[✎] Médiator, tome 2 : La Neuvième Clef / Le Neuvième Arcane (Meg Cabot)

Titre: Médiator, tome 2 : La Neuvième Clef / Le Neuvième Arcane
Auteur:Meg Cabot

Genre: Jeunesse/YA, Fantastique

Maison d’édition: Le livre de poche
Année d’édition:

Nombre de pages: 256 pages
Prix: 5,60 €

Pas de répit pour Susannah ! Un fantôme demande de l’aide. Sa nouvelle mission : transmettre un message à un certain Red. La jeune fille mène son enquête et pénètre dans l’univers de Red Beaumont, riche homme d’affaires confiné dans son sinistre man. Accessoirement, ce type est le père d’un des garçons les plus craquants du lycée ! Comme si les choses n’étaient pas déjà assez compliquées, Susannah se rend bientôt compte qu’elle s’est peut-être trompée de cible…

Personne ne m’avait parlé du sumac vénéneux.

Ah ça ! Pour me parler des palmiers, on m’en avait parlé. Ouais, on m’avait bien saoulée avec les palmiers. Mais personne ne m’avait dit le moindre mot au sujet de ces fichues plantes empoisonnées.

— Tu comprends, Susannah…

Le père Dom s’adressait à moi. J’essayais de faire attention à ce qu’il me disait, mais laissez-moi vous dire quelque chose : le sumac vénéneux, ça gratte.

— En tant que mediators – ce que nous sommes, toi et moi, Susannah –, nous avons des responsabilités. Nous nous devons d’apporter assistance et réconfort aux âmes infortunées qui errent douloureusement entre le monde des vivants et celui des morts.

C’est vrai, les palmiers, c’est sympa, et tout. C’était classe de descendre de l’avion et de voir ces palmiers tout autour, surtout depuis que je sais que les nuits peuvent être sacrément froides en Californie du Nord.

Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de sumac vénéneux ? Comment ça se fait que personne ne m’ait prévenue ?

— En tant que mediators, Susannah, il est de notre devoir d’aider les âmes égarées à retrouver le chemin qui les mènera à leur destination finale. Nous sommes leur guide. Leur liaison spirituelle entre ici-bas et l’au-delà.

Le père Dominic jouait avec un paquet de cigarettes intact posé sur son bureau et me fixait de ses immenses yeux bleus de bébé.

— Alors, lorsqu’une liaison spirituelle projette l’une de ces âmes contre un casier… Eh bien, je suis sûr que tu es en mesure de comprendre que ce genre de comportement ne contribue pas à inspirer à nos frères et sœurs tourmentés ce sentiment de confiance que nous essayons justement d’insuffler.

J’ai détourné le regard de l’éruption cutanée qui recouvrait mes mains. Éruption. Ce n’était même pas le bon mot. On aurait dit une mycose. Pire qu’une mycose, même. Une sorte d’excroissance. Une excroissance maléfique et insidieuse qui finirait par gagner chaque millimètre de ma peau autrefois douce et lisse pour la recouvrir de plaques rouges et squameuses. Ah ! et suintantes, en prime.

Alors que je m’étais régalée à la lecture du premier tome, je n’avais qu’une hâte: découvrir le second. J’ai donc été ravie de pouvoir l’intégrer dans mon programme de lectures…

Du point de vue du style, on  a une narration à le première personne vraiment géniale. Ça permet de bien rentrer dans l’histoire, de se sentir impliqués, de partager avec grand plaisir l’aventure avec Susannah. Surtout que cette dernière s’adresse parfois au lecteur, ce que je trouve vraiment génial.

Le style est simple, agréable à lire… Il se lit facilement et rapidement, … le tout va de soi, c’est un livre pour ado, et dont le but est bien de se détendre… et cela remplit cette mission à merveille.

 

L’histoire est ici encore une histoire de fantômes.. Pour rappel, Suze, ado au départ mal dans sa peau et devant faire avec le remariage de sa mère, est médiator (vous savez, comme Mélinda Gordon dans Ghost Whisperer, mais en plus déjanté). Elle est donc capable de voir les fantômes, et de leur parler.

Il y a ici une intrigue gentillette, pas super évoluée (on est dans un roman ado, voire pré ado, simple mais efficace), qui tient le lecteur malgré tout, car on a envie de découvrir comment l’histoire se finit même si à la moitié du livre, on a déjà sa petite idée.

 

Les personnages sont très hauts en couleurs… et certains (propres à cette histoire) m’ont beaucoup surprise… disons que je ne m’attendais pas à trouver ici ce genre de personnages…

Ahhh le personnage de Suze.. tout un programme…Elle a un caractère bien trempé, fort, avec une bonne dose de franchise et d’humour… J’adore vraiment ce personnage car il est frais, et donne vraiment vie au roman. Elle reste fidèle à elle-même… Elle a aussi une bonne dose de naïveté, mais c’est ce qui fait son charme.

Jesse… personnage que j’adore également, qui se dévoile bien dans ce tome, encore plus que dans le précédent, et j’ai adoré ça. On le découvre à la fois tendre, jaloux et râleur… j’ai adoré ça. Je le trouve de plus en plus attendrissant.

Il faut savoir que même si les livres ont chacun leur propre histoire, il vaut mieux les lire dans l’ordre car il y a dans  ce second tome des références au premier tome, par exemple, que ce soit point  de vue d’évènements ou de caractéristiques des personnages.

Bref, si vous ne connaissez pas cette saga, je vous la conseille vraiment. C’est une pure merveille bourrée d’humour et de fantômes…

Ma première lecture dans le cadre de mon challenge A la découverte de vos incontournables.

      

[✎] Never Sky

Titre: Never Sky
Auteur: Veronica Rossi

Genre: Sci Fi / Dystopie / YA

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 384 pages
Prix:16,50 €

Les mondes les ont tenus séparés.
Le destin les a réunis.
Aria a vécu toute sa vie dans le dôme de protection de la Contemplation. Son monde entier a été confiné à ces lieux, elle n’a jamais pensé à rêver de ce qui se trouve au-delà de ces portes. Alors, quand sa mère disparait, Aria sait que ses chances de survivre dans ce désert à l’extérieur assez longtemps pour la retrouver sont minces. Aria rencontre ensuite un étranger nommé Perry qui est aussi à la recherche de quelqu’un. C’est aussi un sauvage mais il pourrait être son meilleur espoir de rester en vie. S’ils peuvent survivre, ils sont le meilleur espoir de l’un l’autre pour trouver des réponses.

Par delà  l’enceinte de la Capsule, ils appelaient ce monde l’Usine de la Mort. On pouvait y mourir de mille et une façons. Aria n’aurait jamais cru s’en approcher d’aussi près.

Elle se mordit les lèvres en contemplant la lourde porte métallique qui se dressait devant elle. Un écran numérique affichait en lettres rouges fluo : AGRICULTURE 6 – DEFENSE D’ENTRER;

AG6 n’était rien d’autre qu’un dôme de maintenance, se dit Aria. Des dizaines d’autres dômes alimentaient Rêverie en nourriture, en eau, en oxygène.. tout ce dont une cité sous cloche avait besoin. Une récente tempête avait endommagé AG6 mais apparemment les dégats n’étaient pas importants. Apparemment.

Déjà, parce que j’ai eu la chance de le recevoir… oui bon… Et puis je dois dire que l’histoire me plaisait beaucoup. A vrai dire, à une ou deux exceptions près, toutes les dystopies de chez Nathan de ces derniers mois m’ont beaucoup plus car ils me permettaient de bien m’évader, et celui-ci était donc dans ma wishlist pour septembre… (même si finalement, j’ai pu le découvrir un peu plus tôt)…

Ahhhhh faut que je vous le dise : Un gros coup de cœur… oui, encore, mais ces derniers temps, j’ai beaucoup de très belles surprises littéraires, et  cela me ravit.

Le style est agréable, recherché, pas niais du tout comme on peut le retrouver parfois dans des livres Young Adult.

 Une narration à la troisième personne mais oscillant tour à tour autour du point de vue de Aria et celui de Peregrine (Perry), permettant de s’immerger dans cette histoire sous deux facettes différentes… D’un côté, je me dis que l’histoire y aurait gagné à être racontée à la première personne, mais d’un autre côté, la troisième personne permet d’aborder un point de vue plus large que celui du seul personnage narrateur.. donc c’est un mal pour un bien… Au moins, on a une vision globale de tout ce qui se passe, et on n’est pas confiné à un seul point de vue.

 

D’ailleurs, en parlant de personnages, ce que j’ai aimé, c’est qu’on ne se retrouve pas avec un panel hallucinant de personnages différents, il n’y en a qu’une petite poignée qui sont importants (5 ou 6 je dirais) et ça permet de mieux les suivre, mieux les apprécier…

Parmi eux, donc, Aria, que j’ai beaucoup appréciée. Même si au départ, je l’ai trouvée un peu « molle », craintive et relativement effacée, j’ai trouvé que l’évolution du personnage est intéressante et sympathique, la rendant plus attachante à la fin qu’au début… On en apprend plus sur sa vie passée en même temps qu’elle, on s’y attache, on l’apprécie de plus en plus, on la voir « grandir » à bien  des points de vue. C’est bien plaisant.

 

Point de vue de l’histoire, je me suis laissée complètement emportée… magique 🙂

Les rebondissements sont assez spectaculaires, même si parfois, on peut retrouver certaines longueurs (mais pas ennuyeuses, c’est ce qui est bien…)

Une fois le livre commencé, je dois vous avouer que je n’ai pu le lacher qu’une fois refermé… (à part une petite pause pour aller voir la maman d’une amie une petite demie-heure, mais sinon…à peine rentrée, à peine replongée dedans… )

J’étais complètement dedans, et n’ai pas vu le temps passer… en une après midi et soirée, zou, c’était lu… (pour peu, je l’aurais presque trouvé trop court tant je me plaisait dans cet univers particulier et atypique)

 

L’univers mis en place est, dans un premier temps, assez complexe et difficile à comprendre…  J’ai relu certains passages plusieurs fois pour être certaine de bien tout comprendre, et pour me familiariser d’avantage  aux termes utilisés par l’auteur dans son univers…

Il faut un peu de temps pour bien tout assimiler, mais une fois que c’est fait, on peut en profiter pleinement. On est à mi-chemin entre le monde sur-réaliste et le monde post-apocalypse, je dirais… mais les deux se marient très bien…

Il se divise en deux mondes bien distincts, un où tout se passe relativement, et un en totale opposition au premier ou presque (bon, c’est résumé de manière très abrupte, mais je n’ai pas envie de trop vous en dire, de trop entrer dans le détail et vous spoiler ou gâcher la découverte).

Il n’y a pas de grandes descriptions, cela reste assez vague même si on en sait largement assez pour tout nous représenter sans aucun soucis. L’univers est vraiment fascinant.

 

Arrivée à la fin du roman, certaines de mes  questions n’ont pas encore trouvé réponse, mais si tel était le cas, pas besoin d’un second tome, donc ça tombe bien, je dirais…

Le livre laisse également une atmosphère propice à la réflexion, ce que j’aime dans ces dystopie…

 

Le seul point négatif? Il faut attendre longtemps pour la sortie du tome deux, attendu pour 2013…

Un roman surprenant, hallucinant, riche en mystères et en découvertes.

Aux fans de Divergents, ou de dystopies en général… A  ceux qui aiment les ambiances post-apocalyptiques, qui aiment quand les univers rencontrés sont semblables à nul autres…

Tiboux, LiliFlower66, Mycoton32, karline05, Dehlicate, Belledenuit

     

[✎] Les filles au chocolat, tome 3 : Coeur Mandarine

Titre: Les filles au chocolat, tome 3 : Coeur Mandarine
Auteur: Cathy Cassidy

Genre:  Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 300
Prix : 14,50 €

Summer, 12 ans, voit son rêve d’être danseuse devenir réalité : elle est sélectionnée pour les examens d’entrée dans une prestigieuse école de danse ! Mais, pour elle qui a l’habitude d’être la soeur parfaite aux yeux de sa jumelle Skye, la pression monte. Et ni sa grand-mère, aux commandes de la famille pendant que Paddy et sa mère sont en lune de miel, ni sa grande soeur Honey, en pleine crise d’ado, ne se rendent compte que Summer est envahie par le stress. Le seul qui y prête attention, c’est son ami Alfie…

Un coup de coeur de plus pour cette merveilleuse saga…

Est-il encore nécessaire de vous parler des magnifiques couvertures de cette saga? Oui? Alors on y va… De la même veine que les deux précédentes, je trouve que celle-ci apporte le petit plus de par les couleurs magnifiques qui donnent une sensation de chaleur, de soleil, d’été, quoi 🙂 donc elle est on ne peut plus dans l’ère du temps vu la période de l’année… elle apporte à elle seule la contrepartie du temps pourri que l’on a pour l’instant, malgré tout 🙂

Bien que faisant partie d’une saga, il faut savoir que les différents tomes peuvent être lus indépendamment les uns des autres. Ceci dit, je trouverais dommage de risquer de passer à côté d’une de ces merveilles…

Car oui, qu’on se le dise, ce tome m’a plus tout autant que les précédents 🙂

De plus, le fait de les avoir tous lus permet d’avoir une vue d’ensemble, et de voir les personnages sous un autre jour d’un tome à l’autre…

Ici, on retrouve Summer, jeune fille touchante et émouvante… Dans le second tome, elle apparaissait comme une personne parfaite, pour qui tout est facile, que tout réussit… Dans ce tome, on voit l’envers du décor. Elle a tendance à se renfermer sur elle-même, face à ses problèmes, et finalement, cela lui joue des tours, car cela la ronge.

Elle n’a qu’une passion, une obsession: celle de la danse… elle est prête à tout pour que sa passion devienne plus que ça, et pour ça, n’hésite pas à risquer sa santé.

A force, je trouve qu’elle est beaucoup plus mature que son âge, on a l’impression qu’elle a grandit un peu trop vite, qu’elle met de côté sa vie d’enfant/d’adolescente pour atteindre son but ultime. Sa détermination fait parfois peur à voir.

« Je ne me nourris plus que de feuilles de salade et de quartiers de pomme, mais la sensation de faim a presque disparu. Je me sens plus légère et pleine d’énergie. Je passe mes journées à l’école de danse. Le travail finit toujours par payer. Il faut juste garder la foi. »

Ce que j’aime dans ces livres, c’est que au-delà de la simple histoire d’adolescentes, on y aborde des thèmes plus sérieux, qui dont réfléchir: l’amour, l’amitié, la famille, l’anorexie, …

Cela donne un côté très authentique au livre, et les rend d’autant plus intéressant.

Le style de l’auteur est fidèle à lui-même… Simple, entraînant (une fois le livre commencé, on a tellement envie de savoir comment cela va se terminer qu’on ne le lâche plus), adapté pour les jeunes filles, mais plaisant pour les adultes aussi… Oui, on est dans de la lecture jeunesse, mais pas « que »… Parce que sous les allures de livre léger pour adolescentes, il y a bien plus que ça, un livre poignant, qui peut aider les jeunes ados à ne pas tomber dans le même cercle infernal que Summer.

Plus je lis cette saga, et plus je suis sous le charme… A chaque tome, je me dis « c’est le meilleur de la série que j’ai eu la chance de lire« … jusqu’au suivant.

Point de vue des petites recettes à la fin de chaque livre, je craque complètement, car la plupart sont à base de fruits, cette fois 🙂 tout en restant gourmande, bien entendu 🙂

En conclusion: encore une superbe lecture, très émouvante une fois encore, peut-être parce que cela touche à quelque chose d’encore plus personnel que les autres tomes, je trouve.

Je remercie Samia, des éditions Nathan, pour ce petit moment de bonheur livresque.

ce livre me fait grimper de 300 pages pour atteindre mon objectif de 3000 pour ce mois de juillet… 🙂

Ceux de HanaPouletta, MyaRosa, Soleya,

      

[✎] Visions nocturnes

Titre: Visions nocturnes
Auteur: Nathalie SIWEK

Genre: Fantastique / Thriller

Maison d’édition: Persée
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 346 pages
Prix: 21,50 €

Lulubelle subit régulièrement les moqueries de ses camarades de classe. Pour échapper à sa solitude et sa condition de souffre-douleur, elle s’est inventé une amie imaginaire, Faustine. Mais cette dernière s’avère bien réelle, et n’hésite pas à employer la manière forte pour se venger de ceux qui ont le malheur de s’en prendre à sa copine.

Prudence se met à rêver chaque nuit de ces deux étranges fillettes et voit défiler leur vie comme un film. Elle découvre qu’elles ont un lien direct avec la mort de plusieurs gamines dont les meurtres d’une cruauté inouïe n’ont jamais été résolus.

En enquêtant sur cette affaire criminelle qui a débuté dans les années soixante-dix et tout en mettant ses dons de voyance à contribution, la jeune femme va plonger dans l’horreur où fantômes et sorcières vont se croiser dans un bain de sang.

Ce livre est une vraie bombe littéraire… un vrai coup de coeur pour moi…

Rien que la couverture du livre est superbe… (la photo ne lui rend pas honneur, car en réalité, les couleurs sont plus éclatantes que ça, déjà… L’image est vraiment superbe, et je l’ai trouvée très attirante). Quant à la quatrième de couverture, il n’y a pas à dire, tout est fait pour rendre le livre attirant 🙂 Je n’avais qu’une envie, le commencer au plus vite… et je ne regrette pas le voyage…

L’écriture est très fluide, très agréable à lire… les lignes et les mots glissent sous le regard, tant on vit l’histoire.

On entre directement dans l’histoire, et au plus on avance dans le récit, et au plus on est incapable de décrocher du livre. Au plus la tension monte, au plus le rythme devient intense…

J’ai aimé le fait de voir les rêves de Prudence bien décrits, vraiment comme si on les vivait en même temps qu’elle. Le changement de police, ou du moins, la mise en italique, desdits rêves permet de ne pas créer d’amalgame entre le rêvé et le vécu, ce qui est vraiment agréable. On peut clairement distinguer ce qui est réel et ce qui ne l’est pas vraiment.

Point de vue de l’histoire, … Dans le fond, c’est dans la lignée de Ghost Whisperer, ou Médium… tout ce que j’aime quoi… et ce n’est pas sans me rappeler le film 11:11 pour ce qui concerne Lulubelle et Faustine…

(synopsis du film: Sara n’a que 7 ans lorsqu’elle assiste, impuissante, au meurtre de ses parents par deux criminels qui se sont évadés de prison. Dix-huit ans plus tard, Sara est étudiante et étudie les phénomènes paranormaux. Mais la jeune femme est hantée par la vision cauchemardesque des nombres « 11:11 » écrits dans le sang, à côté du corps de ses parents. Sara est également hantée par la vision de sa mère tentant de lui faire comprendre quelque chose. Bientôt, des phénomènes étranges et effrayants surviennent : la tante de Sara et des amis à elle meurent de façon étrange. (Source : Allociné))

Dans ce film, tout au long de sa vie, Sara est « accompagnée » par une amie « imaginaire », rousse, qui la défend et fait payer aux vilains méchants pas gentils le mal fait à sa copine… (je ne vous l’ai pas encore dit, mais ce film fait partie de mes préférés…)

Bref. Revenons-en au livre…

Pour les personnages… vraiment géniaux…

Lulubelle… Ahh Lulubelle… dès les premières pages, on la prend en pitié, et on s’attache à elle plus que de raison. Souffre-douleur à l’école, à la maison aussi, aux proies à un père violent qui ne ménage pas sa mère et rejette la petite fille… un vrai vilain petit canard. Elle n’a pas une vie des plus évidentes, et au début du roman, on comprend pourquoi elle a senti le besoin de se « créer » une amie pour prendre soin d’elle, l’écouter, la réconforter… On est immanquablement triste pour elle… de voir que personne ne l’apprécie à part sa tante Gaby… aucune enfant ne mérite une telle vie.

Faustine, l’amie faussement imaginaire de Lulubelle, est un personnage des plus marquants. Au départ, et pendant presque tout le récit, on se dit qu’on la déteste, qu’elle n’est qu’une peste méchante et machiavélique. Ce n’est que dans le dernier quart du livre qu’on en apprend un peu plus et qu’on commence à comprendre le pourquoi du comment et de la voir un peu d’un autre œil… mais chuuuuut, je ne vous en dis pas trop.

Prudence, c’est la voyante… elle apparaît dès le début comme une personne au lourd passé, surtout du point de vue affectif. On la sent blasée… Son don spirituel lui permettant de communiquer avec les morts lui pèse beaucoup également, elle a du mal à l’accepter et à s’y faire.

Elle me rappelle également beaucoup Mélinda Gordon (Ghost Wisperer) par ses principaux traits de caractère. Malgré tout ce que son passé a pu lui apporter de malheur (dont le décès de son époux), la blesser, la détruire, on sent qu’elle est restée une personne très douce, très compatissante pour tout un chacun. Elle est très touchante de par la compassion, la douceur et l’humanité et la bienveillance qui se dégagent d’elle…

La seule chose que j’ai à lui « reprocher », c’est que je trouve qu’elle accepte un peu trop facilement l’explication du pourquoi de ses cauchemars concernant Lulu et Faustine.

Les autres personnages, tout en étant secondaires, sont recherchés et travaillés. Aucun d’eux n’est laissé au hasard, aucun n’est inutile, et ils sont bien exploités. Et au fur et à mesure des pages, on se rend compte du rôle de chacun, de la place qu’il occupe dans l’histoire, et de leur importance.

Au début, j’ai eu du mal à cerner la relation entre les rêves de Prudence et sa vie réelle… j’avais un peu de mal à voir l’intérêt de nous faire suivre les deux histoires de front comme ça… Puis au fil des pages, tout s’éclaire, toutes les questions trouvent une réponse, toutes les pièces du puzzle s’emboîtent les unes aux autres d’une plume menée de main de maître. C’est au final un choix très judicieux que de nous livrer l’histoire de la sorte.

Le seul point vraiment négatif que je peux trouver au livre, ce sont les fautes d’orthographe ou de grammaire qui ont échappé à la correction.. Il y en a une cinquantaine dans le livre, et je trouve ça un peu dommage, même si cela reste un détail face à la génialissime histoire et à la plume délicate de l’auteur. (et puis, ma fois, c’est rattrapable dans les rééditions…)

Je remercie vraiment les éditions Persée pour ce SP qui m’a permis de découvrir un livre génial d’une auteur de talent…

            CITRIQ

[✎] Intuitions, tome 3 : Infini

Titre: Intuitions, tome 3 : infini
Auteur: Rachel Ward

Genre: Fantastique, YA

Maison d’édition: Michel Lafon
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 283 pages
Prix: 16,20 €

Depuis sa naissance, Adam voit, comme sa mère Jem, des numéros flotter au-dessus des personnes qu’il croise. Il s’agit de la date de leur mort. Et bientôt, sa fille Mia montre qu’elle possède un bien plus terrible don…
2029, après l’apocalypse. Le chaos règne sur le monde, et les villes sont désertées. Adam et Sarah sont harcelés à cause de leurs pouvoirs hors normes. Dans les alentours de Londres, différents clans tentent d’imposer leur loi. Ils emprisonnent arbitrairement la population, qui croit pourtant trouver dans les quartiers qu’ils contrôlent une protection contre le désordre ambiant.
Mais dans la tumulte, Adam et Sarah luttent pour protéger leur bien le plus précieux : leur fille Mia. Car si Adam peut deviner quand la vie s’arrête, et Sarah dessiner l’avenir, Mia semble posséder des facultés plus puissantes. L’enfant extraordinaire devient difficile à cacher, et rapidement, les bandits s’en prennent à elle…
Adam et Sarah réussiront-ils à l’extirper de leurs griffes ? Et si, derrière Mia, se jouait le destin du monde ?

  Ce livre est un vrai coup de coeur.  On y retrouve avec plaisir les personnages attachants, et Mia, véritable rayon de soleil…

L’émotion et le suspense sont au rendez-vous… tout y est pour un moment de pur bonheur livresque…

Oh la la, j’attendais ce troisième et dernier tome avec une grande impatience, car les deux précédents m’avaient ravie !

 Le style me ravit toujours autant… j’aime la plume de l’auteur, sa facilité à nous faire passer tous les sentiments de l’âme humaine…

L’alternance des narrateurs y apporte beaucoup également, car cela permet, tout en ayant un point de vue très personnel et intime, d’avoir un point de vue global et moins étriqué qu’avec un narrateur unique… c’est quelque chose qui me plait vraiment dans ces romans.

Pour l’histoire, j’ai souvent vu des trilogies s’essouffler, retomber, et la magie d’intuitions, c’est qu’il n’en est rien. Ce troisième tome est spectaculaire, innovant, magnifiquement trouvé.

Tout au long de l’aventure, j’ai eu l’impression de le vivre avec eux, j’ai ressenti les émotions, bonnes ou mauvaises, des personnages… c’est ce que j’aime dans un livre, quand il me transporte à ce point avec lui!

On entre dès le départ dans le vif du sujet, c’est pourquoi il est plus que préférable d’avoir lu les deux premiers tomes, sinon, vous ne comprendrez pas grand-chose.

L’atmosphère est ici beaucoup plus lourde, inquiétante… on ne se contente plus de les voir « vivre » avec leurs dons respectifs, mais de se débattre avec des personnes aux intentions douteuses qui veulent les exploiter et qui sont prêtes à tout pour cela.

Le suspense ne cesse d’augmenter, la tension est de plus en plus palpable, elle prend le lecteur à la gorge et par le cœur. Quand on entre dans l’histoire, il est impossible de pouvoir le lâcher, car chaque chapitre en appelle un autre, chaque page nous pousse à lire la suivante, …

 Les personnages sont toujours aussi intéressants…

J’ai découvert avec émerveillement la petite Mia… Cette gamine est à la fois touchante, adorable, intrigante… On ne peut que la prendre en sympathie, je trouve, et s’inquiéter pour elle au vu de toutes les choses qu’elle voit et pourrait voir.

Pour Adam et Sarah, on les retrouve fidèle à eux-mêmes: forts, impressionnants, au caractère bien trempé.

 Quoi que l’on a pu ici trouver une Sarah beaucoup plus craintive et effrayée en apparence, mais que sa fille et l’amour qui les unit rend beaucoup plus forte. Le lien qui les unit est magnifique… on les sent très proches, presque ne faisant qu’un. Malgré le fait qu’elle soit très jeune pour être mère, Sarah fait preuve d’une maturité parfaite quand il s’agit de sa fille.

Adam, il est toujours aussi « à cran » et sur les nerfs, imprévisible et ça le rend parfois difficile à cerner. Mais d’un autre côté, vu ce qu’il voit tous les jours, c’est un peu compréhensible… Par contre, je l’ai trouvé assez « égoïste » dans ce tome ci… un peu trop égocentrique et laissant souvent peu de considération pour ceux qui sont sa famille. Ça m’a un peu déçu de lui… même si cela s’améliorait vers la fin du roman.

S’il y a une chose que je regrette? Que ce dernier tome soit aussi court… c’est passé beaucoup trop vite ! J’en aurais redemandé 🙂

Surtout que tout du long, on n’a pas le temps de dire ouf, l’action et les rebondissements s’enchainent les uns après les autres, on ne s’ennuie pas une seule seconde… et j’ai été très triste, voire déçue, de voir la fin arriver.

Une autre  chose qui aurait pu être un peu plus développée: ce qui se passe exactement entre le chaos et cet univers post-apocalyptique qui nous est présenté. Qu’est devenu le gouvernement? Comment en est-on arrivé là? Comment font les survivants pour s’en sortir? Où trouvent-ils nourriture? Abri? Combien sont-ils exactement? Qu’adviendra-t-il de l’avenir? Je ne sais pas si ce « manque » est voulu, mais cela m’a laissé plein de questions. Bien entendu, cela ne gâche pas la lecture, mais attise ma curiosité.

Ce troisième tome promettait d’être époustouflant, et je dois dire que je n’ai pas été déçue, loin de là… Ce tome se détache des deux autres, nous proposant quelque chose d’innovant et de spectaculaire. Cette saga m’aura éblouie de plus en plus au fil des tomes…

Une chose est certaine : si vous n’avez pas encore découvert cette saga, n’hésitez pas une seule seconde. En ce qui me concerne, il est plus que certain qu’elle fera partie de ces livres que j’aurai plaisir à relire 🙂

Je me suis souvent demandée, en cours de lecture de cette saga, comment je réagirais avec un don aussi maudit… voir les catastrophes, la mort des gens, quelle horreur… Ce n’est pas sans me rappeler la série télé (et le livre) « dead zone », de Stephen King… Comment continuer à avancer en ne voyant que malheur et catastrophe?

Et pour prendre « l’autre côté de la chose », comment réagirais-je  si  je connaissais à l’avance la date de ma mort? Vivrais-je ma vie différemment? Je pense que oui, que j’en profiterais davantage, que je ne perdrais plus une seule seconde.

Je remercie Camille, des éditions Michel Lafon, pour cette découverte.

 

[✎] Les filles au chocolat, tome 2 : Coeur guimauve

Titre: Les filles au chocolat, tome 2 : Coeur guimauve
Auteur: Cathy Cassidy

Genre: Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 295 pages
Prix: 14,50 €

Skye et Summer Tanberry sont des jumelles identiques, et Skye aime sa soeur Summer plus que quiconque au monde. Elles font tout ensemble; mais récemment, Skye a eu envie d’être aussi cool que sa soeur. C’est l’histoire de sa vie. Et quand son ami Alfie lui avoue être tombé amoureux non pas d’elle mais de Summer, cela la blesse.
Skye veut avoir sa propre personnalité, mais avec une jumelle aussi cool, comment peut elle faire?
Est ce que Skye réussira à sortir de l’ombre de sa soeur et a trouver sa propre manière de briller?

Un second tome encore mieux que le premier… un énooorme coup de coeur au goût de chocolat…

Après le coup de cœur que j’ai eu pour le premier tome, j’avais vraiment hâte de pouvoir découvrir la suite. Ahhh je suis ravie d’avoir eu la chance de découvrir ce second tome de la saga « les filles au chocolat »…

Déjà, la couverture me fait toujours autant rêver… Elle est vraiment superbe… Girly, gourmande, colorée… géniale, quoi… Rien qu’à la regarder, on a envie de se pelotonner dans un bon fauteuil, enveloppée dans une couverture toute douce, une tasse de chocolat chaud et un paquet de marshmallows, à portée de  main…

Dans ce tome, on fait la connaissance plus approfondie de Skye, rêveuse, fan de vintage, romantique, et très, voire trop, sensible… (là, je me reconnais complètement en elle, mais en moins jeune)… Elle a beaucoup de mal à trouver sa place dans la famille, et surtout vis-à-vis de Summer sa sœur jumelle, à l’ombre de qui elle a l’impression de vivre. J’ai vraiment adoré ce personnage, et je pense que c’est la fille de la famille à laquelle je m’identifie le plus… J’ai eu un peu l’impression de Skye n’était pas née à la bonne époque, elle non plus… C’est vraiment un personnage touchant.

J’ai aimé son amour pour l’histoire, pour le passé, pour les fringues vintages, … C’est vraiment une jeune fille attachante. Je l’ai également trouvée relativement mature pour son âge

Ce tome abordera donc des thèmes très d’actualité pour les jeunes filles: l‘amour, l’amitié, l’acceptation de soi, la manière de trouver sa place dans la famille, à l’école, … Ils sont amenés d’une manière très douce et accrocheuse.

Il apportera aussi son lot d’émotion avec la recherche du passé, les rêves de Skye, etc… j’ai vraiment aimé ça.

Le style d’écriture est frais, amusant et émouvant… on y ressent  une certaine douceur, plein de tendresse et d’amour… Les choses nous sont contées avec une plume relativement poétique, fluide, légère… un peu moment de plaisir… Il est aussi doux et sucré qu’un marshmallow dans la bouche…

Ce qui est bien c’est que pour découvrir ce second tome, même si la lecture du premier est préférable, elle n’est pas obligatoire… « L’intrigue » du livre étant centrée sur une jeune fille différente pour chaque tome, ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres.

Je ressors donc, une fois de plus, comblée par cette lecture divertissante et terriblement sympathique.

Un tout grand merci à Samia, des éditions Nathan, pour cette magnifique découverte !

 

[✎] Time Riders, tome 1

Titre: Time Riders, tome 1
Auteur: Alex Scarrow

Genre: Fantastique

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 445 pages
Prix: 15,50 €

Ne jouez pas avec le temps…
Liam O’Connor aurait dû mourir en mer en 1912.
Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010.
Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026.

Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter.
Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne changent l’Histoire.

      Le gros coup de coeur…

Un roman qui court à 100 à l’heure, qui embarque le lecteur dans une histoire incroyable,pleine de rebondissements, de découvertes, le tout agrémenté de personnages passionnants.

J’ai toujours été intriguée par les voyages dans le temps, la théorie de l’effet papillon selon laquelle le moindre de nos actes peut avoir des répercutions que l’on ne soupçonne même pas, à l’autre bout du monde… C’est pourquoi ce livre m’attirait énormément…

Les hommes n’auraient jamais dû jouer avec le temps. Jamais ! Seulement, maintenant que nous savons comment faire, il est nécessaire de veiller à ce que personne n’y touche plus. Et si un inconscient décide de remonter le cours de l’Histoire, alors quelqu’un doit réparer les dégâts au plus vite.

[…]

Voyager dans le temps est une arme redoutable, bien plus puissante que tout ce qu’on a inverté auparavant. L’humanité n’est pas préparée à un tel savoir. Elle est pareille à un enfant qui jouerait innocemment à la balle avec une bombe atomique.

De plus, il faut reconnaître que l’aspect visuel n’y est pas pour rien non plus… Je trouve la couverture superbe !  Et il faut savoir que c’est le genre de chose qui a une grande influence pour moi, car généralement, c’est une des premières choses qui m’attirent et me donnent envie d’aller en savoir plus sur un roman…

Et une fois le livre ouvert… waouw, …

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le livre commence sur les chapeaux de roue… Pas le temps de s’ennuyer, on rentre direct dans le vif du sujet, et l’action ne se fait pas attendre. Et une fois que l’on a commencé, on n’a qu’une envie, celle de lire la suite, encore, et encore, et c’est ainsi que l’on passe une nuit blanche à lire ce livre tellement on est pris dans l’histoire …

L’histoire est vraiment prenante et fascinante… Même si le voyage dans le temps a déjà été évoqué de nombreuses fois dans la littérature, Alex Scarrow lui donne ici une toute autre dimension, un souffle nouveau, qui n’est pas pour déplaire.

Point de vue du style de l’auteur… il est très très addictif ! Une fois le livre ouvert, impossible de le refermer, il sait comment tenir son lecteur par le bout du nez pour ne pas le lâcher avant la dernière page…

Les choses sont relativement bien amenées, on a l’impression que tout coule de source, que tout s’enchaîne de manière logique, dans une continuité « naturelle » et fluide. La crédibilité aussi, est bien menée dans ce livre. On ne tombe pas dans les clichés et caricatures liées aux différentes périodes.

Ce que j’ai adoré dans ce livre c’est que pour ce qui est de l’action, des rebondissements, … je n’ai rien vu venir. Contrairement à beaucoup de livres que j’ai pu lire dernièrement, celui-ci n’a rien de prévisible, je trouve. On est livré à l’histoire, on la découvre au fur et à mesure, sans deviner ce que l’on pourra trouver à la page suivante…

La lecture se passe donc dans une atmosphère lourde de pression, d’attentes, et de découvertes. Un rythme soutenu, pour que le lecteur n’ait pas le temps de dire ouf ou de s’ennuyer…

La seule objection est que certains éléments, certaines descriptions ou explications, sont un peu survolées, on aimerait en savoir plus, entrer plus dans le détail… mais qui sait, peut-être aura-t-on la suite, un approfondissement, dans le tome suivant…

Un autre gros point fort du roman, selon moi, ce sont les personnages… Ils ne sont pas bâclés, on sent leur fort potentiel et on apprend peu à peu à découvrir leur caractère tout au long du roman.

La seule chose que je regrette un peu, c’est que l’on n’en sache pas un peu plus sur leur passé à eux, sur ceux qu’ils étaient « avant »… Bien sûr, cela ne gène pas la lecture du livre, mais je trouve qu’il aurait été plaisant d’approfondir un peu cette partie d’eux.

J’ai adoré les voir évoluer côte à côte alors que leurs différences d’origine temporelles met une certaine distance entre eux, place un fossé d’incompréhension parfois… C’est très amusant…

J’ai adoré Liam O’Connor, complètement décalé puisque la plupart des évènements qui sont relatés dans le livre ont eu lieu « après son époque » et qu’il ne les a donc pas connus…  et puis, le petit clin d’œil au Titanic, j’aime j’aime j’aime… vous connaissez (ou pas) mon attachement à tout ce qui tourne autour de l’histoire de ce bateau, que ce soit réel ou imaginaire… bref, c’est mon personnage coup de cœur.

Et Bob,  j’ai adoré par l’humour et la fraicheur qu’il apporte.

Le principe évoqué ici dans Time Riders n’est pas sans me rappeler, de loin, sa série de films « l’effet papillon », où, suite à des voyages dans le temps,  un tout petit changement réalisé dans le passé pouvait changer du tout au tout le futur de plusieurs personnes… parfois de manière assez catastrophique d’ailleurs. J’aimais beaucoup ces films, d’ailleurs, qui mettaient bien en avant la « philosophie » selon laquelle le moindre de nos actes a des répercutions sur l’avenir

Ce livre fait se poser pas mal de questions, je trouve, et c’est ce que j’aime.

Quand on y pense, la « mission », qui leur est proposée, le contrat, la proposition qui leur est faite, est quand même à double tranchant… il faut avoir un sacré caractère pour relever ce genre de défi, je trouve.

J’ai vraiment hâte de découvrir la suite de cette saga, qui pour moi est un véritable coup de cœur…

Merci Samia, des éditions Nathan, pour ce moment de pur bonheur livresque 🙂

 

[✎] Les Menteuses, tome 1 : Confidences

Titre:  Les Menteuses, tome 1 : Confidences
Auteur: Sara Shepard
Editeur:  Fleuve Noir
Nombre de pages : 294 pages
Prix: 8,50 €

Salut les filles… Surprise ! Vous savez qui vous parle ? Non, vraiment pas ? Il faut dire que depuis l’Affaire Jenna les pertes de mémoire vous arrangent bien… Mais moi je n’ai rien oublié et vous n’avez pas fini d’avoir de mes nouvelles. D’ailleurs j’espère que vous appréciez mes petits mails et textos amicaux qui vous rappellent que je suis là, tout près de vous… Car vous avez été de très très vilaines filles, Aria, Spencer, Emily et Hanna. Vous ne méritiez pas l’amitié d’Alison. Vous qui étiez comme les cinq doigts de la main, sa disparition ne semble pas vraiment vous avoir affectées… Il faut dire que vous lui aviez fait des confidences plutôt… compromettantes, hein ? Sa disparition vous est bien tombée pas vrai ?Mais maintenant c’est fini, vous allez payer… Je crois voir que vous perdez votre sourire les miss Perfection ! Il fallait y songer avant les filles, c’est pas beau de mentir ! – A Une nouvelle série pour les fans de Gossip Girl ! Un mélange de Desperate Housewives et Souviens-toi l’été dernier : le frisson assuré dans une ambiance très girly…


Un univers génial, des personnages attachants,

hauts en couleurs… que du bonheur…

En fait, avant de découvrir ce livre, j’ai découvert la série télévisée qui en est tirée… Enfin, j’avais déjà entendu parler des livres, mais je ne m’y étais pas attardée plus que ça.. Puis, en regardant « Pretty Little Liars », je suis tombée sous le charme de la série pleine d’humour, de suspense, de frissons, … et j’ai eu envie d’aller plus loin en découvrant aussi les livres…

Le style est très  simple, très fluide et très agréable.

Une narration à la troisième personne, certes, mais qui ici n’empêchent en rien d’accrocher dès le départ au récit. On se sent impliqués dans l’histoire, on se sent happés… j’ai adoré. A chaque fin de chapitre, impossible de refermer le livre, je voulais en savoir plus…Du coup, le livre s’est lu d’une traite, et mon seul regret fut de ne pas avoir la suite directement sous la main…

L’histoire est simple au départ… Un groupe d’amies… inséparables, … jusqu’au jour où l’une d’elle, celle qui était un peu la reine des abeilles, disparaît… peu à peu, le petit groupe se distance, et leur amitié n’est plus… On apprend alors que chacune d’entre elles a pas mal de cadavres dans le placard, ces petits secrets qu’une seule personne connaissait, et qui remontent peu à peu à la surface de manière assez surprenante et mystérieuse...

Il plane, tout au long du livre, une atmosphère particulière, une impression pesante, de toutes parts. On vogue entre secrets, mensonges, trahisons, méfiance, cachotteries, … et découvertes en tous genres….

On est dans un premier tome de saga, donc bien évidemment, il faut mettre en place les lieux et les personnages, mais ici, on les découvre progressivement, en même temps que l’action, ce qui fait que de ce fait ça n’a rien de lourd ou d’ennuyeux… que du contraire, tout est fait pour attiser la curiosité, et sur moi, en tous cas, ça a fonctionné à merveille 🙂

Les personnages, dans ce livre, sont variés… ils sont faits pour que l’on s’attache à eux, et que l’on puisse se retrouver dans l’une ou dans l’autre des filles…

Pour ma part, ma préférée et plus « proche de moi » est Aria.  Elle reste, et de  loin, celle qui me plait le plus. avec son style bobo, son attrait pour la littérature, sa simplicité, sa douceur… elle est pour moi la plus sincère de toutes, celle qui est la plus véritable, et j’ai aimé ça… sans compter pour son attirance pour le beau Ezra, mais chuuutt..

A côté de ça, il y a Hanna, que j’ai trouvé arrogante, qui selon moi se prend facilement la grosse tête, Spencer, l’intello de service prête à tout pour réussir, et Emily, jeune fille discrète, presque effacée…

Bien que disparue, le personnage d’Alison est omniprésent… et plus on en sait sur cette adolescente et plus on se rend compte que sous ses apparences de fille populaire et aimée de tous, elle cachait de nombreux secrets et que c’était une vraie garce….

J’ai été ravie de  voir qu’à part quelques détails presque sans importance (la couleur des cheveux d’Emily, par exemple), le livre et la série télé sont très proches l’une de l’autre. Et je crois que je suis définitivement accro aux deux 🙂

J’ai aimé… tout… des personnages intéressants, gros coup de coeur pour Aria, une histoire sur fond de Gossip Girl agrémenté de suspense et mystère…

 

L’avis de Selena

[✎] The midnight library, tome 12 : Oeil pour oeil

Titre VF : The midnight library, tome 12 : Oeil pour oeil
Titre VO : The midnight library, book 12 : Blind Witness

Auteur: Nick shadow

Genre : Jeunesse, Horreur

Maison d’édition: Nathan
Date de publication : février 2012

Pages : 189 pages
Prix : 12,50 €

Oeil pour oeil :
Le jour où Liam a perdu la vue, il a pensé que rien ne pouvait lui arriver de pire. Il avait tort. Depuis qu’il a subit une greffe des yeux, il a d’étranges visions. Des visions qui lui font regretter de retrouver la vue…
Suivi de Le musée de cire et Un look qui tue

Je découvre cette saga avec ce tome, et le coup de coeur est réel… J’ai adoré ! 
Des personnages attachants, des histoires distinctes, qui se différencient bien, dans un style agréable à lire et qui fait frissonner ! Vraiment génial !

Rien que la couverture de ce livre m’a attirée…

Sombre, inquiétante, intrigante… tout ce que j’aime… A elle seule, elle a su me conquérir…

Puis, à la  lecture de la quatrième de couverture, l’attrait n’est pas retombé… trois nouvelles fantastiques, il n’en fallait pas plus pour faire mon bonheur 🙂

Si je devais comparer ce petit recueil très sympathique, je dirais que c’est dans la lignée des « chair de poule », que j’adorais étant gamine et adore toujours autant d’ailleurs. La seule différence, c’est que « The midnight library » est, il faut le reconnaître, moins naïf, moins « nigaud », plus élaboré malgré tout. Dans les « Chair de poule », tous les personnages se ressemblent, les histoires aussi, tandis qu’ici, trois histoires, trois univers, trois fois plus de personnages prêts à vous faire frémir…

Malgré tout, on reste dans la littérature jeunesse, et le style de l’auteur y est merveilleusement bien adapté… simple sans être trop gaga, intriguant, la plume maniée de sorte à ce que le lecteur soit sous l’emprise de l’histoire, que du bonheur…

Point de vue des histoires

La première nous raconte l’histoire de Liam, jeune adolescent intello, assez brimé par ses petits camarades, très affecté par la mort de sa mère, qui préfère s’enfermer derrière les fenêtres du labo de science de l’école plutôt que de devoir rentrer chez lui et devoir faire la conversation à son père. Puis un jour, accident au labo, il est blessé aux yeux et va devoir se faire opérer aux yeux pour recouvrer la vue… S’en suivront des phénomènes étranges, visions et autres bizarreries…

J’ai beaucoup aimé cette histoire, car elle m’a rappelé pas mal de films que j’ai pu voir ce thème… et j’ai toujours été convaincue que les organes d’un donneur gardent un peu de cette personne pour l’amener au « récepteur »…  et cette nouvelle a apporté une vision toute autre de la chose  (sans jeu de mots 😉 )

J’ai eu un attachement tout particulier à Liam, qui m’a ému par sa manière d’être mal dans sa beau, touché par la mort de sa mère, en détresse affective avec son père, isolé et maltraité à l’école… le pauvre, j’ai ressenti beaucoup de peine pour lui.

La seconde histoire, quant à elle, nous fait découvrir un musée de cire assez particulier… Déjà, je ne sais pas si vous avez déjà visité un tel musée, mais parfois, les répliques sont tellement surprenantes qu’on les croirait vivantes. Il n’en faut pas plus pour faire la base d’une histoire flippante avec des ados téméraires, décidant de s’aventurer dans les salles obscures du musée…

La dernière histoire est celle qui m’a le moins convaincue. Une couturière qui réalise, sur mesure, des robes pour ses clientes, mais aussi une version miniature… Pourquoi? Là est toute la question. Même si c’est celle des trois qui m’a le moins plu, je l’ai malgré tout apprécié… mais bon, si classement il faut faire, elle arrive en dernier 🙂

Les trois histoires m’ont réellement captivée, et j’ai aimé le côté « absent » du « tout est bien qui finit bien »… j’aime quand la fin reste en suspend, ou que cela se termine mal (non, je ne suis pas sadique, promis)…

Le fait que l’on puisse rapidement se douter de la fin de l’histoire, en deviner le dénouement, ne m’a absolument pas dérangée… Il ne faut pas oublier que l’on est ici dans un recueil pour ados !

Tout au long du livre, l’ambiance est glauque à souhait, on ne peut s’empêcher de se plonger dans l’atmosphère étrange et le fait de le lire la nuit a renforcé cet état de chose 🙂 Pour chacune des histoires, dès le départ, on sent que le danger est présent, que l’étrange va surgir…

Ce livre est vraiment l’idéal pour les personnes qui ont envie de se donner quelques frayeurs le soir, sous la couette, sans se prendre la tête… le genre de frayeur qui fait sursauter au bruit d’un plancher qui craque, d’une  branche qui vient cogner contre la fenêtre, …

Je remercie Samia pour sa gentillesse et pour m’avoir permis de découvrir ce livre… J’espère avoir l’occasion de trouver et découvrir les autres tomes, car j’aime vraiment beaucoup cette collection…

 

[✎] Les filles au chocolat, tome 1 : Coeur Cerise

Titre VF : Les filles au chocolat, tome 1 : Coeur Cerise
Auteur: Cathy Cassidy

Genre : Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Date de publication : mars 2012 (nouvelle édition) 1ère édition du 26 mai 2011

Pages : 295 pages
Prix : 13,90 €

Cherry, 13 ans, et son père Paddy s’installent en Angleterre chez Charlotte, sa nouvelle compagne qui a quatre filles : Coco, 11 ans ; les jumelles Summer et Skye, 12 ans, et Honey, 14 ans. Cherry est ravie de faire partie d’une famille nombreuse. Mais, à peine arrivée, elle craque bien malgré elle pour Shay, le petit copain de Honey. Voilà qui ne va pas arranger la cohabitation déjà difficile avec Honey, la seule à ne pas accepter l’arrivée de son nouveau beau-père ! Alors que tous participent à la création d’une fabrique artisanale de chocolats, Cherry se retrouve partagée entre l’affection pour ses nouvelles soeurs et le charme irrésistible de Shay…

  
Frais et pétillant, un vrai rayon de soleil que ce livre 🙂

J’attendais la découverte de ce livre avec grande impatience !

Rien que la couverture annonce la couleur. Je la trouve superbe, colorée, gourmande, girly à souhait… Ces cupcakes donnent envie, vous ne trouvez pas? Elle est vraiment magnifique. A elle seule, elle a su aiguiser ma curiosité pour ce livre…

L’histoire est relativement simple (n’oublions pas que ce livre s’adresse aux jeunes filles de 11-13 ans), mais ce ne fut pas pour me déplaire. Au contraire, j’avais grand besoin de ce genre de livre en ce moment.

Il n’y a pas d’intrigue proprement dite, on se doute de quasi tout à la lecture de la quatrième de couverture, mais il y a des situations vraiment amusantes, des petites histoires assez cocasses, qui viennent ponctuer la lecture et me ravir.

Les thèmes abordés sont relativement courants, et permettent à presque toutes les jeunes filles de s’y retrouver: les familles recomposées, les difficultés rencontrées lors de son intégration, l’amitié, la découverte de l’amour … de quoi nous replonger dans nos années d’adolescente.

Point de vue des personnages, on retrouve les 5 héroïnes, 5 filles qui sont on ne peut plus différentes… C’est certes très classique et « cliché », mais cela permet à n’importe quelle lectrice de trouve celle qui fera « chavirer » son cœur et lui permettra de trouver à qui s’identifier. Cherry, Honey, Sky, Summer et Coco vont venir apporter un véritable rayon de soleil durant la lecture. (je ne sais pas pour vous, mais  leurs prénoms me font penser à des parfums de sundays… )

Le style de l’auteur est plein de fraîcheur, de bonne humeur, de sentiments en tous genres, …

Les descriptions sont très bien faites, de manière à ce que l’on puisse facilement se représenter la maison, et tout ce qui s’y passe. En tous cas, pour moi, ça à marché, je m’y suis imaginée sans aucun souci.

La plume est agréable, on se sent directement impliquée dans l’histoire, on s’y sent intégré et c’est très plaisant. Cela facilite la lecture, déjà très fluide de par l’écriture et l’aspect pétillant de l’histoire. Ce livre ce lit très vite. En une après midi, je l’avais dévoré 😉

Le petit plus? Les fiches de présentation 5 héroïnes, les petites recettes et le quizz à la fin du livre 🙂 J’ai trouvé ça vraiment génial et interactif (pour les recettes et le quizz)… J’ai bien l’intention de les tester, la gourmande que je suis est sous le charme :p

Je ne lis pas souvent ce genre de livres, mais je dois reconnaître que celui-ci en vaut largement la peine.

J’ai vraiment hâte d’en découvrir la suite je suis vraiment sous le charme de cette série…

Merci à Samia, des éditions Nathan, pour ce SP qui m’a permis de découvrir un livre génial !

EloDesigns, HanaPouletta, Galleane, Ayma, MyaRosa, isa1977, Joanskingdom, MadlyDam, Jess

 

[✎] Divergent, tome 1

Titre VF : Divergent, tome 1
Titre VO : Divergent, book 1

Auteur: Veronica ROTH

Genre : Sci-fi (dystopie), Jeunesse

Maison d’édition: Nathan (Blast)
Date de publication : octobre 2011

Pages : 440 pages
Prix : 16,50 € (version papier) et 13,99€ (version numérique)

Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d’une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu’elle a caché à tout le monde parce qu’elle a été averti qu’il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l’aider à sauver ceux qu’elle aime. . . ou pourrait la détruire.

  
Un livre époustouflant, à ne pas rater…
Des personnages décapants, une histoire renversante, …

Aaah cela faisait un moment que j’avais envie de découvrir ce livre, et je fus donc super contente de l’avoir remporté chez Tiboux lors de son RAT organisé il y a quelques semaines…

Après avoir reçu le livre, le plus dur fut de trouver un créneau pour le lire, et j’avais bien hâte…

Je dois avouer que j’avais quelques craintes, au début, car je me suis dit qu’après avoir lu tellement de positif sur ce livre, même en ne lisant qu’en diagonale pour éviter tout risque de spoiler, je risquais de l’avoir tellement idéalisé que le risque de déception était grande… et finalement, effectivement, déception il y a eu… celle d’avoir terminé ce livre si rapidement…

La couverture est vraiment superbe… les couleurs sont belles, l’illustration magnifique, elle dégage quelque chose d’indescriptible… (et ceux qui me connaissent et me suivent savent à quel point je suis sensible et réactive à la couverture d’un livre, élément très important à mes yeux…)

Point de vue du style, je dois avouer que j’ai été bluffée…  dès les premières pages, on se sent submergés par les évènements, impossible de sortir de l’histoire, on y est plongés et le temps semble s’être arrêté autour de soi… j’ai en tous cas vécu la lecture comme ça, où je n’ai pas vu le temps passer…

Le découpage en petits chapitres instaure un certain rythme au roman, mais chaque fin de chapitre nous pousse à passer au suivant…

Les émotions sont bien présentes, et passent à merveille.. pour être honnête, je n’ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes en cours de lecture. Certains passages m’ont vraiment prise en otage, et chamboulée.

L’histoire elle aussi est étonnante et très addictive une fois qu’on est pris dans l’engrenage, il est impossible de lâcher le livre sans savoir ce qui va se passer.

Ce que j’ai aimé, c’est le fait que l’on puisse connaître l’origine des 5 factions, … et je ne pense pas que ce sera un spoiler que de vous les mettre:

Il y a plusieurs dizaines d’années, nos anciens ont compris que les guerres n’étaient causées ni par les idéologies politiques, ni par la religion, ni par l’appartenance ethnique, ni par le nationalisme. Mais par une faille dans la personnalité même de l’homme, par son penchant à faire le mal sous une forme ou une autre. Ils se sont donc séparés en factions dont chacune s’est donné pour mission d’éradiquer le travers qu’elle considère comme responsable des désordres de ce monde.

Le roman n’est qu’une énorme poussée d’adrénaline constante, il n’y a pas de temps mort, et le lecteur n’a pas le temps de souffler tant l’action (même si on n’en a pas l’impression) et la réflexion sont omniprésentes. Qu’est ce que j’ai aimé ça… j’avais du mal à poser le livre….  Au plus les pages se tournaient, au plus le stress, la tension monte… c’est grisant…

Les personnages autant que les « univers » nous sont présentés de manière relativement complète sans tomber dans le « trop », dans le dérangeant et le trop lourd. On en sait assez pour bien apprécier le tout, mais pas trop pour ne pas se lasser… c’est vraiment agréable.

Le livre est découpé en trois grandes parties, … de la connaissance des personnages, à leurs entrée réelle dans le monde de leur faction et ses conséquences, en passant par leur apprentissage… chacune des parties a son intérêt, chacune est nécessaire, et chacune est merveilleusement amenée et traitée. La dernière partie nous révèle une vraie bombe qui promet une base solide pour la suite de la saga et nous tient en haleine en attendant de pouvoir lire la suite!

Les personnages sont un autre point fort de ce romans… ils sont aussi divers que variés, et j’ai pris beaucoup de plaisir à les découvrir. Par contre, je crois qu’il n’y a pas de demi mesures dans ce livre… soit on accroche irrémédiablement à un personnage, soit on le déteste…

Tris est un personnage très intéressant. J’ai aimé voir son évolution tout au long du roman, surtout que dans un premier temps, assez long, je dois l’avouer, elle m’a énervée, voire exaspérée… j’ai donc apprécié de la voir changer.

Il faut reconnaître qu’elle est dotée de nombreuses qualités, que ce soit le courage, l’intelligence, le dévouement aux autres, … mais je trouve qu’elle se pose beaucoup trop de questions sur tout, et que malheureusement, elle ne se sert pas toujours à bon escient de ce qu’elle a comme capacités. Je l’ai trouvé trop naïve au début, énervante. Elle a beaucoup de mal à accepter ses défauts, ou plutôt, se concentre tellement là-dessus qu’elle en oublie ses qualités. Mais au fur et à mesure qu’elle en apprendra plus sur son statut de « Divergent« , et les conséquences que cela va engendrer, elle va s’affirmer et c’est là qu’elle prend toute sa profondeur.

Quatre est sans conteste mon personnage préféré… dès le départ, je l’ai pris en sympathie, et cela n’a pas cessé du début à la fin… c’est un personnage à la fois très intriguant et très attachant… Il dégage quelque chose, a un charisme fou, et son côté hyper mystérieux, passant du chaud au froid, m’a fascinée.  J’ai vraiment accroché à ce personnage comme à aucun autre…

Les autres personnages tels que Peter, Al, Christina, Will, Eric, …. Sont tous tout aussi intéressants, même s’ils ne sont que des personnages secondaires, car ils ont tous une place bien à eux dans l’histoire, et dans l’évolution de l’histoire et celle de Tris.

Ce que j’aime particulièrement avec ce livre, c’est qu’au-delà de l’histoire, le livre nous pousse à la réflexion, ce qui est très enrichissant… bien que l’on soit dans une dystopie, comment réagirais-je si j’étais face à un tel choix? Quelle faction choisirais-je? Pourquoi? Est-il possible réellement de faire un tel choix, de ne mettre en avant qu’une seule vertu? Les unes ne sont-elles pas liées aux autres?

Il y a un passage que j’aime beaucoup:

« Je crois qu’on a commis une erreur, dit-il doucement.

On s’est tous mis  à dénigrer les valeurs  des autres factions sous prétexte de mettre  les nôtres en avant.  Je n’ai pas envie de faire ça.  Ce que je veux, c’est être  courageux, ET altruiste, ET  intelligent, ET gentil , ET sincère. »

Bref, vous l’aurez compris, ce livre est un coup de cœur, comme il le fut pour de nombreux autres lecteurs. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de lire ce livre, n’hésitez pas! C’est juste une énooorme bombe dans le paysage livresque du moment.

Tiboux, Manie, Crouton,

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[✎] Ne dis rien à personne

Ne dis rien à personne
Marianne Marsh
  France Loisirs
307 pages
17,50 €

Le père de Marianne est violent, sa mère alcoolique. A l’école, tel un vilain petit canard, ses camarades la rejettent et les professeurs la tolèrent à peine. Une seule personne lui donne cette attention dont elle a tant besoin : un voisin. Un homme qui réalise rapidement que Marianne est une proie facile et sans défense. Celle qu’il appelle sa « petite Lady » devient ainsi son amante, alors qu’elle n’a que 8 ans. Il ne cesse de lui répéter : « Ne dis rien à personne… ». Enfermée dans une spirale de honte et de peur, Marianne garde le secret. Jusqu’à ce jour où, à 13 ans, elle tombe enceinte. Et le pire est encore à venir…


Un livre poignant, que j’ai adoré, même s’il m’a souvent tiré les larmes des yeux…

J’ai toujours aimé les livres « témoignages », parce qu’ils touchent directement au coeur, ils mettent les sentiments sans dessus dessous, et personnellement, j’ai tendance à avoir envie de connaître des histoires vécues… sans doute parce que cela permet une plus grande empathie, une plus grande compréhension relative de l’être humain, mais surtout, parce que cela permet aussi d’une part de pouvoir prendre connaissance de certains signes qui pourraient alarmer dans certaines situations, mais aussi parce que cela donne un tout autre regard sur sa propre vie et fait relativiser pas mal de choses…

elle est simple, mais m’a tout de suite attirée… Je trouve qu’à elle seule elle fait déjà passer tellement d’émotions

Je ne sais pas si l’on peut franchement parler du style de l’auteur dans ce genre de récit… ils sont tout simplement écrits par les mots du coeur, et il est difficile d’en juger. Tout ce que je peux en dire, c’est qu’il fait passer le message et les émotions sans tomber dans le psycho dramatique, en conservant une énorme simplicité, humilité et dignité. c’est ce que j’ai vraiment apprécié, et qui a fait que j’ai pris encore plus de « plaisir » à la lecture de ce livre… non pas que ce que je lisais soit « plaisant » sur le fond, je vous « rassure », mais sur la forme.

Le résumé à lui seul donne le fond de l’histoire. je ne vois pas que dire de plus, si ce n’est qu’effectivement, on se dit qu’une fois qu’elle tombe enceinte, les choses vont s’arranger pour elle, que ça va lui ouvrir une porte vers un avenir un tant soit peu meilleur et faire éclater la vérité… on dit toujours que quand on touche le fond, on ne peut pas aller plus bas… pourtant, alors que Marianne était plus bas que bas, le fond n’était pas encore là… le bout du tunnel tant attendu tarde encore et toujours à venir, les choses vont de mal en pire…

Je ne comprends pas ces parents incapables de tenir leurs responsabilités, qui ne sont pas capable d’écouter leurs enfants, les aimer, les protéger, … Comment peut-on ainsi détruire l’enfance de la chair de sa chair et continuer à vivre comme si de rien n’était?

Marianne, enfant puis jeune fille, n’a jamais eu le loisir de vivre comme les autres enfants… pas de jouet, pas de beaux vêtements, pas de soins prodigués… et malgré tout, elle se bat, contre la vie, contre le désamour de ses parents, contre la terre entière finalement. Malgré son jeune âge, j’admire son courage, sa force et sa détermination. Enfant non désirée, elle ne cesse de se battre pour mériter sa place dans sa famille ou dans la société…

Son père, violent, alcoolique, n’a de respect ni pour sa femme ni pour sa fille. Le genre de père détestable qui donne juste envie de le détester chaque jour davantage.Ivre comme pas possible dès qu’il reçoit sa paie, il attend de sa famille qu’elle lui soit entièrement dévouée et que tout soit centré sur lui quand il est à la maison… que le repas soit fait, qu’on l’écoute, qu’on n’essaie surtout pas de le contredire… et quand la mère essaie, ou la fille, les coups pleuvent, peu importe les conditions…

La mère de Marianne, elle est totalement démissionnaire de son rôle de mère, finalement, tant elle est oppressée par celui d’épouse, et encore… La maison ressemble à un taudis, elle ne s’occupe ni des enfants, ni du ménage, et n’a que faire des états d’âme de sa fille, et encore moins de ce qui peut lui arriver…

Puis il y a le voisinhomme bien sous tous rapports, en apparence, père de famille tranquille et avenant envers ses voisins. Le genre de voisin que tout le monde voudrait avoir, toujours prêt à rendre service, mais finalement, un salopard de la pire espèce qui puisse exister sur terre… Il va entraîner la petite Marianne dans une spirale infernale, la rendant d’abord dépendante à lui, sachant où le bat blesse dans sa propre famille (le manque d’attention et d’amour de ses parents) et s’en servant ensuite contre elle.

je dois avouer que si vous désirez lire ce livre, ce que je vous conseille fortement, prévoyez la boite de mouchoirs à côté de vous, car il tire droit dans le coeur, et ne cessera de vous émouvoir et vous mettre le coeur à l’envers.

un style simple, sans tomber dans l’excès.

Il est difficile de parler d’un tel livre, car je ne peux que donner mon avis et vous parler un peu des protagonistes, mais il serait malvenu de juger l’auteur ou l’histoire. Je reste admirative du courage de cette enfant, et ressent une colère, une haine indescriptible, envers ces individus qui sans vergogne, viennent voler leur innocence à ces enfants. Je ressens aussi une forte incompréhension à l’égard de ces parents incapables d’aimer leurs enfants. Je n’ai sans doute pas à les juger, mais comment rester insensible face à de tels comportements…

[✎] L’inavouable secret de Clara

L’inavouable secret de Clara
Elisabeth Bourgois
Editions Salvator
  230 pages
18,50€

Clara, quinze ans, fille unique, est mal dans sa peau, en conflit permanent avec sa mère qui la néglige et l’humilie. Son père est inexistant à force de s’effacer. Invitée à une soirée entre jeunes, elle est émue d’être l’objet de l’attention d’Alex, un séduisant garçon de sa classe. Abrutie par l’alcool et droguée à son insu, elle se laisse entraîner par Alex dans une chambre et sombre dans l’inconscience. Elle se réveille le lendemain, nauséeuse, mal à l’aise, et se souvient à peine de ce qui s’est passé… Trois mois plus tard, elle découvre avec stupéfaction qu’elle est enceinte ! Alex l’a violée. Elle n’a pas seize ans. Meurtrie, choquée, subissant dans le même temps le divorce de
ses parents et l’éclatement de sa famille, Clara se referme sur elle-même et son terrible secret…

Quelle vie l’attend maintenant ? Gardera-t-elle son bébé ? Comment fera-t-elle face aux pressions de son entourage ? Pardonnera-t-elle à Alex ? Et si, au bout du tunnel obscur, surgissait la lumière d’un autre amour, authentique et durable ?

Clara se révèlera une jeune fille exceptionnellement forte et rebelle, si captivante…


Un véritable coup de coeur… une histoire tellement sensible, racontée de manière magnifique, qui prend aux tripes tout en sachant faire passer un magnifique message d’espoir et de courage…

J’ai été agréablement surprise quand Vincent, des Agents Littéraires, m’a proposé ce livre en partenariat. En effet, la veille, j’avais justement ajouté ce titre à ma Liste à lire, car en me baladant sur le site de l’éditeur, le titre m’avait interpellée, et le résumé m’avait  intriguée et attirée. Il n’est pas nouveau que j’aime beaucoup lire ce genre d’histoire, car elles regorgent de leçons de vie et de courage…

Point de vue du style, il faut savoir que ce livre est, à mes yeux, un peu particulier. En effet, j’ai l’habitude de lire ce genre de livres, mais en tant que témoignage… hors ici, il s’agit d’un roman, une histoire « inventée », même si elle touche à un thème terriblement sensible et malheureusement courant…

Au départ, le fait  que ce soit une histoire romancée m’a un peu inquiétée, car je me suis dit que réussir à faire passer des émotions aussi fortes que celles qu’il faudrait, ce ne serait pas gagné, et bien je dois dire que pourtant, l’auteur y arrive d’une main de maître…

La grande particularité – pour ce thème –  est donc que l’histoire est ici narrée à la troisième personne… on ne vit pas l’histoire de l’intérieur, mais on la regarde se dérouler sous nos yeux…

Et pourtant, qu’est ce que ce livre m’a touchée! J’ai eu les larmes aux yeux du début à la fin… Les ressentis étaient merveilleusement exprimés, et ce fut sans peine que j’ai pu percevoir les joies, les peines, les doutes et la douleur de Clara…

  Je ne vais  pas trop vous en dire sur l’histoire en elle-même, ou plutôt je vais essayer… j’ai tellement aimé ce livre qu’il m’est difficile de trouver les mots juste pour vous donner envie de le découvrir sans vous le raconter de A à Z…

L’histoire de Clara est à la fois belle et tragique… Une jeune fille qui se sent perdue, en mal d’amour, que ce soit point de vue de sa vie sentimentale ou familiale… qui ne se sent nulle part à sa place… jusqu’à ce qu’elle se retrouve enceinte suite à un viol, ce qui la perturbe, l’effraie, la terrorise à un point que l’on ne peut imaginer. Elle n’ose pas en parler à ses parents, mais se confie à sa meilleure amie qui l’accompagne au planning familial… car c’est clair, à 15 ans, il est impensable de garder le bébé, et comme lui dit son amie « Ce n’est rien, un mauvais moment à passer, mais cela va t’éviter de gâcher toute ta vie« …

Clara, le personnage central de cette histoire, est une ado comme les autres: 15 ans, des rêves plein la tête, une idée plus que négative de l’école et en conflit perpétuel avec ses parents, surtout sa mère. Ses passions? Le « chat », les blogs et les jeux en lignes… semblable à tous les jeunes de son âge, finalement…  et pourtant, elle est si différente d’eux

« Couper son ordinateur, c’était quitter le monde virtuel des copains et des faux amis et s’engouffrer dans la solitude nocturne. Elle tombait alors brutalement dans un gouffre de silence qui l’effrayait. Elle retardait donc le plus possible le moment et restait collée à la lumière oscillante de l’écran comme un papillon qui se brûle les ailes mais qui revient sans cesse vers la source du feu dévastateur. » (page 13)

 A côté de cela, il y a Karine, sa mère, obsédée par la nourriture bio et l’apparence qu’elle peut donner de sa jeunesse, et de sa fille… elle ne ménage d’ailleurs pas cette dernière, lui faisant la moindre remarque sur son physique et sa manière de s’alimenter, entre autre… Dans sa bouche, tout n’est que critique, rabaissement, presque des insultes…

Il y a aussi Julia, la meilleure amie de Clara… Qui elle m’a inspiré un sentiment de déception, de dégout presque… j’ai trouvé que pour une meilleure amie, voire une amie tout court, elle rempli vraiment mal son « rôle »…

Cette histoire m’a vraiment prise aux tripes… du début à la fin, les larmes me venaient aux yeux… Pour un livre « romancé », je dois avouer qu’il est merveilleusement bien écrit, terriblement réaliste, et la sensibilité du sujet qu’il touche est évoquée de manière vraiment exceptionnelle…

une sensibilité qui irradie tout du long du roman

Elisabeth Bourgois est née le 10 août 1950 au «Moulin Blanc» à Templeuve, village situé près de Lille dans le Nord de la France. Elle est la troisième d’une famille de 8 enfants (6 filles et 2 garçons), dont le père Jean Gadenne était tanneur.

Soucieuse de la mise en pratique d’une éthique médicale de qualité, elle crée en 1980 l’association « Médecine et Dignité de l’Homme », aujourd’hui sous la Présidence du Dr Laurent de Wailly à Rennes.

En 1995, elle écrit son premier roman sur le thème du SIDA et remporte tout de suite le succès littéraire  (Prix Saint Exupéry Valeur jeunesse) et la reconnaissance des lecteurs dont de nombreux jeunes.

Depuis cette date, elle continue à écrire de nombreux romans sur des sujets de société ou des romans historiques, ainsi que des essais et des biographies de particuliers.

Le site de l’auteur

[✎] Hunger Games, tome 2 : L’Embrasement

Hunger Games, tome 2 : L’Embrasement
Suzanne Collins
Pocket (Jeunesse)
  400 pages
17,90  Euros
Après avoir gagné les Jeux de la Faim, Katniss Everdeen et Peeta Mellark retournent dans leur district. Alors que la « tournée de la victoire » dans le pays est sur le point de commencer, elle est visitée par le président de Panem. Il explique que le tour qui leur a permis de sortir tous deux vainqueurs des jeux, considéré comme un acte de rébellion envers le Capitole, donne des idées aux 12 districts du pays.

Il la menace de tuer son meilleur ami, Gale, si elle ne peut prouver à tout Panem que son acte n’était pas une provocation, mais un acte irréfléchi commandé par son amour fou pour Peeta.


J’ai trouvé ce second tome encore meilleur que le premier… là, on a atteint le coup de cœur…

Attention, risque de spoilers si vous n’avez pas lu le premier tome

Comment dire? Après avoir lu le premier tome, je n’avais qu’une hâte: continuer… enchaîner avec le second tome sans attendre… Mais bon, je me suis raisonnée, mais je n’ai pas su résister bien longtemps, il faut le reconnaître…

Au départ, j’ai eu un peu peur de trouver une « pâle copie » du premier tome, …une situation similaire, un peu à l’instar du second volet dans Battle Royale… (bah oui, les Hunger Games finis, que resterait-il à faire?) Mais il n’en fut rien, et ce livre fut la grosse surprise! Sans aucun doute, c’est LE gros coup de cœur de 2011… si je ne dois garder qu’un livre, c’est celui-ci.

J’ai eu plaisir à retrouver le style de l’auteur… elle a le chic pour tenir son lecteur en haleine pour le rendre accro à sa plume et en faire ce qu’elle veut, l’emmener où elle veut, comme elle le veut…

Elle fait démarrer l’action calmement, pour ne cesser de la faire grimper… et quand on pense qu’elle a atteint son paroxysme, eh bien non, elle grimpe encore plus loin dans un nouveau rebondissement…

Je ne sais pas si d’autres pensent ou penseront comme moi, mais alors que le premier tome était essentiellement basé sur l’action des jeux, je trouve que celui-ci est davantage psychologique… La plume de l’auteure est vraiment adaptée pour nous faire frissonner au gré des évènements, pour nous transmettre et nous faire ressentir les émotions des personnages, … pour que l’on ait l’impression, nous aussi, d’être dans le district 12 et envoyé dans l’arène des hunger games.

Ce que j’aime avec Suzanne Collins, c’est qu’elle donne beaucoup de détails… qui au fil des pages, se révèlent avoir au final toute leur importance… rien n’est de trop, tout est nécessaire et tout est fait pour parfaire le récit.

J’ai très largement préféré cette histoire (ou plutôt cette suite) au premier tome… En effet, dans le premier tome, tout était vraiment axé sur les combats, sur les jeux de la faim,…

Ici, la première partie du récit est toute autre… il y a une mise en situation, une évolution des évènements, une mise en place des plus agréables… Enfin, agréable, entendons-nous bien: cela met un suspense terrifiant, une ambiance pesante, de doute, de crainte, de questions

Dès leur conception, le règlement des Jeux avait prévu tous les vingt-cinq ans une édition spéciale, dite « Expiation », en hommage aux victimes de la rébellion des districts.

Tout au long de la première partie, on revient aussi un peu sur les évènements du premier tome, mais sans tomber dans l’excès… (Il est indispensable selon moi d’avoir lu le premier tome pour s’attaquer au second).

L’auteure nous offre ici un contexte, une vraie histoire, avec de vrais enjeux (les enjeux étaient déjà importants dans le premier tome, mais ils le sont encore plus dans ce second)… Mais elle nous situe aussi les personnages dans leur milieu, dans leurs conditions de vie, … On apprend à mieux connaître les protagonistes, leur vie, leurs habitudes, leurs ressentis et l’état d’esprit dans lequel ils sont appelés à évoluer dans l’histoire.

Quant à la fin de l’histoire… que dire… elle laisse le lecteur dans un état second, la tête pleine de questions, mais aussi emplie de doutes, d’hypothèses, et surtout… une irrésistible envie de connaître la suite… Les choses, dans les dernières pages, se retrouvent totalement chamboulées, explosées, tout ce que l’on croyait établi nous est renvoyé en pleine figure et nous laisse dans le flou total. De gros changements se mettent en place, mais sans trop en dire, juste assez pour avoir les nerfs à vif pour commencer le tome 3, très prometteur, au plus vite.

On retrouve donc Katniss et Peeta…

Ahhh Peeta, fidèle à lui-même, et à Katniss… Plus j’en apprends sur lui, et plus je suis sous le charme de ce personnage. J’ai retrouvé tout son dévouement, son amour et sa nature à la fois douce et forte à la fois. On sent un potentiel énorme en lui. Il apparaît beaucoup moins nigaud que dans le premier tome ce qui est vraiment plaisant.

Pour que tu n’oublies pas que nos situations ne sont pas les mêmes. Si tu meurs, et que je m’en sorte, il n’y aura pas de vie pour moi au District Douze. Tu es toute ma vie, m’assure-t-il. Je ne pourrai jamais plus être heureux. […] Pour toi, c’est différent. Je ne dis pas que ce serait facile. Mais il y a d’autres personnes prêtes à remplir ta vie.

Katniss a, quant à elle, terriblement évolué depuis le début du tome 1, et ce second opus la voit grandir encore un peu plus émotionnellement et moralement parlant… Elle a toujours cette volonté et cette force incroyable en elle. Malgré tout, elle est encore et toujours à tendance girouette sur ses sentiments, mais bon… on lui pardonne.

Haymitch, quant à lui, fut lui aussi une bonne surprise… on se rend compte qu’il est bien plus que ce que les apparences ont pu nous montrer dans le premier tome, et on voit peu à peu pourquoi et comment il en est là où il est arrivé aujourd’hui…

Les autres personnages, bien qu’ayant une forte importance, sont cependant encore un peu en retrait… Mais par contre, gros changement par rapport au premier tome: dans le premier, on les déteste pour la plupart… dans le second, on adore la plupart des personnages secondaires… en tous cas, ce fut le cas pour moi. On n’a pas le temps de se poser trop de questions sur eux… soit on a immédiatement de la sympathie pour eux, soit, comme pour d’autres, on les déteste au « premier regard ». Dans un cas comme dans l’autre, on les cerne très vite.

Gale, quant à lui, est toujours aussi peu présent… C’est un peu dommage, car je trouve que malgré tout, ce personnage mériterait une place plus prépondérante dans le récit.. (même si je suis plutôt « team Peeta » 😉 )

L’approfondissement de la connaissance des personnages, une fin choc

Si vous n’avez pas encore commencé cette saga, je vous la conseille au plus vite! De l’action, de la psychologie, un récit dynamique et entraînant… tout est fait pour vous ravir et vous faire vivre un formidable voyage dans l’univers des Hunger Games.

Suzanne Collins est une écrivain et auteure américaine qui écrit depuis plus de vingt ans des scénarios pour des programmes jeunesses pour la télévision. Elle a connu le succès grâce à la trilogie de science-fiction The Hunger Games, bien qu’ayant écrit plusieurs livres de fantasy auparavant

le site web de l’auteur,la page facebook officielle de la saga

[✎] Le baiser de l’ange, tome 2 : soupçons

Le baiser de l’ange, tome 2 : soupçons
Elizabeth Chandler
Hachette (Blackmoon)
  228 pages
  14 Euros
Attention, risque de spoiler dans le résumé si vous n’avez pas lu le premier tome

Ivy ne se remet pas de la mort soudaine et tragique de Tristan. Enfermée dans son chagrin, elle ne voit pas que Tristan essaie de la contacter, notamment par le biais de son petit frère, qui, lui, perçoit sa présence. Il y a pourtant urgence, quelqu’un veut la mort d’Ivy et le tueur est plus proche d’elle que jamais…


Si le premier tome m’avait déjà charmée (voir ma chronique ICI), le second tome est encore mieux… Il y a d’avantage d’action, et c’est beaucoup plus passionnant.

Parce que quand je suis arrivée à la fin du premier tome, le suspense était à son comble, et qu’il fallait absolument que je découvre de quoi il en retournait…

La couverture est, elle aussi, dans la lignée de celle du premier tome… toute en douceur, tout en légèreté… j’aime beaucoup… Enfin, honnêtement, je ne connais pas un livre des éditions Black Moon qui ne soit pas superbe…

J’ai retrouvé avec plaisir la plume d’Elizabeth Chandler…

En effet, elle a vraiment un style qui accroche le lecteur dès la première page, voire la première ligne.

Quand à tout ce qu’elle fait passer au travers de sa plume, c’est magique… on ne peut s’empêcher de ressentir tous les sentiments des différents protagonistes, que ce soit l’amour, la colère, la tristesse, les doutes, la peur… tout devient à la limite du palpable…

Et même, j’ai parfois eu l’impression d’avoir moi-aussi un ange gardien qui veillait sur moi, penché au dessus de mon épaule, pour la durée de cette lecture.

Ce second tome commence exactement où le précédent s’arrêtait… Il y a bien une légère (mais alors très légère) remise en situation, mais une chose est certaine, il fait absolument avoir lu le premier tome pour apprécier ce roman… ils sont indissociables. Vous ne pourrez lire le second sans avoir lu le premier tome, et une fois le premier tome lu, vous ne pourrez pas en rester là et voudrez assurément lire le second tome …

Alors que le premier tome nous racontait surtout la rencontre entre Ivy et Tristan, et la manière dont ils se sont rencontrés, cela restait donc principalement dans le domaine de la « romance » pour adolescents, avec un côté fleur bleu et gentillet qui ne m’avait pas déplu… Le second tome est vraiment différent, dans le sens où il y a une intrigue, du suspense qui se renforce à chaque page, et empêche le lecteur de reposer le livre avant de l’avoir terminé. Il n’y a pas de grandes scènes d’action (enfin, quelques unes, mais pas trop poussées), mais le psychologique est mis à rude épreuve.

Ce tome lève tout doucement le voile, sans trop en dire, sur les différents évènements qui ont bouleversé les personnages dans le premier tome. On  n’entre pas encore trop dans le détail, promettant un troisième et dernier tome des plus révélateurs.

J’espère vraiment que le tome 3 répondra à toutes les questions laissées en suspend dans ce second tome.

On apprend à découvrir la plupart des personnages sous un autre jour, soit parce qu’ils ont changé suite aux évènements, soit parce que depuis le début, ils cachaient bien leur jeu.

 Ivy… On la retrouve ici complètement perdue, et sans aucune envie de réellement se sortie de la léthargie qui est devenue sienne… Elle se complait dans sa tristesse et son isolement, repousse tout le monde… Je peux comprendre son chagrin, mais je trouve malgré tout qu’elle met trop de mauvaise volonté. A côté de ça, elle a toujours un côté très naïf… elle ne voit jamais rien venir, et a tendance à se mettre d’elle-même en danger, ou du moins, ne rien faire pour l’éviter. J’ai l’impression que le fait qu’elle ne veuille plus croire aux anges lui a fait perdre une partie d’elle-même. J’espère qu’elle va se reprendre dans le troisième tome…

Gregory… ce personnage reste pour moi le grand mystère… détestable au début du premier tome, il en était venu à m’émouvoir vers la fin du livre. Puis, on le retrouve dans ce même état d’esprit de sympathie au début du second tome. Mais malgré tout, on reste un peu dans le flou avec lui… sans réellement savoir si c’est une apparence ou s’il a réellement évolué. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne laisse pas le lecteur en reste. (Ceux qui ont lu les deux premiers tomes me comprendront). Je me demande ce qu’il va nous réserver dans la suite de l’histoire.

Philip… Il a lui aussi beaucoup changé. Il est plus mature, plus attentionné envers sa sœur, plus adulte. Il a l’œil plus alerte, et tente de faire entendre raison à sa sœur sur les anges. Je trouve que dans ce tome, il a perdu beaucoup de son âme d’enfant, et de ce caractère joyeux et rayonnant qu’il avait.

Eric, quant à lui, est resté fidèle à lui-même: détestable, froid, distant, et désagréable avec tout le monde.

Suzanne, elle, a bien changé aussi. Dans le premier tome, elle est l’amie fidèle, dévouée, attentionnée… pour se transformer en hyène jalouse, possessive et distante avec celle qui était sa meilleure amie. Même si je peux comprendre ses doutes, je n’arrive pas à comprendre comment on peut tourner le dos de la sorte à une amie…

Tristan, ahhh Tristan… fidèle à sa douce et belle Ivy, il se désespère d’amour pour elle. Il reste encore et toujours aussi attendrissant dans ce livre. Il se renforce de jour en jour, mais malgré tout, on sent que la situation lui pèse de plus en plus…

Les autres personnages, bien que nécessaires, ne retiennent pas plus que ça mon attention. Ils sont partie prenante dans l’histoire, sont agréables, mais restent du domaine du « détail », ils font partie du décor, on dira.

Une fois de plus, la fin de l’histoire est insoutenable… mais comment est-il possible de terminer un tome de saga sur un tel évènement? C’est cruel… je n’ai qu’une envie, savoir la suite là, immédiatement… mais soyons un peu raisonnable…

En commençant cette saga, je ne pensais vraiment pas y accrocher de la sorte. Je me suis dit que ça allait être nunuche, passable sans plus… puis finalement, je vais de coup de cœur en coup de cœur… je pense qu’avec Hunger Games, c’est une de mes plus belles découvertes de cette année. Je pense que le denier tome ne tardera pas à arriver entre mes mains pour connaître le fin mot de l’histoire…

une histoire prenante, une fin trippante.

un livre un peu trop court…