiration. PourLloyd Allen, un des détenus les moins stables de Bradfiels Moor, c’était lajustification absolue de sa conviction que la fin des temps était proche etqu’il était donc de son devoir d’expédier à son créateur le maximum de monde.Il avait été hospitalisé avant d’avoir atteint son objectif : verser leplus de sang possible afin que ces âmes libérées puissent monter au ciel sans entravelorsque viendrait l’instant fatidique. Et il brûlait d’un désir d’autant plusvif que sa mission avait été contrariée.« 

Merci au site « partage lecture » (plus particulièrement Thot) et aux éditions « j’ai lu » de m’avoir permis de découvrir ce livre…

[✎] L’adieu à l’ange

Livre lu en partenariat avec Babélio.

Editions Harlequin (Suspense)
Publié en 2011 ~  502 pages
Un livrebeaucoup trop long… au moins 200 pages sont, pour moi, de trop dans ce roman…qui commence réellement, selon moi, dans la troisième partie, soit vers la page280…

L’histoire: A la mort d’Edward, leur petit garçon de 12 ans, Greg et Liz Hopkins sereplient sur leur douleur, anéantis. Jusqu’au jour où un terrible doutes’empare de l’esprit de Greg : et si une erreur médicale avait étécommise ? Une erreur que son ami et collègue, le brillant chirurgien Willie Stringer, en chargede la santé du petit Edward, aurait tenté de lui dissimuler pourprotéger sa carrière. Dès lors, accablé par des soupçons chaque jourplus pesants, Greg se sent prêt à tout pour établir les véritablescirconstances du décès de son enfant et tenter d’apaiser la douleur deson épouse. Une douleur mêlée d’un irrépressible désir de vengeance.Car faute de découvrir la vérité, il le sait, il perdra à jamais cellequ’il aime.

 Mon avis?

 Ahhh j’ai cru quela chronique de ce livre n’allait jamais voir le jour…

Je crois que jen’ai jamais eu autant de difficultés à avancer dans un livre malgré un thème etune histoire qui m’intéressaient au plus haut point…
Le début estsurprenant… ce thriller commence en effet avec force: la description descirconstances du décès de ce petit garçon, Edward, m’a prise au cœur… L’auteura réussi à nous livrer cette mort d’une manière si poignante… les larmes mesont venues aux yeux et mon cœur s’est serré… j’ai eu tellement l’impressionqu’en lisant ces lignes, j’assistais à la scène…
Puis, toutretombe… pendant de nombreuses pages, on retrace l’évolution de l’amitié entrele père de l’enfant et le médecin qui a opéré son fils avant son décès, quiétaient amis depuis leurs études…
Alors certes,voir l’évolution de cette amitié permet de bien avoir le sentiment de lesconnaître, mais trop, c’est trop… j’en suis arrivée à m’ennuyer, et c’est cequi fait que j’ai eu autant de mal à avancer dans le livre. Car rien que cettepartie prend pas mal de pages du livre… je ne dirais pas de pages de trop, maistout cela aurait pu malgré tout être fait de manière bien plus condensée, sanspour autant perdre d’intérêt…
D’ailleurs,j’ai bien faillit abandonner la lecture de ce livre quand j’ai vu qu’en quinzejours, j’avais à peine lu une centaine de pages du livre.. mais je me suis faitviolence et l’ai pris à bras-le-corps pour enfin le terminer…(et puis, comme c’était un SP, je me suis dit que je me devais d’aller jusqu’au bout)
Et j’ai bienfait…
Pour moi, lapartie la plus intéressante du livre commence à la page 281… c’est pour dire…ce qu’il y a avant représente, pour les ¾  du superflu, je pense…
C’est là quepour moi, le thriller reprend à proprement parler, que l’histoire retrouve unminimum d’intérêt… les 200 dernières pages m’ont ravie…
Ellescontiennent le dénouement au compte goutte dignes d’un bon thriller, … quim’ont tenue en haleine…
Le style del’auteur, vous l’aurez compris, ne m’a pas entièrement convaincu… trop dedescriptions, de superflu, d’inutile… ce qui est dommage, car à part ce »gros détail », il a la plume agréable pour le lecteur… une fois dansl’action, les pages se tournent sans qu’on ne s’en rende compte…
Je leconseillerais surtout aux personnes qui aiment les longues descriptions, lesconnaissances prolongées avec les différents personnages, quand leur histoirenous est contée de manière aussi imposante que l’action du livre en elle-même…je suis certaine que ces personnes seront enchantées de ce roman…

[✎] Le sens du bonheur

Le fond du livre est très intéressant… 

La forme et le format du livre ont quelque peu gâché ma lecture…

Le thème du livre est très enrichissant, … Quel dommage qu’il n’en ait pas été de même pour la découverte de ce nouveau format de livres…
 
« L’enseignement de Krishnamurti repose sur la conviction que lestransformations de la société ne peuvent se faire qu’au terme d’unetransformation des individus. Critique vis-à-vis des religions et des sectes,Krishnamurti n’aura de cesse de répéter que le bonheur passe par le refus detout type d’autorité. C’est le sens des multiples conférences qu’il a donnéespendant des dizaines d’années, partout dans le monde.
« Dès l’instant où vous suivez quelqu’un, vous cessez de suivre la Vérité. »
Le Sens du bonheur – un best-seller mondial – nous permet de voir le mondeautrement. Sans parti pris, universelle, la parole de Krishnamurti nous faitdécouvrir les racines mêmes de nos problèmes personnels et de ceux de lasociété qui nous entoure. Il nous apprend l’art de voir et d’écouter avec notrecœur. Et à découvrir la Vérité qui est en nous. »

Il y a quelques années, j’avais déjà pu parcourir quelque peu ce livre deKrisnamurti, mais sans y prêter plus attention… Mais quand je l’ai vu en partenariat sur Livraddict, je n’ai pas hésité… je réalise à présent l’erreurqui fut mienne à cette époque de ne pas y avoir jeté un oeil plus averti…, car ce livre est une véritable merveille dans lemessage qu’il fait passer…
J’aime ces livres de sagesse qui poussent le lecteur dans sesretranchements, qui lui permettent de se remettre en questions, de s’interrogersur le sens de sa vie, ou à la manière dont il la mène…
Ce qui est étrange, c’est que même si la manière dont  l’auteur pourdire les choses m’a fortement déplu, le contenu, lui, m’a ravit…
En effet, concernant le style de l’auteur, je l’ai trouvé trop »sec », trop autoritaire, trop « faites ce que je dis »…carmême si je me dis que ce n’était pas son but, la manière dont les chosesétaient tournées donnaient plus l’impression qu’il voulait imposer les chosesau lecteur plutôt que lui donner une quelconque idée de la sagesse et lepousser à la réflexion…
Ce qui m’a profondément énervé également, ce sont les nombreusesrépétitions, tant dans le fond que dans la forme, que l’on retrouve tout aulong de ce précepte de la sagesse… certes, cela permet d’appréhender les chosesde manière plus ancrée, mais à force, c’est terriblement lassant…
Les thèmes abordés, outre le bonheur de manière générale, sont l’éductionactuelle, la soumission à la vision de la société et un certain mimétismesocial, et l’importance démesurée laissée au paraître. 
« Dès votre naissance, dès les premières impressions que vousrecevez, votre père et votre mère ne cessent de vous dire ce qu’il faut faireet ne pas faire, ce qu’il faut croire et ne pas croire, on vous dit que Dieuexiste, ou qu’il n’y a pas de Dieu, mais que l’Etat existe et qu’un certaindictateur en est le prophète. Dès l’enfance, on vous abreuve de ces notions, cequi signifie que votre esprit, qui est très jeune, impressionnable, curieux,avide de connaissances et de découvertes, est petit à petit enfermé,conditionné, façonné de telle sorte que vous allez vous conformer aux schémasd’une société particulière, au lieu d’être un révolutionnaire.« 
Ici, pas de méthode miracle pour vivre heureux, dans un bonheur absolu,mais des pistes de réflexions pour permettre au lecteur de voir ce qui pourraitlui apporter un peu plus de bonheur dans sa vie, en s’allégeant de certaineschoses inutiles, futiles, ou complètement irrationnelles.
Il y a une citation de lui qui n’appartient pas à ce livre mais qui meplait beaucoup, …
« Range le livre, la description, la tradition, l’autorité, et prendla route pour découvrir toi-même. »
C’est ce qu’il nous propose une fois encore dans ce livre… voir au-delà,réfléchir, agir…
Pour ce qui est du nouveau format de livre proposé par les éditions .2,honnêtement, j’ai détesté…
Déjà, pas moyen pour moi de le lire d’une seule main, car pour tournerles pages, les deux m’ont été nécessaires, … et de même, à part dans le milieudu livre, mais sinon, je n’ai pas trouvé qu’il restait « miraculeusement »ouvert comme il en est fait mention dans les articles que j’ai pu lire à cesujet…
Les pages m’ont paru très fragiles, au point qu’au début, en essayant deles tourner d’une seule main, j’ai bien cru que j’allais en déchirer une … etpourtant, je suis loin d’être une barbare… 
De plus, elles sont tellement fines que souvent, quand je voulais passerà la page suivante, j’avais un groupe de trois ou quatre pages qui se tournait,rendant les conditions de lecture franchement désagréables…
Et à quand les marque-pages adaptés? 
Heureusement,j’avais reçu il y a peu un courrier de Tortue qui m’avait envoyé une magnifiquecarte de téléphone « panda » qui m’a bien servi 🙂 

Parcontre, je dois reconnaître que la couverture est incroyablement belle,apaisante, zen… je l’adore…

Bref, un avis en demi teinte, avec un livre au fond intéressant mais à la forme qui gâche un peu le plaisir de la lecture…
Si je devais vous donnez un conseil, lisez-le dans une autre édition…

[✎] Radiance, tome 2 : Eclat

Un tout grand merci à Camille,des éditions Michel Lafon de m’avoir permis de découvrir ce livre enavant-première…

Ce n’est pas un coup de cœur carun peu trop « jeunesse » par rapport à mes attentes, mais un livrevraiment génial malgré tout!
La couverture à elle seule estune pure merveille… rien qu’à la regarder, on se sent irrémédiablement invité àla rêverie, à se laisser guider par ses songes…
Personnellement, je l’ai trouvéemagnifique … Non mais vous avez vu ces couleurs, merveilleusement choisies, légèrementfloue pour donner le ton de l’histoire… en un mot: WAOUW

Et le résumé, lui aussi, estterriblement « aguicheur »… il invite bien le lecteur à rentrer dansl’univers du livre…
«  Voguant entre le monde des vivants et celui des morts, Riley fait la
connaissance de Rebecca, un jeune fantôme, qui ne se montre pas sous
son vrai jour. Autrefois fille d’un riche planteur, Rebecca continue d’en
vouloir aux esclaves qui l’ont tuée lors d’une révolte en 1733. De rage, elle
s’en prend aux fantômes de ceux d’entre eux qui ont péri avec elle et les
emprisonne dans leurs pires cauchemars.
Face à ce besoin de vengeance insatiable, Riley pourra-t-elle apaiser
Rebecca ? Et comment la guider vers la voie du pardon sans se laisser elle-même
piéger par ses souvenirs les plus noirs ?
« 
Je n’avais pas lu le premier tomede cette saga, mais cela n’a en rien entaché la lecture du second tome… (maispar contre, maintenant, il va falloir que je me procure le premier tome, car jene peux pas rester comme ça, non mais 😀)
L’histoire est courte … Trèscourte? Trop courte? Un peu l’un et l’autre, à vrai dire… Par moment, on auraitdît que certains passages du livres ont été un peu bâclés, ils auraient pu êtreun peu plus développés… mais cela n’engage que moi… Ou alors, c’est moi quiparfois avais l’impression de ne pas avoir autant de détails que je ne l’auraisaimé tout simplement parce que je n’ai pas lu le tome 1…
Ce qui fait que la lecture de ceroman m’a parue aussi courte, d’ailleurs, c’est sans aucun doute le fait quel’on n’a pas le temps de s’ennuyer…
La lecture en est bien entendutrès agréable, dans un style aisé, facile à lire et à assimiler pour le lecteur…très « jeunesse », finalement.  
Le thème du pardon y est bien développé,et au-delà du livre, il amène le lecteur à la réflexion, à la concertationintérieure… ça donne au livre une autre dimension qu’un simple roman, et va bien au delà de la vision de « vie après la mort » que l’on peut habituellement trouver. …
J’avoue que j’ai un peu plus demal que d’habitude à parler de ce livre, car j’aimerais en dire tellement dechoses, et pourtant, je ne peux pas, car je risque de spoiler et je ne voudraispas le faire par inadvertance…
Un super moment de lecturedétente, destiné à un public jeune principalement, ou simplement commeinterlude entre deux lectures plus imposantes…
Mais malgré tout, l’histoire m’aplu, le style d’écriture de l’auteur de même, et je n’hésiterai pas à meprocurer le premier tome… et les suivants s’il y en a …
Et je vous conseille pleinement defaire de même si ce n’est déjà fait…

[✎] Skeleton Creek, tome 1 : Psychose

 J’ai adoré… un gros coup de coeur…
Un concept original, des vidéos super qui ajoutent un côté angoissant, je suis sous le charme 🙂

Il y avait un petit temps déjà que j’avais ce livre sur ma « bibliothèque des livres à lire », mais bien que l’envie de m’y mettre y soit, je ne sais pas pourquoi, je ne m’étais jamais lancée…

Puis zou, pendant mes vacances, je me suis dit « c’est le moment, c’est l’instant »…
C’est ainsi qu’un dimanche fin de matinée, je me suis mise à la lecture de ce livre…
Il faut dire que le résumé est des plus intrigants, et a attisé de plus en plus ma curiosité, sans parler des nombreuses critiques que j’avais déjà lues… bien que les avis furent très divergents sur cet ouvrage…
La quatrième de couverture:
 » Il se passe des choses étranges à Skeleton Creek. Des choses terrifiantes.
Avec Sarah, ma meilleure amie, j’ai tenté de percer un sinistre secret. J’ai failli en
mourir. À présent, je suis coincé chez moi, une jambe dans le plâtre. Je ne peux plus
faire confiance à personne. C’est à peine si j’ose croire à ce que j’ai vu et entendu.
Depuis que nos parents nous ont interdit de communiquer, Sarah et moi, je suis désespérément seul. Je m’efforce de mettre cette effrayante histoire par écrit pendant que Sarah, armée de sa caméra, poursuit notre enquête. À chacune de ses découvertes, elle m’envoie un mot de passe qui me permet de visionner la vidéo en cachette.
Ainsi, ensemble, nous continuons à traquer le mystère, prêts à tout pour exhumer la vérité.
Mais, nous le savons, rien n’est plus dangereux que de vouloir déterrer les fantômes du passé. Surtout dans une ville comme Skeleton Creek.
« 
  
Déjà, j’ai adoré le concept de livre interactif… mêler le support papier du livre avec les vidéos à aller voir sur internet… Une idée originale et attrayante… Surtout quand comme moi, on passe la plupart de ses heures de lecture avec malgré tout, le portable à portée de main 🙂 Moi, une geekette?? Euh, oui, on peut dire ça 😉
Maintenant, il faut aussi reconnaître que ce principe d’interactivité peut, à juste titre, en déranger plus d’un, car si certains aiment lire dans le bus, dans le train, dans les salles d’attente de médecins ou d’hôpital, ce livre n’est pas vraiment adapté, car il leur faudra interrompre leur lecture le temps de pouvoir regarder les vidéos chez eux (ou au boulot :p)… mais une fois cet inconvénient passé, le principe est génial.
Les personnages… que dire d’eux… je m’y suis attachée assez facilement… il faut dire que dès qu’on me fait un tant soit peu frissonner, je rentre complètement dans l’univers du livre et que les personnages me semblaient être « de vieilles connaissances ».
Il faut dire que l’aspect « journal intime » permet de se sentir proche de Ryan, et que les vidéos font de même vis-à-vis de Sarah.
Le livre en lui-même est également une pure merveille… un « bel objet »… à savoir que pour permettre au lecteur de bien rentrer dans le concept, il est réalisé comme un véritable journal intime et présenté comme tel… : papier jauni, ligné, avec une police manuscrite. J’ai adoré ça… surtout ponctués de « documents annexes » tels que des éléments de recherche, des mails de Sarah, … le tout permet de rendre le récit plus « réaliste » et inquiétant…
 
 
Point de vue des vidéos, on ne peut nier qu’elles soient réalistes, bien ficelées, bien réalisées, et mettent bien dans l’ambiance du roman… elles sont angoissantes, terrifiantes, … surtout si comme moi, on n’a pas trouvé de meilleur moment pour les regarder que très tard le soir, dans une maison toute calme et plongée dans le noir… D’ailleurs, heureusement que mon chéri à un sommeil de plomb et n’a pas été réveillé par certains de mes cris d’étonnement, voir de frayeur… même si les films d’horreur, ça me connaît 🙂
Les bandes vidéos ne sont pas sans me rappeler les films « Blair Witch », j’y ai retrouvé cette même ambiance de vidéo-amateur, le stress communicatif, … (je suis une inconditionnelle de Blair-Witch :D)
Je pense d’ailleurs que les vidéos amènent le suspens bien plus que l’aspect livre/journal intime… les deux se complètent bien, dirons-nous.
Je me suis sentie happée par l’histoire, j’ai eu réellement l’impression de « faire partie de l’équipe », de faire moi-même partie de ce livre, de participer de manière concrète à l’intrigue, à l’enquête… D’ailleurs, une fois le livre commencé, j’ai été tellement transportée dans son univers que j’en ai oublié d’aller dormir…
J’aime le personnage de Ryan et la manière dont il se décrit… une personne à l’imagination sans borne à tendance horrifique et mystérieuse depuis sa plus tendre enfance, qui a besoin d’écrire encore et encore… ça me correspond bien dans l’ensemble  🙂 ça me rappelle moi vers 1à ou 12 ans…
Comme se doit de l’être le journal intime d’un adolescent, le style d’écriture est simple, sans fioritures ni mots savants. C’est un langage adapté à toutes les tranches d’âges… mais attention malgré tout que le roman ne me semble pas opportun pour les plus jeunes, âmes trop sensibles s’abstenir…
Et autre chose que j’ai aimé dans ce « journal »: les références à des œuvres d’Edgar Allan Poe, qui, personnellement, m’ont donné envie de me replonger dans ces « œuvres oubliées » si je puis dire…
En bref, le mélange des médias m’a conquise, l’histoire m’a convaincue, et le livre m’a charmée… Un concept original et bien mené… que demander de plus?
Ah, si, je sais… le second tome 🙂

[✎] Les blondes – Tome 1

Qu’est-ce qu’une blonde qui se teint en brune ?
Une intelligence artificielle 

Stéréotypes et fantasmes se mêlent pouraboutir à la conclusion suivante : les hommes préfèrent les blondes !

Je suis fan :)Il n’y a pas à dire, je prends vraiment un plaisir fou à lire cette BD 🙂

Ahhhh « Les blondes »… J’ai commencé cette série de BD il y a peu, et j’ai eu le malheur de lire ça en version électronique pendant les cours… Arf, ce n’est pas le bon plan pour « glander » discrètement, car je me suis pris fou-rire sur fou-rire…
J’adore cet humour, et j’ai retrouvé avec un énooorme plaisir non dissimulé les blagues cultes sur les blondes, mises ici en images…
Les dessins sont super bien faits, reflétant bien l’humour, les expressions naïves et franchement bêtes des ces « blondes »…

Sans parler des positions et attitudes sans cesse plus décalées, tantôt aguicheuses, tantôt tendancieuses, mais toujours sans pareil, que l’illustrateur leur a donné… Une belle réussite 🙂
Quel bonheur de lire ces BD bourrée d’humour « à la con », qui me fait toujours autant rire…
Je ne résiste pas à vous mettre encore un petit extrait…

[✎] Les Murs de l’Univers

Editions Castelmore
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 437 pages
L’histoire: Vous rêvez d’une seconde chance ? Méfiez-vous ! John Rayburn menait unevie tranquille jusqu’au jour où il tombe face à face avec son double,tout juste débarqué d’un univers parallèle. Il se laisse alors tenteret essaie l’étrange machine qui permet de voyager à travers lemultivers. Un rêve ! Sauf que John découvre bien vite qu’il s est faitavoir: impossible de faire marche arrière et de retourner dans sonmonde… Son double s’est bien gardé de lui dire que la machine nefonctionnait que dans un sens !


Loin d’être un coup de coeur, ce livre est malgré tout un excellent divertissement et se laisse lire facilement. A découvrir.

Pour ce partenariat (Merci Livraddict), j’ai eu envie de découvrir un univers que je connais moins… et vers lequel je ne me serais pas tournée spontanément sur les rayonnages d’une librairie. Mais je ne regrette pas d’avoir sauté le pas avec ce roman.

A la lecture de la quatrième de couverture, je n’ai pas pu m’empêcher de penser immédiatement à la série « Sliders », qui reprend un thème à peu près semblable, malgré quelques différences quand même, et heureusement. 

Le livre se lit facilement, sans contraintes. 
Le style d’écriture est moderne, même  si le thème, lui, ne l’est pas vraiment. Il offre plein de perspectives, une forte sensibilité malgré tout, pour le plus grand bonheur du lecteur. 
Les pages se tournent d’ailleurs les unes après les autres, car l’histoire est tellement attirante qu’on ne peut s’empêcher d’être happé par celle-ci, et de vouloir absolument savoir la suite, … 

L’auteur affirme bien son style d’écriture: des phrases courtes, simples, des paragraphes suivant la même logique… Un découpage de scène en scène qui permet au lecteur de  ne pas se perdre en cours de route… tout pour faciliter la lecture et la compréhension de l’histoire, et ce malgré des termes techniques et scientifiques parfois perturbants… Le seul bémol est parfois un manque de subtilité et de développement de l’histoire. 

Les personnages sont forts, sans pour autant tomber dans la caricature ou l’exagération. je n’ai pas réussi à m’attacher plus particulièrement à l’un d’entre eux par contre, ce qui est rare en ce qui me concerne. Pourtant, ils m’ont bien plu… bref, je ne sais pas pourquoi ils ne m’ont pas marqués plus que ça… Je les ai cependant trouvé relativement crédibles… 

Il faut reconnaître que la fin du livre est  bien dans la lignée du fil conducteur du roman… mais de nombreuses questions sont, selon moi, restées sans réponse… je suis donc restée un peu sur ma faim, j’aurai aimé en savoir un peu plus… 
mais nul doute que les allusions laissées laissent présager une suite à ce roman… je l’espère en tous cas, car il serait bien dommage d’en rester là avec cette histoire merveilleuse… 

C’était là le second livre de l’auteur et j’espère sincèrement que ce ne sera pas son dernier. Car même si on est loin de la « grande littérature », ou des chefs d’œuvre de la science-fiction ou du fantastique, c’est un excellent divertissement que j’ai eu plaisir à découvrir. 

[✎] Intuitions, tome 2 : Chaos

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 396 pages

Ce livre fait partie de ces sagas dont on attend le tome 3 avec une impatience non dissimulée… Un véritable coup de cœur.
L’histoire :  » Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu’elle croise. C’est le jour où sa mère décède qu’elle en comprend la signification : il s’agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu’au jour où elle rencontre Spider…
Alors qu’ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite.
Ils seront les seuls survivants de l’attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance.
Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu’elle peut lire en Spider ?
QUE FAIRE D’UN DON QUAND IL EST MAUDIT ? »
Bien que n’ayant pas lu le premier tome de cette saga, cela n’a en rien entaché la lecture du second… Par contre, je n’aime pas du tout le terme « suite », car il est, malgré tout, lisible séparément sans perturber le lecteur ou lui donner l’impression d’avoir raté un bout de l’histoire, comme c’est malheureusement souvent le cas pour les sagas.
Point de vue de la construction du roman, il est découpé en tous petits chapitres d’à peine quelques pages, ce qui donne un certain  rythme au roman, un rythme effréné, même … Ce qui m’a un peu perturbée au début, par contre c’est la constante alternance de point de vue: un chapitre vu par Adam, un chapitre vu par Sarah, et ce tout au long du roman… Mais une fois qu’on s’est fait à ce style de présentation, la lecture devient d’une facilité déconcertante… (car généralement, cette alternance de point de vue me pose problème tout du long d’un roman).
Le style d’écriture est simple, jeune, actuel… ce qui le rend très agréable à lire… les pages se tournent les unes après les autres, tout coule de source, on a plus l’impression d’assister à la projection d’un film que la lecture d’un roman tant les choses bien amenées… les images viennent ainsi facilement à l’esprit du lecteur.
L’histoire est très originale, le thème est « actuel » (au vu des nombreuses prédictions qui peuvent être faites à propos de 2012 et de la fin du monde)… Ce qui rend l’histoire malgré tout très attrayante et passionnante.
On y retrouve un bon sens de l’intrigue, un suspens qui ne cesse de faire monter la pression chez le lecteur de page en page. La tension en devient presque insoutenable, tant on veut absolument savoir ce qui va se passer..; Le décompte se fait en nous en même temps que pour les personnages, on a l’impression de vivre l’action en même temps que ces derniers, et de le vivre de l’intérieur…
Un gros point fort que j’ai apprécié dans le roman, c’est la manière qu’à l’auteur de mêler l’imaginaire au réel, notamment en faisant de nombreuses références « sorties de la réalité »… Parmi celles relevées, voici par exemple celle faite page 79: « L’écran s’illumine et une musique se met à hurler des haut-parleurs de chaque côté du bureau.
« You’re not alone, /I am here with you… ». Une voix haut perchée, très pure, qui me donne des frissons. Michael Jackson. Il est mort quelques mois avant papa. C’était cet air qu’il écoutait la dernière fois? Je croyais que c’était un dur, mon père. Alors que cette chanson fait plutôt sentimental.« 
Cela permet de mieux entrer dans le roman, car cela sécante la séparation entre l’imaginaire du livre et la réalité du lecteur.
Point de vue des personnages, il n’y a pas de descriptions inutiles… et pourtant, l’auteur n’est pas avare de celles des personnages principaux. On a ainsi l’impression de les connaître par cœur, de savoir tout ce qu’il y a à savoir sur eux, …
Exception faite de Val, la grand-mère… je trouve qu’on ne la connaît pas suffisamment, mais c’est peut être dû au fat que je n’ai pas lu le premier tome de la saga.
J’ai eu un gros coup de cœur pour Sarah… son histoire, ses peurs, … on ne peut que la prendre en sympathie et s’inquiéter pour elle, et en même temps qu’elle… Elle a une force de caractère exceptionnelle, se battant pour elle, pour sa fille, contre son père, contre les autres… son « destin », ses cauchemars… et malgré tout, elle tient bon, contre toute attente.
Malgré le fait qu’il s’agisse ici d’un roman « jeunesse » et « fantastique », il aborde des sujets relativement grave, tels que la mort, l’inceste, la fugue, la grossesse chez l’adolescente, la drogue, … Certes, ces sujets sont mêlés à une histoire « rocambolesque », mais ils poussent malgré tout le lecteur à la réflexion, parfois l’introspection.
On en ressort donc la tête pleine de questions, telles que « Qu’est-ce que j’aurais fait à la place d’Adam? Ou celle de Sara? Comment je réagirais si j’avais un tel don? Est-ce que je voudrais savoir la date de ma mort, ou pas? Ou si je voyais celle de mes proches, est-ce que j’arriverais à la leur cacher? … ».
Je voudrais remercier les Editions Michel Lafon de m’avoir donné la chance de découvrir ce roman en avant-première avant sa sortie officielle. Une découverte merveilleuse.


[✎] Éveils ; 365 pensées de sages d’Asie

J’ai toujours adoré les livres qui parlent de sagesse, de zen, etc.. et donc, j’ai plaisir d’en louer un de temps en temps à la bibliothèque…
Ici, j’avais loué ce livre car rien que par son titre et sa couverture, le livre m’a attirée… 
 
Ce livre est une petite merveille… pour chaque jour, une pensée, et pour chaque pensée, une superbe photo… les pensées sont apaisantes, les photos le sont tout autant…
Il me serait impossible de « critiquer » un tel livre… je ne peux que partager avec vous quelques pensées qui m’ont plus particulièrement plu…
« Le respect pour les autres suit la reconnaissance de notre lien avec eux. Alors, les relations deviennent plus aisées, la communication coule mieux ». Sogyal Rinpotche
« Il est possible d’éprouver le sentiment que quiconque nous rencontrons, quelles que soient les circonstances, nous est un frère ou une sœur. Aussi nouveau que soit le visage ou aussi dissemblable que soient l’habit ou la conduite, il n’y a pas de clivage significatif entre nous et les autres. C’est folie que de s’arrêter aux différences extérieures, car nos natures fondamentales sont les mêmes. » Dalaï lama
« Y a-t-il un seul mot qui puisse guider l’action d’une vie entière? Ne serait-ce pas considération? Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fit ». Confucius.
« Si vous négligez le bonheur des autres, à long terme, vous serez perdant ». Dalaï lama
Normalement, ce livre suit le principe d’une phrase par jour, tout au long de l’année. Comme ici, je devais rendre le livre, ce fut un « concentré de sagesse », mais que cette lecture est apaisante et plaisante… je n’hésiterai pas à relouer de temps en temps un livre similaire…
Ces pensées sages permettent tellement de choses… quand le moral est au plus bas, elles permettent de relativiser et le faire remonter… quand tout va bien, elles permettent de conserver le bonheur et la sérénité, et en toutes circonstances, elles permettent de réfléchir sur sa condition d’être humain et son comportement face aux évènements de la vie et face aux autres…

[✎] Le coeur d’hirondelle

Quand j’ai été contactée pour ce livre, j’ai lu et relu le résumé deux ou trois fois, et suite à cela, je l’ai accepté sans aucune hésitation…

« Les Policastro, originaires de Calabre, décident de fuir un quotidien économique difficile. Exit la terre sèche, la mer, la chaleur du climat méditerranéen… les parents et leurs cinq enfants émigrent à Chambéry dans les années soixante. Ils s’installent dans le quartier italien, où résonnent les dialectes calabrais et napolitain, et où on hume à toute heure les parfums du parmesan et de la sauce tomate mijotant sur le feu. Le narrateur se rappelle avec émotion l’intégration des membres de la famille, l’apprentissage de la langue française, l’école républicaine et laïque, les rencontres avec les autochtones. Mais l’attachement à la Calabre reste toujours présent et le narrateur, adulte, part redécouvrir ses origines.« 

Bien qu’il soit rare que je lise ce genre de livres, je ne sais pas pourquoi, c’est impossible à expliquer, mais je me suis sentie attirée par cette histoire, intriguée et curieuse d’en savoir plus.
A peine le livre reçu, j’ai mis de côté ma lecture du moment pour pouvoir commencer celui-ci… et je ne l’ai en rien regretté.

La première phrase du livre est déjà, à elle seule, une merveille qui m’a touchée: « Un peu partout dans le monde, le combat au quotidien, pour subsister dignement et honnêtement, commande aux plus courageux, inconscients ou désespérés, de sacrifier leur famille et de quitter leur terre contre la promesse d’un avenir fantasmé, issu de leurs rêves les plus fous.« 
C’est tellement vrai… et c’est dit d’une manière tellement simple et pourtant si touchante…

La vie telle qu’elle est vécue par un émigré n’est pas chose aisée… « Émigré : ce nom raisonne comme celui d’un condamné coupable d’un crime qu’il n’a pas commis, un crime dont tout le monde l’accable tant sur sa terre d’origine que sur sa terre d’accueil. » (page 10)
Et la perspective de suivre le combat quotidien de l’un de ces « aventuriers de la vie » parti à la conquête de son rêve promettait déjà une lecture chargée en émotions.
Tristesse, douleur, espoir, humiliation, souvenirs, … le tout s’emmêle dans ce périple pour l’intégration et l’acception…

L’auteur nous raconte cette histoire avec une apparente facilité déconcertante… et le récit se lit tel un journal intime qui aurait été abandonné sur le quai d’une gare en cours de voyage: même si le lecteur a l’impression de s’immiscer de manière impudique dans la vie de la personne qui a fait couler l’encre de son coeur pour livrer sa vie sur les pages d’un livre, l’envie d’en savoir plus est plus forte que tout… On se sent alors un peu « voyeur », mais on ne peut lutter contre.
Le style d’écriture de l’auteur n’y est sans doute pas pour rien… Des phrases pleines de sincérité, de force… Les pages se tournent les unes après les autres pour toujours plus de plaisir pour le lecteur de par les découvertes faites. Pas de tournures de phrases fioriturées, pas de blabla inutile… juste l’essentiel.

Dès le début du livre, pour bien imprégner le lecteur de l’ambiance, l’auteur ne lésine pas sur les détails… comme par exemple quand il explique le calvaire de fin de vie du grand-père, souffrant dans d’atroces circonstances physiques et morales. Certes, cela rend certains passages difficiles à lire, surtout quand, comme moi, on a un « petit coeur sensible »… Mais ce qui est bien, c’est que malgré tout, ces détails ne sont pas « de trop »… ils ne sont pas là pour combler le vide des pages comme cela peut parfois être le cas dans certains livres, mais au contraire, ils sont réellement attachés au récit et servent bien le passage des émotions ressenties.

Les mots couchés sur le papier nous sont livrés avec une telle force, une telle émotion…
Tout comme le narrateur, j’ai eu le coeur serré au moment des préparatifs, du départ… j’avais un peu l’impression que j’allais, à mon tour, tout laisser derrière moi pour un « ailleurs meilleur ».

Le livre nous permet, le temps d’une lecture, de nous mettre à la place de ces personnes qui quittent tout dans l’espoir d’un avenir meilleur, mais qui malgré tout partent sans savoir réellement ce qui les attend… le challenge est risqué pour eux, et le courage qui est le leur est tellement honorable…

« Mes parents avaient fait le choix de recommencer leur existence et ne se doutaient pas que celle-ci serait placée sous le signe d’une telle précarité. Une précarité qu’ils avaient déjà connue mais dépassée depuis longtemps déjà, malgré la pauvreté de notre Calabre.
Je ne voyais pas pour l’instant comment trouver ce mystérieux trésor dans ce gourbi sombre et sale, qui sentait la misère à plein nez, que nous avions échangé contre une vie somme toute digne, sous la chaleur et la clarté d’un soleil toujours plus radieux. » (page 65)

On entre aussi au coeur des traditions, telles que celle qui a donné son titre au roman… « le coeur d’hirondelle », sacrifice obligatoire pour s’assurer la bonne fortune. Une autre tradition qui nous est livrée à coeur ouvert est celle du cochon de la famille, tué peu avant Noël.

Au travers de ces pages, l’auteur permet de faire changer le regard que l’on peut avoir (que certains peuvent avoir) sur les émigrés, sur leurs réelles motivations, sur leurs difficultés rencontrées durant cette quête du meilleur… Car oui, ils viennent pour un mieux, mais doivent affronter tellement de galères et surmonter tellement de doutes pour y arriver… Et surtout, laisser derrière eux ce qui leur reste de famille… ce qui est aussi un sacrifice en soi, et pas des moindres.

Dans sa présentation du livre, l’auteur dit ceci: « Ce livre a pour but de faire toucher du doigt les dilemmes intérieurs de celui qui grandit et vit loin de sa terre et ses racines, nous dit-il. Les souvenirs les plus anciens de mon enfance reprennent vie et agissent comme des marqueurs génétiques identitaires, forts et indélébiles. »
En ce qui me concerne, l’objectif est atteint. Ce livre, plein d’authenticité, d’espoir, de doutes, de découvertes, est un véritable cheminement qui emporte le lecteur dans un périple profond.

Lu d’une traite, car impossible pour moi d’interrompre ma lecture en cours de route, ce livre, une fois fermé, m’a laissé tellement de questions en tête, des questions personnelles, intimes, telles que « est-ce que j’aurais eu ce courage? »… Cet ouvrage permet aussi de se remettre en question, de voir certaines choses d’un autre oeil, et laisse une trace bien après sa lecture terminée.

Ma note: 4/5

Un tout grand merci à l’auteur et au site « Les agents littéraires » pour cette découverte, et pour la confiance qu’ils m’ont accordée.

[✎] Imitation : Une parodie


·•·oO Ca parle de quoi? Oo·•·
´`·.·´`
Les Vampires vous fascinent ?
N’hésitez plus, laisser vous tenter !

Quand Belle arrive dans son nouveau lycée, elle tombe sous le charme ravageur d’Ebouard, un geek hypersexy. En plus c’est sûr, c’est un vampire : il ne mange pas ses frites à la cantine et la neige… fond sur lui.

Mais comment, oh oui, comment faire pour le convaincre de la mordre et faire d’elle sont amour éternel ?

De la rrrromance, du danger, des parents complètement largués, un brin d’hystérie, une soirée « vampires », tous les ingrédients sont réunis pour une histoire d’amour encore plus incroyable que « Raison et Sentiments » et « Les Hauts de Hurlevent » réunis.
·•·oO Et j’en pense quoi? Oo·•·
´`·.·´`
J’avoue que sur ce coup là, j’avais envie de lire quelque chose de marrant, de loufoque, de déjanté… quelque chose qui me sorte la tête de tout…
Je me suis donc tournée vers ce livre qui, d’un premier abord, avait l’air de correspondre à ce que je cherchais…
J’avais craqué pour ce livre aussi pour la raison suivante: j’avais adoré la saga Twilight… donc je me suis dit, pourquoi ne pas en lire la parodie, après tout, c’est comme si cela faisait partie du « même lot » 🙂
Par contre, alors que je l’ai acquis début janvier (si mes souvenirs sont bons), il restait dans ma pile de livres à lire sans que jamais je n’aie le « courage » de me lancer dans sa lecture… En effet, j’avais pu lire sur le net pas mal d’avis négatifs… 
Et finalement, je l’ai lu en une séance, et je dois bien reconnaître que l’effet escompté était là… 
Ce livre est tout simplement… comment dire… joyeusement débile 🙂
L’humour dans ce livre n’est pas de l’humour très recherché, et il est donc à prendre au premier degré si on ne veut pas passer un mauvais moment en compagnie du livre… 
Les personnages sont caricaturés à l’extrême, les situations plus rocambolesques les unes que les autres, les références à certains indémodables que ce soit dans le domaine général ou télévisuel (notamment Buffy contre les vampires) très plaisantes… (ehhh oui, j’adore quand un livre me remet en tête d’autres ouvrages)… 
Il est clair que l’on est loin de la « grande littérature », mais ce livre m’a au moins permis un moment de détente, m’a arraché quelques sourires à sa lecture, et je ne regrette pas de m’être laissée tenter et de l’avoir enfin sorti de sa bibliothèque…

[✎] Salem

Carrie, son premier roman, fut un énorme succès… Juste après, le jeune Stephen King publie Salem (Salem’s Lot) et s’attaque ainsi au mythe populaire des vampires. Pour l’époque, c’était assez « novateur » (il n’y avait pas encore toutes les sagas que l’on peut à présent rencontrer sur ce thème…)
Il y avait bien longtemps que j’avais ce livre dans ma bibliothèque sans pour autant l’ouvrir… je ne saurais pas dire pourquoi…
Ces derniers temps, les histoires de vampires m’ont un peu « tapé sur le système » car il y en a un peu trop partout à mon goût, mais finalement, je me suis dit pourquoi pas, et puis, il fallait bien que j’avance un peu dans le challenge « Stephen King » organisé par Bouquinovore modéré.
L’histoire est la suivante: « Comment une petite bourgade du Maine peut elle, du jour au lendemain, devenir une ville fantôme ? Jerusalem’s Lot – Salem – n’avait pourtant pas de caractéristiques particulières sinon, sur la colline, la présence de cette grande demeure – Marsten House – inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingts ans auparavant. Et lorsque Ben Mears y revient, c’est seulement pour y retrouver ses souvenirs d’enfance. Mais très vite, il devrait se rendre à l’évidence : il se passe des choses très étrange à Salem. Un chien est immolé, un enfant disparaît et l’horreur s’infiltre, s’étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem …« 
Il y a une chose de très dommage, dans ce livre, c’est qu’une fois qu’on a déjà lu du Ann Rice, par exemple, Stephen King n’apporte rien de nouveau au mythe des vampires… attention, la réussite de ce roman n’en est en rien entachée, car ce qui apporte une certaine force aux romans de Stephen King, y compris celui-ci, c’est le charisme et le réalisme de ses personnages, une plume inimitable, des décors plantés de manière irrésistiblement attirante et criants de réalisme, eux aussi …
Dans Salem, j’ai aimé le côté « Flash-back » de l’homme à l’enfant, car ces retours en arrière sont chargés de je ne sais quel mystère qui permettent au roman d’avoir un effet un tant soit peu hypnotique sur le lecteur… car il n’y a pas à en douter, une fois qu’il a ouvert le livre, le lecteur veut à tout prix en connaître la suite. Il a le chic pour jouer avec le suspens et les nerfs de son lectorat.
 S’il y a un domaine que Stephen King maîtrise de main de maître, ce sont les descriptions toujours plus réalistes, plus détaillées, … elles permettent d’avoir l’impression d’être sur place, de connaître la ville dont on parle, limite, on en viendrait presque à se dire qu’on y a passé toute son enfance pour la connaître aussi bien 🙂 On y retrouve d’ailleurs tous les personnages caricaturés que l’on pourrait trouver dans n’importe quelle ville (si si, regardez un peu autour de vous): le médecin oh combien sympathique et apprécié, la vieille mégère qui passe son temps à sa fenêtre à tout observer et critiquer, l’alcoolique de service,… ça ne vous dit vraiment rien? C’est pourtant ce qui, pour moi, fait la force des personnages du King… on a l’impression de les avoir déjà croisés…
L’histoire est bien ficelée malgré tout, et je dois bien avouer qu’elle a réussi à me faire flipper… J’ai lu ce roman toute seule, dans l’obscurité avec juste une petite lampe de chevet, la fenêtre de la petite chambre (qui me sert de bibliothèque à mes heures perdues) ouverte… et j’ai attrapé la chair de poule au point de devoir aller fermer la fenêtre pour être certaine qu’aucune créature de la nuit ne rentrerait dans la maison 🙂
Un autre point fort du livre, c’est que le livre est truffé de points forts: le début, le moment où les deux gamins dans la forêt, Danny dans son cercueil, voir de quelle manière le mal se répand peu à peu…
J’ai cependant trouvé la fin un peu décevante, j’aurais aimé quelque chose de moins « évident »…
Du suspens, de bons personnages, un bon déroulement d’histoire avec des rebondissements…
En bref, un bon roman, mais sans plus… il ne figurera certainement pas dans mon top 10 de mes œuvres préférées de Stephen King…
En fait, à bien y réfléchir, je crois que c’est surtout le titre qui m’a fortement induite en erreur… parce que quand on me dit « Salem », je m’attends plus à des histoires de sorcières qu’à des histoires de vampires… donc je m’attendais malgré tout à autre chose… c’est peut être ce qui provoque cette mini-déception…
J’ai malgré tout tenté de regarder le film, pour rentrer, en même temps, dans le challenge « regarde ce que tu lis » de Nodrey
Je dois avouer que le film fut une déception encore plus grande que le livre: car je me suis tellement ennuyée pendant le film que je n’en ai pas regardé la fin! Honteux, n’est-ce pas, surtout pour la grande fan du Maître de l’horreur que je suis habituellement…

C’est peut-être mon état d’esprit du moment, je ne sais pas… ou alors je suis vraiment saoulée des histoires de vampires, et je dois vraiment éviter d’en ouvrir un livre ou d’en mettre un DVD 🙂

[✎] L’immortel

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Un homme est laissé pour mort dans un parking avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ressuscitera avant de se venger de ses ennemis. C’est l’histoire d’un Monte-Cristo des temps modernes, un suspense inspiré de faits réels mais où tout est inventé, au cœur du Milieu marseillais. Dans ce roman dont Marseille est le héros, toute ressemblance avec des personnages ayant existé n’est pas toujours fortuite. L’auteur a fait du vrai avec du faux et du faux avec du vrai. C’est pourquoi, ici, tout est vrai et tout est faux, comme dans les livres, comme dans la vie, comme en Provence.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Ce livre m’a  été offert par mon chéri, … je ne savais pas du tout à quel genre de livre je m’attaquais…
Au vu de la quatrième de couverture, je me suis dit que j’avais affaire à une simple histoire policière « à la française »… et puis finalement, j’ai découvert que ce livre était une vraie bombe à retardement…
A partir de quand le lecteur lis la première page, il se retrouve impliqué dans une histoire explosive, qui ne laisse aucun répit, aucun temps mort… L’action s’enchaîne, inlassablement, de manière continue et surprenante…
Les chapitres, courts, mènent le rythme de l’histoire. La plume de l’auteur est assez particulière, « agressive », nerveuse, énervée…
La lecture, bien que dure, a été assez rapide… car l’action est telle qu’on veut absolument savoir de quoi le suite sera faite, et donc, impossible ou presque de déposer le livre en cours de route.
Le seul bémol que je pourrais émettre, c’est que cette histoire est tellement violente que ça a eu tendance à me déranger… mais de ce point de vue, rien à reprocher à l’auteur, il s’agit de ma propre sensibilité à la violence.
Un thriller étonnant, détonnant, violent et sanglant…
·•●oO Et le film?  Oo●•·
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Sur ma lancée, j’ai désiré malgré tout regarder le film…
Bien qu’il soit fidèle au livre et intéressant, j’ai moins apprécié le film que le livre… tout simplement parce que lire la violence est une chose qui m’a déjà mis très mal à l’aise, mais la voir en images, cela m’a terriblement bouleversé et chamboulée… c’était un peu trop pour moi…
Le casting du film est pourtant de qualité: Jean Reno, Kad Mérad, Joey Starr, Marina Foïs, … des acteurs qui, pour la plupart, nous ont habitué à autre chose comme registre… mais qui mis ensemble font de cette adaptation un très bon film!
Tout autant que le livre, le film est à la fois violent à l’extrême, déroutant, émouvant aussi, et c’est un cocktail détonnant…
·•●oO Et aussi?  Oo●•·
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Merci Nodreytiti qui organise le challenge « regarde ce que tu lis »