[✎] Queen Betsy, tome 1 : Vampire et célibataire

Editions Milady
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 337 pages

Quatrième de couverture:

À son réveil à la morgue, Betsy Taylor découvre qu’elle est un vampire. Même si sa nouvelle condition possède de nombreux avantages, elle a bien du mal à s’habituer à son régime à base de liquide. Et même si sa mère est ravie d’apprendre que la mort ne lui empêchera pas de lui rendre visite, ses nouveaux amis nocturnes, eux, ont la conviction ridicule qu’elle est la reine annoncée par la prophétie.

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

De l’humour génial, une histoire originale… que du bonheur…

Dès les premières pages, ce n’est que du bonheur … j’ai été plongée dans un univers vampirique totalement loufoque, et j’ai adoré…

On est dans l’humour, ça, c’est certain, mais pas l’humour loufoque ou « lourdaud »..; on est dans l’autodérision, dans la simplicité… On est loin de la bit-lit habituelle, et c’est ce qui m’a plu…

Le style d’écriture est très agréable, plein de fraîcheur, de légèreté, de vitalité (sans mauvais jeu de mots).

On est immédiatement emporté dans cet univers très décalé mais tellement sympathique.

Ça se lit facilement, sans peine, et assez rapidement, que ce soit grâce au style de l’auteur (une narration à la première personne qui rend la lecture fluide à souhait), le découpage en courts chapitres (ce qui donne un bon rythme au livre) ou à l’histoire qui coule de source par sa simplicité et son originalité.

On avance dans le livre quasi sans s’en rendre compte, et j’ai été surprise de voir que la dernière page était déjà arrivée…

J’ai adoré la manière  nonchalante dont certains détails « futiles » sont ajoutés à des descriptions de scènes « pseudo-catastrophes »… Par exemple, la marque des chaussures que portait Betsy et avec laquelle elle s’est défendue de son agression (cela m’a un peu rappelé, dans un autre registre  j’en conviens, le style de Sophie Kinsella et son accro du shopping. )

Bref, j’ai adoré. J’aime quand cette touche humoristique apparaît pour rendre le tragique amusant (dans ce genre de livre voué à la dérision bien entendu, pas dans les thrillers ou épouvante)

Une autre chose que j’ai trouvée agréable dans ce livre, ce sont les petites touches référentielles telles que Harry Potter, Pringles, etc… Ca donne une touche de pseudo-réalisme à l’histoire (tout est relatif, bien entendu)

Point de vue des personnages…

Celui de Betsy est complètement atypique, et c’est ce qui fait tout son charme… elle n’a pas la langue dans sa poche, pour le plus grand plaisir du lecteur qui peut ainsi se délecter de ses anecdotes plus rocambolesques les unes que les autres. Elle a cette manière bien à elle de voir le monde, et est bien décidée à ne pas se laisser déprimer par sa mort… J’aime son côté déjanté. Elle respire la « joie de vivre » (humhum, c’est un peu ironique, je sais), la fraîcheur… et son côté blonde superficielle (surtout si vous commencez à lui parler mode et chaussures).

Je dois reconnaître que je me suis pris un bon fou-rire quand j’ai vu la manière dont Betsy, l’héroïne, appelle sa belle-mère: elle l’a affublé du « charmant » surnom de « belle-monstre »… (Je vous rassure, loin de moi l’idée d’en faire de même avec ma « jolie-maman », qui soit dit en passant, est totalement adorable…) ceci dit, il faut reconnaitre que ce surnom va bien à sa belle-mère J Une vraie peste égoïste, égocentrique et j’en passe…

Pour les autres personnages, ils sont clichés à souhait, mais c’est de bon ton dans cette lecture…

Jess est aussi un personnage attachant… son amitié sans faille pour Betsy est très belle… Pourtant il faut reconnaître qu’elle est pétillante, drôle et sympathique… mais elle n’arrive pas à détrôner le personnage de Betsy à mes yeux…

Sinclair, quant à lui, m’a horripilée au plus haut point… Je déteste les personnages hautains, vaniteux et égocentriques… (Il faut dire que même dans la vie, je déteste ce genre de personnes).

Pour résumer, ce livre est un pur moment de détente, de plaisir, et un bonheur à lire. J’y ai été longtemps réticente, car je ne suis pas une habituée de la bit-lit, mais honnêtement, ça valait le détour…

Un mélange bit-lit et chick lit détonnant, entraînant, et très divertissant… Je ne manquerai pas de lire la suite de la saga, et je vous conseille de la découvrir si ce n’est déjà fait….

Un vrai coup de cœur.

A bientôt pour la suite des aventures de Betsy…

Lire la chronique de… Selena

[✎] Au fil des morts

broché – 252 pages

Disponible sur ce site

Un mail, une pièce jointe: la photo d’une femme recroquevillée dans le coin d’une pièce sombre.
Un message l’accompagne: « Je t’offre celle-ci en cadeau. La prochaine… au chapitre suivant. »

Mike Carpenter, professeur de criminologie à l’université de Boston, connaît bien la noirceur de l’âme humaine pour l’avoir côtoyée pendant de longs mois. Son livre au titre évocateur, »Comment devient-on tueur en série ? », est un succès lors de sa sortie en librairie.
Mais il ne se doute pas que dans l’ombre, on étudie ses écrits avec minutie.
Le professeur va se retrouver au centre d’un jeu où les chapitres de son livre s’égrènent au fil des morts.
Le jeu commence. Les mots se transforment en cadavres.
La partie s’annonce sanglante.

Ce roman démarre sur les chapeaux de roue, et j’aime ça. Cela accroche directement le lecteur à l’histoire, ce qui n’est pas négligeable quand le livre fait moins de 200 pages…

Au départ, après le coup de théâtre des premières pages, je me suis dit que le livre allait ralentir, le suspense s’affaisser et l’intrigue retomber, comme c’est souvent le cas dans les thrillers qui commencent trop vite, mais ce sentiment est bien vite disparu, avec un rythme qui reprend de plus belle et qui emmène le lecteur dans une course folle…

On se demande parfois où l’auteure veut en venir, pourquoi elle se perd dans certaines descriptions, certains détails, … et puis tout d’un coup, tout devient limpide et se met en place.

L’histoire est bien ficelée, l’intrigue est cohérente et terriblement prenante et agréable à suivre. On ressent une tension palpable tout au long du livre, et plus enivrante au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’issue de l’enquête…

Le style de l’auteure? Agréable, facile à lire, dans un langage familier, proche des conversations typiques de tout un chacun. sans trop de mots scientifiques comme j’ai déjà pu rencontrer dans des thrillers. Il y a juste assez de détails, pas trop, pour bien laisser au lecteur la possibilité de se faire sa propre idée et forger ses propres hypothèses.

Tout est amené en finesse, en suspense, un peu à la manière des enquêtes tournant autour d’Hannibal Lecter. L’aspect psychologique omniprésent est un pur bonheur…

Le tout aide à se prendre au jeu de l’enquête.

Ce que j’ai adoré, ce sont les petits « apartés » qui nous font rentrer dans la tête du tueur, dans son cheminement interne… C’est plaisant et donne une toute autre dimension au récit. On entre au cœur du cerveau dérangé du tueur en série, au cœur de son sadisme… On apprend à le connaître, à voir son évolution, mais aussi à connaître son passé et ce qui l’a amené là où il en est aujourd’hui, à devenir le psychopathe qu’il est…

Petit coup de cœur pour le passage où il nous explique que le premier livre qu’il a lu, c’est « simetierre » de Stephen King… (en tant que fan, je ne peux qu’aimer, mais chuuut).

La fin de l’histoire ne m’a pas laissée en reste…

Ce qui m’a un peu déplu?

Certaines tournures de phrases étaient parfois un peu particulières, mais rien de terriblement dérangeant… par exemple, page 6: « … ça va que vous n’êtes mariés que depuis six mois. »…

Par contre, la mise en page des dialogues est parfois chaotique… il faut s’habituer au fait que parfois, le changement de locuteur se faisait au milieu d’une ligne.

En bref?

Le milieu des tueurs en série est un univers qui me fascine et m’attire tout particulièrement, c’est ce qui m’avait fait pencher pour ce livre, et je dois bien avouer que je ne suis en rien déçue car ce roman est un bon représentant du genre.

Franchement, ce livre est une pure merveille qui m’a fait frissonner de la première à la dernière ligne… Bravo

 

[✎] Vivante! Et si seulement

La Plume Editions. Sorti en 2010.

J’ai quarante deux ans
aujourd’hui. Quarante deux ans de bonheur et pourtant, je ne m’en suis même pas rendu compte.
Comment échapper à ses souvenirs ? Comment croire encore que la vie ne nous réserve pas que des mauvaises surprises ?
Après quinze mois passés aux côtés de mon enfant à livrer un rude combat contre la mort, il fallait que je trouve le moyen d’avancer à nouveau. Il fallait que je trouve le moyen de croire encore que le cauchemar était terminé.
Finalement, j’ai peut-être rêvé ? Et si seulement…
Si seulement j’avais pu deviner ? Et la réalité me ramène inéluctablement vers les mêmes questions récurrentes.
Pourquoi ma fille ? Pourquoi elle ?
Et si seulement… est un témoignage que je devais écrire pour libérer une partie de mon esprit, une partie de mon corps, une partie de mon âme. Mon histoire ne doit pas rester uniquement couchée sur ces quelques lignes. J’aimerais croire qu’elles pourraient un jour aider quelqu’un qui se trouvera dans la même situation que moi. J’aimerais lui dire alors à travers ces pages qu’il doit y croire et que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !

Avant toute chose, je tiens vraiment à remercier Vincent B., des Agents littéraires, de m’avoir contactée pour ce livre. Car ce livre, c’est un beau cadeau de la vie, un de ces témoignages qui donnent un nouveau souffle d’espoir à qui le lit…

Rien que le résumé, à lui seul, promettait un moment de lecture marquant, passionnant et émouvant.

Les ouvrages traitant de la maladie d’un enfant m’ont toujours émue à un point que je ne peux expliquer, c’est une chose si terrible. Comment ne pas vivre au rythme de ce genre de récits? Comment y rester insensible quand on va la cruauté et l’injustice de la Nature, parfois? Et surtout, qui suis-je pour « juger » un tel livre? Même si je suis honorée d’avoir pu le lire, il faut reconnaître qu’il m’est difficile d’en parler d’un point de vue strictement « théorique »… Cela m’est impossible au vu des émotions ressenties en cours de lecture… Comment émettre un jugement sur les mots du cœur d’une mère? Soit cela parvient à nous toucher, nous émouvoir, soit cela nous laisse indifférent, tout simplement… dans mon cas, cela m’a profondément ému.

De par ce livre, l’auteur livre son histoire, son combat au côté de sa fille de 16 ans…

Avec des mots simples, venant du cœur plus que de l’esprit (l’incompréhension restant présente même à postériori), elle se livre à nous pour se libérer… rien que pour faire ce geste, il faut un courage inouï.

La manière dont le livre est écrit est « familier », la place n’est pas aux fioritures, aux effets de style… juste à l’essentiel: les sentiments et ressentiments d’une mère qui se sent si impuissante face à la douleur tant physique que morale de sa fille… Ce récit est  humainement rempli d’émotions.

Malgré la gravité de la situation et la dureté du récit, Madame Loreto sait, ponctuellement, garder une touche d’humour, tentant d’enlever un peu de « tragique » au récit pourtant lourd et bouleversant. J’en veux pour preuve ce passage illustrant la foule grandissante présente aux services des urgences dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez… « Vite, il faut se remettre au boulot. L’hiver a été long, la pelouse a poussé de trente centimètres pendant la nuit. Les ronces ont envahi les talus comme ça, d’un seul coup. Et Hop! Blanche-Neige vient de se réveiller en sentant les lèvres du prince se poser sur sa bouche!« .

Je dois d’ailleurs reconnaître qu’au début (comme à d’autres moments, malheureusement), la « réaction » (tout les relatif) du personnel des urgences est, comment dire… effroyable: attente qui s’éternise, non prise au sérieux des symptômes, manque d’information envers les patients et leur famille… quel manque de professionnalisme et surtout, quel manque de respect envers les patients? Cela me révolte. Comment peut-on à ce point oublier ce qu’est la compassion et l’empathie?

Une chose qui m’a touchée (même si tout le livre n’a fait que ça), c’est la manière dont cette mère qualifie le service de pédiatrie cancérologique: ce n’est pas le palais des horreurs, mais le palais des erreurs… La maladie de ces enfants semble si injuste… C’est l’innocence meurtrie… mais au nom de quoi? Qu’ont-ils bien pu faire pour mériter cela?

Face à un tel témoignage, on ne peut rester en retrait, on ne peut rester sans ressentir la douleur, le doute, l’incompréhension, et toute cette palette de sentiments et d’émotions qui nous sont livrées sur ces feuilles de papier.

Plus d’une fois, ce livre m’a arraché le cœur, m’a mis les larmes aux yeux…

Ce livre, finalement, montre deux choses principales: les dysfonctionnements de certains lieux médicaux, et il met également le doigt sur le fait que l’espoir ne doit jamais être perdu, même dans les moments les plus tragiques, les plus durs…

Après la lecture d’un tel récit, on ne peut que remettre en question la « non importance » de certaines choses… on a un autre regard sur les petits bobos du quotidien, et on relativise certains coups durs qui pouvaient nous paraître insurmontables… c’est une belle leçon de vie.

Un coup de cœur, un coup en plein cœur… voilà ce que je retiens de ce livre…

Je l’ai ouvert, et n’ai pas eu envie de le refermer avant d’en avoir lu l’entièreté…

« Maintenant je sais, je sais… qu’on ne sait jamais » (chanson de Jean Gabin)

[✎] Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 3 : Un été chez ma grand-mère

Encore un moment génial passé encompagnie d’Aurélie Laflamme, de ses élucubrations et de ses péripéties… 

Enpratique :
EditionsMichel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française~ 294 pages
Et ça parle de quoi?
À l’aube de ses quinze ans, Aurélie Laflamme a pris une décision: celle dedevenir plus mature. Plus question de se laisser envahier par toutes sortesd’émotions incontrôlables! Peu importe sa rupture avec Nicolas, ses mauvaisrésultats scolaires et le fait que sa mère parte en voyage avec son nouveauchum (possiblement diabolique) de l’autre côté de l’Atlantique, Aurélie (aidéepar tout le chocolat qu’elle peut trouver) veut rester zen. Heureusement quel’année scolaire tire à sa fin, elle pourra enfin souffler et mettre à profitsa nouvelle résolution! Mais comment y arriver quand elle doit s’expatrier à lacampagne chez sa grand-mère pendant que sa meilleure amie, Kat, passe un moisdans un camp d’équitation et que son voisin, Tommy, se rend dans sa villenatale?
Alors qu’Aurélie se prépare à passer un été à écouter gazouiller les moineauxet à observer la danse nuptiale des vers de terre (bref, déprimant!), elle nepeut imaginer la foule de péripéties qui l’attendent
L’avis de lectrice:
Aaahhh Aurélie Laflamme…
Quel bonheur de la retrouver ici en cedébut de vacances, justement…
Pour ceux qui ne la connaissent pas (s’ilen existe encore), Aurélie est une ado adorable qui m’a déjà ravit dans le filmrelatant le premier tome, et dans le second tome que j’avais déjà eu la chancede découvrir grâce au site de Livraddict…
Alors, je ne vous dit pas quel fut monplaisir quand j’ai remporté le SP/Partenariat pour ce troisième tome… J’avaisvraiment hâte de le recevoir pour en commencer la lecture!
Pour commencer, parlons de la couvertureen elle-même… je l’adore… A l’instar des deux précédents tome, elle est trèsgirly, avec des couleurs vives, plein de paillettes partout, et sa présentationen forme de journal intime… tout pour plaire…
Avec le personnage d’Aurélie, pas desurprise à proprement parlé… En effet, on la retrouve en pleine forme, avec sesqualités et ses défauts dont on avait déjà pu profiter dans les précédentsopus: gaffes, coups de gueule, la réplique aisée et le tout, dans un humourdécapant et délirant… Que du bonheur, quoi 🙂
Ajoutez à cela des déboiresd’adolescente, tels que les relations amoureuses, l’apparition des premierssignes de puberté, et l’impression de ne pas avoir réellement sa place dans lemonde où l’on est…
Ce que j’aime avec la plume de India Desjardins,c’est que bien qu’étant, au départ, destinée aux plus jeunes, elle ravitégalement les plus grands qui ont su conserver leur âme d’enfant. Le temps dela lecture, j’ai vraiment eu l’impression de me revoir adolescente…
La lecture se fait de manière aisée, lespages se tournent à une vitesse folle, et sans qu’on ne s’en rende compte, quiplus est… C’est peut-être le seul inconvénient de ce livre… on est tellementpris dans l’histoire que ce la passe beaucoup trop vite…
Les sentiments sont divers et variés, etils transparaissent bien au travers du style de l’auteure…
Certains passages sont trèsattendrissants, et m’ont replongée avec nostalgie dans ces douces journéesestivales de mon enfance que j’allais passer chez ma grand-mère, pour mon plusgrand bonheur.
Ce livre, c’est exactement ce qu’il mefallait pour bien démarrer mes vacances: de l’humour, de la légèreté, un océande fraîcheur et de quoi bien se changer les idées…
Le gros problème? Quel calvaire que dedevoir attendre pour connaître le quatrième tome de cette saga sous le charmede laquelle je suis irrémédiablement tombée…
Et s’il fallait mettre une note,ce serait : 5/5

₪ Service Presse en partenariat avec Livraddict et les éditions Michel Lafon.

[✎] Félin pour l’autre

Une découverte vraiment merveilleuse…. Merci à Vincentde m’avoir donné l’opportunité de découvrir  ce livre.
En pratique:

Editions les 3 orangers
Publié en2011 ~ Langue : Française ~ 188 pages

Et ça parle de quoi?

La nuit, les autres chats dorment, font les poubellesou sortent en discothèque… Pas moi ! La nuit, j’écris. C’est comme ça… Etpuis, pirater l’ordinateur de mes maîtres, c’est un peu LEUR montrer monaffection, partager LEURS pensées et LEURS rêves… LES aimer à ma façon…D’une autre façon… En secret…. Félin pour l’autre ! L’histoire d’un chatqui aime aussi les croquettes et… Ennio Morricone !

L’avis de lectrice:

Quand ce titre m’a été proposé, j’aipresque sauté de joie… En effet, j’avais déjà repéré ce livre sur le site de laFondation Brigitte Bardot, mais je ne l’avais pas trouvé en librairie par chezmoi… 
Déjà, il faut le savoir:j’adore les chats… c’est un amour de toujours, et qui n’est pas près des’arrêter… et très souvent, en regardant ma féline compagne et son air trèsmalicieux, je me suis souvent demandé ce qu’elle aurait à me raconter si elleavait la parole…
Et c’est ce que ce livrefait…
L’histoire est pleined’émotions, allant des rires aux larmes, et étant une « miss-papier-mouchoir »,à peine le premier chat-pitre terminé, j’avais déjà le cœur au bord des yeux…
Une plume douce, tendre,attendrissante, chat-rmante, chat-leureuse, et chat-virante…tellement « réaliste » et crédible… même venantde la patte d’un félin…  Mon cœur battaitla chat-made a fur et à mesure que se tournaient les pages de la vie de cefidèle compagnon à quatre pattes.
Lorsque j’ai commencé lalecture de ce livre, j’avais ma chatounne confortablement installée à côté demoi, et je l’imaginais très bien me raconter tout cela…
J’ai adoré les jeux demots, les formulations vraiment superbes et merveilleusement imagées que l’onpeut retrouver tout au long de la lecture… une de mes préférées: « quand ily avait des promesses de diamants dans le ciel » pour parler des étoiles.
J’ai également beaucoupapprécié les petites illustrations de chat qui ornaient chaque début dechat-pitre, tout en finesse…
Je suis vraiment sous lecharme…
La seconde partie  du livre, c’est un échange de plume entre lemaître et le chat… et cela se fait de manière émotionnellement très dure… Jedois bien avouer que j’ai dû, à un moment, interrompre ma lecture tant j’avaisle cœur serré et la gorge nouée…
Je ne vous en dirai pasplus pour vous laisser le découvrir par vous-mêmes, car cela vaut vraiment lapeine…
Bref, vous l’aurezcompris, je suis complètement conquise par ce livre…
Je vais commencer àsurveiller mon adorable chat de plus près, on ne sait jamais que ça lui donnedes idées 😉
Unpetit extrait?
(page 25)
« Un nom, quel qu’ilsoit, c’est merveilleux…
Ça veut dire que tuexistes vraiment.
Que tu es unique pourquelqu’un.
Que tu as enfin trouvé taplace dans ce monde…et moi, je vous l’assure, c’est quelque chose dont j’avaisbesoin. »

Et s’il fallait mettre une note,ce serait :
5/5… Je crois que si je lepouvais, je mettrais encore plus élevé…


₪ Service Presse en partenariat avec « Les agents littéraires » (MerciVincent) et la maison d’édition « Les 3 orangers« .

Il est possible de se procurer directement le livre auprès de la maison d’édition (dédicace personnalisée possible).

Chèque de 15,75 euros à adresser à :
Les 3 Orangers
13 avenue de Saint-Mandé
75012 PARIS

[✎] Les Ailes d’Alexanne, tome 1 : 4h44

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 363 pages
Une histoire fraîche, merveilleuse, pleine d’anges, de fées, d’amour, de découvertes, de suspens,… Bref, un énorme coup de coeur…

L’histoire: Après la mort de ses parents, Alexanne Kalinovsky est confiée à satante Tatiana, une soeur de son père dont elle ignorait l’existencejusqu’à ce jour. Là-bas, l’adolescente constate que cette tante n’estpas une personne ordinaire… La vieille dame vit seule dans un immensemanoir aux multiples chambres parfumées à l’encens, garnies d’anges etde chandelles. Découvrant l’histoire de ses origines russes et sespropres dons particuliers, Alexanne apprendra toute la vérité surl’héritage étrange dont son père l’avait tenue éloignée.
Mon avis: Ce livre, c’est un coup de coeur à l’état brut…
ce livre est rempli de fraîcheur, on prend beaucoup de plaisir à la lecture de cette histoire, et également à voir l’évolution d’Alexanne, de sa tante, et de la relation qui les unit. 
On entre à pieds joints dans un univers fantastique et apaisant malgré l’action du livre. 
Anne Robillard a cela d’extraordinaire que sa plume est d’une telle qualité qu’elle nous prend irrésistiblement dans un tourbillon d’émotions au rythme de celles que peuvent ressentir les différents personnages de cette merveilleuse histoire. 
La manière dont le livre est écrit étant simple, et sans fioriture, permet de mieux apprécier l’histoire en tant que telle et de se laisser allègrement guider tout au long de celle-ci (qui sait, peut-être par des anges).

« — Ça fait vingt ans que je vis seule. De toute façon,la solitude n’existe pas. Nous sommes entourés de petits êtres visibles etinvisibles.
— Comment ça, invisibles ? s’inquiéta Alexanne.
— Les humains vibrent à très basse vitesse. C’est pourcette raison qu’ils sont solides. Ma main ne peut pas passer à travers tachair.
— Mais elle traverserait celle des êtres invisibles ?
— Peut-être pas la tienne, et tu comprendras pourquoi plustard. Ces créatures traversent les humains plusieurs fois par jour sans qu’ilss’en rendent compte.
— Vraiment ?
Alexanne demeura silencieuse pendant un instant, tentantd’imaginer ces créatures intangibles.
— À quoi ressemblent-elles ? demanda-t-elle soudain.
— Il y en a plusieurs types, mais ce sont les anges quisont les plus près de nous.
— Peut-on leur parler ?
   Évidemment, mais ils nousrépondent uniquement lorsque nous les aimons de tout notre cœur. »
Certes, il s’agit d’un livre très « jeunesse », à savoir qu’il nes’agit pas d’une histoire très compliquée… au contraire, … Leschoses sont « simples » dans le sens où elles semblent couler de source,comme un rêve que l’on est en train de vivre…
Le personnage d’Alexanne est très attachant, et il est tellement sympathique de la voir passer de son statut de jeune fille citadine, égoïste, égocentrique, et étroite d’esprit, à celui de jeune femme ouverte à ses origines, et aux autres aussi, à la fois compatissante, aimante, agréable à vivre et d’une force et d’une volonté mentales incroyables. Je l’ai directement prise en sympathie…
Cet univers que l’on découvre est tout simplement… comment dire… au delà du merveilleux, je trouve. (ça ne me déplairait pas de faire partie de cette famille et de vivre dans un tel environnement 😉 )
Il y a un passage que j’aimerais partager avec vous…un passage sur la vision de la vie sur terre…
Elle est tellement proche de ma vision des choses, à savoir celle que l’on retrouve dans le bouddhisme… 
« — Donc, il ne faut pas avoir peur de la mort, compritAlexanne en essuyant ses larmes.
— Surtout pas.
— Et l’enfer, alors ?
— Il n’existe pas. C’est de la pure invention. Il y adifférents degrés d’évolution dans le monde spirituel et ceux qui sont méritantsvont directement vers les degrés supérieurs.
— Où vont les criminels ?
— Vers les degrés inférieurs, où ils reçoivent plus desoins que les autres.
— Ils ne sont pas punis pour leurs fautes ?
— Oh si, mais pas là-haut. Ils sont obligés de revenir dansle monde physique dans des conditions difficiles qui leur permettent d’expierleurs crimes.
— Si je comprends bien, en faisant le bien maintenant, onse prépare de belles vies, et en faisant le mal, on se prépare des viesdifficiles ?
— Tu as tout compris. »
Ma déception  fut grande quand je suis arrivée à la fin du livre… j’étais tellement dans l’histoire que j’aurais bien passé un peu plus de temps en compagnie d’Alexanne et de sa famille.
Ce premier opus m’a donné sans aucun doute l’envie irrésistible de découvrir le second sans tarder… j’en trépigne d’impatience, il est déjà inscrit à la liste de mes envies livresques à assouvir d’ici peu…

D’autres l’ont lu:

[✎] Skeleton Creek, tome 1 : Psychose

 J’ai adoré… un gros coup de coeur…
Un concept original, des vidéos super qui ajoutent un côté angoissant, je suis sous le charme 🙂

Il y avait un petit temps déjà que j’avais ce livre sur ma « bibliothèque des livres à lire », mais bien que l’envie de m’y mettre y soit, je ne sais pas pourquoi, je ne m’étais jamais lancée…

Puis zou, pendant mes vacances, je me suis dit « c’est le moment, c’est l’instant »…
C’est ainsi qu’un dimanche fin de matinée, je me suis mise à la lecture de ce livre…
Il faut dire que le résumé est des plus intrigants, et a attisé de plus en plus ma curiosité, sans parler des nombreuses critiques que j’avais déjà lues… bien que les avis furent très divergents sur cet ouvrage…
La quatrième de couverture:
 » Il se passe des choses étranges à Skeleton Creek. Des choses terrifiantes.
Avec Sarah, ma meilleure amie, j’ai tenté de percer un sinistre secret. J’ai failli en
mourir. À présent, je suis coincé chez moi, une jambe dans le plâtre. Je ne peux plus
faire confiance à personne. C’est à peine si j’ose croire à ce que j’ai vu et entendu.
Depuis que nos parents nous ont interdit de communiquer, Sarah et moi, je suis désespérément seul. Je m’efforce de mettre cette effrayante histoire par écrit pendant que Sarah, armée de sa caméra, poursuit notre enquête. À chacune de ses découvertes, elle m’envoie un mot de passe qui me permet de visionner la vidéo en cachette.
Ainsi, ensemble, nous continuons à traquer le mystère, prêts à tout pour exhumer la vérité.
Mais, nous le savons, rien n’est plus dangereux que de vouloir déterrer les fantômes du passé. Surtout dans une ville comme Skeleton Creek.
« 
  
Déjà, j’ai adoré le concept de livre interactif… mêler le support papier du livre avec les vidéos à aller voir sur internet… Une idée originale et attrayante… Surtout quand comme moi, on passe la plupart de ses heures de lecture avec malgré tout, le portable à portée de main 🙂 Moi, une geekette?? Euh, oui, on peut dire ça 😉
Maintenant, il faut aussi reconnaître que ce principe d’interactivité peut, à juste titre, en déranger plus d’un, car si certains aiment lire dans le bus, dans le train, dans les salles d’attente de médecins ou d’hôpital, ce livre n’est pas vraiment adapté, car il leur faudra interrompre leur lecture le temps de pouvoir regarder les vidéos chez eux (ou au boulot :p)… mais une fois cet inconvénient passé, le principe est génial.
Les personnages… que dire d’eux… je m’y suis attachée assez facilement… il faut dire que dès qu’on me fait un tant soit peu frissonner, je rentre complètement dans l’univers du livre et que les personnages me semblaient être « de vieilles connaissances ».
Il faut dire que l’aspect « journal intime » permet de se sentir proche de Ryan, et que les vidéos font de même vis-à-vis de Sarah.
Le livre en lui-même est également une pure merveille… un « bel objet »… à savoir que pour permettre au lecteur de bien rentrer dans le concept, il est réalisé comme un véritable journal intime et présenté comme tel… : papier jauni, ligné, avec une police manuscrite. J’ai adoré ça… surtout ponctués de « documents annexes » tels que des éléments de recherche, des mails de Sarah, … le tout permet de rendre le récit plus « réaliste » et inquiétant…
 
 
Point de vue des vidéos, on ne peut nier qu’elles soient réalistes, bien ficelées, bien réalisées, et mettent bien dans l’ambiance du roman… elles sont angoissantes, terrifiantes, … surtout si comme moi, on n’a pas trouvé de meilleur moment pour les regarder que très tard le soir, dans une maison toute calme et plongée dans le noir… D’ailleurs, heureusement que mon chéri à un sommeil de plomb et n’a pas été réveillé par certains de mes cris d’étonnement, voir de frayeur… même si les films d’horreur, ça me connaît 🙂
Les bandes vidéos ne sont pas sans me rappeler les films « Blair Witch », j’y ai retrouvé cette même ambiance de vidéo-amateur, le stress communicatif, … (je suis une inconditionnelle de Blair-Witch :D)
Je pense d’ailleurs que les vidéos amènent le suspens bien plus que l’aspect livre/journal intime… les deux se complètent bien, dirons-nous.
Je me suis sentie happée par l’histoire, j’ai eu réellement l’impression de « faire partie de l’équipe », de faire moi-même partie de ce livre, de participer de manière concrète à l’intrigue, à l’enquête… D’ailleurs, une fois le livre commencé, j’ai été tellement transportée dans son univers que j’en ai oublié d’aller dormir…
J’aime le personnage de Ryan et la manière dont il se décrit… une personne à l’imagination sans borne à tendance horrifique et mystérieuse depuis sa plus tendre enfance, qui a besoin d’écrire encore et encore… ça me correspond bien dans l’ensemble  🙂 ça me rappelle moi vers 1à ou 12 ans…
Comme se doit de l’être le journal intime d’un adolescent, le style d’écriture est simple, sans fioritures ni mots savants. C’est un langage adapté à toutes les tranches d’âges… mais attention malgré tout que le roman ne me semble pas opportun pour les plus jeunes, âmes trop sensibles s’abstenir…
Et autre chose que j’ai aimé dans ce « journal »: les références à des œuvres d’Edgar Allan Poe, qui, personnellement, m’ont donné envie de me replonger dans ces « œuvres oubliées » si je puis dire…
En bref, le mélange des médias m’a conquise, l’histoire m’a convaincue, et le livre m’a charmée… Un concept original et bien mené… que demander de plus?
Ah, si, je sais… le second tome 🙂

[✎] Les blondes – Tome 1

Qu’est-ce qu’une blonde qui se teint en brune ?
Une intelligence artificielle 

Stéréotypes et fantasmes se mêlent pouraboutir à la conclusion suivante : les hommes préfèrent les blondes !

Je suis fan :)Il n’y a pas à dire, je prends vraiment un plaisir fou à lire cette BD 🙂

Ahhhh « Les blondes »… J’ai commencé cette série de BD il y a peu, et j’ai eu le malheur de lire ça en version électronique pendant les cours… Arf, ce n’est pas le bon plan pour « glander » discrètement, car je me suis pris fou-rire sur fou-rire…
J’adore cet humour, et j’ai retrouvé avec un énooorme plaisir non dissimulé les blagues cultes sur les blondes, mises ici en images…
Les dessins sont super bien faits, reflétant bien l’humour, les expressions naïves et franchement bêtes des ces « blondes »…

Sans parler des positions et attitudes sans cesse plus décalées, tantôt aguicheuses, tantôt tendancieuses, mais toujours sans pareil, que l’illustrateur leur a donné… Une belle réussite 🙂
Quel bonheur de lire ces BD bourrée d’humour « à la con », qui me fait toujours autant rire…
Je ne résiste pas à vous mettre encore un petit extrait…

[✎] Intuitions, tome 2 : Chaos

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 396 pages

Ce livre fait partie de ces sagas dont on attend le tome 3 avec une impatience non dissimulée… Un véritable coup de cœur.
L’histoire :  » Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu’elle croise. C’est le jour où sa mère décède qu’elle en comprend la signification : il s’agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu’au jour où elle rencontre Spider…
Alors qu’ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite.
Ils seront les seuls survivants de l’attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance.
Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu’elle peut lire en Spider ?
QUE FAIRE D’UN DON QUAND IL EST MAUDIT ? »
Bien que n’ayant pas lu le premier tome de cette saga, cela n’a en rien entaché la lecture du second… Par contre, je n’aime pas du tout le terme « suite », car il est, malgré tout, lisible séparément sans perturber le lecteur ou lui donner l’impression d’avoir raté un bout de l’histoire, comme c’est malheureusement souvent le cas pour les sagas.
Point de vue de la construction du roman, il est découpé en tous petits chapitres d’à peine quelques pages, ce qui donne un certain  rythme au roman, un rythme effréné, même … Ce qui m’a un peu perturbée au début, par contre c’est la constante alternance de point de vue: un chapitre vu par Adam, un chapitre vu par Sarah, et ce tout au long du roman… Mais une fois qu’on s’est fait à ce style de présentation, la lecture devient d’une facilité déconcertante… (car généralement, cette alternance de point de vue me pose problème tout du long d’un roman).
Le style d’écriture est simple, jeune, actuel… ce qui le rend très agréable à lire… les pages se tournent les unes après les autres, tout coule de source, on a plus l’impression d’assister à la projection d’un film que la lecture d’un roman tant les choses bien amenées… les images viennent ainsi facilement à l’esprit du lecteur.
L’histoire est très originale, le thème est « actuel » (au vu des nombreuses prédictions qui peuvent être faites à propos de 2012 et de la fin du monde)… Ce qui rend l’histoire malgré tout très attrayante et passionnante.
On y retrouve un bon sens de l’intrigue, un suspens qui ne cesse de faire monter la pression chez le lecteur de page en page. La tension en devient presque insoutenable, tant on veut absolument savoir ce qui va se passer..; Le décompte se fait en nous en même temps que pour les personnages, on a l’impression de vivre l’action en même temps que ces derniers, et de le vivre de l’intérieur…
Un gros point fort que j’ai apprécié dans le roman, c’est la manière qu’à l’auteur de mêler l’imaginaire au réel, notamment en faisant de nombreuses références « sorties de la réalité »… Parmi celles relevées, voici par exemple celle faite page 79: « L’écran s’illumine et une musique se met à hurler des haut-parleurs de chaque côté du bureau.
« You’re not alone, /I am here with you… ». Une voix haut perchée, très pure, qui me donne des frissons. Michael Jackson. Il est mort quelques mois avant papa. C’était cet air qu’il écoutait la dernière fois? Je croyais que c’était un dur, mon père. Alors que cette chanson fait plutôt sentimental.« 
Cela permet de mieux entrer dans le roman, car cela sécante la séparation entre l’imaginaire du livre et la réalité du lecteur.
Point de vue des personnages, il n’y a pas de descriptions inutiles… et pourtant, l’auteur n’est pas avare de celles des personnages principaux. On a ainsi l’impression de les connaître par cœur, de savoir tout ce qu’il y a à savoir sur eux, …
Exception faite de Val, la grand-mère… je trouve qu’on ne la connaît pas suffisamment, mais c’est peut être dû au fat que je n’ai pas lu le premier tome de la saga.
J’ai eu un gros coup de cœur pour Sarah… son histoire, ses peurs, … on ne peut que la prendre en sympathie et s’inquiéter pour elle, et en même temps qu’elle… Elle a une force de caractère exceptionnelle, se battant pour elle, pour sa fille, contre son père, contre les autres… son « destin », ses cauchemars… et malgré tout, elle tient bon, contre toute attente.
Malgré le fait qu’il s’agisse ici d’un roman « jeunesse » et « fantastique », il aborde des sujets relativement grave, tels que la mort, l’inceste, la fugue, la grossesse chez l’adolescente, la drogue, … Certes, ces sujets sont mêlés à une histoire « rocambolesque », mais ils poussent malgré tout le lecteur à la réflexion, parfois l’introspection.
On en ressort donc la tête pleine de questions, telles que « Qu’est-ce que j’aurais fait à la place d’Adam? Ou celle de Sara? Comment je réagirais si j’avais un tel don? Est-ce que je voudrais savoir la date de ma mort, ou pas? Ou si je voyais celle de mes proches, est-ce que j’arriverais à la leur cacher? … ».
Je voudrais remercier les Editions Michel Lafon de m’avoir donné la chance de découvrir ce roman en avant-première avant sa sortie officielle. Une découverte merveilleuse.


[✎] L’affaire Jennifer Jones

Je dois bien reconnaître que la première de couverture m’a intriguée au première abord… je l’ai trouvée un peu… glauque et dérangeante, même si je ne suis pas en mesure de dire pourquoi…
 
Puis, j’ai lu la quatrième de couverture: « Alice Tully. 17 ans, jolie, cheveux coupés très court. Etudiante, serveuse dans un bistrot. Et Frankie, toujours là pour elle. Une vie sans histoire. Mais une vie trop lisse, sans passé, sans famille, sans ami. Comme si elle se cachait. Comme si un secret indicible la traquait…« …  Pas super attirant comme description…
Et pourtant, j’ai loué ce livre à la bibliothèque, comme ça… alors que rien ne m’attirait réellement en lui… Il y a des jours comme ça, où il vaut mieux ne pas chercher à comprendre pourquoi on agit de la sorte 🙂
Au tout début du livre, j’ai été un tant soit peu déçue… Alors que je n’en était pas encore à la page 40, ce qui me semblait être un élément important de l’intrigue m’a été révélé… ah ben mince alors…
Je me suis dit « mais s’ils me disent déjà ça maintenant, le reste du livre va être plat, sans intérêt, sans intrigue… » Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à sa première impression, car la suite du roman n’a été rien de tout ça… que du contraire…
D’une plume franche et bien affutée, l’auteure parvient à rassembler dans un livre pour adolescent drame, thriller, romance, … on passe du dégoût, au stress, à l’amour, à la tristesse, en passant par la pitié, les questionnements sans réponse, …
Les émotions que l’on peut ressentir envers le personnage central de cette histoire sont tellement contradictoires… Une chose est certaine, elle  ne peut laisser le lecteur insensible à son histoire, qu’elle soit présente ou passée… et d’ailleurs, l’alternance présent/passé fait que l’on passe de la compassion à l’incompréhension,… Les flash-back sont utilisés avec force et intérêt.
Personnellement, j’ai aimé suivre le fil de l’histoire d’Alice… je me suis fortement attachée à ce personnage… On peut, tout au long de l’histoire, voire son évolution psychologique et mentale… J’ai même eu de la peine pour elle, car je reste persuadée que tout le monde a droit à une seconde chance, et de plus, j’ai eu tellement de tristesse à voir l’enfance qu’elle a eue, je me demande sincèrement comment une mère peut avoir si peu de réelle considération pour son enfant… ça m’a mis le cœur à l’envers.  
Le livre étant destiné aux ados, le style d’écriture est simple sans tomber dans le « gaga », on reste dans un registre de lecture agréable même pour les adultes… la lecture de ce roman en est fluide, simple, rapide, et accrocheuse…. J’ai eu du mal, hier soir, à déposer le livre pour aller dormir… Je voulais savoir la suite, cela me semblait indispensable…
Ce livre mérite vraiment bien son titre de grand gagnant du prix du meilleur livre ado en Angleterre… J’ai réellement passé un excellent moment lecture, et il fait très honnêtement partie de mes coups de cœur de cette année…
Comme quoi parfois, le hasard a du bon…
Alors certes, le thème de ce livre (le meurtre d’une enfant de 10-11 ans par une autre enfant du même âge) n’est pas des plus gais, n’est pas des plus faciles à lire, mais ce livre est une pure merveille que je vous conseille sans hésiter…

[✎] Le livre dont vous êtes la victime

J’ai honte! J’ai loué ce livre le mardi matin, je l’ai commencé le mardi soir dans la salle d’attente du médecin, et je l’ai terminé… au même endroit…
Plus que le lire, je l’ai dévoré d’une traite, zou, en attendant mon tour…

Alex, un jeune adolescent sans histoires, entre un jour dans une librairie… sinistre. Un livre à la couverture argent l’attire comme un aimant. Première erreur : Alex l’achète. Seconde : il l’ouvre. Le titre de cet ouvrage : Le livre dont vous êtes la victime. Fasciné, Alex se voit donner des ordres, qu’il commet la fatale imprudence de suivre…

Cette histoire « jeunesse » est vraiment géniale, captivante…
Le style de l’auteur est simple, attrayant, il met tout en place de manière si naturelle, et sait instaurer le suspens, ça, c’est rien de le dire…
Les phrases sont courtes, ce qui donne un certain rythme à l’histoire… il en est de même des dialogues tout au long du livre…
J’ai adoré le concept de l’histoire, d’un livre qui parlerait personnellement à sa « victime », à la personne qui le possède… C’est à la fois terrifiant et tentant 🙂
L’action ne manque pas, les combats, le mystère, … c’est tellement génial… j’aurais aimé lire ce livre quand j’avais une dizaine d’années 🙂
Pour un livre jeunesse, il n’y a pas trop de description, l’essentiel étant basé sur le suspens et l’action…C’est ce qui fait qu’il se lit très vite…
J’ai aimé aussi la partie « romance douce » qui va au fil du temps unir les deux héros, une petite historie d’amour d’enfants mais que je trouve touchante..;
La perversité du livre et de  ce qu’il pousse son propriétaire à faire, le suspens de « qu’est ce qu’il devra faire après », « est ce qu’il va arriver au bout de l’histoire », … tout ça en font un bon mélange pour les enfants qui ont envie de se lancer dans la lecture de livres fantastiques/épouvante… Le système de « rendez-vous page xxx » auquel le héros doit faire face et pour lequel les pages restent soudée avant le bon moment, c’est excellent, j’ai vraiment accroché 🙂
Il illustre bien aussi l’addiction que l’on peut avoir (à tout âge) envers les jeux, la lecture, etc… car c’est plus fort que lui, le jeune héros se doit de continuer, il ne peut résister à la tentation de faire « encore un défi »…
J’ai lu beaucoup de critiques négatives sur ce livre, mais personnellement, j’ai adoré…
Ça m’a rappelé les « chaire de poule » que j’ai toujours adoré lire et regarder 🙂
Et j’ai adoré la vision du libraire qui est donnée par ce livre: « je suis un amoureux des livres, comme tous les libraires, je pense. Et cela suffit à ma satisfaction de savoir ma clientèle envoutée par ce que je lui vends » (même si ce libraire-ci était complètement barge 🙂 )

[✎] Bébé bleu

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Véronique Jade a écrit ce livre pour exorciser son passé d’enfant malade, détestée par sa mère, et qui était prête à tout pour être enfin aimée, habitée jusqu’à l’adolescence d’une admiration et d’un amour infinis pour sa mère tortionnaire.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
J’avais déjà lu ce livre étant adolescente.. je l’avais pioché dans les livres de ma mère, et j’avais gardé un souvenir terriblement émouvant de ma lecture… ce qui fait qu’avec le recul des années, j’ai eu envie de le lire à nouveau…
Parce qu’il y a des livres qui touchent plus que les autres, et que l’on a toujours plaisir à lire et relire…
La détresse que  cette femme nous transmet, c’est en fait l’histoire d’une vie sans amour maternel, où seuls les coups et le rejet sont présents… quelle horreur…
Le début du livre à lui seul  est terriblement fort: « Peut-on effacer l’ineffaçable? Peut-on pardonner l’impardonnable? Qu’est ce que l’irréparable? »
Voilà des questions qui, dès les premières lignes du livre, poussent le lecteur à se poser des questions difficiles et éprouvantes.
Le livre est écrit à la manière d’une lettre d’enfant… des phrases sans verbes parfois, où les mots manquent, où des mots sont inventés parce que de dans le dictionnaire, il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce qui est ressenti par l’auteure.
De même, le texte reste poétique, à sa manière… les phrases semblent chanter une série de louanges à la recherche de réponses… Pourquoi sa mère ne l’aime pas? Pourquoi elle la maltraite? Pourquoi elle la fouette? Pourquoi elle fut déchue de ses droits parentaux « sans rien faire » pour arranger la situation?
On peut finalement dire que cette déchéance de droits lui fut salutaire… même si cela n’efface pas les questions que l’on se pose quand on vit une telle histoire.
Ce récit est tellement puissant… livre adressé malgré tout à cette mère qui l’a rejetée, détestée, frappée, humiliée… cri d’amour ou de désespoir? Un peu des deux je dirais, et surtout, une superbe ode à l’amour car malgré tout, ce livre transpire l’amour et l’espoir….
Décidément, les livres sur l’enfance maltraitée m’arrachent toujours autant le cœur et l’âme…
J’ai lu ce livre en une soirée, et je l’ai refermé la tête pleine de questions, le cœur gros plein de tristesse et de dégout pour cette mère indigne… et le père qui finalement, totalement démissionnaire, ne vaut pas mieux… il n’est d’ailleurs qu’un détail.
·•●oO En bref…  Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Un récit  bouleversant… les mots manquent pour exprimer ce que l’on ressent une fois le livre fermé…
Un énorme coup de cœur.

[✎] Mon fils, son cancer et moi

Ce livre fut un véritable coup au cœur quand je l’ai vu en partenariat… c’est le genre de livre qui, par son simple titre et sa quatrième de couverture, vous transperce déjà le cœur…
« Quand en septembre 2001, on nous apprend que notre fils, 13 mois, a une tumeur cérébrale, le ciel nous tombe sur la tête.
Impossible. Inacceptable. Intolérable.
Pourtant, ce n’est rien – ou presque – comparé à ce qui va suivre. Un cataclysme puissant qui arrache à la réalité, une maladie qui va nous emporter dans son impitoyable sillon.
Plus d’une année de traitement et une vie marquée à tout jamais au fer rouge, avec ces six lettres ancrées pour toujours dans nos chairs : c-a-n-c-e-r
Car le cancer n’est pas une maladie comme une autre. Le cancer est une maladie qui vous possède jusqu’à la fin de vos jours. On est un ancien cancéreux comme on est un ancien alcoolique, un ancien fumeur, un ancien toxicomane… Il faut toujours rester sur ses gardes, car on peut replonger n’importe quand.
 Sauf qu’avec le cancer, on est impuissant. On subit.
Ce livre est l’histoire de ce petit garçon qui devra se battre contre cette maladie avant même de savoir marcher. Ce livre est le parcours de cette force de la nature, cette force de la vie qui fait qu’un bébé est capable de tout supporter pour vivre, y compris des traitements parfois pires que la maladie. Ce livre est sans concession face à une réalité déchirante, celle de ces enfants qui meurent, dévorés petit à petit, laminés de l’intérieur.
Ce livre est notre histoire, celle d’une famille ordinaire qui s’est battue, se bat et se battra contre un mal « extraordinaire ». Une famille qui doit vivre – encore aujourd’hui – avec un invité bien indésirable.» Sandrine Coucke-Haddad
Dès les premières pages, on se sent irrémédiablement attirés par cette histoire, cette tragédie qui touche cette famille…
Le livre est écrit avec des mots simples, les mots du cœur, les plus beaux qui soient…
Cette maman parvient à faire passer ses émotions, ses ressentis, avec tellement de douceur, de douleur, et d’espoir à la fois… c’est vraiment extraordinaire…
Ce témoignage est tellement bouleversant, car s’il est « facile » d’imaginer le calvaire d’une mère qui voit son enfant souffrir et se sentir impuissante, la manière dont Sandrine Coucke-Haddad le raconte, c’est encore plus criant de vérité, et on vit cette période avec elle… l’apparition des premiers symptômes, les examens médicaux, l’annonce du diagnostic, les traitements…
On se prend en plein visage les impressions qui vont accompagner les différentes étapes de la maladie (le cancer du cerveau du petit Alexis): espoir, doutes, craintes, douleurs tant physiques que morales, incompréhension aussi… on accompagne vraiment la mère, l’enfant et l’entourage depuis l’annonce tout au long de la maladie.
Une fois le livre ouvert, il me fut impossible de le lâcher, et pour tout vous dire, avant de rédiger cette chronique, j’ai relu ce livre une seconde fois, dans la foulée… je ne sais pas pourquoi, mais cela me semblait « indispensable »…
 
Beaucoup se demanderont pourquoi avoir choisi d’écrire un tel livre, pourquoi s’abaisser à cela alors que cela ne changera rien, pourquoi ne pas vivre son chagrin dans son coin « comme tout le monde »… A cela, l’auteur y répond dans le livre: «  Pourquoi un livre ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi se dévoiler ainsi dans un élan manifeste
d’impudeur ? Peut-être parce que, à ce moment précis, ce livre est nécessaire pour aller de l’avant. Une démarche purement égoïste, une démarche sans objectif autre que celui de livrer cette histoire, brute. Mais peut-être que d’autres trouveront dans ce parcours un peu de ressources pour affronter leurs épreuves, quelles qu’elles soient. En tout cas, ce livre est pour moi une façon, enfin, de lui dire à ce cancer tout le mal que je pense de lui, droit dans les yeux, sans avoir peur. Ou presque.
« 
Ce livre est également un magnifique message d’espoir et de force pour tous ceux qui sont, de près ou de loin, touchés par la maladie d’un proche, et qui se sentent si impuissant face au mal.
Je remercie les éditions Kirographaires et Livraddict pour ce partenariat haut en émotions qui m’a permis non seulement de passer un moment lecture agréable, même si difficile, mais aussi pour m’avoir permis de découvrir ce livre merveilleux, touchant, et émouvant.

[✎] Comme ton ombre

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
´`·.·´`
 Imaginez qu’avant de pouvoir rentrer chez vous, vous soyez obligé de faire le tour du bâtiment afin de vérifier que tout est normal. Imaginez qu’une fois dans le hall de votre immeuble, vous deviez vérifier six fois que la porte d’entrée est bien fermée. Une, deux, trois, quatre, cinq, six. Et que si vous êtes interrompu en plein rituel, il faille tout recommencer. Imaginez que, arrivé chez vous, vous tourniez la poignée de votre porte six fois dans un sens, puis six fois dans l’autre pour vous assurer d’être en sécurité. Que vous restiez plusieurs minutes derrière la porte, à l’affût du moindre bruit dans la cage d’escalier. Et que, tous ces contrôles effectués, vous commenciez une ronde dans votre appartement. Fenêtres, rideaux, tiroirs, tout doit passer au crible de votre attention. Imaginez aussi que vous ne puissiez faire les courses que les jours pairs et pratiquer un sport les jours impairs, mais à condition que le ciel soit nuageux ou qu’il pleuve.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Dès le départ, ce livre m’a perturbé de par la manière dont il est découpé…
Le livre s’entame  sur la retranscription d’un procès prenant lieu en 2005. Pour ensuite alterner la vision de 2001 et celle de 2007.
On passe de manière totalement détachée aux différents « épisodes », c’est ainsi que sur deux pages, on peut très bien passer de 2005 à 2001, pour revenir à 2007… Je n’ai pas trop apprécié cela au début, car cela casse complètement le rythme de l’histoire, … hors, pour moi, un thriller psychologique se doit d’être « logique »… et donc de respecter les conventions temporelles…
Bref, cette manière d’appréhender les choses m’a complètement détachée de l’histoire au début.
Mais peu à peu, bon, je l’avoue, après 70 pages à peu près, je me suis finalement adaptée à cette manière de faire, et la lecture est alors devenue plaisir…
J’ai adoré le personnage de Cathy, et j’ai été attendrie par sesTOCs… sans doute parce que je porte le même prénom et ai, moi aussi, certains TOCs (heureusement moins prononcés), mais pas que… Je me suis attachée à elle, ai ressenti toute la souffrance que le passé lui a infligée, … Je l’ai réellement prise en sympathie. On s’y attache vraiment facilement.
Il est terrible de voir à quel point la « Cathy » d’avant est différente de celle du présent…
La plume de l’auteur est agréable, et il sait adapter le style narratif en fonction des « épisodes »… la plume semble différente selon que l’on aborde la partie initiale de l’histoire (2001) ou l’époque actuelle quand Cathy perd pied face à sa vie, rongée par ses craintes, ses TOCs, et sa paranoïa (2007)… La manière dont est écrite l’histoire met, à elle seule, le lecteur en état de stress, ou de plaisir, en fonction du vocabulaire utilisé, de la syntaxe, etc… Il est très plaisant de se laisser ainsi porter par le style de l’auteur tout au long du récit, et de voir à quel point il réussit à manier le texte en fonction des émotions exprimées.
De ce fait, on ne peut s’empêcher de ressentir le stress et la parano de Cathy, de vivre ses angoisses avec elle… ce qui rend le livre très efficace 🙂
Qualifié de thriller psychologique, ce roman ne faillit pas à sa classification…
·•●oO En bref?  Oo●•·
´`·.·´`
Outre le fait de passer d’une année à l’autre, ce livre est un réel coup de coeur… le thriller psychologique est un genre que j’apprécie énormément… Car pas de fortes bagarres, pas d’action « intensive », mais il met le cerveau en ébullition du début à la fin…
·•●oO Merci Oo●•·
´`·.·´`

Merci à toute l’équipe de Blog-O-Book et bien entendu aux éditions Presses de la cité pour ce thriller psychologique qui paraîtra le 07 avril ! Merci de m’avoir donné la chance de découvrir cette merveille en avant première. Ce SP fut un pure moment de plaisir et de découverte

[✎] Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 2 : Sur le point de craquer!

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
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Aurélie n’en peut plus! Sa mère cherche l’amour sur Internet, et Aurélie s’inquiète: elle pourrait tomber sur des maniaques! Quant à sa meilleure amie, Kat, elle est en plein chagrin d’amour, se révolte contre tous les gars de la terre et propose à Aurélie un pacte de célibat qui les liera jusqu’à la fin du secondaire! Mais le coeur d’Aurélie balance entre la proposition de son amie et ses sentiments de plus en plus forts pour Nicolas. Pour couronner le tout, son nouveau voisin se montre plutôt envahissant, et elle a une montagne de travail à faire pour améliorer ses résultats scolaires… Pas étonnant qu’elle soit sur le point de craquer!
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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J’ai commencé la lecture de ce livre pleine d’espoir…
Bien que n’ayant pas eu la chance de lire le tome 1, j’en avais vu l’adaptation cinématographique et j’étais tombée sous le charme de cette petite fille de 14 ans… Je l’ai directement trouvée adorable, naïve, charmante, attachante…
Je m’attendais donc à retrouver ce même punch et cette même énergie et candeur dans le livre du tome 2… et ce fut le cas…
J’ai entamé la lecture de ce livre dans le train, et l’y ai terminé également… une fois la lecture commencée, j’ai été tellement envoutée, tellement transportée dans son histoire que je n’ai pas vu le temps passé… pour peu, j’en aurais presque regretté que le livre ne fasse pas le double de pages et le trajet en train, le double également, pour ne pas quitter Aurélie …
J’ai eu tellement de plaisir à retrouver cette héroïne génialissime 🙂 ses aventures et mésaventures consignées avec soin dans son journal intime, ses expressions, coups de cœur, j’ai adoré aussi les petits dessins qui ponctuaient chaque mois de ce carnet 🙂 ohhhh que c’est plaisant à lire …
Le livre est donc écrit à la manière d’un journal intime, celui d’une gamine de 14 ans, ce qui fait qu’on y retrouve toutes les « mimiques » que l’on pouvait écrire soi-même à son âge… je me suis revue à cette même période, connaissant les mêmes joies, les mêmes craintes, les mêmes déceptions aussi…
Car finalement, c’est bien là le thème du livre, les petits tracas quotidiens d’une adolescente qui découvre l’amour, les difficultés de le concilier avec l’amitié, tout en gardant à l’œil les potentielles relations amoureuses de sa mère… tout un programme, amené d’une manière pleine de fraicheur, d’humour, de sentiments et d’émotions.
Le style d’écriture est simple, plaisant, facile à lire, et très accrocheur…
J’ai eu beaucoup de plaisir à lire les petites expressions québécoises qui ont fait mon bonheur … j’en entendais chanter l’accent dans ma tête en lisant les lignes de ce livre…
La couverture en elle-même est une vraie merveille, d’une couleur accrocheuse, tout emplie de paillettes et respirant la bonne humeur de l’adolescence d’une jeune fille… elle complète à merveille la qualité d’écriture du livre…
Je n’ai qu’une hâte… me procurer le tome 1, et voir sortir le tome 3…
·•●oO Une dernière chose Oo●•·
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Ce livre a été lu en partenariat avec les éditions Michel Lafon grâce au site Livraddict… et je les remercie grandement. Jamais je n’ai pris un tel plaisir avec un livre jeunesse… sans aucun doute mon plus gros coup de cœur de ce début d’année… Un SP extraordinaire 🙂

Lu également, dans la foulée, dans le cadre du challenge d’ Evy :  challenge « Chick lit »