[✎] Ne les crois pas

·•·oO Ca parle de quoi? Oo·•·´`·.·´`
Ils te diront que le suis morte ! Yann May, célèbre psychologue berlinois, est au téléphone avec Leoni, sa fiancée. La liaison est mauvaise, hachée. Toutefois, il l’entend dire: « Ne les crois pas. Quoi qu’ils te disent, ne les crois pas…  » Alors qu’il est encore en ligne, un policier sonne et lui annonce la mort accidentelle de Leoni, une heure plus tôt… Quoi qu’ils te disent… Huit mois ont passé. Ira Samin, une psychologue de la police, a décidé d’en finir. Mais, alors qu’elle s’apprête à passer à l’acte, un de ses collègues vient la chercher pour l’emmener dans une station de radio. Un forcené s’est retranché dans un studio et menace d’abattre un à un ses otages. … ne les crois uni ! Ira est chargée de mener les négociations. Bien vite, elle comprend que Yann a tenté ce coup de poker pour retrouver Leoni, qu’il refuse de croire morte. Et il est vrai que certains de ses arguments sont troublants…

·•·oO Et j’en pense quoi? Oo·•·´`·.·´`
J’ai découvert Sebastian Fitzek par son roman « Thérapie » que j’avais adoré… Je me suis donc laissée tenter par « Ne les crois pas » avec les mêmes attentes…. et j’ai été un tant soit peu déçue…

Le roman « Ne les crois pas » est un très bon roman, ça je ne peux pas dire le contraire… 

L’auteur a la plume très agréable, il écrit d’une manière naturelle ce qui la rend plaisante pour le lecteur. 
On se laisse emporter dans l’action, et il est clair que dès que l’on commence le livre, on ne peut plus l’arrêter tant on a envie de savoir ce qui est réellement arrivé à Leoni… 
L’histoire est construite avec soin, les évènements s’enchaînent de manière logique bien que parfois surprenante… Sebastian Fitzek amène bien les évènements, sait alimenter le suspens et tenir son lecteur en haleine… tout pour un faire un bon écrivain de thriller… 

Après tous ces compliments, quel est le HIC me direz-vous? Je m’attendais à trop peut-être… dans son précédent roman, j’avais été envoûtée par le côté terriblement psychologique de l’histoire, et je n’ai pas retrouvé le même attrait ici…
Certes, on entre dans la tête des personnages, on découvre leurs sentiments, leur psychologie, mais… ce n’est pas pareil… 

Je crois que si ce roman avait été le premier de l’auteur que j’avais eu entre les mains, j’aurais pu l’apprécier à 100%… car pris comme tel, il est parfait… 

·•·oO En bref?  Oo·•·´`·.·´`
Il n’y a pas à en douter, je vous conseille ce roman les yeux fermés… si vous aimez les thrillers, bien entendu… 
Si possible, lisez-le juste avant « Thérapie », sauf si vous arrivez à vous défaire des autres livres d’un auteur à chaque lecture… 

[✎] La maison où je suis mort autrefois

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Sayaka Kurahashi va mal. Mariée à un homme d’affaires absent, mère d’une fillette de trois ans qu’elle maltraite, elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et puis il y a cette étonnante amnésie : elle n’a aucun souvenir avant l’âge de cinq ans. Plus étrange encore, les albums de famille ne renferment aucune photo d’elle au berceau, faisant ses premiers pas… Quand, à la mort de son père, elle reçoit une enveloppe contenant une énigmatique clef à tête de lion et un plan sommaire conduisant à une bâtisse isolée dans les montagnes, elle se dit que la maison recèle peut-être le secret de son mal-être. Elle demande à son ancien petit ami de l’y accompagner. Ils découvrent une construction apparemment abandonnée. L’entrée a été condamnée. Toutes les horloges sont arrêtées à la même heure. Dans une chambre d’enfant, ils trouvent le journal intime d’un petit garçon et comprennent peu à peu que cette inquiétante demeure a été le théâtre d’événements tragiques… Keigo Higashino compose avec La Maison où je suis mort autrefois un roman étrange et obsédant. D’une écriture froide, sereine et lugubre comme la mort, il explore calmement les lancinantes lacunes de notre mémoire, la matière noire de nos vies, la part de mort déjà en nous.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Avant même de débuter la lecture, je me suis mise à imaginer la corrélation entre le résumé de la quatrième de couverture et le titre… Je me suis imaginé les différents scénarios possibles, ce qui pouvait être arrivé dans cette maison, …
J’aime quand un livre, avant même d’avoir été ouvert, me pousse dans des suppositions et des questionnements…
Une chose m’a fortement perturbée dès les premières pages…
A la lecture de la quatrième de couverture, je ne sais pas pourquoi, mais j’étais franchement et intimement convaincue que la narratrice de l’histoire serait Sayaka… Je voyais cette femme raconter sa propre histoire, ses propres émotions…
Et puis, déception, c’est un homme qui « prend la parole » et nous raconte l’histoire qu’il vit avec cette ancienne petite amie…
C’est peut être idiot, mais cela m’a un peu dérangé que le récit soit pris en main par un homme…
Cependant, il faut reconnaître que le style de l’auteur est très agréable à lire, et que l’on rentre sans peine dans ce drame, dans cette histoire, et dans le suspens et les nombreuses questions qui l’entourent…
Cette histoire au sujet si lourd et grave, elle m’a laissé une drôle d’impression… Comme si le temps de la lecture, ma propre vie s’était arrêtée… comme si le temps n’était plus et que pendant que je lisais ces lignes et ces pages, j’étais plongée dans un état second… (pour vous dire, je n’avais même pas entendu mon portable sonner, alors qu’il était à côté de moi!).
J’ai aimé me plonger dans un autre univers, une autre culture… la vie en Asie est bien différente de celle que l’on connaît en Europe, les traditions et croyances sont elles aussi bien peu semblables aux nôtres… Il est toujours plaisant pour moi, au détour d’une lecture, d’aller à la rencontre de cet ailleurs… (surtout qu’au départ, je suis déjà une passionnée de l’Asie… ça me fait faire  un petit voyage pour quelques heures 🙂 )…
Le suspens est présent tout au long de la lecture, jusqu’aux dernières pages, je n’ai pu m’imaginer les choses telles qu’elles se sont déroulées…
Par contre la fin m’a laissé un peu « perplexe », je m’attendais à un « petit plus »… mais cela ne gâche pas pour autant ce merveilleux moment de lecture et de voyage de l’esprit…
Un autre aspect positif (eh oui, encore un…) la fin du roman laisse au lecteur une question en suspend, une interrogation sur sa propre histoire…
Par contre, sur Livraddict, il est mis dans la catégorie des livres policiers… (je ne sais pas ailleurs, je n’ai pas cherché… honteux, je sais)… personnellement, je le rangerais plutôt dans la catégorie « drame »…
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré ce livre… Il me tentait depuis un petit temps dans MEL, et je ne regrette pas de l’avoir trouvé au hasard des rayons de ma petite bibliothèque publique…

[✎] Les mystères d’Harper Connelly, tome 1 : Murmures d’outre-tombe

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Harper Connelly a été frappée par la foudre à 15 ans et est depuis capable de retrouver des cadavres et de déterminer la cause de leur mort. Familles de disparus et forces de l’ordre font appel à elle. Harper et son demi-frère, avec qui elle a des relations complexes, sillonnent ainsi les Etats-Unis..
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Rien qu’à lire le résumé, j’ai été conquise par ce livre…
Il ne m’a pas fallut longtemps pour le commencer… on ne se refait pas 🙂
Et effectivement, je n’ai pas été déçue… quel bonheur…
Au départ, j’ai eu un peu de réticence étant donné que c’est la même auteure que « la communauté du sud », saga que je n’ai vraiment pas aimé! Mais passé outre cette appréhension, je me suis plongée à pages perdues dans cette lecture, et j’ai adoré 🙂
Ce livre est un mélange de suspens, de paranormal, …
Les personnages sont attachants, intéressants, fascinants, tant Harper que son frère, que le reste des personnages bien que secondaires…
Et tout au long du livre, on apprend à connaître le passé, l’enfance, etc de harper et son frère, ce qui fait qu’on les apprécie d’avantage, car on a l’impression « de les connaître depuis toujours… j’aime cette impression…
De plus, je me suis un peu reconnue en Harper, dans certaines de ses caractéristiques: la peur de l’orage, la sensibilité à certaines choses, le besoin de se sentir rassurée par la présence de son frère, … c’est ce qui m’a fait l’apprécier d’avantage…
La plume de l’auteur fait que le livre se lit tout seul, quasi d’une traite, sans interruptions, sans qu’il n’y ait de moments creux…
L’intrigue est rondement menée, pour le plus grand plaisir du lecteur 🙂
Et le fait que la narration se fasse à la première personne renforce l’implication que l’on prend dans le déroulement de l’histoire.
Mon seul point négatif, il va plus à la mise en forme qu’autre chose: pour un roman « J’ai lu », ils en ont fait un hors format d’un bon cm plus large que les autres… c’est dommage je trouve (il faut dire que je suis une maniaque du rangement en ce qui concerne mes livres, et j’ai horreur quand il y en a un qui dépasse…)…
Mais bon, il s’agit là d’un détail bien entendu, qui n’entache en rien le fait que j’ai bien hâte de lire la suite des aventures de Harper Connelly.
Un petit passage qui n’a rien à proprement parler à voir avec l’histoire, mais que j’ai bien aimé 🙂
« Nous avons toujours une pile de livres de poche sur la banquette arrière de notre voiture. Quand nous en finissons un, nous le laissons dans la chambre du motel où nous logeons afin que quelqu’un d’autre puisse en profiter. Si le volume est en bon état, nous le conservons pour l’échanger. Nous nous arrêtons chaque fois que nous voyons une bouquinerie pour renouveler notre stock. Grâce à ce système, j’ai lu toutes sortes d’ouvrages qu’il ne me serait jamais venu à l’esprit d’acheter. Et dévoré des dizaines de best-sellers, des années après qu’ils eurent figuré au top des ventes, ce qui ne me gêne pas du tout. » P54
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Mon premier coup de cœur de cette année…
Une saga à suivre de (très) près…

[✎] La grammaire est une chanson douce

Jeanne, la narratrice, pourrait être la petite soeur d’Alice, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son frère aîné, Thomas, elle voyage beaucoup. Un jour leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Mais la tempête les avait tant secoués qu’elle les avait vidés de leurs mots, privés de parole. Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvriront un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient.

J’ai dû lire ce livre dans le cadre d’un de mes cours, à savoir celui de communication. 
Rien que le titre m’a enchantée… je le trouvais… agréable, attirant, … 
Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est à des moments ponctuels, la narratrice, à savoir Jeanne, Petite gamine de dix ans, s’adresse au lecteur, pour l’impliquer dans l’histoire, lui donner l’occasion de se sentir concerné et donc, de bien suivre le fil du récit.
Le langage, était adapté pour des enfants d’une douzaine d’année, est simple, agréable à la lecture, et terriblement imagé. c’est ce qui fait la beauté de ce livre… l’imagination en prend plein les yeux…
L’histoire est à la fois « folle » de par son déroulement, et instructif de par ce que le lecteur découvre, à savoir, une autre manière bien moins scolaire d’appréhender la grammaire. 

J’ai aimé les références à Henri Salvador, Jean de La Fontaine, Antoine de Saint-Exupéry,… elles amènent d’une part un point d’ancrage avec la réalité (étant des auteurs existants), et d’autre part, amènent une part de rêve dans ce que l’on pense savoir de ces auteurs…
 
L’oeuvre est également gratifiée de merveilleux dessins, qui permettent au lecteur de se poser quelques instants et de laisser voguer son imagination au pays des mots et des merveilles de la langue française… 
 Les métaphores des plus inattendues utilisées font de l’apprentissage de la grammaire une superbe découverte, un plaisir, bien loin des méthodes rébarbatives des méthodes traditionnelles inculquées aux jeunes enfants. Par des propos imagés, attirants, il donne envie d’apprendre la grammaire, de la découvrir, de jouer avec afin de pouvoir former des phrases que l’on viendrait déposer sur une feuille de papier pour les voir s’y détendre, s’y complaire et s’y abandonner au plus grand bonheur du lecteur.
Une chose qui m’a aussi beaucoup touchée dans ce roman, c’est le fait de reconnaître la musique comme moyen d’expression à part entière… en faisant passer le message que certes, certaines personnes ne sont pas doués pour les mots à proprement parler, mais qu’elles trouvent alors d’autres moyens d’expressions tout aussi importants et agréables. 
 
Ce livre est une véritable merveille, où les mots sont utilisés avec une facilité et une aisance particulières… Ils virevoltent dans tous les sens, résonnant dans l’esprit du lecteur pour venir s’y poser en toute légèreté. 
C’est un peu le « Alice au pays des merveilles » de la grammaire et de son apprentissage … 
Il me donne véritablement envie d’en savoir plus sur la suite, à savoir « les chevaliers du subjonctif »… 
Ces lignes se trouvent sur la quatrième de couverture, et sont sans aucun doute celles qui m’ont le plus touchée durant la lecture de ce livre. 
– … Je t’aime. Tout le monde dit et répète « je t’aime ». Tu te souviens du marché? Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver […] »

[✎] Sister

 Recueil de 5 histoires courtes sur fond d’horreur.

Ma grande soeur est morte: Depuis qu’elle a rencontrée Shitaro, Chisato voit disparaître ses proches, selon son souhait…

La nuit à l’heure du chat: Miho, infirmière stagiaire accompagne le professeur Serizawa afin de soigner un garçon qui se transforme en chat.

La tour aux poupée macabres: Kitajima a découvert un étrange journal intime où une jeune fille explique les étranges manipulations que fait subir son père à sa soeur.
Ceux qui vivent dans les ténèbres: S’inquiétant de ne plus avoir de nouvelles de son amie Asami, Yui s’inscrit dans son pensionnat pour la retrouver.

Sister: Misaki est orpheline, elle est recueilli par la famille Mido, elle y fait la connaissance de Yuya, le fils qui semble très affecté par la mort de soeur Ayaka…

Je ne suis pas super fan de manga, mais quand j’ai vu celui ci sur le rayonnage de la croix rouge, je n’ai pas hésité une seule seconde…
Rien que le titre et la couverture m’ont attirée…
Et là je viens de le finir, et je ne regrette pas du tout mon choix…

Il s’agit d’une One Shot, autrement dit, un manga « isolé », ne faisant partie d’aucune série… c’est ce qui fait que j’ai apprécié, car une fois qu’il est lu, pas besoin de chercher la suite.

Il reprend plusieurs petites nouvelles, avec comme particularité que ce sont des histoires d’épouvante… tout ce que j’aime…

Mon coup de coeur? La première histoire, où une jeune fille, par gentillesse, se met à jouer avec un petit garçon qu’elle a trouvé en larmes dans la rue. Le petit garçon, pour lui faire part de sa gratitude, lui dit qu’elle va voir ses souhaits se réaliser… Mais, finalement, pas tout à fait comme la jeune fille l’aurait espéré… rappelons-le, nous sommes dans de l’épouvante…

Tout au long des histoires, la même tension est palpable…
Les dessins sont très agréables, simples, attrayants… Les personnages féminins sont attirants, avec de grands yeux expressifs, les visages sont recherchés, fins, et malgré tout, ils restent très figés et froids… genre des histoires oblige… Les histoires et les dessins sont donc en parfaite adéquation… belle réussite selon moi. 

Je le conseille tant aux fans de mangas qu’à ceux d’histoires horrifiques…
Personnellement, je suis sous le charme, et je vais chercher si cet auteur de mangas en a d’autres dans le genre à son actif.

[✎] Shining

Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté… L’hiver, l’hôtel est fermé. Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien. Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance : c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny. Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus. Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée ? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel ?


Comment décrire ce livre?? Les mots me manquent tant je l’ai adoré…
Il est à la fois angoissant, perturbant…
Il y a tout au long du livre une ambiance qui est de plus en plus pesante et lourde… Dès le début, on sent aisément le déclic qui se passe chez Jack quand il visite l’hôtel, et tout au long du livre, on ne peut que se sentir oppressé au fur et à mesure que la folie le gagne, on sent l’angoisse nous gagner elle aussi…
Dans cette ambiance pleine de fantômes, on s’attendrait presque, tant le livre est prenant, à voir débarquer l’un d’eux, à le voir passer au milieu de notre propre living et d’entendre la les bruits d’une fête qui se serait invitée chez nous…
Ce livre ne comporte aucun blanc, aucun temps mort, c’est de l’angoisse à haute dose…
On se doute dès le départ qu’une fin tragique se trame, mais le suspens reste présent, les évènements s’enchaînent, les rebondissements aussi, pour le plus grand bonheur du lecteur.
Personnellement, j’ai toujours adoré les histoires de lieux hantés, où les bâtiments gardent en eux l’âme des précédents habitants… et ici, le thème a été abordé dans un sens tragique hors du commun, où la folie qui s’installe est terrifiante… et où l’hôtel , non seulement hante les personnes, mais absorber leur âme pour nourrir sa propre âme…

Un livre génial que je conseille vivement aux amateurs du genre…

[✎] Emily the Strange, tome 1 : Les Jours perdus

 Emily est frappée d’une vilaine amnésie et ne se rappelle même plus son prénom. Chassée par les policiers de la décharge de Blackrock, elle trouve refuge dans le café El Donjon tenu par Corneille, une fille du zinc on ne peut plus bizarre…

Sous la forme d’un journal intime émaillé de dessins rouges et noirs, elle suit lentement des indices qui pourraient lui révéler son identité, et découvre une mission secrète qu’elle devra accomplir…

Oh la la, par où commencer concernant ce livre??
Rien que la couverture et le titre m’ont directement attirée… Moi qui adore tout ce qui touche à l’étrange, au fantastique, … que demander de mieux?
Quand j’ai reçu le livre, le seul mot qui m’est venu à l’esprit en le voyant « en vrai », c’est « WAOUW »… superbe…

Le style d’écriture est terriblement agréable, facile à lire, et le vocabulaire simple, jeune, et actuel utilisé est très plaisant. Présenté comme un journal intime, avec de nombreuses illustrations très bien faites et amusantes, le livre permet de bien s’imprégner des personnages, de leur histoires, et de vivre les péripéties à leur gré…
Et surtout, une fois le livre ouvert, il m’a été difficile de me dire « je le pose pour faire autre chose »… Il est très prenant…

Une autre chose qui le rend si spécial et si attrayant, c’est qu’il est bourré d’humour, de subtilités, ce qui rend le récit accrocheur, hors du commun… Personnellement, je n’avais jamais eu entre les mains un tel livre, et c’est un pur bonheur que cette découverte.

Tour au long de ce journal intime, on revit avec la jeune héroïne son amnésie, on se prend vraiment au jeu de l’histoire, on se demande « mais que va-t-il se passer »? Franchement, j’ai adoré.

Une chose qui, dans la présentation du texte, m’a particulièrement plu, c’est cette manie qu’à Emily de tout noter sous forme de liste 🙂 cela m’a fait sourire, car je fais tout pareil pour tout 🙂 ce que j’ai à faire, ce que je n’ai pas à oublier, ce que je dois étudier, etc… Il m’arrive même de faire des listes des listes à faire, c’est pour tout dire…
Bref, cet aspect du personnage, et sa similitude avec moi, fait que j’ai eu d’autant plus de facilité et de plaisir à m’y identifier…

Pour résumer, je dirais que je suis entièrement conquise par ce livre, et il me tarde de voir les prochains tomes…
Je le conseille vivement à tout le monde, même s’il s’agit d’un livre jeunesse, même si cela ne rentre pas dans ce que vous avez l’habitude de lire…
Un moment de lecture amusante, prenante, tordante, géniale, quoi…
Je suis fan 🙂 et j’assume 🙂

Ce livre a été lu en partenariat avec Livraddict et les éditions Michel Lafon que je remercie grandement pour cette collaboration…